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politique nationale - Page 185

  • Superman et un aéronef se crashent sur la centrale du Bugey

    Communiqué de Greenpeace

    Superman a survolé ce matin la centrale nucléaire du Bugey, à une trentaine de kilomètres de Lyon, avant de venir s’écraser contre le mur de la piscine d’entreposage de combustible usé, accolée au réacteur 2. Il s’agissait en réalité d’un drone à l’effigie du super héros, piloté par des militant-e-s de Greenpeace France qui l’ont volontairement conduit dans le mur. Quelque temps après, c'était au tour d'un avion radiocommandé de prendre le même chemin. Coup sur coup, deux intrusions symboliques très inquiétantes : elles démontrent une nouvelle fois l’extrême vulnérabilité de bâtiments lourdement chargés en radioactivité.

    Ce mardi 3 juillet, un drone aux allures de Superman a pénétré dans l’enceinte de la centrale nucléaire du Bugey, une zone interdite de survol mais visiblement mal protégée. Le super héros était téléguidé par des militants et militantes de Greenpeace France. Il a pu survoler la centrale sans être inquiété puis s’est dirigé droit vers le mur de la piscine d’entreposage de combustible usé, bâtiment de la centrale le plus chargé en radioactivité, où il a été volontairement crashé par ses pilotes, sans qu’aucune mesure ne l’en ait empêcher.

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  • Procès des militants de Greenpeace France : pas de victoire pour EDF

    Publié le 28 juin 2018 par Greenpeace

    Le verdict du procès des militantes et militants de Greenpeace France qui s’étaient introduits dans la centrale nucléaire de Cruas-Meysse pour dénoncer ses failles de sécurité a été rendu aujourd’hui au tribunal de grande instance de Privas, en Ardèche.

    22 militantes et militants de Greenpeace France étaient poursuivis, ainsi que l’organisation elle-même. Son chargé de campagne nucléaire, Yannick Rousselet, était quant à lui poursuivi pour complicité.

    19 militantes et militants sont condamnés à une peine de 4 mois de prison avec sursis et à une amende de 500 euros. Trois militants qui avaient déjà du sursis sont condamnés à 4 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve de 18 mois ainsi qu’à une amende de 500 euros. Yannick Rousselet a quant à lui été relaxé.

    Greenpeace France est condamnée à une amende de 25 000 euros.
    Le préjudice moral est fixé à 50 000 euros au profit d’EDF.
    Le préjudice matériel sera évalué par un expert et sera décidé lors d’une audience en décembre 2018.

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  • NON à l’adoption du projet de loi Asile et immigration !

    Le projet de loi asile-immigration porté par le ministre de l’Intérieur, adopté en première lecture par l’Assemblée nationale le 22 avril dernier, dans le cadre d’une procédure d’urgence, est sécuritaire, discriminatoire, xénophobe et liberticide. Il vise principalement à accélérer les procédures de demandes d’asile  en opérant des contrôles plus stricts, des tris cyniques entre les migrant-e-s, en favorisant201802-loiasileimmigration.jpg?width=162&height=217&width_format=pixel&height_format=pixel l’enfermement et en orchestrant une régression de l’accès aux droits.  Parmi les mesures les plus scandaleuses, ce projet consacre dans les textes le principe de délation organisée prévu par la circulaire Collomb du 12 décembre 2017, qui commande aux intervenant-e-s du 115 et des différents centres d’accueil et d’hébergement d’adresser mensuellement la liste des personnes hébergées qui sont réfugiées ou dans l’attente de leur demande d’asile à l’OFFI (Office français de l’immigration et de l’intégration). Il double la durée maximale de rétention qui passe ainsi de 45 à 90 jours pour soit disant rendre plus efficace l’éloignement du territoire, quand bien même, il est  désormais établi que cette mesure est totalement inefficace : les statistiques démontrent que la grande majorité des expulsions ont lieu durant les 15 premiers jours.

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  • 180 000 espèces en danger en France : comment le plan #Biodiv2020 peut stopper l'hécatombe ?

    « Nous avons le pouvoir et le devoir d’inverser le déclin de la biodiversité, poison lent qui coule dans les veines de l’humanité » soulignait Nicolas Hulot en lançant la consultation publique sur le plan #Biodiv2020. Les Français.es ont largement répondu à cette consultation et attendent eux.elles aussi un sursaut d’indignation des pouvoirs publics pour (re)mettre notre pays en mouvement sur l’enjeu biodiversité. Mais alors, comment ce plan interministériel peut-il transformer l'indignation en action ? France Nature Environnement propose cinq grands chantiers pour – enfin – stopper l'hécatombe.

    180 000 espèces sont en danger de disparition, soit près d'une espèce sur trois en France. Cette nouvelle alerte, c'est l’Observatoire national de la biodiversité qui l'émet dans sa synthèse sur l'état de la biodiversité en France publiée ce 18 juin 2018. Les effectifs de plusieurs groupes d’espèces (oiseaux spécialistes des milieux agricoles et bâtis, insectes, chauve-souris) déclinent fortement, principalement à cause de la bétonisation et des pratiques agricoles et sylvicoles intensives. Les poissons migrateurs comme le saumon désertent de nombreux cours d’eau.

    Ce déclin est bien connu et depuis longtemps. Le temps n’est plus au constat mais à l’action. Agir pour préserver et restaurer la biodiversité, pour sa valeur intrinsèque et les services qu’elle rend à notre société, est un enjeu vital à bien des égards : respect du vivant et des savoirs traditionnels, attractivité des territoires, cohésion sociale, dynamisme économique, qualité de vie, etc.

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  • Bure : une répression qui ne doit pas enterrer le problème du stockage des déchets nucléaires

    Mercredi 20 juin au matin, des perquisitions et arrestations ont eu lieu avec un fort dispositif policier dans des lieux de vie d’opposants au projet d’enfouissement de déchets radioactifs (Cigéo) à Bure, dans la Meuse. Fait rarissime : l'un des avocats du mouvement France Nature Environnement a été interpellé lors d'une perquisition à son cabinet parisien et placé en garde à vue, l’empêchant ainsi de défendre les intérêts des citoyens mis en cause.

    France Nature Environnement dénonce la répression récurrente et grandissante que subissent les personnes qui s’opposent à ce projet. Une étape plus qu’inquiétante a été franchie avec l’interpellation d’un avocat. Comme l’ont souligné un certain nombre de ses confrères, « un tel procédé porte non seulement atteinte au droit à une défense effective mais constitue également une gravissime remise en cause du plein exercice de la profession d'avocat, pourtant garanti par la loi et la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme ».

    Cet avocat travaille au soutien des actions de France Nature Environnement, avec d’autres avocats et juristes passionnés par le droit de l'environnement, s'engageant quotidiennement aux côtés de nos associations.

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  • « Climat : est-ce déjà trop tard ? », la conférence du Tour Alternatiba

    Chaque soir pendant 4 mois, l’équipe du Tour Alternatiba donne une conférence sur l’urgence climatique et les solutions pour y faire face. Basée sur l’action des trois mouvements organisateurs (Amis de la Terre, Action non-violente COP21, Alternatiba) et de leurs partenaires, elle donne des pistes afin que chacun⋅e puisse s’engager pour le climat.

    Le Tour Alternatiba a un message à faire passer, qui va bien au-delà de “c’est chouette de faire du vélo à 4 places avec des t-shirts verts” ! Il y a d’abord un constat à rappeler : nous sommes en état d’urgence climatique, le dérèglement est enclenché et si l’on ne fait rien maintenant, nous risquons un emballement encore plus dramatique. Or la réponse des gouvernements n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Nous ne pouvons pas nous permettre de tout miser sur les décisions nationales et internationales, c’est maintenant qu’il faut agir.

    Alternatives et résistances pour agir concrètement

    Nous devons donc être très nombreux⋅ses à nous engager dans les alternatives, à rejoindre celles qui existent près de chez nous et à en développer d’autres. La bonne nouvelle, c’est qu’agir pour le climat, c’est aussi améliorer nos conditions de vie : alimentation plus saine, création d’emplois locaux et durables, circuits courts qui renforcent les liens humains, réduction des pollutions, donc des maladies environnementales, etc.

     

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  • Sénatrices et sénateurs, agissez pour mettre fin à l’enfermement des enfants !

    Communiqué commun : La Cimade, Réseau Education sans frontières (RESF), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Anafé, Mrap, Syndicat des avocats de France (Saf), France terre d’asile, Clowns sans frontières, Syndicat national des médecins de PMI (SNMPMI), Centre Primo Lévi, Elena, Acat, Assfam-Groupe SOS solidarités, Amnesty international France et Unicef France

    Plus de 100 000 signataires soutiennent cette demande

    À la veille du débat en plénière au Sénat sur la loi Asile et Immigration, 15 associations appellent les sénatrices et sénateurs à mettre fin définitivement à la rétention administrative d’enfants en l’inscrivant dans la loi. Plusieurs amendements ont été présentés en ce sens.

    La France a été condamnée six fois par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) pour pratiques « inhumaines et dégradantes » à l’encontre d’enfants enfermés en rétention. L’Etat feint d’ignorer ces condamnations : au 15 mai 2018, 37 familles dont 77 enfants ont déjà été placées dans des centres de rétention administrative, notamment par les préfectures de police de Paris, de Moselle et du Doubs.

    Pourtant, l’enfermement, même de courte durée, a des conséquences très graves sur la santé physique et psychique d’enfants très jeunes – parfois des nourrissons – ou d’adolescents qui se trouvent privés de liberté, surveillés par des policiers, enfermés derrière un grillage, et ceci uniquement en raison du statut migratoire de leurs parents.

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