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écologie - Page 236

  • Les Français payeront l’addition pour les camions

    Le premier ministre a annoncé ce matin un moratoire sur la Taxe Kilométrique Poids Lourds( TKPL)) . Réaction indignée de France Nature Environnement.


    Les routes ne sont pas gratuites. Elles sont payées par les Français et usées par les camions. En outre le « tout camion » pollue et réchauffe le climat. Cette taxe, juste écologiquement et socialement, si elle n’entre pas en vigueur va entrainer une augmentation des impôts locaux pour payer l’entretien des routes passées sous l’autorité des collectivités locales. Elle est aussi un signal pour les poids lourds de toute l’Europe : venez traverser la France, c’est pas cher pour vous !

    Le cadeau fiscal ne résoudra rien et enfonce le pays dans la crise


    Le cadeau fiscal coûtera plus d’un milliard par an à l’Etat, en manque à gagner, 800 millions de plus si le contrat avec le prestataire est rompu. Par ailleurs, la crise profonde que traversent certains secteurs agricoles ne saurait trouver de solution si nous sommes incapables de favoriser une production (notamment agricole) de proximité, faiblement émettrice de gaz à effets de serre et de pollutions atmosphériques.

    Le moins disant environnemental et social, payant le plus mal ses salariés et polluant le plus, continue d’être l’alpha et l’oméga d’un dogme productiviste qui saigne nos territoires et notre économie. Tant pis pour les conséquences tant que le prix est le plus bas possible et qu’on ne paye pas pour son outil de travail (la route)…

    Nous n’aurons pas les moyens de la transition écologique

    Pour mémoire, rappelons que le gouvernement avait promis que la baisse du budget du ministère de l’écologie de 7% serait compensée par la TKPL. Sans elle qui le financera ?...

    On ne peut continuer à faire comme avant en espérant que ça change. La transition écologique nécessite des investissements et il nous semble naturel que ceux qui sont les principaux responsables de la crise écologique soient aussi ceux qui financent prioritairement la sortie de crise au profit de tous ceux (dont de nombreuses entreprises, exploitants agricoles…) qui essayent de construire la France de demain. A moins de remettre en cause le principe pollueur-payeur et d’assumer un état de fait : aujourd’hui c’est pollué-payeur !

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  • Mont des 4 Faux : le plus grand parc éolien de France !

    On n'entend plus beaucoup parler du projet éolien prévu sur le territoire des communautés de communes du Sud Ardenne (Juniville et Vouziers).

    Un blocage était constaté depuis des mois, suite à l'avis négatif de l'armée : les éoliennes risquaient de perturber les radars de surveillance du ciel français. Pour palier à cet inconvénient, un radar spécifique sera installé près des éoliennes, aux frais du porteur de projet (la société belge Windvision)

    Voici une information tirée du site de l'Agence Locale de l'Energie, mise à jour en octobre 2013.

    La société Windvision étudie l’implantation d’un vaste parc qui pourrait atteindre 450 MW de puissance, à cheval sur les communautés de communes du Junivillois et de l’Argonne Ardennaise. Sept communes différentes au moins sont concernées par les implantations.

    L’espace potentiel étudié globalement par un même développeur, permet de rechercher la création d’une véritable trame régulière, mettant à profit l’immensité des plaines du sud des Ardennes.

    Les machines envisagées sont à l’échelle du paysage : des éoliennes Enercon E126 de 7,5 MW de puissance unitaire ; 200 mètres de haut en tout (mât de 135 m et rotor de 127 m de diamètre) ; sur une trame paysagère de 750 mètres sur 800 m.

    Le projet comprend une première tranche de 33 machines acceptée en juin 2013, pour une puissance totale de 247,5 MW. 6 autres machines pourraient être rapidement validées. Ces implantations d’éoliennes nécessitent la mise en place d’un radar de surveillance militaire au milieu du parc, financé par la société d’exploitation. La suite du parc est conditionnée au résultat d’une étude de suivi de l’éfficacité du radar supplémentaire.

    La phase de construction pourrait démarrer en 2014, un centre de mise en service est déjà implanté à Juniville.

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  • Festival ciné d'ATTAC.08 du 15 au 17 Novembre 2013

    Le festival ciné d'attac08, c'est pour bientôt ! Il a lieu le Vendredi 15, Samedi 16 et Dimanche 17 Novembre au cinéma Métropolis de Charleville-Mézières.


    3 jours et 5 films au programme ! (tarifs ---> 1 film : 5 € - 3 films : 13 € - 5 films : 20 €)

    On débutera le festival avec la projection le Vendredi à 20h de "Mémoire d'un saccage. Argentine, le hold-up du siècle".

    Ce documentaire de Pino Solanas porte sur l'histoire récente de l'Argentine. On y démonte les mécanismes qui ont causé la faillite d'un pays prospère, où la population gagnait bien sa vie et bénéficiait de services publics de qualité : la nationalisation de dettes privées et l'explosion d'autres dettes odieuses, les privatisations et la corruption politico-financière qui vient avec, suivies de la détérioration des services, le libre-échange dont le pays sort perdant, la promotion par les médias du rôle du privé au détriment de celui du public, l'impunité, la répression, les plans d'austérité.

    Cela ne vous rappelle pas quelque chose ?

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    A la suite du film, nous aurons l'occasion de débattre avec Chloé Etsi et Yiorgos Vassalos de l’Initiative Grecque à Bruxelles.

    Voici la suite du programme de ces trois journées :

     

    Le Samedi 16 : Transition énergétique

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    A 15 h : projection de “Héritage Fight”. Puis débat avec Eugénie Dumont, la réalisatrice.

    A 20 h : projection de “Promised Land”. Puis débat avec Antoine Guilleux d'Enercoop Ardennes.

     

    - Le Dimanche 17 : Bilan et perspective.

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    A 14h30 : projection de “Le revenu de base”. Puis débat avec Jean-Marc Scattolin, responsable local Meurthe et Moselle du mouvement français pour le revenu de base.

  • Intimidations des agents de l’ONEMA : le droit de l’environnement menacé sur le terrain

    Communiqué de la FNE

    Le 30 septembre dernier, des agents de l’office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA) ont été victimes d’une manifestation très agressive organisée par un syndicat d’agriculteurs. Deux cents d’entre eux sont venus manifester devant les locaux de l’ONEMA à Saint-Pourçain sur Sioule dans l’Allier en déversant un camion épandeur de fumier et en saccageant les locaux du service départemental.


    Rappelons que les agents de l’ONEMA veillent sur le terrain au respect de la règlementation qui concerne les milieux aquatiques et participent aussi au contrôle des usages de la ressource en eau. Ils sont garants du respect de la loi sur le terrain où ils sont souvent bien seuls et du respect du principe pollueur-payeur. Ce sont des agents assermentés et ils peuvent de ce fait verbaliser des contrevenants en constatant des infractions. Les infractions constatées se traduisent par des sanctions administratives ou pénales comme tout délit puni par la loi. Mais visiblement certains usagers se considèrent au-dessus des lois.

    Des lobbies au-dessus des lois

    FNE et la Fédération nationale de Pêche (FNPF) condamnent fermement ces actions d’intimidation envers des agents chargés de faire respecter la loi. En effet, cette dernière manifestation d’agriculteurs faisait suite à un rappel à la loi à l’encontre de l’un d’entre eux, verbalisé par l’ONEMA suite à une pollution relevée.

    Les forces de l’ordre, présentes sur les lieux des manifestations, restent spectatrices. Pire, les préfets semblent céder à la pression des lobbies agricoles puisque dans l’Allier ce sont les agents de l’ONEMA qui ont dû s’expliquer sur les modalités de leurs contrôles. Que dirait-on si on demandait à un policier de justifier l’emploi des menottes ? Cette attitude est d’autant plus incompréhensible que Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, dans un courrier adressé au Syndicat National de l’Environnement, a rappelé que l’action de la FDSEA « constitue une incitation à l’incivilité qui ne peut rester sans réponse ».

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    L’application du droit ne souffre aucune exception

    « Malgré la réglementation française, les directives européennes, la police des eaux, les Agences de l’eau et leurs Comités de Bassin, les responsables, clairement identifiés, de la dégradation de la qualité des eaux et des milieux aquatiques restent hors d’atteinte» rappelle Bernard Rousseau responsable des politiques de l’eau à FNE.

    « Dans le contexte actuel de réflexion sur la simplification du droit de l’environnement, et d’évaluation de la politique de l’eau, quelques acteurs se sentent plus légitimes à nier les règles de protection des milieux aquatiques. Derrière ces règles, il y a l’intérêt général de l’ensemble des autres usagers de l’eau et la protection des milieux. Face au symbole que constitue cet événement, il convient d’apporter notre soutien à l’ONEMA» déclare, pour sa part, Claude Roustan, Président de la Fédération nationale de pêche et de protection de milieux aquatiques.

    Il est inadmissible de voir des contrevenants s’en prendre physiquement aux agents en charge de la défense des milieux aquatiques sans qu’aucune poursuite ne soit engagée. L’application du droit ne souffre aucune exception.

    FNE et la FNPF demandent au ministre de l’intérieur en charge de la sécurité publique, à Madame la garde des sceaux, ministre de la justice ainsi qu’au ministre de l’écologie, tutelle de l’ONEMA de prendre toutes les mesures pour que de pareilles agressions ne se reproduisent plus et que les coupables de voies de faits soient poursuivis par la justice et réprimés selon la loi.

    1http://www.sne-fsu.org/sne/IMG/pdf/Flah_18_Reponse_ministere_Ecologie_09-10-13-2.pdf

  • EPR au Royaume-Uni : le marketing d’EDF à plein régime

     

    Communiqué de Greenpeace

    Après des mois d’âpres négociations, le gouvernement britannique et EDF ont officialisé lundi 21 un accord sur le prix de vente de l’électricité fournie par les deux réacteurs EPR (European Pressurized Reactor) qu’EDF veut construire au Royaume-Uni, sur le site d’Hinkley Point

    Un accord présenté comme une “réussite”

    Les articles de presse ont été nombreux à signaler et à saluer cette information … Même l’Élysée a publié un communiqué dans lequel la France se félicitait de l’accord avec le Royaume-Uni. La communication d’EDF a donc tourné à plein régime, présentant cet accord comme bouclé. Alors qu’en réalité, EDF et le gouvernement Britannique se sont seulement entendu sur un prix de principe. Et c’est tout. Car la Commission européenne doit encore se prononcer sur la validité de l’accord, vis à vis du principe des limitations des subventions d’états à l’énergie.

    Cet accord est loin d’être une réalité !

    Le consortium avec les énergéticiens chinois est encore balbutiant : en effet, seul un MOU (Memorandum Of Understanding, le document spécifiant l’accord bilatéral) est aujourd’hui signé. Le contrat définitif lui, n’existe pas à ce jour.

    De surcroît, le tarif de l’électricité négocié est extrêmement élevé. Le gouvernement britannique promet au consortium exploitant les éventuels réacteurs un prix garanti de l’électricité. Or, on a appris hier que ce prix est établi à 92,5 livres le mégawattheure (soit 109 euros) et que cet accord sur le prix durera 35 ans à partir de la mise en service des réacteurs.
    92,5 livres, c’est deux fois le prix de l’électricité aujourd’hui en Grande-Bretagne! Pour comparer avec la France le prix du mégawattheure en France est de 49,50 €, selon le rapport de la Cour des Comptes de janvier 2012. Mais EDF se réjouit, dans sa communication, des 109 euros négociés en Grande-Bretagne !

    Avec cette annonce lancée avec force cocorico, le mythe de l’électricité moins chère du nucléaire prend un nouveau coup … Cet accord montre surtout que le nucléaire n’est plus compétitif et a besoin des aides d’états pour survivre.

    Des aides d’état que la Commission européenne va devoir évaluer… Car comme on peut le lire sur le site recensant la législation européenne : “Dans le contexte d’une libre concurrence au sein du marché intérieur, et notamment de l’ouverture des services publics au jeu concurrentiel, les États membres interviennent parfois par le biais de ressources publiques pour promouvoir certaines activités économiques ou protéger des industries nationales. En favorisant certaines entreprises par rapport à leurs concurrents, ces aides d’État sont susceptibles de fausser la concurrence. Les aides d’État sont interdites par le traité instituant la Communauté européenne.

    D’ailleurs, les signaux sont au rouge ces derniers jours :

    Antoine Colombani, le porte-parole du commissaire européen à la Compétitivité Joaquin Almunia, a indiqué début octobre que les nouvelles lignes directrices européennes pour le financement du secteur de l’énergie, attendues pour le mois de novembre, ne devraient pas inclure de dispositions spécifiques pour l’énergie nucléaire. Cette position serait partagée par les autres commissaires. (lire l’article complet sur le site Actu Environnement)

    Même les marchés financiers ne semblent pas non plus tout à fait convaincus : le cours de l’action EDF n’a pas bondi de manière durable, et les analystes sont plutôt tièdes : EDF décroche le contrat nucléaire britannique, nous ne changeons pas d’avis sur le titre.

     

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    Une belle réussite marketing d’EDF

    C’est une “belle” performance qu’EDF a réalisée… Voyez plutôt : l’énergéticien français a vendu à la Grande Bretagne, pour une somme chiffrée à 16 milliards de livres (soit près de 19 milliards d’euros) … Un projet qui n’existe pas !

    Rappelons qu’EDF veut vendre au Royaume-Uni un réacteur qui n’a pas fait ses preuves. Bien que l’EPR soit présenté comme un réacteur de “nouvelle génération”, il s’avère que c’est un réacteur standard, type PWR, auquel ont été ajoutés quelques dispositifs supplémentaires, censés (selon EDF) améliorer la sûreté. D’une puissance de 1650 MW son contenu en radio éléments en fait le réacteur le plus dangereux au monde.

    Aucun chantier EPR n’est à ce jour, achevé. Pire, les chantiers, en Finlande comme en France, rencontrent des obstacles constants, malfaçons, retards et “aléas techniques” comme préfère les qualifier EDF.
    Défaut de soudure, qualité amoindrie des bétons, vannes montées à l’envers … Des défaillances récurrentes et qui portent sur nombre de structures du site et en particulier des éléments centraux de la sûreté de la future centrale. Des trous ou des fissures ont ainsi été observés sur la cuve des réacteurs, le dôme qui protège le réacteur, ou encore le radier…
    Consulter les lettres de suivi d’incidents de l’Autorité de sûreté nucléaire.

    La mise en service à Hinkley Point est prévue en 2023.
    Rappelons qu’à la centrale nucléaire finlandaise d’Olkiluoto où le chantier EPR a démarré en 2005, la mise en service, prévue en 2009 n’aura pas lieu avant 2016. Et Olkiluoto, accuse en plus de ce retard, un surcoût très conséquent (actuellement le prix est de 5,6 milliards d’euros officiellement contre 3 milliards annoncés lors de la vente)

    A Flamanville, le chantier a déjà plus de 4 ans de retard sur les plans initiaux … Et un surcoût écrasant : en décembre 2012, EDF annonçait un énième surcoût pour l’EPR de Flamanville qui devrait, pour l’heure, coûter 8,5 milliards d’euros. En 2011, la facture de l’EPR de Flamanville était déjà passée de 3,3 à plus de 6 milliards d’euros.

    Ce projet, s’il se réalise finalement, enfermera les consommateurs britanniques dans le piège de factures plus élevées via un prix de vente au double du prix actuel de l’électricité, et faussera la politique énergétique du pays, excluant de fait les énergies renouvelables, les plus innovantes, les moins polluantes… Dont les prix sont aujourd’hui en constante diminution. Tout l’inverse du nucléaire finalement !


  • Onze Prix Nobel de la Paix interpellent Vladimir Poutine au sujet des 30 de l’Arctique

    Onze lauréats du Prix Nobel de la Paix, dont l’archevêque Desmond Tutu, ont écrit une lettre commune au président russe Vladimir Poutine pour témoigner leur soutien aux membres de l’équipage de l’Arctic Sunrise (28 militants de Greenpeace International, un photographe et un caméraman freelance) actuellement détenus à Mourmansk et inculpés de piraterie.

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    Dans cette lettre, les lauréats de la prestigieuse récompense appellent le président Poutine à faire tout ce qui est en son pouvoir pour que les charges disproportionnées retenues contre les 30 membres d’équipage soient abandonnées, et pour qu’ils soient traités dans le respect de la législation russe et du droit international.
    Décrivant l’Arctique comme un « trésor précieux pour l’humanité », les signataires soutiennent les efforts réalisés pour protéger le pôle Nord contre la voracité de l’industrie pétrolière et les dérèglements climatiques.

    Objet : Il faut abandonner les charges de pirateries retenues contre les « 30 de l’Arctique » et les libérer immédiatement

    Monsieur le Président Vladimir Poutine,

    Nous vous écrivons pour vous demander de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour que les charges disproportionnées de piraterie retenues contre 28 militants de Greenpeace International, un photographe et un caméraman freelance, soient abandonnées, et pour que toute autre inculpation soit conforme à la législation russe et au droit international. Nous sommes persuadés que vous partagez notre souhait de respecter le droit de manifester pacifiquement.

    Comme vous le savez, les 30 membres de l’équipage de l’Arctic Sunrise ont été arrêtés le 19 septembre dernier, lorsque les autorités russes ont abordé le bateau de Greenpeace manu militari en mer de Pechora. L’équipage, qui comporte des ressortissants russes et de nombreuses autres nationalités, menait une action de protestation pacifique et non violente.

    Nous avons été touchés de vous entendre déclarer, le 25 septembre, que vous ne pensiez pas que les membres de l’équipage de Greenpeace étaient des pirates. Comme vous le savez, les militants de Greenpeace n’étaient pas armés et ont employé uniquement des moyens pacifiques pour manifester leur opposition aux activités d’exploitation pétrolière qui menacent l’Arctique.

    L’exploitation du pétrole de l’Arctique est une entreprise dangereuse et à haut risque. Une marée noire dans ces eaux gelées aurait des conséquences catastrophiques pour cette région dont la beauté unique a jusqu’ici été préservée. Les répercussions à long terme pour les populations qui habitent la région, ainsi que pour des espèces déjà vulnérables, seraient désastreuses. Le risque d’une telle catastrophe est omniprésent, et l’industrie pétrolière n’y est pas suffisamment préparée.

    Il faut également considérer l’impact de l’exploitation du pétrole de l’Arctique sur le climat. Que ce soit dans l’Arctique ou sur le reste de la planète, les dérèglements climatiques sont une menace pour l’humanité toute entière. Cependant, ce sont les plus vulnérables qui paient le prix de l’incapacité à agir des pays industrialisés. Il est temps de nous départir des combustibles fossiles et d’engager une transition vers des énergies sûres, propres et renouvelables.

    Nous demandons instamment à tous les États de prendre toutes les mesures possibles pour protéger ce précieux trésor de l’humanité, tout en s’efforçant de mettre un terme à notre dépendance au pétrole. Votre pays étant l’un des plus directement concernés, nous vous demandons personnellement, Monsieur le Président, de prendre la tête des efforts accomplis dans ce sens.

    Comme des millions de personnes à travers le monde, nous suivons de près cette affaire et attendons que les autorités russes abandonnent les accusations de piraterie, traitent les « 30 de l’Arctique » dans le respect du droit international, réaffirment le droit de manifester pacifiquement et redoublent d’efforts pour protéger l’Arctique.

    Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

    Archevêque Desmond Tutu, Afrique du Sud (Prix Nobel 1984)
    Betty Williams, militante pour la paix en Irlande du Nord (Prix Nobel (1976)
    Oscar Arias Sánchez, ancien président du Costa Rica (Prix Nobel 1987)
    Jody Williams, militante pour la paix aux Etats-Unis (Prix Nobel 1997)
    Leymah Gbowee, militante pour la paix au Libéria (Prix Nobel 2011)
    Tawakkol Karman, militante pour la paix au Yémen (Prix Nobel 2011)
    Rigoberta Menchu Tum, militante pour les droits des peuples autochtones au Guatemala (Prix Nobel 1992)
    Mairead Maguire, militante pour la paix en Irlande du Nord (Prix Nobel 1976)
    Shirin Ebadi, avocate et ancienne juge iranienne (Prix Nobel 2003)
    José Ramos-Horta, ancien président du Timor Leste (Prix Nobel 1996)
    Adolfo Pérez Esquivel, artiste et défenseur des droits humains en Argentine (Prix Nobel 1980)


  • Rappel : Séance Cinéma à Attigny : "Energie, le Futur à contre courant"

    Venez passer un moment convivial dans les locaux d’Attigny pour visionner le film : "Energie, le futur à contre courant" et tout connaître de la transition énergétique.

     Le Jeudi 17 octobre 2013

    A Attigny, dans les locaux de l’ALE 08, pôle d’entreprises des Vieux Moulins, 23 A Rue André d’hôtel

     La séance commencera à 20h.

     Le film : "Energie, le futur à contre courant"

     

    Réalisateur : Claude Lahr
    Présentée par Annie-Claude Elkaim
    durée : (120mn)

     

    Synopsis :

     

    L’humanité est au bord de la panne de courant. Mais elle continue à s’agiter et à consommer les lettre_asder_avril_2013-e1365762561972.jpgénergies fossiles par milliards de tonnes, feignant de croire ses ressources inépuisables. Le charbon par exemple, par ailleurs champion en matière de pollution, devrait se tarir dans cent trente ans. Idem à plus courte échéance pour le gaz et le pétrole. Inquiétant quand on sait que, dans moins de deux décennies, avec l’émergence de l’Inde et de la Chine, la demande d’énergie va doubler. Cette situation tendue risque de provoquer de violentes crises entre différentes parties du monde. Un changement radical s’impose donc dans nos habitudes de consommation et dans les politiques menées, notamment dans une Europe très dépendante du reste de la planète en matière énergétique.