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politique internationale - Page 75

  • Kenya : une situation catastrophique pour les réfugiés

    Le gouvernement kényan prévoit de fermer le camp de réfugiés de Dadaab d’ici à la fin du mois d’août.Une fermeture qui pourrait entraîner une catastrophe humanitaire.

    Le gouvernement kényan avait déjà fait état de son intention de fermer le camp de réfugiés de Dadaab dans le but, selon lui, de prévenir les attaques terroristes dans le pays.

    Une catastrophe humanitaire annoncée

    Le gouvernement au Kenya va au-devant d’une catastrophe humanitaire et de critiques sur la scène internationale s’il essaie de renvoyer de force des centaines de milliers de réfugié s en Somalie sans véritable consultation, planification, ni égard pour leur sécurité. Craignant pour leur vie, ces hommes, ces femmes et ces enfants ont fui un conflit armé qui se poursuit, et ont été victimes d’autres formes de violations des droits fondamentaux.

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  • Défi : produire des batteries éthiques

    L’exploitation des batteries des voitures électriques est liée à de nombreuses atteintes aux droits humains. Aujourd’hui, nous lançons un défi aux industriels de produire une batterie éthique dans les cinq ans à venir. Explications.

    Les batteries lithium-ion, avec lesquelles fonctionnent les voitures électriques et les matériels électroniques, sont liées à des atteintes aux droits humains, notamment au travail des enfants en République démocratique du Congo (RDC), et à des risques environnementaux qui pourraient saper leur potentiel écologique.

    Trouver des solutions efficaces à la crise climatique est un impératif absolu et les voitures électriques sont une part importante de cette réponse. Cependant, sans changements radicaux, les batteries qui alimentent ces véhicules verts continueront d’être ternies par des atteintes aux droits humains.

    Lire aussi : Les voitures électriques roulent encore sur les droits humains

    Violations des droits humains et extraction des minerais

    Si les véhicules électriques sont la clé pour que l’industrie automobile puisse s’écarter des énergies fossiles, elles ne sont pas encore aussi éthiques que certains fabricants aimeraient nous le faire croire.

    Des années de pratiques industrielles non réglementées ont des répercussions néfastes sur les droits fondamentaux et l’environnement – force est de constater que l’action des gouvernements et de l’industrie est insuffisante.

    Malgré les projections selon lesquelles la demande de cobalt atteindra 200 000 tonnes par an d’ici 2020, aucun pays n’exige légalement des entreprises qu’elles rendent compte publiquement de leur chaîne d’approvisionnement en cobalt.

    Plus de la moitié des ressources mondiales en cobalt provenant du sud de la RDC, la probabilité que les batteries qui font rouler les voitures électriques soient liées au travail des enfants et à d’autres violations des droits humains est plus qu’élevée.

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  • Ventes d’armes : la France aime toujours autant l’Arabie saoudite

    « À la fin, toute exportation d’armes est politique », reconnaissent volontiers les ministres de la défense, en France comme ailleurs. Raison pour laquelle, finalement, une dizaine de pays ont préféré suspendre ces derniers mois leurs livraisons d’armes à l’Arabie saoudite, engagée dans une guerre « sans principe » au Yémen. Mais pas la France.

    (...)

    Doubles frappes

    Selon un rapport détaillé du Groupe d’experts mandaté par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, paru en août 2018, la coalition anti-Houthis menée par l’Arabie saoudite aurait agi militairement sans respecter les principes de distinction, de proportionnalité et de précaution prévus dans les conventions de Genève de 1949, au risque de tomber sous le coup de l’accusation de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité :

     l’utilisation d’armes lourdes, avec des tirs indiscriminés en zone urbaine (dont seraient responsables surtout les forces Houthis-Saleh) ;
     les bombardements de zones résidentielles, marchés, mariages, funérailles, centres de détention, bateaux civils ;
     le non-respect de la « liste de l’interdiction de bombardements de sites répertoriés »   ;
     la pratique, dans certains cas, de « doubles frappes », proches dans le temps, qui affectent les premiers secours…

     

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  • Marche du Siècle : rendez-vous réussi avec l’Histoire !

    Communiqué d'Alternatiba le 16.03.2019

    Ce samedi, plus de 350 000 personnes dans 220 villes de France se sont rassemblées pour dénoncer l’inaction du gouvernement français face à la crise climatique et son cynisme vis-à-vis de la crise sociale. Elles et ils étaient 107 000 à Paris, 30 000 à Lyon, 20 000 à Grenoble, 10 000 à Montpellier et Lille, 8000 à Rennes, 5000 à Toulouse et Strasbourg, 4500 à Rouen et Nancy, 3000 à Clermont Ferrand et à Limoges, 2500 à Orléans, 2000 à Aix en Provence et Valence, 1600 à Rodez, 1500 à Amiens, Mulhouse et Saint-Etienne. Cette journée a rassemblé pour la première fois citoyen·ne·s, militant·e·s climatiques, jeunes en grève, gilets jaunes, syndicats et mouvements anti-répression, toutes et tous réuni·e·s contre une même politique qui broie l’Humain et la planète au profit de quelques uns.

    La colère monte
    Ce moment historique répond à une colère historique. Depuis le mois de septembre 2018, jamais la contestation contre ce gouvernement n’a été aussi forte. Ce printemps climatique et social éclot après un automne et un hiver qui ont vu l’émergence de mouvements citoyens de masse pour le climat, pour la justice sociale avec les gilets jaunes, contre la répression policière et qui sont désormais rejoints par la jeunesse en grève partout dans le monde pour le climat. Autant de mouvements que l’on a cherché à diviser, mais qui répondent par l’unité.

    Car tous ces mouvements à la colère légitime se sont tous vus rétorquer la même fin de non-recevoir de notre gouvernement : aucun changement de cap ne sera opéré et, pour toute réaction, un Grand Débat pour tenter de faire diversion.

    A Paris, 107 000 personnes se sont rassemblées derrière la banderole “la Marche du Siècle : pour le climat, pour la biodiversité, pour la justice sociale et contre la répression” pour une marche d’un format inédit, point de convergence de 3 départs (urgence climatique et sociale, biodiversité et mobilités douces). A 15h, les manifestant·e·s ont réalisé un #ActeCommun symbolique pour dénoncer toutes les formes de violence et de répression et marquer leur volonté de de faire front ensemble.

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  • L’incapacité européenne face à la maltraitance des réfugiés en Libye

    Matteo de Bellis, chercheur d’Amnesty International sur les migrations, revient sur les tortures et les violences contre les réfugiés et les migrants en Libye et l’incapacité honteuse de l’Europe à y mettre fin.

    Farah, un jeune homme somalien, sa femme et leur fille qui venait de naître avaient passé 12 heures en mer quand les gardes-côtes libyens ont intercepté leur canot. Le couple avait fui la Libye après plusieurs mois de torture dans un hangar dans lequel Farah était battu et sa femme était violée par des bandes criminelles libyennes essayant d’obtenir une rançon de leurs proches.

    Lorsqu’il a réalisé qu’il allait être renvoyé en Libye, le jeune homme de 24 ans a été pris de nausées. « Je savais qu’il valait mieux mourir que retourner en Libye, mais ils nous ont menacés avec des armes. »

    Farah, sa femme et son bébé ont passé les sept mois suivants dans deux centres de détention de Tripoli. « Il n’y avait pas de nourriture ou de soins pour mon bébé. Elle est morte à huit mois. Elle s’appelait Sagal. »

    Leur histoire n’est que l’une des nombreuses histoires déchirantes de violence et de cruauté inimaginable que j’ai pu entendre le mois dernier à Médenine, une petite ville du sud de la Tunisie, qui a accueilli un nombre limité mais constant de réfugiés et de migrants franchissant la frontière pour échapper à l’enfer de la Libye.

    Ce weekend, de nouveaux témoignages faisant état de torture dans le centre de détention de Triq al Sikka ont été recueillis. D’après ces informations, plus de 20 réfugiés et migrants, dont des enfants, ont été conduits dans une cellule en sous-sol et torturés individuellement, à tour de rôle, à titre de punition pour avoir protesté contre leur détention arbitraire dans des conditions déplorables et l’absence de solution. En réponse à cette contestation, plus d’une centaine d’autres personnes détenues ont été transférées vers d’autres centres de détention, notamment celui d’Ain Zara, dans lequel Sagal est morte.

    Ces témoignages de violences correspondent à ce que j’ai pu entendre en Tunisie. Un autre homme somalien, Abdi, a décrit l’extorsion et les violences qu’il a subies aux mains des gardiens des centres de détention. Comme Farah, Abdi a été arrêté en mer par les gardes-côtes libyens et renvoyé en Libye où il est passé d’un centre de détention à un autre.

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  • Droits humains en Arabie saoudite : 36 États montent au créneau

    Communiqué d'Amnesty International le 07.03.2019

    Trente-six États ont remis une déclaration au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève critiquant la répression menée par le gouvernement saoudien contre les défenseurs des droits humains. Une occasion à saisir.

    Les États signataires se disent inquiets du recours de l’Arabie saoudite à la législation antiterroriste pour poursuivre en justice des personnes exerçant pacifiquement leur droit à la liberté d’expression et de réunion.

    Leur déclaration conjointe pointe du doigt les nombreux cas de militants pacifiques qui ont été arrêtés et détenus et ont été victimes de torture et de violences sexuelles en prison. Elle demande également une enquête indépendante sur le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.

    Un bilan désastreux

    En tant que membre du Conseil des droits de l’homme, l’Arabie saoudite a l’obligation de veiller au respect des normes les plus exigeantes en matière de promotion et de protection des droits humains.

    Pourtant le gouvernement n’a jamais mis en œuvre les recommandations clefs en vue de remédier à son bilan désastreux en matière de droits fondamentaux.

    Le gouvernement saoudien a sévèrement restreint la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique ; il a arrêté des défenseurs des droits humains, des dignitaires religieux et des dissidents.

    Malgré les quelques réformes, les femmes sont toujours soumises à une discrimination systématique en droit et en pratique en raison du système répressif de tutelle masculine.

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  • Catastrophe nucléaire de Fukushima : les droits bafoués

    Huit ans après le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima, un rapport de Greenpeace Japon dénonce les violations des droits humains de la part du gouvernement japonais. Celui-ci fait appel à des travailleurs sous-payés et non protégés pour décontaminer des zones radioactives et lève des ordres d’évacuation malgré des niveaux de radioactivité très élevés, au mépris des risques sanitaires et des recommandations internationales. La crise sanitaire et humaine qui frappe le Japon est loin d’être terminée.

    Des employés sous-payés et mal protégés face aux radiations

    L’enquête menée par Greenpeace Japon dans les zones de décontamination autour de Fukushima est édifiante : les travailleurs et travailleuses en charge de décontaminer des zones où le gouvernement veut réinstaller des familles interviennent dans des conditions inacceptables. « Dans des zones où certain-es de ces employé-es opèrent, les niveaux de radiation enregistrées auraient déclenché une procédure d’urgence s’ils avaient été relevés à l’intérieur d’une installation nucléaire, s’alarme Shaun Burnie, expert en nucléaire pour Greenpeace Allemagne. Ces employé-es n’ont reçu quasiment aucune formation en radioprotection, sont sous-payé-es, exposé-es à des niveaux élevés de radiation et risquent de perdre leur emploi s’ils parlent. Les rapporteurs spéciaux des Nations unies sur les droits humains ont raison de mettre en garde le Japon sur ces risques et violations. »

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