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société - Page 278

  • Nigeria : le massacre le plus meurtrier de l'histoire de Boko Haram ?

    Communiqué d'Amnesty International le 14.01.2015

    Boko Haram a mené depuis 2009 une série de raids et d'attentats visant délibérément des civils. Il semble que l'attaque contre Baga et les localités alentour pourrait être la plus meurtrière à ce jour d'une série d'actions de plus en plus haineuses menées par le groupe.

     

    ATTAQUES CONTRE BAGA

    Si les informations indiquant que la ville a été en grande partie rasée et que des centaines de civils (peut-être même 2 000) ont été tués sont exactes, nous sommes en présence d'une escalade sanglante très inquiétante des actions de Boko Haram contre la population civile.

    Nous sommes actuellement mobilisés pour recueillir plus d'informations sur ce qui s'est passé durant l'attaque contre Baga et la zone alentour. Il est plus que jamais impératif que Boko Haram cesse immédiatement ces assassinats absurdes de civils et que le gouvernement nigérian prenne des mesures pour protéger une population qui vit dans la peur constante des attaques.

    ENLÈVEMENTS, MEURTRES : LES CIVILS VISÉS

    Selon les informations disponibles, des activistes de Boko Haram ont attaqué Baga et les localités environnantes le samedi 3 janvier.
    Boko Haram a mené depuis 2009 une série de raids et d'attentats à l'explosif visant délibérément des civils. Les attaques se font de plus en plus fréquentes et importantes au fil du temps.
    Elles frappent de manière dévastatrice la population civile. Des milliers de personnes ont été tuées ou enlevées, des centaines de milliers d'autres ont été contraintes de quitter leur foyer. Les éléments collectés montrent que Boko Haram a commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité. Le gouvernement nigérian doit mener des enquêtes sur ces violences et faire en sorte que les personnes qui les ont commises soient traduites en justice.

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    Un  des massacres réalisés par Boko Haram

  • Guantanamo, 13 ans après

    Communiqué d'Amnesty International le 13 janvier 2015

    Aujourd'hui, 127 hommes sont toujours détenus dans ce centre, la plupart d'entre eux sans inculpation ni procès. Le transfert de la moitié de ces détenus vers un autre lieu a été approuvé.

     

    TREIZE

    Treize jours, c'était déjà assez long. Au treizième jour des mises en détention à la base navale américaine de Guantánamo, on comptait déjà 158 prisonniers. Certains de ces hommes se trouvent toujours emprisonnés sur cette base aujourd'hui. 

    Treize mois pour les détentions à Guantánamo, c'était déjà beaucoup trop long. À l'époque, en février 2003, le ministre de la Défense avait autorisé des techniques d'interrogatoire qui violaient l'interdiction de la torture et des autres traitement cruels, inhumains ou dégradants. 

    Treize ans, c'est une atteinte aux droits humains. Des personnes ont été détenues, année après année, sans inculpation ni procès, et tout cela sur fond de tortures, de mauvais traitements, de disparitions forcées, de détentions arbitraires, de gavages forcés, avec un très petit nombre de poursuites supervisées par un système de commissions militaires qui ne respecte pas les normes internationales en matière d'équité des procès.

    À la fin du second mandat du président George W. Bush, le 20 janvier 2009, on comptait encore 245 détenus sur la base. Deux jours plus tard, le nouveau président, Barack Obama, s’est engagé au nom de son gouvernement à fermer le centre de détention de Guantánamo « rapidement » et, au plus tard, le 22 janvier 2010. 

     

    IMPASSE POLITIQUE

    La raison rendant la résolution de ces détentions si difficile ? Une impasse politique interne où le Congrès s'est opposé à la fermeture du centre, tandis que le gouvernement n'a pas pu ou n'a pas voulu contourner cet obstacle. Selon le droit international, cependant, les législations et politiques d'un pays ne peuvent pas justifier le non-respect des obligations inscrites dans les traités internationaux. Un corps de l’État ne saurait rejeter sur un autre la responsabilité des manquements d’un pays aux droits humains. Le droit international exige des solutions et non des excuses.

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    Cette injustice a une cause fondamentale : le gouvernement américain (ses trois composantes) n'a pas considéré ces détentions comme un problème de droits humains. À l’approche du 11 janvier 2015, soit le 4 749e jour d’existence de cette prison tristement célèbre, le pays ne cherche toujours pas à résoudre le problème des détentions dans le respect des principes de droits humains. 

    DES VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS RECONNUES

    L'an dernier, trois organismes de surveillance de l'application des traités [ONU] ont appelé à la résolution de ce problème. 

    En avril, après avoir évalué les États-Unis au regard du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par le pays en 1992, le Comité des droits de l'homme des Nations unies a appelé les autorités américaines à mettre un terme à la détention administrative sans inculpation ni procès à Guantánamo. Le Comité a demandé aux États-Unis que les procédures visant les détenus de la base s'effectuent au sein du système de justice pénale ordinaire, et non dans le cadre d'un système de commissions ne respectant pas les normes internationales en matière d'équité des procès. 

    En août, le Comité pour l'élimination des discriminations raciales a appelé les États-Unis à mettre un terme aux détentions administratives sans inculpation ni procès et à fermer sans plus de délai le centre de Guantánamo Bay. Soulignant l'interdiction de toute forme de discrimination, il a également demandé au pays de garantir le droit des détenus à un procès équitable, conforme aux normes internationales en matière de droits humains, et de libérer immédiatement tout détenu qui ne serait pas visé par une inculpation ou un procès. 

    En novembre, le Comité des Nations unies contre la torture a réitéré auprès des États-Unis une déclaration émise huit ans auparavant, en 2006, concernant les détentions à Guantánamo, à savoir que les détentions illimitées constituaient per se une violation de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, ratifiée par les États-Unis en 1994. Le Comité a exprimé sa préoccupation concernant l'effet cumulatif des conditions de détention et de traitement à Guantánamo sur la santé psychologique des détenus et a redemandé aux États-Unis de mettre fin aux détentions illimitées sans inculpation ni procès. 

    GUATANAMO : SYMBOLE D'UN SYSTEME ILLICITE

    Les détentions de Guantánamo seront pour toujours associées à des violations du droit international relatif aux droits humains. Les personnes incarcérées ont été torturées ou ont subi d’autres mauvais traitements dans la prison ou avant leur arrivée. Guantánamo, tout comme d’autres établissements du système de détention américain, a été le théâtre de détentions prolongées au secret et de disparitions forcées. Pendant des années, plusieurs centaines de détenus à Guantánamo ont été privés de leur droit de voir un juge statuer sur la légalité de leur détention. Ceux, en petit nombre, qui ont été poursuivis sous la présidence de G. W. Bush n’ont pas été traduits devant une juridiction américaine de droit commun. Pour ces personnes, le gouvernement a inventé un système ad hoc de commissions militaires, appliquant des règles qui étaient loin de respecter les normes internationales d’équité des procès. 

    L'administration Obama continue de recourir aux commissions militaires. Elle n'a transféré qu'un seul détenu au système de justice pénale ordinaire pour que cette personne soit jugée devant une cour fédérale. C'était il y a cinq ans. Le gouvernement américain entend appliquer la peine de mort à six détenus s'il obtient leur condamnation à l'issue de procès devant des commissions militaires. L'application de la peine de mort après des procès inéquitables constitue une violation du droit à la vie au regard du droit international. 

    On a effectivement constaté une récente vague de transferts de prisonniers hors de Guantánamo. Vingt-huit détenus ont été sortis de cette base au cours de l'année 2014. Auparavant, onze autres avaient été transférés hors du site en 2013. Parmi les personnes transférées, deux hommes l'ont été en Slovaquie, trois en Géorgie, cinq au Kazakhstan et six en Uruguay. Il s'agit là des pays ayant le plus récemment essayé d'aider les États-Unis à sortir de l'ornière qu'ils avaient eux-mêmes creusée. Alors qu'ils ont créé la prison de Guantánamo, les États-Unis cherchent toujours à ce que des pays fassent ce qu'ils se refusent à faire : accepter des détenus que les États-Unis ne veulent plus garder mais qui ne peuvent pas être rapatriés immédiatement pour une raison quelconque. 

    OBLIGATION DE RENDRE DES COMPTES

    Les États-Unis manquent également à leurs obligation internationales en ne veillant pas à l'obligation de rendre des comptes pour les violations commises à Guantánamo ou ailleurs. Répétons-le : le centre de détention de Guantánamo a été le théâtre de multiples violations des droits humains, y compris des disparitions forcées, et ce pendant plusieurs années. 

    Le mois dernier, la Commission spéciale du Sénat sur le renseignement a confirmé que la CIA avait utilisé Guantánamo pour des détentions secrètes en 2003 et en 2004. 

    Parmi les personnes encore détenues à Guantánamo, au moins 28 sont passées par le programme de détention secrète de la CIA, et ont subi entre 40 jours et quatre ans et demi de disparition forcée, avant d'être transférées à la base navale. Dans le cadre de ce programme illégal, certaines d'entre elles ont été torturées lors des interrogatoires. 

    La torture et la disparition forcée sont des crimes au regard du droit international. Faute d'assurer l'entière vérité, de fournir des compensations et de garantir l'obligation de rendre des comptes concernant ces crimes, les États-Unis manquent gravement à leurs obligations en matière de droits humains. 

    Les États-Unis doivent mettre fin aux détentions de Guantánamo d'une manière totalement conforme au droit international relatif aux droits humains, et fermer ce centre de détention. Ils doivent en outre veiller à ce que des enquêtes approfondies et impartiales soient menées sur toutes les allégations de violations des droits humains, traduire les responsables de ces violations en justice et offrir une réparation aux victimes.

  • Transition citoyenne : s'engager au quotidien

     

    Article repris du blog d'ATTAC 08

    La transition citoyenne doit être concrète, elle correspond à des actions qui facilitent le confort de vie de chacun tout en protégeant les générations futures. Chacun peut participer, à son échelle et selon sa volonté afin de répondre aux formes de précarités et d’exclusion que la société actuelle produit.

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    Pour rendre l’économie juste et efficace :

    • S’informer sur les réalités de l’économie actuelle

      * Via la lecture des articles d’ATTAC sur les actualités de la Haute Finance ou des Amis de la Terre sur les diverses formes de pollution.

      * Par un abonnement au magazine Kaizen, Demain en Mains ou L’Age de Faire : pour avoir connaissance des initiatives positives et écologistes mises sous silence par les grands médias.

    • Participer à des actions de terrains et de visibilité

      * Par l’organisation et la participation à des événements, manifestations, forum et actions d’information de l’opinion publique sur la finance irresponsable (ATTAC, Les Amis de la Terre).

    • Créer des Monnaies locales et complémentaires (MLC), à l’aide d’un groupe Territoires en Transition, pour favoriser et intensifier les échanges locaux et l’artisanat.

    • Participer à des actions de sensibilisation à la solidarité et à la citoyenneté mondiale avec Artisans du Monde.

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    Pour développer une finance solidaire :

    • Participer activement à des fonds citoyens qui financent des projets écologistes et solidaires

      * Via les Fonds Citoyens proposés par la Nef qui finance des projets locaux respectueux de l’environnement.

      * En adhérant au Fonds Terre de Liens qui rachète des parcelles de terre pour valoriser l’activité agricole. Cela permet de lutter contre l’artificialisation des terres agricoles.

    • Participation au audit citoyen de la dette publique avec ATTAC pour valoriser l’expertise citoyenne et empêcher la dérégulation bancaire.

    • Accompagner le projet de création d’une Coopérative Européenne de Finance Citoyenne, TAMA avec la Cfé et la Nef.

     

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    Pour encourager une agriculture responsable :

    • Chacun peut participer à la vie d’un jardin partagé près de chez soi.

      * Soit en soutenant la démarche de réinsertion professionnelle des jardins de Cocagne

      * Soit en créant un jardin partagé près de son lieu d’habitation.

      * Soit en s’informant sur les alternatives en matière d’alimentation et d’agriculture (Bio Consom’acteurs)

    • Créer son Jardin potager agroécologique (Colibri) pour lier activité de loisir et préservation de la biodiversité.

    • S’informer sur l’ensemble des aspects de l’agriculture bio (Bio Consom’acteurs) pour connaître les enjeux et les conséquences.

    • Chacun peut se fournir en produits équitables dans les magasins et points de vente Artisans du Monde.

    Pour rendre l’alimentation saine :

    • Chacun peut adhérer à une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) avec l’association MIRAMAP

      * Une AMAP permet de lien un ou plusieurs producteurs avec des consommateurs sans intermédiaires qui exercent une pression sur les prix (contrairement à la grande distribution).

      * Une AMAP offre aux consommateurs des produits sains et locaux, des fruits/légumes frais et de saison tout en participant à la conversion en bio (qui prend trois ans) des producteurs.

    • Chacun peut créer une AMAP dans son campus, son lieu de travail, son lotissement, etc… en contactant des producteurs à proximité et en trouvant des consommateurs souhaitant une alimentation saine et responsable.

    • Chacun peut se fournir en produits bio, garanti sans OGM, dans les magasins de distribution Biocoop.

     

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    Pour avoir un modèle énergétique renouvelable :

    • Chacun peut changer de fournisseur d’électricité et choisir Enercoop

      * Enercoop se fournit à 100% auprès de producteurs d’énergies renouvelables

      * Les énergies renouvelables ne subiront pas la hausse des prix des énergies fossiles (pétrole, gaz, etc…) qui tendent à se raréfier (Territoires en transition).

    • Par une souscription aux Fonds Energies Renouvelables d’Enercoop et d’Energie Partagée pour éviter que la transition énergétique soit le monopole des industries pétrolières.

    • En faisant un diagnostic avec le service Docteur Watt (Enercoop), outil de maîtrise de l’énergie des particuliers.

     

  • Marche impressionnante et émouvante à Charlie -ville

     Dès 14 heures, une foule compacte, occupe toute la place de l'hôtel de Ville de Mézières et déborde même juqu'à l'extrémité du boulevard d'Arches.
     
    Quelques drapeaux tricolores, beaucoup de petites pancartes : "Je suis Charlie", "Je suis debout", "Même pas peur", aucune bannière  et un public jeune avec des enfants.
    Le cortège est impressionnant par sa taille et sa densité. Des marcheurs sont au pont des Deux-Villes quand les premiers arrivent sur la Place ducale!!
    Du jamais vu! Un rassemblement "historique"par son ampleur.
    Un rassemblement émouvant car ses participants partagent vraiment un même sentiment, celui de défendre ensemble, la République et ses libertés. Cette unité de conviction est palpable et engendre une émotion partagée.
    Voici des images de ce rassemblement (photos M.C., droits réservés)charlie-hebdo,charleville-mezieres,charlie-ville

    Le départ à Mézières

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    Le passage cours Briand

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    Arrivée Place ducale

  • Les Ardennes sont Charlie

    Communiqué LDH 08
    Charleville-Mézières, le vendredi 09 janvier 2015

    L’attentat terroriste, qui a décimé la rédaction de Charlie Hebdo le mercredi 07 janvier dernier et coûté la vie à des fonctionnaires de police, est un crime inqualifiable qui porte atteinte aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.


    Parce que nous n’acceptons pas le fanatisme et la violence, parce que nous sommes attachés à la démocratie et l’Etat de droit, parce que la liberté de la presse est un des biens les plus précieux que nous avons acquis, nous voulons vivre ensemble, sans racisme et sans discrimination, en paix et en harmonie quelles que soient nos origines, nous appelons les femmes et les hommes vivant en France, tous ceux et toutes celles qui sont attachés à cet idéal de se joindre à nous, sans mot d’ordre ni slogan, sans banderole ni bannière.

    Juste pour être ensemble, nous appelons tous les citoyens à une marche républicaine silencieuse le dimanche 11 janvier,

                                                                                       à PARIS
                                                                                  à 15 heures,
                                                de la place de la République à la place de la Nation



                                                       à CHARLEVILLE-MEZIERES
                                                  à 14 h,
               de l'hôtel de ville de Mézières, à la place Ducale

     

                                                             à CHALONS EN CHAMPAGNE

                                        dimanche 11 janvier, à 15 heures, place Foch

                               Face à la barbarie, défendons les valeurs de la République !

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  • Ce 10 janvier, Vouziers est encore et toujours Charlie

    Ce samedi entre 150 et 200 personnes se sont réunies au Parc Bellevue de Vouziers devant l'arbre de la Liberté, à l'appel de la section de Vouziers de la LDH.

    Vous trouverez ci-dessous le texte lu à cette occasion et des photos de l'événement (photos Y. C. , Droits Réservés)

    La Ligue des Droits de l'Homme, la Licra (Ligue Contre le Racisme et l'Antisémitisme), le Mrap (Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples)et SOS Racisme appellent à cette mobilisation parce que nous n’acceptons pas le fanatisme et la violence, parce que nous sommes attachés à la démocratie et l’Etat de droit, parce qu'il ne faut pas céder à l'odieux chantage exercé par des individus aujourd'hui égarés dans l'islamisme, demain dans n'importe quelle autre forme d’extrémisme.

    10.01.15 LDH 007.JPGLa liberté de la presse est un des biens les plus précieux que nous ayons acquis et que de nombreux pays nous envient. Parmi les caricaturistes algériens qui ont fait leurs classes à Charlie Hebdo auprès de Charb, Cabu et les autres, l'un d'eux disait fort justement que la liberté d'expression est essentielle, car elle permet de protéger les autres libertés.

    Cette liberté d'expression, Charlie Hebdo en a usé et en usera encore, si nous y veillons. Chaque citoyen, chaque habitant peut très justement la revendiquer en France, dans les limites du cadre républicain.

    Charlie Hebdo, parce que ce journal est tout sauf raciste et haineux, respecte ce cadre.

    Souvenons-nous qu'il y a tout juste un an, nous avions manifesté parce que d'autres, dans notre voisinage, baignant dans les idées nauséeuses de l'extrême droite, étaient sortis de ce cadre.

    Nous allons au-devant de périls dont il est aujourd’hui difficile de mesurer l’ampleur. Car il ne fait nul10.01.15 LDH 017.JPG doute qu’après l’expression de solidarité et les appels au rassemblement, d’autres enjeux vont prendre place.

    Il est à craindre une poussée des propos et des actes islamophobes, une instrumentalisation de cet acte criminel par les forces d’extrême droite, et qu’une récupération pour avancer des règlementations liberticides se fasse jour.

    Toutes choses qui sont déjà en mouvement : le Front national, justement, qui ne cesse de distiller un discours haineux et discriminatoire, cherche à profiter du drame épouvantable qui nous réunit aujourd'hui pour proposer, entre autres, le rétablissement de la peine de mort, la fermeture des frontières, la déchéance de la nationalité française...

    Nous, nous disons qu'il faut se battre pour une société plus juste, plus humaine, plus fraternelle, plus solidaire, une société au sein de laquelle chacun trouve la place à laquelle il a droit.

    10.01.15 LDH 020.JPGNous avons choisi de conclure en reprenant la déclaration commune aux quatre organisations nationales qui appellent à manifester demain dimanche 15 h à Paris, déclaration que vous pourrez retrouver sur leurs sites internet ou sur le blog de l'An vert :

    Parce que nous voulons vivre ensemble, sans racisme et sans discriminations, quelles que soient nos origines, parce que la laïcité sans adjectif, celle qui accueille sans exclure, est la garantie de la paix civile, parce que nous sommes attachés à chacun des termes fondateurs de la République – Liberté, Egalité et Fraternité –, nous avons décidé de le dire aujourd'hui, sans slogans ni bannières, simplement pour dire ensemble notre peine mais aussi notre adhésion à une République dans laquelle chacun peut, sans distinctions, se retrouver.

    Pour

    Charb, Cabu, Wolinski, Honoré, Tignous, caricaturistes dessinateurs

     

    Bernard Maris, alias Oncle Bernard, économiste

    Michel Renaud, président-fondateur du festival du carnet de voyage de Clermont-Ferrand en visite,

    Elsa Cayat, psychanalyste chroniqueuse

    Mustapha Ourrad, correcteur

    Frédéric Boisseau, agent d'entretien

    Franck Brinsolaro et Ahmed Merabet , policiers

     

    Pour les autres victimes dont nous ne connaissons pas l'identité

    La policière municipale de Montrouge

    Les otages de la porte de Vincennes

     

    Nous vous proposons de respecter une minute de silence.

  • Vouziers est Charlie : la mobilisation continue

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                                           Pour la liberté d'expression

                                    Pour les libertés

     

     

        Section de Vouziers

     

     

    En hommage aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo, pour rappeler notre attachement à la liberté d'expression, garante de toutes les libertés, la section vouzinoise de la Ligue des Droits de l'Homme appelle à un rassemblement citoyen

     

    samedi 10 janvier à 11 heures

    devant l'arbre de la liberté, parc Bellevue à Vouziers

     

    Une déclaration unique de la Ligue des Droits de l'Homme sera suivie d'un moment de recueillement silencieux.

    Venez nombreux, avec une affichette « Je suis Charlie » ou simplement un stylo ou un crayon.

    Les gens peureux sont des gens faibles (Bernard Maris)

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