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emmanuel macron - Page 2

  • Le candidat Emmanuel Macron fait le choix du fiasco nucléaire

    Communiqué de Greenpeace  le 10 février 2022.

    Jeudi 10 février à Belfort, Emmanuel Macron a déclaré vouloir construire 6 nouveaux EPR, puis possiblement 8 supplémentaires.
    Ce déplacement fait suite à une allocution à l’automne dernier lors de laquelle le Président-candidat s’était prononcé en faveur d’une relance du nucléaire français sans donner plus de détails.

    Pour Greenpeace France, ces déclarations ne sont pas celles d’un président soucieux de l’urgence climatique et de la transition énergétique mais celles d’un président en campagne pour sa réélection.

    Emmanuel Macron tente de marquer l’agenda politique en s’alignant sur la surenchère des candidat.es de droite et d’extrême droite sur le nucléaire.

    S’engager sur la construction de 6 voire 14 EPR à deux mois de l’élection présidentielle est totalement insensé ! Alors que l’avenir de l’EPR de Flamanville reste incertain, ces premiers réacteurs, s’ils sont un jour construits, ne rentreront pas en service avant 2040 au mieux, avec un coût exorbitant [1]. Une décision unilatérale, un calendrier aberrant, un financement absent, le tout sur une technologie incertaine, voilà le résumé de cette annonce irresponsable” commente Nicolas Nace, chargé de campagne transition énergétique à Greenpeace France. 

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  • L’amnésie et le mépris de la démocratie en marche !

    Communiqué du 10 novembre 2021 du réseau "Sortir du nucléaire".

    Lors de son allocution du mardi 9 novembre, pêle-mêle au milieu d’autres annonces sur la situation sanitaire, les retraites et le chômage, Emmanuel Macron a déclaré que la France se lancerait dans la construction de nouveaux réacteurs. Une déclaration floue, mais révoltante par son aveuglement sur la situation de l’industrie nucléaire et son mépris pour la démocratie.

    Le chantier de l’EPR de Flamanville, en cours depuis 2007, est un fiasco lamentable, cumulant 11 années de retard, des malfaçons en série et des coûts multipliés au moins par 4, voire presque par 6 [1] ? Emmanuel Macron a délibérément choisi de l’ignorer, annonçant d’ailleurs que cette relance de la construction de réacteurs aurait lieu "pour la première fois depuis des décennies" ! Avec cette amnésie délibérée, le président-candidat compte donc enliser encore plus la France dans le bourbier d’une technologie polluante, dépassée, dangereuse et coûteuse ?

    L’avenir énergétique de notre pays relève de choix de société qui devraient normalement appartenir aux citoyen.nes. En annonçant ces constructions comme une évidence déjà décidée, sans même évoquer de débats préalables ni les procédures légales qui devraient précéder de tels chantiers, Emmanuel Macron révèle son immense mépris pour la population. Pour le président-candidat, la délibération sur le sujet se retrouverait donc réduite aux débats dans le cadre de l’élection présidentielle, le vote final ayant valeur de carte blanche pour mettre en œuvre son projet ? Il perpétuerait ainsi la tradition du fait accompli qui a prévalu jusqu’ici en France, où le nucléaire est le fait du prince et échappe à toute délibération démocratique !

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  • COP26 : E. Macron exporte le climato-cynisme


    A la tribune cet après-midi, Emmanuel Macron a parlé ambition, confiance, transparence, solidarité et a rappelé que “le leadership exige l’exemplarité”. A mots couverts, le Président français a d’ailleurs mis en cause la Chine et les Etats-Unis dans les retards qui s’accumulent, plutôt que de questionner les bilans européens et français.

    Tout cela est cohérent avec la stratégie d’autosatisfaction déployée depuis plusieurs jours par la France, mettant en scène le Président français comme “facilitateur” de la COP26, après plusieurs années d’absence.
    Or, non seulement la maternité de l’Accord de Paris assigne à la France un rôle de leadership plus que de simple facilitateur, mais la réalité hexagonale est bien moins flatteuse. La France vient d’être condamnée par le tribunal administratif pour carences fautives dans la lutte contre le changement climatique. Elle est le seul pays européen du G20 à avoir augmenté ses financements fossiles depuis la signature de l’Accord de Paris (+24% en 2019).

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  • 14 juillet : réaction à l’interview d’Emmanuel Macron

    Communiqué de Greenpeace le 14.07.2020.

    Emmanuel Macron était interrogé ce mardi 14 juillet par les journalistes Léa Salamé et Gilles Bouleau. Il a évoqué succinctement les questions écologiques.

    Pour Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France : « Depuis le début de son quinquennat, Emmanuel Macron n’a jamais réalisé les rêves d’écologie avec lesquels il tente de nous endormir à chaque discours. Il se fait le promoteur d’une écologie du “mieux” mais pas du “moins”. Pourtant, sans réduire notre consommation d’énergie, le nombre de voitures sur les routes et d’avions dans le ciel, la taille de nos élevages, sans décrue rapide des secteurs polluants, il ne sert à rien de parler de transformation. Les accointances idéologiques d’Emmanuel Macron avec les milieux industriels et financiers réfrènent toute avancée réelle. Les milliards d’euros accordés aux secteurs polluants de l’aérien et de l’automobile sans conditionnalités écologiques ou sociales véritablement contraignantes, le choix de ne pas remettre en cause le CETA et de laisser la ratification du Mercosur poursuivre son chemin européen, la volonté de ne pas s’attaquer aux dividendes ou aux publicités climaticides sont autant de preuves de l’aveuglement écologique d’Emmanuel Macron ».

    Après trois ans de mandat, plus personne n’est dupe des discours en trompe l’œil d’Emmanuel Macron sur l’écologie. La symbolique d’un « nouveau chemin » associée au remaniement se heurte au reniement des précédentes promesses présidentielles.

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  • “Réquisition citoyenne“ du portrait du Président Macron, ce lundi 24 Février à Harricourt

    Le Lundi 24 Février 2020,

    Ce lundi en fin d‘après-midi, à la Mairie de Harricourt, 7 citoyen·ne·s impliqué·e·s pour la cause climatique et membres du groupe ANV-COP21 Ardennes se sont emparés d’un douzième portrait officiel du Président Emmanuel Macron. Ces ardennais·e·s sont entré·e·s dans la Mairie de Harricourt durant les horaires d‘ouverture, dans le calme, expliquant vouloir décrocher le tableau pour signaler l’absence de politique climat du gouvernement français. Ils ont remis une lettre, expliquant l'action, à Monsieur le maire présente lors de l'action. Brandissant une banderole indiquant « Macron, champion du Climat BLABLA », ils remplacent le portrait officiel par une silhouette vide du Président, sur laquelle on peut lire « Urgence sociale et climatique, Où est Macron ? ».

    En Février 2019, ANV-COP 21 lance la campagne “Sortons Macron“. L’objectif de ces actions est simple : réquisitionner le portrait du président de la République dans les mairies, et y laisser un mur vide symbolisant le vide de la politique climatique du Président Emmanuel Macron.

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  • Lettre ouverte à Emmanuel Macron : "Appel à la non-prorogation de l’état d’urgence"

    À l'issue du conseil de Défense tenu ce mercredi matin, le Président de la République a annoncé qu'il demanderait au Parlement la prolongation de l'état d'urgence jusqu'au 1er novembre 2017, ainsi que la discussion d'une nouvelle loi pour lutter contre le terrorisme. La veille de cette réunion, nous, associations de défense des droits, avocats et universitaires, avions envoyé un courrier au Président de la République lui demandant d'avoir le courage de ne pas renouveler une fois encore l'état d'urgence, déclaré inopérant dans la lutte antiterroriste par les missions de contrôles parlementaires qui ont eu à en connaître ces derniers mois.

    Nous regrettons que le Président de la République et son gouvernement aient annoncé, aussi rapidement et sans concertation des acteurs de la société civile qui travaillent sur le sujet,  leur volonté de renouvellement de l'état d'urgence.

    Leur engagement à évaluer les politiques publiques trouvait pourtant sur le sujet de l'état d'urgence un motif impérieux d'être mis en pratique immédiatement : qu'en est-il de l'évaluation de l'efficacité et de la constitutionnalité du mille-feuilles juridique sécuritaire mis en place ces 5 dernières années au fil des différentes lois antiterroristes (5 en 3 ans) ? Alors que de plus en plus souvent les mesures antiterroristes, ou liées à l'état d'urgence, sont appréhendées par les spécialistes comme relevant de la communication politique davantage que de la logique opérationnelle, quelle évaluation a été faite sur l'impact sur l'état de droit, les libertés fondamentales ou la cohésion sociale ? De même, la réflexion sur une réorganisation des services de renseignement, telle qu'annoncée par le Président, au profit d'une meilleure lutte antiterroriste ne devrait-elle pas être menée à son terme avant toute proposition de nouvelle loi antiterroriste ou sécuritaire ?

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  • Deuxième tour des élections présidentielles à Vouziers

    Il aura fallu beaucoup de patience aux Vouzinois venus à la salle des Fêtes pour la proclamation des résultats de l'élection présidentielle. Alors que les chiffres nationaux étaient divulgués depuis longtemps, ce n'est qu'à plus de 21 h que le Maire a annoncé les chiffres locaux. Il ne restait plus à ce moment-là qu'une petite trentaine de personnes présentes. Cette longue attente était la conséquence des nombreux bulletins blancs et nuls. Le code électoral oblige la ventilation précise des cas de nullité, et chaque enveloppe, chaque bulletin blanc ou nul doit être signé et contresigné par les membres du bureau.

    Outre ce nombre élevé de blancs et de nuls, on doit souligner la faible participation des Vouzinois à ce deuxième tour, 2216 votants pour 2954 inscrits (25 % d'abstention).

    Les résultats montrent un score très élevé du Front National, Marine Le Pen obtenant 909 voix, alors qu’Emmanuel Macron totalise 1020 voix.

    Voici les chiffres détaillés par bureau :

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