Le ministère du développement durable vient de publier une note sur les proliférations d’algues sur les côtes métropolitaines, en voici des extraits :
D’importants développements d’algues touchent de nombreux secteurs côtiers sans qu’une diminution puisse être observée ces dernières années. Deux types d’algues sont concernés. Les macroalgues, principalement des ulves, produisent des marées vertes et les algues microscopiques, le phytoplancton, provoquent des eaux colorées, avec un éventuel risque de toxicité. Les algues vertes sont présentes surtout sur les côtes bretonnes et s’étendent en Centre-Atlantique et en Basse-Normandie.
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De plus en plus de côtes touchées par les algues vertes
Les premières marées vertes sont apparues dans les baies des Côtesd’Armor, au début des années 70. Elles sont aujourd’hui étendues à de nombreux secteurs sur l’ensemble de la Bretagne et des régions
alentour. Comme dans d’autres pays européens, elles touchent des vasières mais aussi, ce qui est plus rare, des plages et des baies sableuses. Il s’agit très souvent d’ulves qui prolifèrent dans des zones enclavées et peu profondes, à faible renouvellement des masses d’eau, et avec des apports excessifs d’azote, principal facteur de contrôle.
De nombreux territoires bretons sont touchés : l’estuaire de la Rance, les baies de Saint-Brieuc et Lannion, le Léon, la rade de Brest, les baies de Douarnenez et de la Forêt, la rade de Lorient, la ria d’Étel et le golfe du Morbihan . En 2012, 51 plages et 33 vasières d’estuaire sont concernées en Bretagne. Le nombre de secteurs touchés augmente depuis une quinzaine d’années. Ce n’est en revanche pas le cas de la surface de plages recouvertes, qui varie entre 1 500 et plus de 4 000 ha selon les années sans que l’on distingue de tendance. Depuis 2010, ces surfaces se situent dans le bas de la fourchette du fait de conditions météorologiques particulières (faibles pluies printanières).
Depuis quelques années, de nouvelles plages sont touchées dans le Calvados, dans les havres du Cotentin, sur le littoral de Loire-Atlantique, quelques secteurs de Vendée, dont Noirmoutier, et sur les îles de Ré et Oléron.

Entre 50 000 et 100 000 m3 d’algues sont ramassés et traités annuellement par les collectivités territoriales concernées. Cela a engendré un coût de l’ordre de 1,7 million d’euros en 2012 de la Basse-Normandie à l’Île de Ré, avec un coût par m3 de 20 euros (Centre d’étude et de valorisation des algues). Les algues vertes ont un impact négatif sur le tourisme et la conchyliculture. Leur putréfaction, qui libère de l’hydrogène sulfuré (H2S), implique une forte gêne olfactive. La manipulation des tas en décomposition peut exposer à des niveaux de H2S supérieurs aux seuils de dangerosité, notamment
lors des chantiers de ramassage. La présence d’algues gène aussi les conchyliculteurs et augmente leur temps de travail : nettoyage des coquillages, des bouchots ou des nasses d’huîtres.
l’option d’une sortie du nucléaire en France, alors que nous ne sommes pas à l’abri ? pas plus que les Japonais ? d’un accident majeur ? Quel est donc l'art de faire vivre l'énergie nucléaire, cette fierté nationale, cette exception française ? Comment les Français, très sceptiques vis-à-vis de l'atome dans les années 1970, sont-ils parvenus à l'« aimer » ou, en tout cas, à l’accepter ? Qu'est devenu, au cours du temps, le mouvement antinucléaire d'il y a quarante ans, alors un des plus forts d’Europe ? Quel rôle l’État et les organismes nucléaires ont joué dans ces transformations ? De quelle façon la prise en charge institutionnelle des critiques a-t-elle orienté les conditions de citoyenneté à l'âge atomique ?


cette compétence de l'échelon de base des collectivités territoriales (et ce d'autant plus dans la perspective de la disparition des départements à moyens terme). Ils notent aussi que les communes possèdent la compétence urbanisme qui est totalement imbriquée avec cette problématique du risque inondation. (voir notre 


