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écologie - Page 236

  • Un voyage vers la transition énergétique : un webdocumentaire de Greenpeace

    Cette année 2012 s’achève… Une année qui a multiplié les signaux, les indices qui nous montrent qu’ilGREENPEACE-COMME-DANS-UN.jpg faut sortir de notre dépendance au pétrole, aux combustibles fossiles et au nucléaire.

    Pour Greenpeace, il est temps d’avoir de l’audace et d’adopter une nouvelle perception de l’énergie et c’est pourquoi nous vous invitons à faire un voyage, une plongée dans un panorama de l’énergie en France : de l’état des lieux aux possibilités pour changer la donne ! C’est l’objectif de ce webdocumentaire. (cliquez sur le lien pour le voir)

  • Fessenheim : des millions d'euros de travaux en 2013, pour un arrêt en 2016

    La centrale nucléaire de Fessenheim, mise en service en 1977, est la plus ancienne encore en fonctionnement en France.

    Sa conception est donc ancienne et les mesures de sécurité existantes sont très insuffisantes.

    Dans sa dernière inspection l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a soumis l'autorisation de poursuite d'exploitation à des prescriptions importantes et impératives.

    Pour le 31 décembre 2012, EDF devait assurer la construction de l’installation dite « appoint ultime », moyen de refroidissement supplémentaire de secours. Depuis les accidents nucléaires majeurs qui se sont produits ces dernières années, les autorités se sont rendues compte qu'en cas d'incidents graves cumulés, il fallait prévoir un niveau supplémentaire de sécurité. On en déduit que Fessenheim a fonctionné sans ce dispositif depuis 35 ans : la chance a voulu qu'aucun incident majeur ne se produise.

    Lors d'un contrôle récent, le 11 décembre, l'ASN a constaté que cette prescription n'était pas encore300.2012-12-20T114650Z_1_APAE8BJ0WQ300_RTROPTP_3_OFRTP-FRANCE-NUCLEAIRE-FESSENHEIM-20121220.JPG opérationnelle et que"des efforts importants devront être faits pour qu’outre le matériel, l’ensemble de la documentation nécessaire à l’utilisation de ce système soit en place à la fin de l’année". Il restera combien de temps pour que le personnel soit formé et entraîné à l'utilisation de cet équipement ?

    Une autre prescription majeure concerne le radier qui se situe sous le réacteur. Cette masse de béton devrait pouvoir résister à la fonte du corium, qui constitue. la masse radioactive du réacteur. Le radier actuel pourrait tenir 24 h. L'ASN souhaite qu'il soit capable de résister 3 jours. Pour cela l'épaisseur du radier doit passer de 1,5 à 2 m et la zone de collecte doit atteindre 80 m au lieu des 5  actuels.

    Ces travaux doivent être réalisés pour juin 2013, et ils ont un coût estimé de 15 millions d'euros.

    EDF envisage de réaliser ces travaux, alors que le gouvernement a annoncé la fermeture de Fessenheim en 2016. Des millions d'euros vont être dépensés pour une utilisation de 3 ans de l'équipement, et ces travaux vont en plus augmenter le coût de la déconstruction à venir.

    Il n'y a aucune logique économique à ce choix, juste une logique politique dans laquelle EDF et le lobby nucléaire tiennent ouvertement tête aux orientations des plus hautes autorités de l'Etat.

  • NDDL , un projet d’aéroport hérité du passé

    Voici l'analyse de Greenpeace sur le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

    Le projet d’aéroport est un héritage de passé qu’il faut, au plus vite, remiser au placard pour se tourner vers le réel avenir de la France en matière d’énergie et de transports.

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    Notre-Dame-des-Landes : un projet conçu dans les années 60… pour les années 60!

    Le projet d’aéroport est né d’une initiative de la DATAR (Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale) datant de 1967 dans le cadre de la politique de décentralisation menée à l’époque. Le site de Notre Dame des Landes est également envisagé pour l’accueil des supersoniques Concorde à la fin des années 60…

    Il est intéressant de noter deux choses dans cet historique : d’une part, le Concorde ne vole plus, depuis 2003. La forte consommation de carburant de l’appareil a rendu non rentable son exploitation. De plus, le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes a été suspendu entre 1974 et 2000 … Essentiellement en raison du choc pétrolier.

    Indice de taille : deux fois, dans le paragraphe ci -dessus, le pétrole, énergie fossile par excellence, est venu remettre en question le projet d’aéroport. Hors, selon lAgence Internationale de l’énergie, si l’on poursuit la tendance actuelle, le prix du baril sera à 145 dollars en 2030… De quoi avoir des doutes…

    Pour un historique complet & fouillé de NDDL, lire le billet : Notre-Dame-des-Landes : un projet de 1967 pour répondre aux défis de notre temps publié par Pierre Deruelle.

    Investissements d’avenir … Peut mieux faire !

    Le projet Notre Dame des Landes, pour le moins dispendieux, devrait coûter 561 millions d’euros. Et ce ne sont que sont des projections. Aucun budget de retard ou de dépassement n’est envisagé … (même si l’histoire a maintes fois prouvé que les grands chantiers peuvent prendre du retard…)

    Quant aux chiffres présentés par les pouvoirs publics sur la valorisation du projet … ils ont semble-t-il été largement manipulés. Comme le soulignait Hervé Kempf dans son enquête du 5 décembre, au moment de calculer la valorisation en euros des gains de temps permis par le nouvel aéroport, les sommes ont été multipliés par cinq. Sans cela, l’enquête coût-bénéfice aurait été négative.

    NDDL est l’héritage d’une vision pharaonique des dirigeants qui semblent penser qu’un mandat réussi est celui où l’on a réussi à baptiser de grands projets… même s’ils sont inutiles !

    Alors que la crise climatique est à notre porte, ce projet a pour conséquences d’accroître encore un peu plus notre dépendance aux énergies fossiles et cela alors que notre facture d’importation de fossiles explose (50 milliards d’euros en 2011) ! Ce sont autant de réductions d’émissions de CO2 que l’on réclamera aux citoyens pour atteindre malgré tout les objectifs que la France s’est fixée avec l’Union Européenne…

    La transition énergétique, le voilà le projet d’avenir !

    Cette transition est une nécessité.

    Tous les signaux sont au rouge : fonte record de la banquise en Arctique, prévisions climatiques catastrophiques avec un réchauffement prévisible de 4 °C voire 6 °C. Même la Banque mondiale – institution peu réputée pour sa sensibilité écologique – tire la sonnette d’alarme.

    Il est grand temps de réorienter nos investissements pour en dégager des financements en faveur de la transition énergétique, qui elle, est rentable pour la France, les emplois et la planète.

    Notre-Dame-des-Landes est une aberration climatique et économique. L’aboutissement de ce projet ne réglera rien à la crise que traverse le pays mais en revanche il risque fort d’éteindre les dernières étincelles écologiques de ce gouvernement.

    Nous avons choisi notre destin. Nous ne nous laisserons donc pas dicter une vision du monde qui n’est pas la nôtre” a déclaré le premier ministre Jean-Marc Ayrault dans une interview à Paris Match le 22 novembre dernier.

    En effet monsieur Ayrault. Nous n’avons pas la même vision de monde et de l’avenir.
    Alors que vous défendez des projets liés à une vision basée uniquement sur la croissance et le productivisme à tout crin, dans un monde où les ressources sont limitées , nous sommes partisans d’un avenir libéré de toute addiction aux énergies fossiles, porteur d’innovation et de compétitivité en matière d’énergies renouvelables et de transports …
    Bref. En effet, nous ne partageons pas la même vision du monde.

  • Conseil de communauté de la 2C2A : les déchets ménagers font toujours parler

    Parmi les nombreux points à l'ordre du jour du conseil de communauté qui s'est tenu hier soir à la salle des fêtes de Vouziers, c'est le ramassage des déchets ménagers qui a de nouveau soulevé le plus de questions.

    Le conseil a démarré avec des questions concernant l'administration générale :

    Il a été décidé à l'unanimité d'accepter l'adhésion de la 2C2A à l'association "Argonne Parc naturel Régional"qui a pour objet de promouvoir la création d’un Parc Naturel Régional en Argonne.

    Le directeur de la communauté a expliqué le contexte réglementaire de cette démarche.

    ccaa,argonne,pnr argonne,conseil de communautéF.Courvoisier-Clément, en tant qu'actuel vice-président de l'association,  a fait le point de ses travaux. Le projet semble faire doucement son chemin parmi les responsables locaux et régionaux. Il a rappelé qu'il s'agissait de faire reconnaître le caractère remarquable d'un territoire particulier, et de s'assurer que des mesures de protection soient prises.

    L'adhésion à l'association ne préjuge pas de lalogo_pnr.jpg position future de la communauté. Elle constitue cependant un geste d'ouverture vers les promoteurs de cette démarche.

    En deuxième point, on a parlé de la prise de compétence SCOT (schéma de cohérence territoriale). Le conseil ayant donné un avis favorable, les communes devaient se prononcer. Sur 83 réponses, 55 sont positives, représentant 71% de la population du territoire. La prise de compétence est donc confirmée avec effet immédiat ce qui permettra à la communauté de bénéficier de dotations majorées dès 2013.

    En ce qui concerne le PAVE (Plan de Mise en Accessibilité de la Voirie et des Espaces publics), il ne s'agit pas d'une nouvelle compétence communautaire, mais la 2C2A pourra mettre ses ressources au service des communes volontaires.

    Les points concernant les Finances étaient assez techniques et formels.

    La stratégie d'endettement a été approuvée ( taux fixe, encours maximum qui doit permettre un désendettement en 10ans).

    Le budget piscine sera assujetti à la TVA

    Un emprunt de 1,2 M d'€ a été autorisé pour les travaux de la ZAC.

    Le point suivant concernait les déchets ménagers

    La grille de facturation 2013 restera identique à celle de 2012, la réorganisation des services permettant des économies qui compensent les hausses de taxes.

    Le nouveau ramassage sera testé cette année, mais vraiment effectif en 2013,en particulier pour la facturation à la levée.Beaucoup de questions ont été posées, montrant l'inquiétude de certains vis à vis de ces changements. La question de l'équité au sein du territoire a été soulevée, en particulier pour les déchèteries.

    Le vote a donné deux votes contre, et donc une large majorité de pour.

    Plusieurs points concernant le personnel ont été étudiés.

    Les tarifs 2013 de la piscine de Vouziers ont été votés en hausse de 2%

    Pour la zone de Vouziers, un fond de concours a été voté au profit de la commune de Vouziers, pour les travaux d'amenée des réseaux. Une somme représentant 50% du reste à charge lui sera versée ( 50% de 172.00 €)On peut se demander pourquoi cet accord arrive maintenant, mais cette signature a une logique que la raison ignore.

    Pour l'aire d'accueil des gens du voyage, l'ouverture est prévue en janvier. La convention de gestion pour l'aide au fonctionnement de la CAF a été votée.

    En dernier point, le budget de l'office de tourisme a été adopté avec une hausse des charges de personnel.

    ccaa,argonne,pnr argonne,conseil de communauté



  • Nucléaire : il faut désamorcer la mine de Asse

    Pendant que la France continue à vouloir faire de Bure (55) un centre de stockage de matériaux radioactifs, l'Allemagne est confrontée à de très grosses difficultés à la mine d'Asse.

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    Le stockage souterrain de ces matières nucléaires a été retenu par les deux pays. Après de longues études, l'Allemagne a porté son choix sur d'anciennes mines de sel, ces sites étant réputés stables et secs depuis des milliers d'années. Des infiltrations d'eau ou des mouvements de terrain y étaient considérés comme impossibles. La réalité s'est montrée rapidement totalement différente. Des infiltrations d'eau se sont produites, entraînant la corrosion des fûts radioactifs.

    Il est très difficile de trouver une solution à ce problème: La radioactivité est importante, les fûts sont fragilisés, les galeries sont peu accessibles. Le risque de pollution de la nappe phréatique est tel que le gouvernement ne peut plus reculer une intervention.

    Voici un extrait du journal d'Arte daté du  13 décembre 2012 :

    C'est une bombe à retardement que le gouvernement allemand a décidé de désamorcer. Il présente aujourd'hui devant le Bundestag un projet de loi visant à accélérer la fermeture de la mine d'Asse en Basse-Saxe. 126 000 fûts de déchets radioactifs y avaient été stockés dans les années 70. A l'époque, tout le monde pensait avoir trouvé la solution grâce cette mine de sel, située 700 m sous terre. Sauf que l'endroit n'était pas sécurisé.
    Dès 1985, des infiltrations d'eau saline ont fragilisé l'installation. Aujourd'hui ce sont 12 mètres cube d'eau qui s'infiltrent quotidiennement dans la roche, si bien qu'on redoute une inondation qui contaminerait la nappe phréatique. L'eau stagnante de la mine présenterait des taux de radioactivité huit fois supérieurs à la normale, ce qui laisse penser que certains fûts auraient déjà été endommagés par les infiltrations d'eau salée. Pire, la mine menacerait de s'effondrer d'ici à 2014.


    En France, c'est donc le site de Bure dans la Meuse qui a été retenu. Le sous-sol est constitué d'argile, stable depuis des milliers d'années. L'enfuissement de matériaux radioactifs est donc considéré sans danger, puisque des infiltrations d'eau sont impossibles. Vous imaginez la suite ?

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  • Notre-Dame-des-Landes : le comité ardennais solidaire

    Les menaces d'expulsion imminente des opposants à la construction d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes se précisent.

    Nous vous avons informés du jugement autorisant la destruction des cabanes des opposants dans notre note datée d'hier.

    Une journée a suffi au tribunal de Saint-Nazaire pour publier un nouvel arrêt qui autorise l'expulsion champ1.jpg?w=212&h=300des occupants "sans droit ni titre".

    Si cette mesure devenait effective, elle serait prise comme une provocation grave par les opposants, car survenant au moment ou une commission de dialogue est mise en place.

    Le comité  de soutien ardennais à la ZAD de Notre-Dame-des Landes s'était déjà mobilisé, suite à sa première action  du 28 novembre. Ses militants ont décidé d'acheminer du matériel utile aux opposants qui sont intallés sur la ZAD ("zone d'aménagement différé" rebaptisée "zone à défendre").

    Ils partiront demain de la place Ducale à Charleville, voici leur message :

    "Demain jeudi 13 décembre , 17 heures Place Ducale aura lieu le départ  de plusieurs  membres de ce comité vers NNDL afin d'y acheminer du matériel utile aux résistants locaux : outils , pharmacie , couvertures".

    Les événements peuvent maintenant évoluer très vite, mais les autorités devront faire avec la mobilisation des opposants sur place et avec celle des nombreux comités de soutien qui se sont créés dans toute la France.

  • 44 tonnes : l’environnement et les citoyens vont payer

    Le décret autorisant la généralisation des poids lourds de 44 tonnes (au lieu de 40 tonnes) vient de paraître. Cette décision de généralisation concrétise une décision de la précédente majorité qui avait fait acter le principe par la loi. FNE voit dans cette autorisation une triple erreur. Explications

    Des coûts d’entretien des infrastructures routières en hausse : une facture salée pour les contribuables

    Un rapport du Conseil Général du Développement Durable de 2011 avait chiffré le surcoût sur l’entretien entre 400 millions et 500 millions annuel. Une somme d’autant plus importante que le budget 2013 consacré à l’entretien du réseau routier national non concédé (c'est à dire hors autoroutes) ne permet même pas d’assurer l’entretien et le maintien à niveau du réseau existant (taux de renouvellement de 4% alors qu’il serait nécessaire de réaliser pratiquement le double).

    Les modes de transports vertueux sacrifiés

    Toutes les études réalisées, y compris européennes, démontrent que l’augmentation de la charge des poids lourds, en conférant au transport routier un avantage compétitif supplémentaire, provoque une perte de trafic des modes alternatifs pourtant plus vertueux (ferroviaire, fluvial, cabotage maritime). Il s’agit donc d’une mesure contraire aux grandes orientations en matière de transport qui avaient été inscrites dans les lois issues du Grenelle de l’environnement et rappelées par l’actuel ministre des Transports, lors de sa prise de fonction.

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    Un appel d’air pour les 44 tonnes en Europe

    Une croissance du transport routier de grande capacité de transit international est à prévoir sur nos routes puisque plusieurs pays limitrophes ont déjà autorisé le 44 tonnes (Belgique, Luxembourg, Italie..). Pire, cette mesure constitue une porte ouverte pour encourager d’autres pays européens à aller eux aussi vers une généralisation (Allemagne, Espagne…)

    FNE s’étonne que la concertation sur ce texte n’ait été réalisée qu’avec les fédérations de transporteurs routiers - les principaux bénéficiaires de la mesure - et non avec les autres parties prenantes dont les collectivités locales et les associations de protection de l’environnement qui sont pourtant concernées directement par les effets de mesure.

    Pour Michel Dubromel, Vice-président en charge des questions de transport : « il faut tordre le coup à la justification environnementale des 44 tonnes. Non, cette mesure de généralisation ne réduira pas les émissions de gaz à effet de serre puisque elle va encourager et stimuler la demande de transport routier. France Nature Environnement y est fermement opposée et demande que les objectifs environnementaux rappelés à la conférence environnementale soient respectés et se concrétisent par des faits. »