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écologie - Page 229

  • Fête de la nature 2013 - la fête des petites bêtes

    Réaliser 5000 mini-coins de nature pour préserver les petites bêtes et la biodiversité en général : c'est le défi inédit lancé par la Fête de la Nature 2013, du 22 au 26 mai. En invitant tous les amoureux de la nature à participer, la Fête de la Nature propose à chacun d'agir pour que les petites bêtes, batraciens, petits mammifères, insectes et reptiles trouvent refuge à nos côtés.

    La Fête de la nature, ce sont 5 jours de manifestations gratuites au contact direct de la nature, pour permettre à tous les publics de la découvrir ou la re découvrir.

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    Dans notre secteur, est organisée une rando-nature sur la pelouse du Rinaveau.

    Chaussez vos godillots pour une randonnée pas comme les autres en famille ou entre amis à travers la vallée des Trois Fontaines. Partez à la découverte de la pelouse à orchidées de Rinaveau. Un trésor pour qui sait la découvrir, qui sait reconnaître les orchidées sauvages, les genévriers, observer les quelques soixante espèces de papillons qui vivent là, repérer les mantes religieuses, les oiseaux…

     

    A : Bar-les-Buzancy [08] Date(s) : samedi 25 mai 2013


    • 13h30-16h30
    • Manifestation payante :
      Participation de 2,50 € au profit d’Argonne Manengouba (reconstruction d’écoles au Cameroun)
    • Rdv à l'entrée du site (suivre le fléchage dans le village)
  • Attigny : réunion publique projet éolien citoyen Chagny-Bouvellemont-Jonval

    Le projet éolien citoyen de Chagny-Bouvellemont-Jonval a pour finalité la production d’une électricité verte maîtrisée par des acteurs du territoire.

    La participation financière est ouverte à tous : particuliers, associations, collectivités, entreprises ... Venez comprendre les enjeux de ce projet et vous informer sur les modalités de participation.

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    3 villages 3 éoliennes

     

    Développé par Enéole, il s’agit du premier Parc éolien citoyen de la Région Champagne Ardenne ! Ce projet a pour vocation : la production d’une électricité verte consommée localement et la création de richesses locales (dynamique locale, emplois, outil pédagogique).

    La production des 3 éoliennes du parc alimentera l’équivalent de la consommation en électricité spécifique de 1 600 ménages, soit 18 % des foyers du territoire.

    Le projet de Chagny-Bouvellemont-Jonval a été retenu comme projet citoyen par Energie-Partagée. Vous pouvez donc investir personnellement dans ce projet !

    Attigny

    le jeudi 16 mai de 18h30 à 20h30

    Espace Info->Energie de l’ALE

    23A, rue André Dhôtel (Pôle des Vieux Moulins)

    Contact Ingrid Julien

    03 10 29 00 00

  • Bourse aux plantes : une idée qui prend racine.

    Le FJEP-CS de Vouziers organise depuis quelques années des bourses aux plantes qui se tiennent dans les allées du jardin Beluriez (derrière la Mairie).

    Si l'idée cette manifestation a germé il y a quelque temps, on peut constater que le projet s'est bien développé, et attire un public de plus en plus nombreux.

    Le principe est d'amener des plantes, arbustes, graines ... et de les échanger entre passionnés ou avec de simples amateurs. L'argent n'a pas sa place lors de cette bourse et la récompense vient de l'échange réalisé ou du don qui verra se multiplier une de ses boutures.

    Le temps presque clément a permis que la bourse se déroule à l'extérieur, en profitant du cadre printanier du jardin situé entre le FJEP et la Mairie.

    A la fin de la matinée, les tables de présentation étaient toutes vides, chacun repartant chez soi avec ses nouvelles découvertes végétales. Il ne reste plus aux jardiniers venus de Vouziers et d'ailleurs qu'à faire pousser leurs trouvailles dans leur nouvel environnement.

    vouziers,fjep, bourse aux plantes

  • Energie: pour le Medef et les entreprises, surtout ne rien changer et aller dans le mur…

    Communiqué de Greenpeace

    Qui a entendu parler du débat sur la transition énergétique ? Tout laisse à penser que le gouvernement préfère qu’il reste confidentiel. La participation citoyenne est faible et éparse. Et les citoyens s’en plaignent. C’est un des membres du comité de pilotage qui le dit .

     

    Pour les entreprises le traitement est différent… Et certaines en profitent !
    Une offensive a récemment été lancée, d’abord par la voix de Laurence Parisot pour le Medef mercredi puis via le groupe de contact des entreprises de l’énergie lors d’une plénière du débat. Au menu, un ensemble de propositions pour tenter d’imposer leur vision au sein du débat sur la transition énergétique.

    Une priorité : ne rien changer
    Prolonger la durée de vie des centrales nucléaires françaises sous couvert d’une soi-disant compétitivité du modèle du tout nucléaire français, voilà ce que ces entreprises poussent. Et que font-elles de la promesse de François Hollande de réduire à 50% le nucléaire dans le mix électrique d’ici 2025 ?
    Cette démarche va au moins avoir le mérite d’apporter une réponse à une question que beaucoup de Français se posent : qui va décider de l’avenir énergétique de la France ? Le Président de la République au nom de l’intérêt général ou les lobbies obsédés par le mythe du nucléaire ?

    La prolongation : un pari insensé pour l’économie et pour la sûreté

    Nous n’avons aucune idée des coûts futurs de la prolongation, certainement plus élevés que ce R%C3%A9acteurs-nucl%C3%A9aires-en-Belgique-300x199.jpgqu’annonce EDF. Avec les surcoûts futurs liés à la sûreté post-Fukushima ou à la prolongation, ce sera toujours plus d’investissements, jamais moins.
    Prolonger le parc nucléaire français c’est prendre des risques croissants. Les centrales françaises ont 27 années de fonctionnement en moyenne, et jusqu’à parfois 12 années de plus si on compte l’âge des premiers bétons comme aux Etats-Unis. Conçues pour fonctionner 30 ans, les effets de leur vieillissement sont visibles dès 20 ans. La cuve ou l’enceinte de confinement sont par exemple deux pièces majeures ni réparables ni remplaçables. Le Président de l’ASN le disait lui-même récemment lors d’une audition devant l’OPECST. Le directeur de l’IRSN le confirmait lors d’un déplacement ce mardi 24 avril.

    Et l’ASN dans l’histoire ? En misant sur la prolongation des centrales françaises, ces entreprises remettent en cause l’indépendance de l’Autorité de Sureté Nucléaire. Autorité qui est encore loin d’avoir validé les propositions d’EDF concernant les travaux de sûreté post-Fukushima. Et qui peut aussi s’opposer au cas par cas à l’extension de la durée de vie des réacteurs au-delà de 30 ans.

    D’autres voix s’élèvent
    Toutes les entreprises sont-elles si unies derrière la position très défensive et conservatrice défendue par Madame Parisot et certains membres du groupe de contact ? Elles n’ont pas le même intérêt à une vraie transition énergétique. Certaines entreprises défendant des énergies alternatives, à savoir FEE, AFPG, Enerplan, FNB, Amorce, Club Biogaz ATEE se sont désolidarisées des 12 propositions.

    Une vraie transition est possible… Et indispensable !
    Les alternatives compétitives et socialement avantageuses existent face au tout nucléaire. La France a un choix à faire. Il faut être lucide : développer les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique n’est pas compatible avec le maintien du tout nucléaire. Greenpeace publiait et apportait au débat sur l’énergie dès février son scénario de transition énergétique. Les experts du débat, le gouvernement l’ont lu et jugé sérieux. Espérons qu’ils s’en inspirent

    Investir dans la transition énergétique, c’est investir avant tout dans les renouvelables et préparer la fermeture des centrales plutôt que de les prolonger.

    Greenpeace a publié récemment le « portrait robot » des 5 centrales et des 20 réacteurs qui devraient être fermées en priorité :
    Voir la liste des centrales

     


  • Notre Dame des Landes : La mobilisation continue

    Suite aux rapports publiés récemment, le projet d'aménagement de l'aéroport de Notre Dame des Landes va prendre pour le moins du retard, ou peut-être voir sa réalisation remise complétement en cause.

    Cette situation nouvelle a fait choisir une nouvelle stratégie au préfet, qui vient de décider de retirer les forces de l'ordre des carrefours qu'elles contrôlaient en permanence depuis des mois.

    Le Télégramme de Brest écrit : "Du côté de la préfecture, on précise les raisons de ce retrait : "On est en train de réorganiser notre dispositif, c'est-à-dire que l'on tente une configuration qui ne soit plus une présence permanente des forces de l'ordre mais des interventions au coup par coup en cas de besoin". Le préfet Christian de Lavernée "a souhaité envoyer ce signe". Mais la situation peut encore évoluer.

    Retrait sous condition
    Le retrait des forces de l'ordre est soumis à un certain nombre de conditions : absence d'obstacles à la circulation, au travail des agriculteurs et à la possibilité pour les différents experts de faire les relevés scientifiques demandés dans les rapports des commissions. Et si ces conditions ne sont pas respectées ? "On sera malheureusement obligés de revenir à la situation antérieure", avertit la préfecture."

    Ce retrait est aussi une tentative de diviser les opposants, entre les "historiques" et les "anticapitalistes". Voici l'analyse du journal Le Monde : "Surtout, le dialogue a été renoué entre l'Acipa, principale association historique d'opposants, et la préfecture. Cette semaine, Julien Durand, porte-parole de l'Acipa, avait ainsi estimé que "les tranchées et les barricades" installées sur le site par les militants anti-aéroport "ne sont pas une solution", après de nouvelles violences lundi entre certains opposants et les forces de l'ordre. Ces violences avaient causé trois blessés parmi les forces de l'ordre, selon la gendarmerie, et un peu plus d'une quinzaine chez les opposants, selon ceux-ci.

    Partisan d'une "opposition constructive", M. Durand a accusé les militants anticapitalistes d'avoir provoqué les forces de l'ordre par l'installation d'une nouvelle barricade sur la seule route encore praticable de la zone du projet, tout en regrettant la présence des forces de l'ordre sur place. Il a ensuite rencontré jeudi des représentants de la préfecture de Loire-Atlantique. Une rencontre a priori fructueuse."

    Tout ceci démontre que certaines choses sont en train de bouger, qui remettent en cause le projet initial.

    Même si la situation est complexe et mouvante, ce n'est que par la mobilisation qu'il sera possible de faire céder les partisans du nouvel aéroport Ayrault en tête.

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  • Salon "Le biogaz au coeur de nos fermes" édition 2013, 26 et 27 avril

    L’ALE 08 et la Chambre d’Agriculture des Ardennes organisent la 3 ème édition du salon "Le biogaz au coeur de nos fermes", qui aura lieu les 26 et 27 avril prochains au GAEC Forget à Vivier-au-Court (08).

    Ce salon, récompensé par le prix spécial SNCF du concours régional "Gauby-Lagauche" pour son édition 2010, se veut être celui des porteurs de projets. L’édition 2013 est un évènement labellisé "transition énergétique".

    arton383-ef13c.jpgAprès les éditions de 2007 au GAEC du Château et 2010 au GAEC Oudet, l’ALE08 et la Chambre d’Agriculture des Ardennes organisent l’édition 2013 du salon "Le biogaz au coeur de nos fermes" les 26 et 27 avril 2013, sur l’exploitation agricole du GAEC Forget à Vivier-au-Court (08). En joignant leurs compétences respectives et leurs réseaux de diffusion dans le monde agricole et celui des EnR, les deux structures souhaitent un évènement de portée nationale, rassemblant les porteurs de projets et les professionnels de la filière.

    Au programme :

    Une quinzaine de conférences laissant une large place à des agriculteurs disposant d’un bon retour d’expérience ;

    Des exposants, professionnels de la filière, réunis pour proposer leurs compétences aux porteurs de projets ;

    Des visites d’installations de méthanisation dont certaines ont bénéficié d’extension de puissance.

  • Rapport 2012 : l'ASN souffle le Chooz et le froid

    L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a publié hier son rapport annuel sur les risques liés au nucléaire civil et sur les mesures prises pour les limiter.

    Après avoir lu attentivement les 542 pages du rapport, nous pouvons vous en donner un apperçu significatif. Il concerne notre centrale ardennaise, celle qui se situe au milieu d'un parc naturel.

    L'ASN se dit globalement satisfaite du fonctionnement des centrales de notre pays. Il faut relativiser ASN-Logo_0.jpgson jugement puisqu'elle disait la même chose avant l'accident de Fukushima. Puis après celui-ci elle a exigé des mesures importantes et très coûteuses pour renforcer la sécurité des centrales françaises. On ne craint pourtant pas un tsunami chez nous, mais des faiblesses majeures ont été mises en évidence. En particulier la gestion d'une crise grave nécessite des équipements spécifiques et sécurisés et ces équipements n'existaient pas.

    Reste qu'un accident est par définition imprévu, et que les 542 pages du rapport analysent le passé et le présent mais sont bien incapable d'écrire un scénario qui se déroulerait dans un avenir plus ou moins proche. Un accident grave est en général la rencontre de trois éléments : une installation ou un site dangereux, une gestion humaine qui reste toujours faillible et  un événement imprévu ou mal anticipé.

    main.php?g2_view=core.DownloadItem&g2_itemId=237&g2_serialNumber=2Pour Chooz nous avons déjà l'installation, la gestion humaine et ses incertitudes il ne reste plus qu'à espérer qu'un événement exceptionnel n'arrive pas à un mauvais moment.

    En ce qui concerne cette gestion humaine, l'ASN est sévère avec le site de Chooz. Voici le paragraphe consacré à la centrale :

    Centrale nucléaire de Chooz

    L’ASN considère que les performances du site de Chooz concernant la sûreté nucléaire, la radioprotection, la maintenance et l’environnement rejoignent globalement l’appréciation générale des performances que l’ASN porte sur EDF.

    L’ASN considère cependant que le site de Chooz a régressé en matière de rigueur d’exploitation et note une recrudescence d’erreurs de lignages des installations et de planification des essais périodiques. L’exploitant de Chooz B devra porter une attention particulière à ces deux points en 2013. L’ASN note néanmoins que le site n’a pas connu d’arrêt automatique de réacteur en 2012 et n’a rencontré qu’une seule sortie de domaine de fonctionnement autorisé.

    L’ASN considère également que la maîtrise des activités de maintenance n’a pas suffisamment progressé, notamment dans la préparation des activités et la qualité des analyses de risques. L’arrêt du réacteur 2 pour visite partielle a été marqué par une prolongation notable compte tenu des dégradations constatées sur la visserie interne des groupes motopompes primaires.

    L’ASN a constaté quelques progrès concernant la disponibilité des dispositifs de surveillance de l’environnement et une meilleure gestion de la station de traitement à la monochloramine des effluents de refroidissement ; ces progrès sont néanmoins masqués par le rejet incontrôlé d’acide sulfurique en Meuse, lié à une maintenance insuffisante de certains matériels et d’équipements contribuant à la protection de l’environnement.

    Ces réserves son faites par une agence d'Etat dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle n'est pas classée dans les opposants au nucléaire. On se demande ce qu'aurait pu trouver une inspection indépendante des pouvoirs publics.