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société - Page 18

  • Alternatiba Poitiers : Le T. A. rejette la demande du préfet de restitution des subventions accordées

    Par des délibérations des 24 et 27 juin 2022, la communauté d’agglomération du Grand Poitiers et la commune de Poitiers avaient accordé à l’association Alternatiba Poitiers une subvention pour l’organisation du village des alternatives, prévu les 17 et 18 septembre 2022 à Poitiers.

    Par une lettre en date du 13 septembre 2022, le préfet de la Vienne a informé l’exécutif de la commune de Poitiers et celui de la communauté d’agglomération du Grand Poitiers que des ateliers dits de « désobéissance civile » tenus lors du village des alternatives étaient, selon lui, contraires aux engagements mentionnés dans le contrat d’engagement républicain (CER) signé par l’association et les a invités à engager une procédure de retrait des subventions accordées, prévue par l’article 12 de la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République.

    Estimant que cette affirmation était sans fondement, le Conseil communautaire de la Communauté d’agglomération du Grand Poitiers et la ville de Poitiers ont décidé, le 30 septembre et le 3 octobre 2022, de maintenir les subventions versées à Alternatiba Poitiers.

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  • Le garde des Sceaux relaxé par une juridiction politique : une démocratie dégradée

    Communiqué LDH le 29.11.2023

    La décision est gravissime pour notre démocratie.

    Pour la première fois sous la Ve république, un garde des Sceaux en exercice a comparu devant une juridiction pénale. Cela porte atteinte à la justice dans son ensemble, déjà largement fragilisée par les attaques incessantes de certains responsables politiques et de nombreux syndicats de policiers.

    Comme l’a démontré son procès pour prise illégale d’intérêt, malgré les avertissements qui lui ont été largement adressés dès sa nomination, Eric Dupond-Moretti s’est obstiné à vouloir faire sanctionner deux magistrats du Parquet national financier et un juge d’instruction avec lesquels il avait eu de graves conflits en tant qu’avocat. Ces magistrats ont été totalement blanchis des poursuites disciplinaires initiées à tort contre eux et le Conseil supérieur de la magistrature a même écrit dans les décisions de relaxe que « le garde des Sceaux était dans une situation objective de conflits d’intérêts ».

    En effet, selon le Code pénal et la jurisprudence de la Cour de cassation, le fait de confondre ses intérêts personnels, même simplement moraux, tels que le ressentiment ou la vengeance, avec sa fonction de dépositaire de l’autorité publique est constitutif du délit reproché et puni de 5 ans d’emprisonnement, de 500 000 € d’amende et de peines complémentaires telles que l’inéligibilité.

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  • Le festival Migrant’scène passe par Bar lès Buzancy ce dimanche 3 octobre.

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    Rendez-vous annuel incontournable pour croiser les regards sur les migrations dans une ambiance festive et conviviale, le festival Migrant’scène de La Cimade s’installe entre novembre et décembre dans une centaine de villes en France métropolitaine et en Outre-Mer.

    Migrant’scène, ce sont des expositions, des soirées festives, des ciné-débats, des spectacles vivants, des concerts, des rencontres sportives… Ces évènements invitent à bousculer nos représentations sur les personnes étrangères, à se mobiliser pour lutter contre les stéréotypes et les préjugés, à se rassembler, à construire ensemble une société plus juste. Dans l’égalité et la solidarité !

    Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de La Cimade, souligne la pertinence du festival dans le contexte actuel : « Dans des moments difficiles comme ceux que notre pays a vécu ces dernières semaines, il est essentiel de faire prévaloir l’échange, le faire ensemble, les moments de partage et de création. C’est l’ambition du festival Migrant’scène, qui prend plus que jamais tout son sens cette année. Il se veut un antidote aux préjugés, aux divisions ; un levier pour bâtir un monde meilleur, où libertés et solidarité se conjuguent au service de toutes et tous ».

    Le Festival remet d’ailleurs à l’honneur sa thématique « Libertés ! Dans l’égalité et la solidarité », liberté de sortir du cadre des identités assignées et d’affirmer une identité plurielle, liberté de tourner le dos à un avenir bouché, liberté de circuler, liberté de travailler, liberté d’aimer… Et liberté d’agir en solidarité avec celles et ceux qui sont privé∙e∙s du droit à ces libertés.

    Chaque année, ce sont plusieurs centaines de bénévoles mobilisés avec près de 400 partenaires. En 2022, plus de 300 événements ont touché près de 20 000 personnes.

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  • La transition énergétique ne peut se faire au détriment de la souveraineté alimentaire et de la biodiversité

    Publié par la Confédération Paysanne le 23.11.2023

    Alors que nous sommes toujours dans l'attente du décret qui est censé encadrer l'agrivoltaïsme, le ministère de la transition écologique soumet à consultation du public jusqu'au 24 novembre un autre texte réglementaire : celui qui permettra de faciliter la destruction d’espèces protégées par les promoteurs d’énergies renouvelables.

     

    En effet, pour obtenir une dérogation permettant la destruction des espèces protégées, une installation de production d'énergies renouvelables doit satisfaire trois critères (1), dont celui de répondre à une « raison impérative d'intérêt public majeur ».

    Aujourd'hui, il incombe au porteur de projet de le prouver. Avec ce décret, tous les projets dépassant une certaine taille (2) seront automatiquement considérés comme répondant à « raison impérative d'intérêt public majeur », dès lors que les objectifs de la programmation pluriannuelle de l'énergie ne sont encore pas atteints.

    Oui, la transition énergétique est un objectif primordial. Mais n'est ni nécessaire ni souhaitable de l'atteindre en sacrifiant la biodiversité. Et surtout, il n'est ni nécessaire ni souhaitable de l'atteindre en sacrifiant notre souveraineté alimentaire. Par exemple, en ce qui concerne l'énergie photovoltaïque, l'installation de panneaux sur les toitures et les surfaces déjà artificialisées permettrait de dépasser largement les objectifs de la programmation pluriannuelle de l'énergie (3).

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  • Détentions et expulsions massives des réfugié·es afghans au Pakistan

    Publié le 23.11.2023 par Amnesty International.

    Ces dernières années, de nombreux Afghan·es ont fui le régime taliban vers les pays voisins, tels que le Pakistan. Au lieu d’y être accueilli·es dignement, ces personnes sont en butte à des vagues d’arrestation et de détention arbitraires. Le 17 septembre 2023, le ministre de l’Intérieur pakistanais, Sarfraz Bugti, a durci le ton en leur ordonnant de quitter le pays. Depuis, les réfugiées afghan·es, et notamment les femmes, vivent dans la crainte d’être renvoyées de force.

     

    Le 17 septembre, le gouvernement pakistanais a lancé un ultimatum, ordonnant à tous les « étrangers non enregistrés » de quitter le pays avant le 1er novembre.  

    Depuis cette annonce, ce sont plus de 170 000 Afghan·e·s, selon les chiffres officiels, qui ont fui le pays par crainte de représailles. Un grand nombre de ces personnes vivaient au Pakistan depuis des dizaines d’années. 

    Leur sort est incertain. Notamment celui des milliers de femmes et de filles qui avaient fui les persécutions sexistes des talibans dans leur pays.  

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  • Le Parlement européen enterre la réduction des pesticides

     Publié par la LPO le 22 novembre 2023.

    Une semaine après la prolongation pour 10 ans de l’autorisation du glyphosate, les eurodéputés ont rejeté aujourd’hui le projet de règlement sur l’usage durable des pesticides.

    En réduisant notamment de moitié leur utilisation d’ici 2030, le Règlement européen SUR (Sustainable Use Regulation) sur l’usage durable des pesticides devait permettre d’accélérer la transition vers des modèles de production agroécologique.

    Le texte, qui avait pourtant été validé en commission Agriculture le 9 octobre puis en commission Environnement le 24 octobre, a été rejeté lors d’un vote en séance plénière au Parlement européen à Strasbourg ce 23 novembre, par 299 voix contre 207 et 121 abstentions.

    En dépit d’une forte mobilisation des associations environnementales, beaucoup d’eurodéputés se sont laissés abuser par la campagne de désinformation massive menée par les lobbies de l’agrochimie. Le rejet de la loi, orchestré par les partis conservateurs et soutenu par l’extrême droite et de nombreux libéraux, met en péril l’objectif de réconcilier l’agriculture avec la nature et lutter contre l’effondrement de la biodiversité en zones rurales. En mai 2023, une étude du CNRS alertait sur la responsabilité des pesticides dans la disparition des oiseaux des champs en Europe, qui ont perdu 60 % de leurs effectifs en à peine quarante ans.

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  • SNU : « Que nos enfants préparent la paix, pas la guerre ! »

    TRIBUNE. Le collectif Non au Snu-IDF s’oppose à la généralisation à marche forcée du service national universel qu’il considère comme l’aboutissement d’une forme de militarisation de la jeunesse.

    Le collectif Non au Snu-IDF regroupe des parents, des lycéen·ne·s, des enseignant·e·s, des professionnel·le·s de l’éducation populaire et des associations agréées « jeunesse et éducation populaire », des militant·e·s des syndicats SUD-Solidaires, CNT, CGT, MNL, Émancipation et des membres de l’Union pacifiste et de la Libre pensée.

     

    Depuis son élection en 2017, le président Emmanuel Macron œuvre au développement de l’armée dans le champ de l’éducation. Le service national universel (SNU), intégré au plan « Ambition armée- jeunesse » de 2021, dont l’objectif est de recruter de jeunes réservistes, est un élément clé de sa politique. En trois phases, il permet d’installer au sein de l’école et de différentes institutions et structures éducatives l’idée d’une militarisation de la jeunesse en préparant les corps et les esprits à la guerre.

    Le SNU consiste tout d’abord en « un séjour de cohésion » de deux semaines. Effectués en uniforme et largement encadrés par des militaires, ces séjours sont rythmés par des rituels empruntés à l’armée : « levée des couleurs », chant de la Marseillaise, marche au pas. La pratique sportive, les activités d’équipes, les formations aux enjeux de « défense, sécurité et résilience nationales » ou la participation à des événements mémoriels y sont systématiques. Certain·e·s encadrant·e·s introduisent le maniement des armes et initient aux techniques de combat.

    La seconde phase consiste en une « mission d’intérêt général » (MIG) de 84 heures réparties au cours de l’année. Elle peut être réalisée dans le secteur associatif, de l’économie sociale et solidaire, dans un service public ou dans un « corps en uniforme » (armée, police, pompiers…) (1). La dernière phase, facultative, dite « période d’engagement » (3 mois à 1 an) peut être effectuée de 16 à 25 ans, préférentiellement dans un « corps en uniforme ».

    Jusqu’à cette année, le SNU se déroulait hors de l’école. Les participant·e·s, volontaires, étaient pour la plupart issu·e·s de familles de militaires ou de policiers (2). L’objectif aujourd’hui est d’« aller vers la généralisation du SNU » (3). Les enseignant·e·s en charge d’une classe de seconde ou de première année de certificat d’aptitude professionnelle (CAP) peuvent donc dorénavant déclarer une « classe engagée » sur le temps scolaire.

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