Critique de Marina Da Silva, parue dans le Monde diplomatique en septembre 2022
Issu de la culture mirandaise (nord-est du Portugal), Sou — qui signifie « je suis » — ose tous les défis. Le premier est certainement de se réapproprier Grândola vila morena, le chant culte de la « révolution des œillets », de José Afonso. Il en fait
une ballade inattendue et langoureuse, une mélodie folk où la guitare est accompagnée de cornemuse et de violoncelle. Et elle enchante. Son traitement des Chansons de mai est tout aussi créatif et délicieusement déroutant. Enfin, surtout, il donne à connaître l’auteur-compositeur de sa région d’origine, Amadeu Ferreira, dont il reprend les chants en dialecte, consacrés à la vie quotidienne des paysans de Trás-os-Montes, à leur rapport au sacré et au profane, et proposés dans des arrangements de guitare classique, contrebasse, accordéon, clavier et batterie. Outre sa maîtrise du jazz et du blues, Sou s’est aussi formé au chant lyrique. Et l’alliage de sa voix et du jeu de ses compagnons instrumentistes crée un univers singulier, qui semble réinventer la poésie et la musicalité de la langue portugaise.

Depuis 2016, la Société nationale de protection de la nature (SNPN) coordonne l’événement national La Fête des mares. Chaque année au début du mois de juin, la Fête des mares propose dans toute la France des évènements pour faire connaître les mares auprès du grand public. Ces animations sensibilisent à protection de la nature et de la biodiversité, expliquent les services écosystémiques et écologiques rendues par les milieux zones humides, alertent sur les conséquences du changements climatiques et font découvrir les enjeux des solutions fondées sur la nature, mais aussi le bien-être et les bénéfices d’une meilleure relation homme-nature.