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écologie - Page 231

  • Fessenheim : des travaux inutiles et coûteux, voire dangereux

    Communiqué du réseau "Sortir du Nucléaire"

    Le 19 décembre 2012, l’ASN a donné son accord à la réalisation des travaux pour le renforcement du radier du réacteur 1 de la centrale de Fessenheim. Le Réseau "Sortir du nucléaire", Alsace Nature, le Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin, Stop Fessenheim et Stop Transports - Halte au Nucléaire ont déposé un référé pour empêcher la réalisation de ces travaux inutiles et coûteux.

    Une prolongation d’exploitation conditionnée à la réalisation de travaux colossaux

    À l’issue de la troisième visite décennale du réacteur 1 de Fessenheim, l’ASN a rendu un avis favorable 110819855.jpgà la poursuite de son exploitation après 30 ans de fonctionnement, sous réserve de respecter différentes prescriptions [1]. Il s’agit notamment de renforcer le radier du réacteur avant le 30 juin 2013. Le 19 décembre 2012, elle a donné son accord pour qu’EDF procède à la mise en œuvre de la modification proposée, consistant à augmenter à la fois l’épaisseur et la surface de la zone d’étalement du corium en cas d’accident grave avec percement de la cuve.

    Colossaux, les travaux prescrits n’ont pas de précédent : il s’agit notamment de couler environ 50 cm d’un béton spécial dans le puits de cuve [2] et dans une zone voisine réaffectée en « local de collecte ». De plus, pour permettre l’étalement du corium entre ces deux zones, il faudra creuser un canal de transfert.

    Au vu de l’ampleur de cette modification, celle-ci devrait faire l’objet de la procédure d’autorisation telle que prévue par l’article L 593‐14 du Code de l’environnement, qui impose notamment une enquête publique en cas de modification notable d’une installation nucléaire.

    Des travaux coûteux, inutiles, voire dangereux pour une centrale destinée à une fermeture imminente

    Alors que les économies d’énergie et les énergies renouvelables manquent cruellement de soutien, il est inacceptable de gaspiller des dizaines de millions d’euros dans de tels travaux. La centrale de Fessenheim est dangereuse et devrait être arrêtée maintenant [3]. Alors même que le gouvernement s’est engagé à la fermer durant le quinquennat, autoriser ces travaux revient à donner un argument à EDF, qui ne manquera pas d’invoquer leur rentabilisation pour justifier la poursuite de l’exploitation du réacteur.

    Les travaux se dérouleront dans un environnement extrêmement radioactif, juste sous la cuve du réacteur. En dépit des déclarations d’EDF, qui peut garantir que les personnes qui seront chargées des opérations ne courront aucun risque ? Il serait inacceptable que des travailleurs soient exposés à des radiations intenses pour ce chantier qui n’est même pas destiné à prévenir le risque d’accident. En effet, l’objectif est uniquement, une fois l’accident arrivé, de reporter d’une journée environ (soit 44 h après au lieu de 24) le moment où le combustible en fusion percera le socle de béton du réacteur et entrera en contact avec la plus grande nappe phréatique d’Europe !

    Ces travaux ne changeront rien aux risques qui pourraient mener à un accident à Fessenheim : vieillissement, situation en zone sismique, près d’un aéroport, en contrebas du grand canal d’Alsace…

    La seule manière d’assurer la sécurité est de fermer cette centrale. Ces travaux aussi coûteux qu’inutiles sont un leurre. Le 21 mars 2013, le Réseau "Sortir du nucléaire", Alsace Nature, Stop Transports - Halte au nucléaire, Stop Fessenheim et le Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin ont déposé un référé devant le Conseil d’État afin de les empêcher.

     

    Notes

    [1] Décision de l’ASN n° 2011-DC-0231 du 4 juillet 2011

    [2] Zone hautement radioactive située juste sous le réacteur

    [3] Selon un rapport commandé par le ministère de l’Environnement du Bade-Wurtemberg, Fessenheim aurait déjà dû être fermée si on lui avait appliqué les critères de sûreté en vigueur en Allemagne : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Analyse-de-l-Oko-Institut

  • Agriculture : un peu trop de pesticides dans l’air (du temps)

    Communiqué de Greenpeace.

    La France a bien du mal à se passer des pesticides … L’utilisation de pesticides (herbicides, fongicides et insecticides) en France, premier pays consommateur en Europe, a ainsi augmenté de 2,5% en 2011.

    L’agriculture industrielle sur la sellette

    L’actualité agricole ou plutôt l’actualité de l’agriculture intensive et industrielle est on ne peut plus fournie ces derniers temps … Les scandales alimentaires se multiplient. Et les enquêtes et études sur les doses importantes (et dangereuses !) de pesticides utilisées se multiplient.

    Une enquête de l’EFSA vient de confirmer la présence importante de résidus de pesticides dansVisuel_semaine_alternatives_pesticides_2013_bd-295x300.png l’alimentation. Comme tous les ans, l’EFSA vient de publier son rapport sur les résidus de pesticides dans les aliments. La contamination des aliments reste à un haut niveau, avec 65% des fruits et 39% des légumes contenant des résidus en moyenne en Europe selon le plan de surveillance. En effet, selon l’enquête, le niveau de multirésidus est aussi toujours inquiétant.

    Une étude menée par Générations futures, spécialiste des effets des produits phytosanitaires sur la santé et l’environnement, et le laboratoire d’analyses Kudzu Science, dans les vignobles de Listrac-Médoc, a montré la présence accrue de résidus d’herbicides, d’insecticides et de fongicides chez les quinze salariés qui se sont prêtés à l’étude.

    Le déclin des abeilles et autres pollinisateurs est l’une des conséquences les plus visibles et les plus dramatiques de l’industrialisation de l’agriculture et une famille d’insecticides en particulier, les néonicotinoïdes, les met particulièrement en danger. Ses effets sont dévastateurs pour les insectes pollinisateurs : ils provoquent notamment la perte du sens de l’orientation des abeilles, les empêchant de retrouver le chemin vers leur ruche et entraînant leur mort. L’usage de ces pesticides est l’une des raisons bien connues du déclin des abeilles (aux côtés du dérèglement climatique, du développement de parasites, de l’appauvrissement génétique, …) mais c’est surtout une cause sur laquelle on peut agir dès maintenant en interdisant leur usage.

    Et face à tout ça ? On peut agir

    Des initiatives fleurissent, de différentes associations, collectifs … Greenpeace est partenaire cette année de la semaine d’alternatives aux pesticides, organisée du 20 au 30 mars partout en France à l’initiative de l’association Générations Futures. Plus d’une dizaine de groupes locaux de Greenpeace vont y participer en organisant des actions de sensibilisation variées : stands sur des marchés, projections, interpellation d’élus, sensibilisation dans la rue.

    Pendant les 10 premiers jours du printemps, période de reprise des épandages de pesticides, le public est invité à mieux s’informer sur les enjeux tant sanitaires qu’environnementaux des pesticides et sur les alternatives…

    Rejoignez les militants de Greenpeace et de toutes les associations partenaires, ils se passe sûrement quelque chose près de chez vous !!

    Mobilisons-nous pour une agriculture écologique, seule à garantir des pratiques agricoles et une alimentation saines aujourd’hui et pour les générations futures.
    Cette agriculture repose sur la biodiversité, sur la protection des sols, des eaux et du climat et ne contamine pas l’environnement avec des produits chimiques ou des OGM.

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  • FNE, les Amis de la Terre et la FNAUT confirment leur opposition ancienne au projet de nouvel aéroport à NDDL

    Le rapport de 2007 cité par les partisans du nouvel aéroport était une expertise sur le projet de troisième aéroport parisien, commandée par FNE, les Amis de la Terre et la FNAUT, et financée par la Direction Générale de l'Aviation Civile et l’ADEME. Ce rapport avait été rédigé par trois experts indépendants et libres de leurs propos. Critiquer les commanditaires sur la base de ce rapport pour tenter de diviser le mouvement associatif n'a donc aucun sens.

    FNE, les Amis de la Terre et la FNAUT confirment leur opposition ancienne au projet de nouvel aéroport à NDDL, d'autant plus déterminée aujourd'hui que la crise économique et écologique ne cesse de s'aggraver.

    - L'aéroport existant de Nantes-Atlantique n'est ni dangereux ni saturé, et il est possible d'en réduire les nuisances sonores.

    - Les conséquences environnementales de la construction du nouvel aéroport seraient graves malgré une "intégration dans la trame bocagère" : artificialisation de terres agricoles, induction d'un trafic routier important démontrée par la surface prévue pour les parkings, encouragement à l'urbanisation périphérique.

    - Les prévisions de trafic ne sont pas réalistes et il est illusoire d'espérer que le nouvel aéroport offre des relations intercontinentales permettant d'"ouvrir le Grand Ouest sur le monde".

    - Enfin sa réalisation implique des coûts immédiats non comptabilisés (accès routiers, coût d'investissement et d'exploitation d'une éventuelle desserte ferroviaire) et, à plus long terme, des risques financiers pour la collectivité.

    Le projet est contradictoire avec la "transition écologique" et la préservation de la biodiversité souhaitées par le gouvernement, et avec la nécessité impérieuse d'économiser l'argent public et de prioriser l'amélioration des transports de la vie quotidienne. Il doit être abandonné.

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  • Assemblée générale de l'association de préfiguration d'un Parc Naturel Régional en Argonne

    La création d'un éventuel parc naturel régional n'est pas une mince entreprise, sutout sur un territoire à cheval sur deux régions.

     Une association a été crée en 2009 pour porter ce projet et défendre cette idée sur le territoire delogo_pnr.jpg l'Argonne. Les Ardennes étaient au départ un peu marginales dans cette association. Les choses semblent évoluer, en particulier avec l'adhésion récente de la 2C2A à l'association  qui est un signe positif.

    Voici un extrait des statuts de l'association :

    L’objet de l’association Argonne Parc Naturel Régional a pour but de promouvoir la création d’un Parc Naturel Régional en Argonne par :

    la mise en valeur et la sauvegarde du patrimoine argonnais,


    • l’élaboration d’un projet de territoire reposant sur le développement durable visant :
        • -un développement économique et solidaire
        • -un développement coopératif, une équité sociale et territoriale
        • -un développement reposant sur la protection de l’environnement

         

    • la mobilisation des forces vives du territoire en vue de la constitution d’un diagnostic et d’un plan d’actions servant de support à la réalisation d’une charte et du classement de l’Argonne en Parc Naturel Régional

    L'assemblée générale aura lieu cette année à Grandpré, ce peut être l'occasion de découvrir cette association et pourquoi pas de rejoindre son combat.

    L'AG se déroulera le samedi 6 avril à partir de 9h 30, à la salle polyvalente (rue André Bastide)

  • Arctique 2 – Industrie pétrolière 0

    Un communiqué de Greenpeace

    La série d’échecs spectaculaires vécus par Shell au large de l’Alaska n’est pas passée inaperçue dans les sièges sociaux des compagnies pétrolières. La société d’État norvégienne Statoil en a apparemment tiré des leçons, et prévoit de ralentir ses activités dans les eaux de l’océan Arctique sous juridiction américaine.

     

    Les compagnies pétrolières reculent

    En septembre 2012, Christophe de Margerie, PDG de Total déclarait : “Les industriels devraient70616_120827-588x400.jpg s’abstenir de chercher du pétrole dans ces eaux car les risques liés à l’environnement y sont trop élevés. Une marée noire au Groenland serait un désastre“. Relativisons. Pour Christophe de Margerie, le désastre cité est un désastre d’image pour la compagnie pétrolière française, une inquiétude de réputation pour Total.

    Fin février, le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a annoncé qu’il renonçait pour cette année à faire des forages en Alaska, où il assure toutefois vouloir reprendre ses activités “à l’avenir”. “Notre décision de faire une pause en 2013 va nous donner du temps pour nous assurer que tous nos équipements et nos effectifs sont prêts“, a commenté Marvin Odum, président de Shell Oil Company, cité dans le communiqué. Ce moratoire doit durer au moins jusqu’en 2014.
    Nous voulons que Shell renonce définitivement à l’Arctique. Les autorités américaines peuvent prendre cette décision, et peuvent suspendre les permis. Aidez nous à les convaincre, en écrivant à Barack Obama !

    En ce début mars, c’est au tour de la compagnie Statoil d’appuyer sur le bouton “pause”. On pourrait espérer que cette décision résulte des préoccupations environnementales du gouvernement norvégien. Et que ce moratoire s’étendra à la haute mer et ne se limitera pas aux eaux territoriales de l’Alaska. Ce n’est malheureusement pas le cas : Statoil va continuer à effectuer des forages au large de la Norvège, et elle s’implantera bientôt dans les eaux de l’océan Arctique bordant la Russie, où elle agira en partenariat avec Rosneft…

    Mais Rosneft détient le (bien triste) record absolu des déversements de pétrole sur la terre ferme en régions nordiques. Cette société d’État russe possède un bilan catastrophique en matière d’environnement, et ses ravages gâchent la vie de milliers de personnes. Voir notre page : Glace Noire : déversements de pétrole en Russie – Une crise sans fin.

     

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    Sauver l’Arctique, c’est aider le climat dans son ensemble

    Alors que cette année, un nouveau rapport du GIEC devrait souligner, une fois de plus, l’urgence à changer drastiquement de cap, Greenpeace continuera de mobiliser les citoyens et les décideurs sur la protection de l’Arctique.

    Au mois d’avril prochain, Greenpeace organisera une expédition au pôle Nord, pour immerger sous la glace une capsule contenant les noms des 2,7 millions de personnes qui sont devenues des défenseurs de l’Arctique sur savetharctic.org.

  • Une étape essentielle pour relancer l'éolien en France

    Les nouveaux projets éoliens sur le territoire de la 2C2A semblent actuellement au point mort.

    Des éoliennes de grande taille devaient être implantées à la limite ouest de la communauté, avec uneolienne a.JPG prolongement vers le Rethelois. Ce projet prévoit  l'implantation d’un total de 47 éoliennes sur le territoire des communes de La Neuville-en-Tourne-à-Fuy, Juniville, Bignicourt, Hauviné, Cauroy, Ville-sur-Retourne et Mont-Saint-Remy. Mais le ministère de la défense bloque la dernière autorisation, à cause d'un problème de radar lié à la défense aérienne. Le ministère réserve sa réponse et voudrait obtenir la construction d'un nouveau radar pour compenser le brouillage occasionné par les éoliennes.

     

    Sur le plan national, des avancées ont lieu sur le dossier des implantations d'éoliennes, l'agence locale de l'énergie en fait état :

    L’Assemblée nationale a adopté le 11 mars en lecture définitive la proposition de loi concernant la tarification progressive de l’énergie et les mesures relatives à l’éolien. Ce texte comprend notamment plusieurs dispositions de simplification essentielles pour l’avenir de la filière éolienne. Cependant, France Energie Eolienne reste vigilante sur le raccordement des parcs éoliens au réseau électrique et sur l’arrêté tarifaire.

    La loi ‘Brottes’ adoptée définitivement lundi soir par le Parlement, qui porte également sur un bonus-malus sur la facture d’énergie, supprime la « règle des cinq mâts » instaurée dans la loi Grenelle 2, soit 5 éoliennes minimum pour tout projet d’implantation. La version adoptée par les députés ouvre la possibilité d’implantation d’une seule éolienne. « Dans les régions Pays de la Loire, Bretagne, Basse-Normandie, plus de 50 % des projets en cours de développement en 2010 avaient dû être stoppés à la suite de l’adoption de la règles des 5 mâts », indique le SER (syndicat des Energies Renouvelables).

    La loi supprime également les Zones de développement de l’éolien (ZDE) qui « se superposaient avec les Schémas régionaux Climat Air Energie », indique la FEE (Fédération Energie Eolienne).

    FEE et SER avertissent néanmoins que le tableau ne sera complet que si « l’incertitude qui persiste sur le tarif d’achat du KWh éolien », qui n’incite par les banques à investir dans de nouveaux projets, est levée. Contesté par un collectif anti-éolien, l’arrêté ministériel établissant le « tarif d’achat » de l’électricité éolienne terrestre, c’est-à-dire le prix fixé par l’Etat auquel EDF doit acheter le courant produit par le vent, est menacé d’annulation en justice. En janvier, la ministre de l’Energie Delphine Batho avait assuré que le gouvernement assurerait leur « sécurité juridique ». En février, Jean-Louis Bal, Président du SER, avait averti que la France manquerait ses objectifs de développement des énergies renouvelables pour 2020, dont la part dans son système énergétique doit être portée à 23 %, à moins d’efforts supplémentaires pour « redresser la barre », et avait estimé que la tendance actuelle conduirait entre 17 % et 18 %.

  • Le Japon, d'Hiroshima à Fukushima

    Le Japon qui a connu deux fois l'explosion d'une bombe atomique sur son territoire, en garde une marque indélébile dans la conscience collective.

    Pourtant le pays s'est tourné il y a quelques dizaines d'années vers l'énergie nucléaire pour assurer une grande partie de son approvisionnement en énergie électrique. Cette utilisation pacifique du nucléaire ne semblait pas poser de problèmes, dans ce pays très développé et possédant la maîtrise des hautes technologies. On peut alors imaginer le traumatisme considérable causé par l'accident de Fukushima.

    Sous la pression de la population, la totalité des centrales nucléaires a stoppé sa production. Actuellement seules deux centrales ont repris une production, alors que 50 unités étaient en service avant la tragédie de Fukushima. Les Japonais continuent à s'opposer très nombreux au retour du nucléaire civil, et des manifestations importantes ont eu lieu pour le deuxième anniversaire de Fukushima.

    En voici un compte-rendu repris du site de radio canada:

    Près de deux ans après la catastrophe de Fukushima au Japon, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Tokyo samedi pour exiger l'abandon de l'énergie nucléaire.

     

    Les protestataires, parmi lesquels des résidents de Fukushima et le prix Nobel de littérature Kenzaburo Oe, demandaient au premier ministre Shinzo Abe d'ordonner le démantèlement de toutes les centrales nucléaires au pays.

     

    Le gouvernement actuel prône le redémarrage des réacteurs dont la sécurité aurait été établie, alors que le gouvernement précédent, dirigé par Yoshihiko Noda, avait promis d'abandonner l'énergie nucléaire vers 2030.

     (...)

     La manifestation - qui a réuni 15 000 personnes selon les organisateurs - a eu lieu deux jours avant le deuxième anniversaire du séisme et du tsunami du 11 mars 2011 qui ont fait 19 000 morts et provoqué une catastrophe nucléaire à la centrale Fukushima Daiichi.

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    En cette date anniversaire, Greenpeace fait le point sur la situation de la centrale détruite:

     

    À Fukushima, deux ans après, le cauchemar nucléaire est toujours en cours

     

    La situation de la centrale n’est que stabilisée aujourd’hui. L’incident nucléaire, lui, est toujours en cours. Tepco, l’opérateur de la centrale dévastée par le tsunami ne sait toujours pas à quel point les coeurs des réacteurs ont été endommagés.

     

    Depuis la fin de l’année 2011, le refroidissement des réacteurs est enfin stabilisé grâce à l’injection d’eau douce froide, et non plus par de l’eau de mer qui augmente les risques de corrosion. Cet arrêt à froid, permet de limiter les rejets dans l’environnement par les fuites du confinement. Mais la situation reste très complexe dans la centrale, et les incidents se sont multipliés depuis : “fuites de circuit d’eau, pertes temporaires de refroidissement, départs d’incendies, découverte de corps étranger dans les pompes de refroidissement“, peut-on ainsi lire dans un bilan établi par l’IRSN.

     

    La tâche à accomplir dans la centrale sinistrée reste monumentale : une fois les piscines vidées de leur barres d’uranium, il faudra ensuite au moins une dizaine d’années pour retirer les combustibles dégradés dans les trois réacteurs. Le démantèlement total de toutes les installations de Fukushima Daiichi prendra au moins entre 30 et 40 ans.

    (...)

    Nous ne pouvons pas rendre aux habitants de Fukushima ce qu’ils ont perdu, mais nous pouvons nous lever, tous ensemble et s’assurer que plus personne n’aura à subir et à souffrir d’une catastrophe nucléaire et de ses conséquences. Jamais. Nulle part.