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biodiversité - Page 2

  • Sortie nature : à la découverte des insectes pollinisateurs

    le Réseau Biodiversité pour les Abeilles vous invite à découvrir les insectes pollinisateurs de notre région.

    Animation gratuite, sur inscription 

    La perte de ressource florale des milieux agricoles a pour conséquence d’affaiblir les populations de pollinisateurs. L’alimentation est en effet un facteur reconnu dans les causes de leur disparition. Il est donc essentiel de maintenir une diversité florale suffisante en milieu agricole pour la préservation des pollinisateurs.

    La composition des couverts mellifères implantés dans le cadre de Coup d’Pousse fournit des apports permanents de pollens diversifiés, de qualité et en quantité. Ces apports nutritifs riches et variés, favorisent une diversité de pollinisateurs et leur garantissent une bonne santé.

    Les fleurs semées grâce à Coup d’Pousse sont attractives pour les insectes pollinisateurs. Ils y collectent les deux principaux éléments de leur alimentation :

    • Le nectar : composé de glucides, fournit l’énergie et est consommé par les adultes
    • Le pollen : unique source de protéines, est consommé principalement par les larves (il contient également des lipides, des glucides, des vitamines et des minéraux)

     

    C’est cette bonne alimentation qui est nécessaire aux activités quotidiennes et au bon développement des pollinisateurs.
    Des apports de pollens diversifiés et avec un taux élevé de protéines sont en effet indispensables au bon développement des tissus, des glandes, de la cuticule et des défenses immunitaires.

    Il suffit de 5 familles de plantes pour améliorer la santé des abeilles ! A la différence des abeilles domestiques qui se nourrissent sur une large gamme de fleurs, certains pollinisateurs sauvages collectent pollen et nectar sur un nombre réduit de familles florales.

    Des mélanges composés de plus de 20 espèces florales sauvages pourront être semés dans le cadre de Coup d’Pousse. Ces mélanges dits « diversifiés » seront sources d’apports variés qui permettront de maintenir la diversité des pollinisateurs sauvages en milieux agricoles.

     

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  • La dernière heure du sonneur ?

    Le sonneur à ventre jaune a acquis le statut de marqueur de la biodiversité en Argonne, et particulièrement dans le massif de La-Croix-aux-Bois. Ce petit crapaud est étudié par les chercheurs du CERFE de Boult-aux-Bois, afin d’estimer l’évolution de la population et de mettre en œuvre des mesures de protection. Le grand public est sollicité pour participer à cette recherche, à travers un programme participatif ( https://sonnette.univ-reims.fr/ ).

    sonneur à ventre jaune,théatre,vouziers,demain il fera jour,écologie,biodiversitéC'est dans cet esprit qu'une commande de spectacle a été faite par l'université de Reims (dont dépend le CERFE), afin d'alerter et de diffuser l'information sur le sonneur à ventre jaune. Après un travail de recueil de témoignages sur le terrain, le spectacle a été créé par : Texte et jeu : Vincent Clergironnet Musique : Eléonore Zielinski Mise en scène : Mickaël Monnin.

    Un public nombreux a pu assister à une représentation donnée à la salle Bellevue de Vouziers jeudi dernier, le 23 mai.

    La forme est originale, le public étant disposé en arc se cercle autour de la scène. Le comédien interprète tous les rôles, passant très rapidement dusonneur à ventre jaune,théatre,vouziers,demain il fera jour,écologie,biodiversité personnage du scientifique à celui du juge, de l'exploitant forestier au vététiste, du chasseur au promeneur, avec peu de moyens techniques, mais avec une grande virtuosité.

    L'accompagnement musical permettait de créer une ambiance sonore, ou de souligner un trait de mise en scène. Grace aux deux artistes, le sujet a pu captiver le public présent, et expliquer les tenants et aboutissants de cette étude scientifique d'une manière très accessible et distrayante.

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  • La déraison d'Etat, ça suffit !

    Communiqué de FNE le 23.05.2024

    La dernière estimation du nombre de loups présents en France est connue depuis des semaines par les responsables gouvernementaux, qui se sont gardés de la rendre publique, et pour cause : elle fait état d’une baisse de la population de 9 %, passant de 1096 loups estimés pour l’année 2022 à 1003 individus pour 2023.

    Cette information que nous révélons aujourd’hui est particulièrement préoccupante, alors que le gouvernement a reconduit automatiquement le plafond annuel de loups dont la destruction est autorisée (209 individus), et qu’il plaide toujours pour un déclassement du statut de protection du loup au niveau européen.

    Les scientifiques du Muséum d’histoire naturelle ont produit en 2019 une note en réponse à une saisine ministérielle, dans laquelle il était souligné que le niveau élevé de destructions autorisées par l’Etat risquait concrètement d’entraîner une baisse de la population, mais le gouvernement n’en a tenu aucun compte. Il n’existe par ailleurs aucune étude scientifique récente sur la viabilité de la population de loups française, qui devrait pourtant être à la base d’une position de demande de déclassement.

    Aujourd’hui, avec cette estimation qui concrétise ces alertes scientifiques, il est de la responsabilité du gouvernement de baisser immédiatement le plafond de destructions autorisables pour 2024 en tenant compte de cette nouvelle estimation et en modifiant la « note technique » de la préfète coordonnatrice, et de cesser de prôner un déclassement du niveau de protection de l’espèce, cette nouvelle estimation venant renforcer le constat qu’elle n’est pas en bon état de conservation.

    Il y a 5 ans, l’Etat avait justifié l’augmentation du plafond annuel en affirmant : « la croissance  de la population de loups intervient dans un contexte marqué par un niveau de dommages aux troupeaux qui se maintiennent à un niveau élevé […] et qu’il apparait aujourd’hui nécessaire de temporiser la croissance de l’espèce afin de laisser le temps aux éleveurs de s’adapter à la présence du loup ». Aujourd’hui, alors que le niveau des dommages est stabilisé depuis 2017 et qu’il a même baissé significativement en 2023 de 9 % selon les constats officiels de l’Etat, cet argument ne tient plus et les choix du gouvernement pour ce qui concerne les autorisations 
    de destruction s’apparentent plus à une volonté d’empêcher l’installation de l’espèce sur de nouveaux territoires qu’à une recherche de prévention des dommages aux troupeaux. Concrètement, sur la période 2018-2021, le taux de survie des loups était de seulement 27 % dans les territoires où l’espèce arrive sans être installée durablement, contre 68 % dans les territoires où elle est installée de plus longue date.

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  • Fête de la Nature 2024

    La Fête de la Nature se déroule chaque année au mois de mai, à une date la plus proche du 22 mai, date de la journée internationale de la biodiversité.

    A cette occasion, des milliers de manifestations sont organisées par les associations de conservation et d’éducation à la nature, fdln_talmont-st-hilaire_science_g7e0086.jpg?itok=EB7bhAdhles collectivités locales, les établissements scolaires, les entreprises, les particuliers… sur tout le territoire français, en métropole et en Outre-mer, dans les villes comme à la campagne.

    La Fête de la nature est coordonnée en France par l’association éponyme, qui rassemble l’ensemble des organisateurs nationaux et partenaires de l’événement et œuvre pour accompagner les organisateurs locaux et porter la communication nationale de l’événement.

    La Fête de la Nature a été créée en 2007 sur une idée du Comité Français de l’Union Internationale de Conservation de la Nature et du magazine Terre Sauvage avec pour l’objectif de, tous ensemble, célébrer la nature chaque année.

    Voir ci-dessous les animations locales.

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  • Théâtre : le Sonneur à ventre jaune le 23 mai à Vouziers

    Un spectacle autour de la préservation du Sonneur à ventre jaune, un petit crapaud (de 3,5 à 5,5 cm) bien connu en Argonne, qui a pris l’habitude de se reproduire dans les ornières laissées par les engins forestiers. Cette habitude lui vaut, pour une bonne part, d’être en voie de disparition et le projette au milieu d’interactions humaines souvent contradictoires. Forestiers, promeneurs, scientifiques, agents de l’ONF, chasseurs, etc. sont les acteurs d’un petit drame local.

    Voici le sauvage qui fait irruption dans nos vies et pose la question du droit des êtres vivants... à vivre tout simplement. Ce spectacle est créé par : Texte et jeu : Vincent Clergironnet Musique : Eléonore Zielinski Mise en scène : Mickaël Monnin

    Ce projet de création s’inscrit dans un axe Art et Sciences / Sciences Avec et Pour la Société, avec une volonté de valorisation de la recherche et de la diffusion de la culture scientifique et technique par le médium artistique.

    Centré autour du programme de la conservation du Sonneur à ventre Jaune, le projet vise à sensibiliser au risque de la disparition d’une espèce. Il fait également l’objet d’une approche croisée Sciences Humaines et Sociales (SHS) et Sciences and Technology Studies (STS) autour des questions des changements de rapports à la nature nécessaires à la préservation de la biodiversité. 

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  • Les 25 et 26 mai 2024, c’est le comptage national des oiseaux des jardins

    Organisées depuis 2013 par la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle, les opérations de comptage national des oiseaux des jardins permettent à chacun d’agir concrètement en faveur de la connaissance et de la protection de notre avifaune en alimentant les bases de données naturalistes.  

    Envie de découvrir quelles sont les espèces présentes dans votre jardin cette année ? Rendez-vous les 25 et 26 mai 2024 ! Nous espérons vous voir nombreux à participer à cette nouvelle édition de ce grand comptage. 

    Comment y participer ?

    • Choisir un jour d’observation : samedi 25 ou dimanche 26 mai, et un créneau d’1 heure en essayant d'éviter les heures trop chaudes de la journée ; 
    • Trouver un lieu d’observation : un jardin ou un balcon, à la ville ou en campagne. Un parc public peut également servir de lieu d’observation ; 
    • Compter et noter durant 1 heure tous les oiseaux qui visitent le jardin. Afin de ne pas compter deux fois le même oiseau, conservez au final que le nombre maximal d’oiseaux de la même espèce observés en même temps ; 
    • Transmettre les données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins : www.oiseauxdesjardins.fr

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  • le Parlement européen réduit à néant les exigences environnementales de la PAC

    Le Parlement européen a voté aujourd’hui la suppression des règles protégeant la nature et la biodiversité dans les exploitations agricoles. Greenpeace alerte sur une décision qui met en péril la capacité de l’Union européenne (UE) à fournir une alimentation saine et durable aux générations futures. À quelques semaines des élections européennes, Greenpeace dénonce un processus antidémocratique pour faire adopter une réforme majeure de la politique agricole commune (PAC).

    Le Parlement a approuvé une proposition de la Commission européenne visant à modifier la politique agricole commune (PAC) en supprimant les obligations pour les exploitations agricoles de protéger les sols, de laisser un petit pourcentage d’éléments paysagers et de pratiquer la rotation des cultures [1]. La proposition exempte également près de 17 millions d’hectares de terres agricoles – soit la taille de l’ensemble des terres agricoles de l’Allemagne – de tout contrôle environnemental.

    « Les sécheresses ont ruiné les récoltes dans le sud de l’Europe et les mois les plus humides jamais enregistrés font de même dans le nord, explique Suzanne Dalle, chargée de campagne Agriculture à Greenpeace France. La plupart des agriculteurs et agricultrices réclament à juste titre un revenu équitable et une protection contre un marché impitoyable dominé par quelques géants de l’agro-industrie qui les essorent jusqu’au dernier centime. Détricoter les dernières mesures de protection de l’environnement au sein de la PAC ne sauvera pas les agriculteurs et nous rendra toutes et tous plus vulnérables aux conditions météorologiques extrêmes qui détruisent les récoltes et les moyens de subsistance. Ce vote réduit à néant les derniers vestiges de crédibilité de la politique agricole commune en matière de protection de l’environnement et de l’intérêt général ».

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