Hier, l'émission Cash Investigation sur France 2 s'est intéressée aux pesticides, leurs dangers, leur forte présence dans notre environnement et leurs enjeux politiques. Cette très intéressante émission a vivement fait réagir les téléspectateurs qui ont témoigné de leurs inquiétudes face à ce fléau tant pour les citoyens que pour la biodiversité. Extrait du reportage et précisions de France Nature Environnement
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Pesticides : l'urgence de réduire l'usage et de promouvoir l'agro-écologie
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Panneaux publicitaires format XXL : jusqu’où le ministère de l’écologie ira-t-il ?
Communiqué de FNE
Le ministère de l’Écologie a lancé une consultation publique sur le projet de décret visant à autoriser des panneaux publicitaires toujours plus nombreux, toujours plus grands et toujours plus lumineux. Sous prétexte de « simplification » et d’application de la loi « Macron », ce projet propose de mettre en péril le cadre de vie de millions d’habitants. Quelques semaines après la COP 21 et au moment même où le Sénat examine le projet de loi « biodiversité », il constitue une véritable aberration.
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Pourquoi le bidonville de la Porte de Clignancourt ne doit pas être détruit
Communiqué d'Amnesty International le 01/02/2016
L’expulsion des 400 Roms installés sur le bidonville de la Porte de Clignancourt est annoncée pour mercredi. Trois raisons pour être indignés de cela : le froid et le danger sanitaire encouru par des familles mises à la rue, un projet associatif en cours qui nécessiterait de suspendre l’évacuation pour quelques semaines, une expulsion de plus qui serait inefficace et coûteuse…
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Communiqué des collectifs « Nous ne céderons pas » et « Stop état d’urgence »
Communiqué des collectifs « Nous ne céderons pas » et « Stop état d’urgence »
A l’appel des collectifs « Nous ne céderons pas » et « STOP état d’urgence », des manifestations ont eu lieu samedi 30 janvier dans plus de 80 villes en France.
Plus de 40 000 personnes, dont 20 000 à Paris, ont marché pacifiquement contre l’état d’urgence et les différents projets de loi qui le renforcent : constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de la nationalité, reconduction de l’état d’urgence et durcissement des lois pénales.
Cette journée de mobilisation est un premier succès, malgré les intempéries, qui appelle d’autres initiatives.
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Etat d'urgence : vers un régime d'exception permanent ?
Communiqué d'Amnesty International le 29/01/2016
Après 3 mois d'Etat d'urgence en France, le gouvernement est prêt à insérer ce régime d'exception dans la
constitution. Explication de notre levier de bouclier.
A partir du 5 février, les députés examineront un projet de loi constitutionnelle du gouvernement. Ce texte comporte deux articles : l’un sur l’état d’urgence et le second sur la déchéance de nationalité.
Par ailleurs, le Président de la République a annoncé sa volonté de prolonger l’état d’urgence au-delà du 26 février.
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Quand le Conseil d’état valide l’état d’urgence permanent
Communiqué LDH
La décision du Conseil d’Etat, qui rejette toutes les demandes de la Ligue des droits de l’Homme, n’est pas seulement décevante, elle est dangereuse.
En considérant que le maintien de l’état d’urgence se justifie par la persistance de la menace d’attentats et « les opérations militaires extérieures de grande envergure », le Conseil d’Etat justifie le maintien de cette situation d’exception pour de longues années.
On ne sache pas, en effet, que le gouvernement envisage de mettre fin à la menace d’attentats ou aux opérations militaires à brève, moyenne ou longue échéance.
En statuant ainsi, le Conseil d’Etat accepte qu’un gouvernement mette nos libertés entre parenthèses, pour une durée indéterminée.
Paris, le 27 janvier 2016
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Etat d'urgence : une efficacité contestable et contestée
La France vit depuis deux mois et demi sous le régime d'état d'urgence. Sa mise en œuvre se déroule sous l’œil inquiet de plusieurs acteurs politiques ou issus de la société civile. Enquête.
Lorsque François Hollande apparaît sur les écrans, le 13 novembre dernier juste avant minuit, l’assaut du Bataclan n’a pas encore été lancé. Le président de la République, costume et cravate sombres, annonce que «l’état d’urgence sera proclamé sur l’ensemble du territoire ». Peu de téléspectateurs, à cet instant où terreur et gravité dominent, comprennent exactement ce que cette mesure recouvre. Ni en quoi cet « état d’urgence » se différencie de « l’état de siège » prévu par la Constitution.
Encadré par une loi de 1955, votée dans le contexte de la guerre d’Algérie, l’état d’urgence confère des pouvoirs de police exceptionnels aux autorités civiles, pour faire face à un « péril imminent ». Au nom de cet impératif d’ordre public, le pouvoir exécutif dispose d’un arsenal de mesures restreignant les libertés fondamentales : perquisitions de jour comme de nuit sous l’autorité du préfet, assignations à résidence, interdictions de la circulation et des manifestations, fermetures provisoires de salles de spectacles et autres lieux de réunions. Appliquée en 1955, la loi est à nouveau utilisée en 1958 et en 1961, alors que le pouvoir gaulliste craint des coups d’État. Puis en 1985, suite aux troubles en Nouvelle-Calédonie. Et, plus récemment, en 2005, quand les banlieues françaises s’embrasent. Pour le prolonger au-delà des douze jours autorisés d’office, il faut légiférer.