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politique internationale - Page 74

  • TOP 10 des raisons de marcher pour le climat le 14 mars

    Le 14 mars sont organisées de nouvelles mobilisations pour le climat partout en France. De nombreuses organisations écologistes, dont Alternatiba, appellent à se mobiliser le samedi 14 mars. Des marches sont organisées dans plus de 120 villes en France. A la veille des élections municipales, l’équipe de la campagne Alternatives Territoriales te donne le Top 10 des raisons de marcher pour le climat !

    #1 Pour rappeler une dernière fois à nos candidat·es aux municipales que 50 à 70% des solutions pour le climat se situent à l’échelle locale

    Ce n’est pas nous qui le disons (enfin si, aussi), c’est le PNUD ! Pour que les élu·es soient aussi au courant, depuis plusieurs mois les groupes Alternatives Territoriales rencontrent les candidat·es, analysent leurs programmes et font des actions symboliques pour obtenir de vrais engagements de leur part. A la veille des élections, c’est l’occasion de leur faire savoir que nous resterons là pour nous assurer qu’ils et elles agissent pour changer les territoires et pas le climat.

    #2 Parce que c’est le #DernierMandatPourLeClimat

    Pour limiter le réchauffement global à +1,5°C, il faut inverser les tendances des émissions de gaz à effet de serre dès maintenant : le GIEC précise ainsi que d’ici à 2030 des mesures radicales doivent être prises si nous voulons rester sous la barre des +1,5 °C degrés ! Nous ne pouvons plus attendre six années de plus pour que nos maires se mettent au travail !

    #3 Parce que c’est l’activité militante et physique du week-end 

    Tu as sûrement prévu d’aller voter dimanche, après avoir étudié les positions de chaque candidat·e sur le vélo en ville, les grands projets inutiles ou encore les cantines scolaires… C’est super, bravo ! Mais c’est un peu court non ? Il te faut une activité de plein air, et quoi de mieux que quelques kilomètres de marche, dans une rue sans voiture et en bonne compagnie ?

    #4 Parce que si tu n’as pas encore rencontré le groupe Alternatives Territoriales de ta ville, c’est l’occasion ou jamais !

    Plus de 120 collectifs engagés dans la campagne Alternatives territoriales se mobilisent toute l’année aux quatre coins de la France. Regarde sur notre carte quel collectif se trouve près de chez toi, et, s’ils se mobilise, retrouve-les à la Marche samedi 14 ! Tu les trouveras sûrement cachés derrière une banderole de ce type =>

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  • la PAC doit cesser de détruire la nature

    Les scientifiques présentent un nouveau plan en dix étapes pour réformer la politique agricole commune de l'Union Européenne et lutter contre le déclin de la biodiversité et les crises climatiques.

    Des scientifiques de tous les pays de l’UE et au-delà affirment que la proposition de la Commission européenne pour la Politique Agricole Commune (PAC) après 2020 doit être « considérablement améliorée » afin de ne plus nuire à l’environnement. Ils proposent dix actions urgentes afin de réformer la PAC pour la sécurité alimentaire à long terme, la conservation de la biodiversité et la préservation du climat. Si elles étaient adoptées, ces mesures permettraient à une agriculture respectueuse de la planète de cesser de détruire la nature avec l’argent des contribuables européens.

    Plus de 3 600 scientifiques originaires de 63 pays affirment que la Politique Agricole Commune (PAC) actuelle est la cause centrale de l’effondrement de la biodiversité et de l'urgence climatique, ainsi que de l’échec à résoudre les défis socio-économiques en zones rurales [1]. Les critères pour bénéficier des aides financières de la PAC sont aujourd’hui inadéquats : elles sont à la fois inégalement réparties et subventionnent des pratiques qui contribuent au déclin généralisé de la biodiversité, au changement climatique et à la dégradation des sols.

    Cette déclaration intervient à un moment crucial alors que la prochaine PAC est en train d’être négociée en parallèle des discussions sur le budget de l'UE pour 2021-2027, y compris le montant des subventions agricoles et les conditions de leur versement. Dans l'état actuel des choses, la PAC risque de saper le Green Deal européen.

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  • Lettre sur la situation à la frontière entre la Grèce et la Turquie

    Paris, le 4 mars 2020

    Lettre ouverte de plusieurs organisations associatives et syndicales à l’attention du Président de la République

    Monsieur le Président,

    Depuis plusieurs jours, un nombre important de personnes en grande détresse affluent aux frontières entre la Turquie et la Grèce. Elles sont prises au piège, coincées entre les deux lignes de frontières. Parmi elles, un nombre important de réfugié-e-s syrien-ne-s et une grande proportion de femmes et d’enfants.

    L’instrumentalisation de ces populations par le Président turc ne fait aucun doute mais la réponse européenne ne peut être purement sécuritaire. Si les enjeux sont aussi diplomatiques en raison de la situation au nord de la Syrie et dans les pays avoisinants, ils sont avant tout humanitaires.

    Nous ne pouvons voir se reproduire la situation de 2015 en pire. La « crise » qui se joue aux frontières de l’Union européenne concerne avant tout l’accueil des personnes réfugiées.

    La réaction des autorités grecques et l’impuissance de l’Union européenne sont humainement catastrophiques et politiquement inacceptables. Les principes de base du droit international sont bafoués : blocage des frontières, suspension du droit d’asile, menace de renvoyer « si possible dans son pays d’origine » toute personne entrée sur le territoire grec sans procéder au moindre examen de situation.

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  • Sauver la population d’Idleb

    Monsieur le Président de la République,

    Le 27 octobre 2018 à Istanbul, avec la Chancelière Angela Merkel, les Présidents Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdoğan, vous avez cautionné la consolidation du compromis négocié le 17 septembre à Sotchi entre les présidents russe et turc, qui affirmait instaurer une trêve pour éviter un assaut des forces du régime syrien sur la poche d’Idleb et sécuriser quelques trois millions de civils.

    Mais de fait, Monsieur le Président, Vladimir Poutine, avec son protégé Bachar Al Assad, a continué de bombarder systématiquement les populations civiles en ciblant et en détruisant leurs hôpitaux, leurs écoles et leurs marchés, tuant des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants, et provoquant un exode en plein hiver de près d’un million de personnes aujourd’hui sans abri. Vladimir Poutine est responsable de crimes de guerre et de crimes contre l’Humanité, comme il l’a été en son temps à Grozny, afin de terroriser les populations.

    Le 5 mars 2020, avec les mêmes protagonistes, un nouveau sommet devait, selon les dires du Président Recep Tayyip Erdoğan tenter d’arrêter les combats.

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  • La Chine harcèle les Ouïghours qui vivent à l’étranger

    Publié par Amnesty International  le 21.02.2020.

    Une répression au-delà des frontières chinoises

    Nos recherches révèlent que la Chine cible, de manière systématique, les membres de la diaspora ouïghoure et d’autres communautés à travers le monde. Ces pressions sont exercées par les ambassades chinoises à l’étranger via des applications de messagerie et lors d’appels téléphoniques.

    Des récits effrayants de Ouïghours établis à l’étranger montrent que la répression visant les musulmans en Chine s’étend bien au-delà de ses frontières. Même lorsque les Ouïghours et les membres d’autres minorités ont fui les persécutions dans le Xinjiang, ils ne sont pas en sécurité. Le gouvernement chinois trouve le moyen de les atteindre, de les intimider et, finalement, tente de les ramener vers un sort bien sinistre – y compris en faisant pression sur d’autres gouvernements pour qu’ils les expulsent. 

    Des témoignages de Ouïghours à l’étranger

    Nous avons collecté des informations sur des membres de groupes ethniques majoritairement musulmans installés dans 22 pays, entre septembre 2018 à septembre 2019. Parmi eux, 400 Ouïghours, Kazakhs et Ouzbeks. Leurs récits révèlent le harcèlement et la peur qu’ils vivent au quotidien.

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  • Allemagne : quand le racisme tue encore

    Communiqué LDH

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) exprime sa profonde solidarité envers les victimes de la tuerie de Hanau en Allemagne qui a causé la mort de neuf personnes et de graves blessures à cinq autres.

    Les motivations du terroriste d’extrême droite qui a frappé des victimes d’origine kurde ne font aucun doute. L’auteur, qu’on a trouvé mort chez lui au côté du corps sans vie de sa mère, avait réalisé un manifeste et une vidéo dans lesquels il désignait, dans la plus pure tradition nazie, des « peuples à éliminer ».

    Cette tragédie intervient dans le double contexte d’un retour en force en Allemagne du terrorisme d’extrême droite et de succès électoraux inédits pour les partis d’extrême droite néonazis dans ce pays.

    Huit mois après l’assassinat de Walter Lübcke, accusé d’être trop « pro-immigration », quatre mois après l’attaque de la synagogue de Halle par un néonazi et alors qu’on sait, après l’arrestation de douze personnes, que de nombreux attentats contre des mosquées étaient préparés par un groupuscule d’extrême droite appelé « Le Noyau dur », une prise de conscience douloureuse s’impose.

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  • Procès de Julian Assange, l’extradition vers les Etats-Unis violerait gravement les droits de l’Homme

    Le 19 février 2020, la Maison des Lanceurs d’Alerte et seize organisations de France (Ligue des droits de l’Homme, La Quadrature du Net, Syndicat national des journalistes), d’Allemagne (Whistleblower Netzwerk), des Pays-Bas (Liga voor de Rechten van de Mens), d’Espagne (Xnet, Fondation Baltasar Garzón), de Suisse (Ligue suisse des droits de l’Homme, Adetra, Solidarité Bosnie, Cetim), de Belgique (Ligue des droits humains), d’Europe (Association européenne pour la défense des droits de l’Homme, EuroMed Droits) et du monde (Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme, The Signals Network) ont saisi la commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović, du cas de Julian Paul Assange, fondateur de Wikileaks.

    Dans ce mémo, les signataires demandent à la commissaire d’intervenir en faveur de la libération immédiate de Julian Assange et à l’abandon des charges pesant sur ce dernier.

    En 2012, Julian Assange s’est réfugié dans l’ambassade d’Équateur à Londres pour échapper à une extradition vers la Suède, pays dans lequel il aurait été exposé à un renvoi vers les États-Unis. Il y a séjourné près de sept années dans des conditions qualifiées de « détention arbitraire » par le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire. Le 11 avril 2019, suite au retrait par l’Équateur de son droit d’asile, la police britannique a procédé à l’arrestation du fondateur de Wikileaks au prétexte que ce dernier avait violé les termes de sa libération conditionnelle. Celui-ci a été immédiatement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Belmarsh où il séjourne jusqu’à ce jour.

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