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politique nationale - Page 186

  • Agir ensemble pour les droits de l'enfant

    Plus de 50 organisations de la société civile travaillant dans tous les domaines de l’enfance se sont réunies dans le projet AEDE. Elles ont rédigé ensemble, avec les enfants et les jeunes, un rapport sur la situation des enfants en France pour le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies. Elles souhaitent que ce rapport permette de promouvoir les droits des enfants et leur respect en France pour tous les enfants. Elles ont engagé un travail de plaidoyer en ce sens.

    default-img.pngÀ 40 jours du premier tour des élections, les organisations réunies au sein du collectif Agir ensemble pour les droits de l’enfant (AEDE) se mobilisent pour mettre les droits de l’enfant au cœur des débats électoraux dans les campagnes présidentielles et législatives à venir. Dans un livre blanc intitulé Pour une République garante des droits de l’enfant, elles émettent des recommandations à l’attention des candidats mais aussi des futurs membres des gouvernement et parlement pour faire de la France un pays plus respectueux des droits de tous les enfants. 

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  • Journée nationale du souvenir et de recueillement en mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc

    Le long intitulé officiel de cette journée de mémoire montre que les désaccords liés à la guerre d'Algérie persistent. Il existe en effet deux journées d'hommage en relation avec la guerre d'Algérie, celle d'aujourd'hui commémorant la signature des accords d'Evian,  le 18 mars 1962. Mais une partie des associations d'anciens combattants ne reconnaît pas la validité de ce choix, considérant que des combats ont persisté au-delà de la signature des accords.

    Seule la FNACA participe à cette cérémonie, aussi  bien nationalement que localement. Voici comment elle se définit : "Créée en pleine guerre d'Algérie, le 21 septembre 1958, la FNACA, Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie, est l'association spécifique des anciens combattants en Afrique du Nord.

    Comme le stipule l'article 2 de ses statuts, elle est indépendante à l'égard des pouvoirs publics et de tout parti politique.

    Elle regroupe à ce jour 358 505 adhérents rassemblés dans 3 560 comités locaux ou cantonaux."

    A Vouziers, une quarantaine de personnes étaient présentes ce matin devant le monument aux morts. Après le dépôt des gerbes et le ravivage de la flamme, le message de l'association a été lu par Daniel Doyen, et celui du secrétaire d'Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire a été lu par le Sous-préfet de Vouziers.

    Voici le message de la FNACA :

    19 MARS 1962, le Cessez-le-feu proclamé en Algérie annonce la fin de dix années de guerre en Afrique du Nord. Il fait échec aux extrémistes prônant haine et exclusion. Il confère aux peuples français et algérien le droit de se projeter dans un nouvel avenir fondé sur la réconciliation.
    Sacraliser cette date historique, c'est partager et perdurer notre Histoire commune.
    Rendre un hommage national à nos trente mille frères d’armes qui avaient le soleil dans le cœur et sont morts au printemps de leur vie.
    Avoir de la compassion pour leurs familles cruellement affectées.
    Arracher à l'ignorance qui nourrit la haine et génère les déviances.
    Présenter et additionner toutes les mémoires pour tisser le fil conducteur d'une écriture correcte de cette guerre.
    Parler vrai, transmettre notre Savoir, notre vécu, cette richesse, en y associant des actions pédagogiques et culturelles.
    Dispenser une irremplaçable leçon d'Histoire suscitant la réflexion sur un passé bien présent pour le Futur.
    Fidèles aux institutions, nous avons porté dignement les couleurs de notre drapeau. 55 ans après la fin de la guerre d'Algérie, nous réaffirmons notre volonté d'agir pour préserver toutes les valeurs de la République.
    Vigilants, nous refusons que notre passé puisse devenir celui de nos enfants et petits-enfants. Par de là la déchirure, les blessures à l'âme d'une guerre aux feux mal éteints, nous sommes porteurs d'une espérance de vie. Toute notre gratitude aux jeunes, de plus en plus nombreux, présents à nos côtés. Ils s'affirment au cœur des cérémonies commémorant la date officielle de fin du conflit, une date porteuse de Paix. Jeunes et moins jeunes, citoyens d'une France Solidaire, nous possédons cette culture de l’écoute et du partage.
    Commémorer le 19 mars, c'est œuvrer pour un monde tolérant préservant le droit à la Vie. Précieux porteurs et passeurs d'une Mémoire réconciliée, entre Français et Algériens mais aussi entre Français, nous somme les ambassadeurs de la Paix.

    Vive la République, Vive la France !

    Et le message officiel du Secrétaire d'Etat :

    ll y a cinquante-cinq ans les Accords d'Evian, signés le 18 mars 1962, officialisaient la sortie de huit années de combats qui ont endeuillé et déchiré plusieurs centaines de milliers de familles de part et d’autre de la Méditerranée. Cette guerre, dont le nom était tu, a causé des souffrances et des douleurs dont la vivacité des souvenirs nous rassemble, aujourd'hui, dans un même hommage.
    Nous honorons la mémoire des combattants de ces conflits : les appelés et rappelés du contingent, les militaires de carrière, les membres des forces supplétives ou assimilés, les forces de l'ordre originaires de métropole et d'Afrique du Nord.
    Nous n'oublions pas les civils de toutes origines, de toutes confessions, victimes d'exactions, de représailles, déracinés de leur terre natale et désemparés à leur arrivée en métropole.
    Enfin, nous pensons bien sûr aux disparus civils et militaires.

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  • Diesel : L’enfumage continue

    Communiqué de FNE

    Italian_traffic_signs_-_icona_diesel.svgLe journal Libération a publié aujourd’hui un article contenant des informations issues du rapport transmis par la Direction Générale de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) au Parquet de Paris sur l’affaire Renault. La stratégie de Renault, qui consiste à faire fonctionner le système de dépollution uniquement entre certaines températures est considérée comme une tromperie passible d’amende par la DGCCRF. Les véhicules incriminés doivent être rappelés au plus vite pour correction et pour que leur homologation soit retirée lorsque ces derniers ne passent même plus le test d'homologation officiel.

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  • Coordination de Limoges des Alternatiba : un plan d’actions sur deux ans entre alternatives et résistances !

    La 13ème Coordination européenne des Alternatiba, la 2ème fusionnée avec ANV-COP21, s’est tenue ces 11 et 12 mars 2017 à Limoges. Des représentant·e·s de plus de 20 collectifs et groupes locaux ont débattu et travaillé sur des projets fédérateurs d’Alternatiba et d’ANV-COP21 au niveau local et global. Ce week-end de formation et de travail a scellé la fusion d’Alternatiba et d’ANV-COP21 en réunissant les équipes d’animation, les groupes et collectifs locaux des deux mouvements pour travailler à des projets communs. Le mouvement Alternatiba fait le pari du changement d’échelle des alternatives avec le lancement d’un Grand Défi en mai 2017. Côté ANV-COP21, la campagne des Faucheurs de Chaises se poursuit. Un nouveau projet commun se profile : la préparation d’un Tour à vélo en 2018, articulant alternatives et résistances.
    Des villages, un défi, des outils pour le changement d’échelle des alternatives !

    Une nouvelle vague de Villages des Alternatives (23) est annoncée pour l’automne 2017, notamment lors de la Journée de la Transition Citoyenne le 23 septembre. Ces Villages permettront de mobiliser les Alternatiba de nombreux territoires autour du défi des alternatives.
    En effet, Alternatiba lance de mai à décembre 2017 un Grand Défi : celui de contribuer au changement d’échelle d‘alternatives concrètes au changement climatique. Trois défis communs autour de l’énergie, la finance citoyenne, et l’alimentation durable, des défis locaux, le tout centralisé sur une plateforme web de crowdchanging (“changement par la foule”) afin d’insuffler le passage à l’action !

    Pour faciliter la diffusion des alternatives concrètes, deux outils majeurs seront lancés prochainement ! Le Guide de création des lieux alternatifs, dont la sortie est prévue en juin 2017, est un kit méthodologique pour aider à la création de lieux permanents de la transition écologique et sociale. La plateforme web des alternatives sera quant à elle lancée officiellement dans le cadre de la Journée de la transition citoyenne afin de recenser les alternatives et participer activement au travail de compilation des données existantes. L’objectif : rendre plus accessibles à chacun·e ces informations et les diffuser plus largement au grand public, afin que nos alternatives fassent système et s’ancrent mieux dans les territoires.

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  • Quand les incinérateurs et les décharges freinent la réduction des déchets

    Communiqué de FNE

    picture-89-1466060427.png?itok=4qqSTzKeTandis que les Régions élaborent actuellement leurs plans régionaux de prévention et de gestion des déchets (PRPGD), France Nature Environnement et ses associations constatent que de nombreux acteurs lancent de nouveaux projets d’incinération et de stockage. Ces projets accentuent les risques de surcapacités de traitement des déchets, au détriment des efforts de prévention et de recyclage et trahissent la crainte de la part de certains acteurs de l’incinération qui considèrent que la prévention des déchets est un frein au développement de leur activité.

    La nouvelle planification des déchets, entre opportunité et opportunisme

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) a permis d’étendre les compétences des Régions pour la planification de la prévention et de la gestion des déchets. Chaque Conseil régional s’est ainsi lancé dans l’élaboration d’un nouveau plan (PRPGD) couvrant l’ensemble des catégories de déchets, quelles que soient leur origine, nature et composition (hors déchets de la filière nucléaire). Les plans devront décliner les objectifs nationaux de prévention[1], de recyclage[2] des déchets et permettre la mise en œuvre de stratégies territoriales d’économie circulaire. Ces objectifs ne pourront être atteints que si les plans intègrent dès maintenant les effets d’une prévention des déchets ambitieuse par la réduction des capacités d’incinération et de stockage. Or, les prestataires privés et syndicats de déchets profitent de la période de flottement qui précède l’approbation des PRPGD pour étendre ou créer des incinérateurs et des décharges. Ces décisions impliquent de lourds investissements, avec des amortissements qui s’étendent sur 30 ans ou plus, limitant de fait toutes ambitions politiques des collectivités en faveur de la prévention et du recyclage des déchets.

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  • Devoir de vigilance des multinationales : le Conseil constitutionnel doit choisir entre liberté d'entreprendre et respect des droits humains

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    Les organisations patronales se mobilisent encore contre ce texte de loi récemment adopté, imposant une certaine éthique aux multinationales. Un texte pourtant objet de compromis. Quelle sera l'attitude de la juridiction suprême? Par un collectif d'organisations appartenant la société civile*

    Le 21 février dernier, nos organisations saluaient l'adoption par l'Assemblée nationale d'une loi historique. La loi sur le devoir de vigilance des sociétés mères et entreprises donneuses d'ordres est l'aboutissement de nombreuses années de combat de la société civile pour une mondialisation plus juste. Elle vise à prévenir les atteintes graves aux droits humains et à l'environnement que peuvent causer les très grandes entreprises via leurs activités et celles de leurs filiales, sous-traitants et fournisseurs. Ces dernières sont désormais tenues de mettre en œuvre un plan de vigilance. Un juge en France pourra être saisi pour faire publier et appliquer ce plan, et l'entreprise sanctionnée d'une amende en cas de manquement à ses nouvelles obligations

    Un assaut des organisations patronales contre le texte

    La satisfaction de voir adopter une loi de progrès aura été de courte durée : 48 heures après son adoption, des députés et des sénateurs du groupe Les Républicains ont saisi le Conseil constitutionnel, contestant la nouvelle loi dans sa quasi-totalité. La veille, le MEDEF avait déjà déposé un mémoire pour contester la constitutionnalité du texte. Des recours qui apparaissent comme le point d'orgue de l'assaut continu dont ce texte a fait l'objet tout au long du processus législatif, de la part du MEDEF et de l'Association française des entreprises privées (AFEP) en tête, appuyés par des juristes et certains parlementaires, qui s'opposent à toute régulation contraignante de l'activité économique. Les démarches volontaires fondées sur le respect de leurs propres codes éthiques ont pourtant montré maintes fois leurs limites.

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  • À Grande-Synthe, un maire fédérateur

    Extraits du reportage d'Amnesty International

    Damien Carême a ouvert, en mars 2016, le premier camp de réfugiés conçu aux normes de l’Onu.

    (...)

    Le camp de la honte

    À l’été 2015, les associations sont débordées. Avec la mairie, elles gèrent l’urgence avec des bouts de ficelle. Damien Carême se souvient : « J’ai appelé cet endroit : le camp de la honte ». Le camp du Barosch prend forme en bordure Est de la ville dès 2006, en face d’un quartier résidentiel. Plusieurs poignées de réfugiés s’arrêtaient quelques nuits sur ce campement avant de tenter la traversée vers l’Angleterre. Ce même été, l’État bloque la frontière à Calais et les dizaines de réfugiés de Grande-Synthe deviennent des centaines. Les services municipaux fournissent quelques tentes chauffées mais cela ne suffit pas. La situation se dégrade, les médias reprennent la formule-choc du « camp de la honte ».

    "Sur le camp, c’était abominable. Il y avait de la gale, des suspicions de tuberculose. Je ne voulais pas avoir un mort à cause de cela dans ma commune." Damien Carême, maire de Grande-Synthe

    Damien Carême s’est refusé de demander à l’État le démantèlement du camp. « Jamais, impossible. Politiquement, philosophiquement, éthiquement, tout en moi s’oppose à cette solution ». Alors il en cherche une autre. Avec l’ensemble des services municipaux, il passe des coups de fil au préfet, envoie des courriers au Premier ministre, au Président. Rien. Les mois passent. Toujours rien. Tant pis, « j’ai bien compris qu’il fallait que je me démerde tout seul. Alors, c’est ce qu’on a fait ». En novembre 2015, les associations comptabilisent 1 800 personnes, dont des femmes et des enfants, sur le camp du Barosch. Un millier de plus en décembre. Conscient des réalités et afin d’assurer la cohabitation entre habitants et réfugiés, Damien Carême tranche. Avec Médecins Sans Frontières, il annonce la construction du camp de la Linière, au sud-ouest de la ville, pour remplacer celui du Barosch. Coût global : 4 millions d’euros.

     

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