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écologie - Page 238

  • Vouziers aura une station bien assise.

    La rénovation des réseaux, le raccordement de Blaise et Chestres ainsi que la construction d'une nouvelle station d'épuration constituent des chantiers importants pour la ville de Vouziers.

    Ces investissements présentent un inconvénient notable : ils sont peu visibles pour les habitants, qui risquent de se rendre plus facilement compte de l'augmentation de leur facture d'eau. Le Maire de la ville, Claude Ancelme a bien pris conscience de cet  état de fait. C'est pour cela qu'il avait programmé ce jour des visites guidées de la nouvelle station qui est achevée à 95%.

    Le matin était réservé aux élus qui ont eu la primeur des explications données sur le site. L'après-midi plusieurs horaires ont été proposé, et il faut bien constater que le premier rendez-vous de 14h30 n'a pas déplacé beaucoup de Vouzinois (une bonne dizaine tout au plus).

    Station d'épuration Condé 09.2013 009.jpg

    La nouvelle station est située à Condé, juste derrière l'ancienne qui sera démolie dès la mise en service de celle qui va lui succéder.

    Les caractéristiques du terrain ne permettaient pas de supporter un tel bâtiment en l'état. Il a fallu creuser de 6 à 8 m pour atteindre une couche stable, de nombreux piliers (4 par mètre carré) donnent une assise solide à la construction.

    Le maintien en service de l'ancienne station et la taille réduite du terrain ont obligé un choix technique particulier.

    Voici un résumé des caractéristiques techniques, reprises du site du maître d’œuvre :

    Cette nouvelle installation d'une capacité de 6 000 EH est conçue en un seul bâtiment compact regroupant l'ensemble des files eau et boues. La pollution sera traitée suivant le procédé SBR, l'aération étant assurée par turbine immergée gavée par surpresseur. Le traitement des boues par filtre presse permettra de produire des boues déshydratées stockées sur l'aire à boues qui prolonge le bâtiment pour une durée de 12 mois. L'implantation de l'ouvrage sur les lits de séchage actuels nous permet faciliter le phasage et de livrer une installation dans un délai optimisé.

    Station d'épuration Condé 09.2013 010.jpg

    Une vue par image de synthèse de la station achevée. A gauche du bâtiment, les deux bassins qui seront remplis en alternance. A centre se trouve le bâtiment de traitement de boues, qui seront stockées dans le local de droite. C'est la Chambre d'Agriculture des Ardennes qui gérera l’épandage des boues sur les terres agricoles, après un contrôle de qualité en laboratoire.

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    L'ancienne station qui fonctionne encore au pied de sa cadette.

     

  • Plan d’Exposition au Bruit : encore un argument pour un nouvel aéroport qui tombe !

    Les opposants à un nouvel aéroport à Nantes, prévu sur le site de Notre Dame des Landes, ne se contentent pas de faire de l'obstruction au projet.

    Ils argumentent, étudient les documents officiels et font réaliser des études indépendantes. C'est le cas pour le problème du bruit, qui reste un des arguments soutenus par les défenseurs du projet pour déplacer l'aéroport. Le CéDpa (collectif d'élus doutant de la pertinence de l'aéroport ) a publié le 26 septembre un communiqué sur ce sujet, nous reproduisons ce texte ci-dessous :

    Le CéDpa a fait réaliser une étude de Plans d’exposition au bruit (PEB) prévisionnels sur Nantes Atlantique par un cabinet spécialisé européen indépendant, Adecs Airinfra.

     Le résultat est sans équivoque : l’argument du bruit  qui deviendrait insupportable et empêcherait l’urbanisation sur Nantes est un mensonge. (Un de plus ?)

    Les PEB calculés à 10 et 20 ans  (2022 et de 2032) couvrent une superficie moindre que le PEB en vigueur avion_toit.jpgaujourd’hui. L’Ile de Nantes et la Zac des Iles à Rezé restent  en dehors de la zone C du PEB, celle qui empêche de construire des nouveaux logements. En effet, il faudrait entre 160 000 et 230 000 mouvements d’avions (14 à 19 millions de passagers… contre 3,6 aujourd’hui) pour que cette zone C atteigne l’Ile de Nantes.

    Pour accueillir davantage d’habitants, l’agglomération n’a pas besoin de déménager son aéroport !
     
    Indirectement, l’étude montre que le PEB en vigueur actuellement sur Nantes Atlantique est totalement surestimé : il a été basé sur 110 000 mouvements (!) et a pris en compte des avions déjà anciens pour l’époque, donc bruyants. Dans 20 ans, on estime qu’il y aura plus de mouvements d’avion qu’aujourd’hui mais des avions moins bruyants. Pour ne pas être accusé d’optimisme, le cabinet d’étude a aussi fait les calculs en gardant les mêmes types d’avions qu’en 2012 : les PEB restent inférieurs à celui en vigueur actuellement.

    Les conclusions de cette étude confortent les conclusions relatives au maintien de l’aéroport de Toulouse : des  avions plus gros, mais moins bruyants et mieux remplis ; moins de mouvements que prévu. C’est une tendance générale ; à Nantes, sur les huit premiers mois de 2013, le nombre de mouvements baisse de 1,4 % alors que le nombre de passagers augmente (9%)... A Toulouse, l’Etat conclut à l’inutilité d’un déplacement ; à Nantes, on conclut à l’inverse. Comprenne qui pourra …

    La commission du dialogue avait souhaité une étude complémentaire sur le PEB. Le Ministre des transports a réaffirmé son attachement à une totale transparence. Nous attendons désormais sereinement la confrontation de l’étude Adecs Airinfra avec celle de la DGAC qui a curieusement présenté à Bruxelles un PEB couvrant une grande partie de l’agglomération.

  • Discours du président de la République à la conférence environnementale : encore des mots, toujours des mots

    Communiqué de la FNE le 20.09.2013

    Le président de la République a prononcé ce matin le discours d’ouverture de la conférence environnementale. Suite au climat tendu des dernières semaines, FNE attendait d’être rassurée, que François Hollande prouve que la transition écologique annoncée l’année dernière n’était pas une vaine promesse ne visant qu’à apaiser les écologistes de toute nature. Si la parole est belle, elle n’a engagé à rien de nouveau ni de concret. Décevant.


    Seule bonne nouvelle : l’objectif de diviser par deux la consommation d’énergie d’ici 2050

    Il revient au président de la République de fixer des objectifs ambitieux à son Gouvernement. Nous sommes heureux d’avoir su, avec l’ensemble des ONG, convaincre l’Etat de la justesse de cet objectif pour être l’un des moteurs de la transition énergétique.

    Peu de nouvelles décisions

    Il nous reste visiblement du chemin à parcourir pour que le président de la République intègre un certain nombre d’enjeux de la transition écologique. Ce discours est une redite de celui de l’année dernière, mais avec un périmètre réduit à la seule transition énergétique.

    Pour l’économie circulaire, l’enjeu n’est pas compris. Pas un mot sur la nécessité de développer hollande_hp.jpgl’économie de la prolongation de la durée de vie des objets, qui est une vraie opportunité à la fois en termes d’emplois et de préservation des ressources.

    Sur l’efficacité énergétique, le président n’annonce toujours rien de concret concernant la rénovation du parc de bâtiments du tertiaire, sauf l’application de la RT 2012 en 2014,qui représente la plus grosse part des économies d’énergie facilement atteignable. C’est pourtant une des clés essentielles de la maitrise de la consommation de l’énergie.

    Alors que la France a une lourde responsabilité en tant que puissance maritime de premier plan, aucun engagement n’est pris pour faire de notre un pays un leader dans l’encadrement et la transparence des activités en haute mer.

    Encore des mots, toujours des mots…

    Pas d’annonces concrètes ce matin pour mettre en œuvre les objectifs déjà fixés précédemment : pas de calendrier pour les 50% de nucléaire en 2025, des décisions qui vont alourdir les amendes européennes pour non respect de la directive sur l’eau (directive nitrates et DCE) sans qu’aucun signal contraire ne soit envoyé…

    La création de l’agence de la biodiversité est confirmée, mais rien n’est dit sur les moyens qui lui seront dédiés, ni sur le statut de son personnel.

    Concernant le projet de loi de finances pour 2014, qui avait été annoncé l’année dernière comme le virage vers la fiscalité verte, FNE salue la proposition de taxe carbone, mais cette dernière ne va pas assez loin si elle doit être « insensible pour les entreprises et les citoyens », et n’est pas suffisante à elle seule pour instaurer une fiscalité écologique. Et quid du Livre blanc du financement de la transition écologique annoncé l’année dernière ?

    Et quelle surprise d’entendre à peine une phrase sur les emplois de la transition écologique, alors que cette table ronde, réclamée par FNE, est au cœur de la préoccupation majeure des Français.

    Bruno Genty, président de FNE, conclut : « Espérons que les tables rondes relèveront le niveau des ambitions en posant des actes forts, applicables immédiatement. Nous attendions le passage aux actes, on continue à nous bercer de belles paroles et de promesses. Face à l’urgence l’Etat procrastine, mais plus tard pourrait être trop tard…»

  • L’Arctic Sunrise pris d’assaut par les gardes russes

    La campagne de Greenpeace qui luttait contre l'exploitation de l’Arctique provoque une réaction disproportionnée et condamnable de la Russie. Voici le communiqué de l'association en réaction à cet assaut armé.

    Cet après-midi, des gardes russes, armés, ont pris d’assaut l’Arctic Sunrise, le brise-glace de Greenpeace International, qui se trouve en mer de Pechora.

     Ils ont procédé à l’arrestation des 25 membres d’équipage et activistes qui se trouvaient à son bord à la suite d’une manifestation pacifique menée contre les activités de forage d’une plateforme pétrolière de Gazprom en Arctique.

    Au moment de l’abordage, l’Arctic Sunrise se trouvait à une distance de trois milles nautiques de la plateforme Prirazlomnay, dans le périmètre légal imposé, dans les eaux internationales. Les coordonnées au moment de l’abordage (69-19-53N : 57-16-53E) confirment que le bateau se trouvait au sein de la Zone économique exclusive (ZEE) russe.
    La Convention des Nations unies sur le droit de la mer autorise les bateaux étrangers à naviguer sans entrave dans les ZEE d’un autre État. La Convention des Nations unies sur le droit de la mer liste deux raisons d’abordage d’un navire : 1) suspicion de violation de la législation sur la pêche. 2) des preuves substantielles de pollution à l’environnement marin.

    Cet abordage des gardes-côtes russes est donc illégal .

     Les gardes-côtes ont abordé le bateau de Greenpeace à partir d’un hélicoptère et au moyen de cordes. Ils ont ensuite encerclé les militants, les rassemblant sur l’héliport. D’autres militants enfermés dans la salle de radio ont indiqué avoir vu leurs collègues se faire arrêtés et être maintenus à genoux avec des armes à feu pointés sur eux.

     L’ensemble de l’équipage a été arrêté, et nous sommes extrêmement inquiets.
    Hier déjà, des militants de Greenpeace ont été arrêtés lors d’une action de protestation sur la plateforme du géant pétrolier russe Gazprom. Voir notre billet : La Russie défend Gazprom au péril de l’Arctique. Deux d’entre eux, Sini et Marco, sont toujours détenus sans inculpation à bord d’un navire des gardes-côtes.

     Suivez les dernières mises à jour et envoyez vos messages de soutien, à Sini, Marco, Francesco membre français de l’équipage, et à tous les autres sur le site Action 4 the Arctic

     Cet abordage illégal d’un bateau de contestation pacifique montre que le gouvernement russe est prêt à prendre des mesures extrêmes pour dissimuler au public les activité dangereuses auxquelles se livre Gazprom en Arctique. Greenpeace est une organisation pacifique. Ce niveau d’agression n’est en rien proportionné avec la nature de nos actes.

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    L'Arctic Sunrise à quai (photo d'archive)


  • A Bruxelles, le lobby des pro veut faire la loi (sur l’eau)

     Les instances européennes viennent de décider ce jour de ne pas ouvrir de procédure contre la France dans le dossier de Notre Dame des Landes.

    Les opposants au projet d'aéroport espéraient une décision inverse, qui aurait bloqué le démarrage des travaux . Toutefois, Bruxelles n'a pas voulu refermer le dossier, et le garde  sous surveillance quant à sa conformité aux directives environnementales.

    Voici le communiqué de l'ACIPA (les opposants "officiels") en réaction à cette décision :

    Nous revenons de Bruxelles avec un sentiment mitigé ; nous pourrions être satisfaits d’avoir entendu la commission européenne dire qu’une procédure d’infraction était en cours depuis 2009 contre la France pour non respect de la directive sur les évaluations environnementales et que le cas de NDL entrait dans ce cadre. Le « saucissonnage » des procédures permet en effet d’éviter de montrer les effets cumulés sur l’environnement des investissements connexes (routes, tram-train, zones d’activités etc.).

    Cependant nous regrettons que la commission semble croire sur parole l’État français quand il assure arton191-ce1af.jpgqu’il respectera la loi sur l’eau, à sa manière sans doute. Nous regrettons qu’elle n’ait pas voulu statuer à ce stade sur de possibles infractions sur les autres directives environnementales, et qu’elle reporte son jugement final à l’analyse des décisions à venir (arrêté loi sur l’eau et déplacement des espèces protégées).

    En tout état de cause, nous avons eu confirmation que les études complémentaires, auxquelles on nous demandait de participer « en toute transparence » étaient déjà faites et que la concertation proposée en préfecture n’était qu’un simulacre.

    Au moment où la nouvelle conférence environnementale doit démarrer, nous attendons de la rencontre promise avec le Ministre de l’Écologie des réponses claires sur les décisions qu’il entend prendre dans les semaines à venir.

    Les pro-aéroport vont bien évidemment crier victoire et affirmer que tous les feux sont au vert. Ils auraient tort de vouloir revenir sur le terrain pour démarrer les travaux rapidement et déplacer les espèces protégées car le projet reste sous la surveillance rapprochée de la commission européenne, et la partie juridique n’est pas terminée. Surtout, la mobilisation populaire continue et continuera jusqu’à ce que la raison et le droit l’emportent et que le projet soit enfin abandonné.

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  • Biodiversité : Quand passe-t-on à l'action pour inverser une aussi mauvaise tendance ?

    Communiqué de la FNE

    Le comité national de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité (SNB) se réunit ce mercredi 18 septembre, avec à l'ordre du jour le projet de loi sur la biodiversité. FNE a des attentes fortes. Explications.


    Indicateurs SNB : la situation n'est pas bonne

    Le 2ème jeu d'indicateurs1 de la SNB a été publié en mai dernier. Artificialisation et fragmentation du territoire, disparition de certaines espèces…de nombreuses données révèlent une nouvelle fois que la biodiversité ne se porte pas bien.

    Des résultats toujours mauvais

    Par ailleurs, une évaluation de l'état de conservation des habitats naturels et des espèces d'intérêt communautaire est menée par les États membres de l'Union européenne sur l'ensemble de leur territoire, tous les six ans. La Commission européenne en fait une synthèse globale. Pour FNE, cette évaluation constitue un bon indicateur de l’état de la biodiversité en France et en Europe.

    Une première évaluation a été publiée en 2007, FNE avait déjà alerté sur les mauvais résultats2 : 54% des espèces et 77% des habitats naturels d'intérêt communautaire n'étaient pas en bon état en France. La commission européenne avait même montré qu'on retrouve, dans les milieux agricoles, le plus d'habitats évalués en état dévaforable3 .

    Les résultats provisoires présentés cette année montrent malheureusement que la tendance ne s'est toujours pas améliorée : 54% des espèces et environ 70% des habitats naturels ne seraient pas en bon état en France.

    Une autre étude4 récente montre que les populations de 17 papillons associés aux prairies en Europe ont globalement diminué de presque 50% en 20 ans.

    Il faut agir avec plus de force

    Ces résultats, après d’autres, montrent que la réponse apportée par les pouvoirs publics à l’érosion de la biodiversité reste en deçà des enjeux. Il faut aller plus loin, et plus fort en lien avec le troisième enjeu essentiel identifié5 lors du récent Séminaire gouvernemental "La France dans dix ans".

    Plusieurs opportunités se présentent au Gouvernement pour changer la donne :

    - Le projet de loi cadre biodiversité avec notamment la création de l’agence de la biodiversité, à condition de la doter des moyens d’actions suffisants ;

    - Le plan d’action interministériel 2014-2016 de la SNB, annoncé récemment, mais qui reste à confirmer ;

    - Les politiques agricole et forestière avec la prochaine loi d’avenir et la PAC ;

    - Les politiques "régionales" avec l'utilisation des fonds structurels européens pour 2014-2020 et les contrats de plan Etat-Région notamment pour l'animation et la gestion de Natura 2000 et de la trame verte et bleue ;

    - Le projet de loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, en la renforçant sur les aspects liant urbanisme et continuités écologiques.


    Pour Bruno GENTY, président de FNE : "Différentes études confirmant que notre patrimoine naturel ne se porte pas bien, FNE demande au gouvernement de se donner les moyens de concrétiser une politique coordonnée et efficace en faveur de la biodiversité. Il dispose des outils pour ce faire. FNE attend donc des actes. Ils devront s’accompagner d’une fiscalité innovante et une part des investissements d’avenir doit être consacrée à un fond d’intervention, confié à l’agence française pour la biodiversité."

    1http://indicateurs-biodiversite.naturefrance.fr/
    2/_includes/mods/kb_upload/File/Biodiversite/CP_171007.pdf
    3/fr/especes-et-habitats-d-interet-communautaire.html?cmp_id=167&news_id=12019&vID=993
    4http://www.eea.europa.eu/highlights/populations-of-grassland-butterflies-decline
    5http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/declaration-a-l-issue-du-seminaire-gouvernemental-la-france-dans-dix-ans

     

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  • Piscine olympique japonaise

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    Dessin du Canard Enchainé