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écologie - Page 234

  • Assises territoriales de l'Argonne le 30 novembre

    APNR-Assises-2013-11-30.jpg

    Programme


    Salle des fêtes de Givry en Argonne :

    9h30 -   Café - accueil 

    10h00 - Mot d’accueil 

      François LEFORT  -   Maire de Givry en Argonne  -  

      Michel SCHELLAERT  -  Président de la Communauté de Communes de Givry en Argonne

     
    Introduction à la conférence plénière 

    Olivier AIMONT – Président d’Argonne Parc Naturel régional  

     

    Conférence débat  :  Quel avenir pour nos campagnes ?

    Guillaume BENOIT Ingénieur Général au Conseil Général de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Espaces Ruraux au Ministère de l'Agriculture  - Président du groupe Eau et sécurité alimentaire et membre de la section prospective. Il est l'auteur d'un rapport sur la France et ses campagnes - prospective 2025 – 2050 .

     

    Val d’Ante Givry en Argonne :

    12h00 - Buffet repas du terroir 

     
    13h30 - Ateliers thématiques pour un développement des territoires

    Avec le concours des Parcs Naturels Régionaux de Lorraine et de Champagne-Ardenne. 

     
    Atelier gestion partagée et durable de la Forêt 

    Témoin Olaf HOLM – Directeur du Parc Naturel régional de la Montagne de Reims. 

    Atelier valorisation du patrimoine naturel et humain

    Témoin Thierry TOURNEBIZE – Directeur-adjoint du Parc Naturel Régional de la Forêt d’Orient.

    Atelier Tourisme  

    Témoin Michel SCHILER – Chargé de mission Tourisme du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord.

     
    Atelier agriculture et gestion de l’espace rural

    Témoin Anne VIVIER  -   Chargée de mission Agriculture du Parc Naturel Régionale de Lorraine

     

    Salle des fêtes de Givry en Argonne :

    15h30 - Table ronde sur les enjeux de développement du territoire

    avec les rapporteurs de chaque atelier, Dominique DURAND Président de la Communauté de Communes de Centre Argonne, Frédéric MATHIAS vice-président de la Communauté de Communes de l’Argonne Ardennaise et Olivier AIMONT Conseiller général de la Marne et Président d’Argonne Parc Naturel régional

     

    17h00 - Clôture de la journée 

    La participation à cette journée, qui comprend un buffet repas, est de 15 euros.

    Inscription :  avenirargonne@yahoo.fr

    Voir le site :http://www.argonne-pnr.eu

  • La dessinatrice Pénélope Bagieu dénonce la pêche avec chalutage profond

    Le chalutage profond est une méthode de pêche qui détruit le milieu marin et ratisse les fonds des océans jusqu'à 1800 m de profondeur.

    penelope-chalutage-profond.pngElle est pénalisante pour la pêche traditionnelle, en épuisant la ressource des océans. Elle constitue également un non sens écologique en détruisant les milieux naturels

    L'association Bloom lutte contre cette technique de pêche, et son combat a été illustré par une artiste qui a réussi à mettre en dessins les risques liés à la poursuite de cette pratique

    Si les flottes acceptaient de se convertir à la palangre, comme la Commission européenne le propose, ils opteraient pour un engin de pêche qui génère six fois plus d’emplois que le chalutage profond. C’est ce qu’a révélé le 19 novembre 2013 une nouvelle étude de la New Economics Foundation.

     

     « Les flottes ne souhaitent pas se convertir à la palangre parce qu’elles ne veulent pas créer des emplois qui mèneraient nécessairement à une augmentation des charges sociales et des dépenses. La pêche industrielle protectrice de l’emploi et soucieuse des hommes et du territoire, ce n’est pas pour demain ! »explique Claire Nouvian, fondatrice de l’association BLOOM.

    Le sort des océans profonds se « viralise » enfin ! Grâce à la très talentueuse et généreuse dessinatrice Pénélope Bagieu qui a réalisé avec beaucoup d’humour une planche de BD explorant toutes les facettes de la pêche profonde et ses acteurs.

    Elle est accessible ici !

    Sa notoriété a permis à la pétition de faire un bond incroyable. Nous en étions encore à 26 000 signatures ce matin et depuis la fin de l’après-midi, notre pétition obtient 10 000 signatures par heure.

  • Les ONG et mouvements sociaux quittent les négociations de Varsovie

    La convention des Nations Unies sur le changement climatique se déroule actuellement à Varsovie et aucune décision significative ne semble devoir être prise à son issue.

    Il y a pourtant urgence à prendre des mesures pour limiter les conséquences du changement climatiques, car les processus en cause ne peuvent être stoppés rapidement (il faudrait pour cela clima.jpgremettre en cause du jour au lendemain toute la politique énergétique mondiale, ce qui est impossible à très court terme). Quand on sait que des décisions prises aujourd'hui n'auront un impact que dans plusieurs années voire plusieurs décennies, il est choquant de voir la passivité des grands pays, les "riches" accusant les "pauvres" et vice-versa.

    Devant ce constat les ONG et mouvements sociaux représentés à Varsovie ont pris la décision inédite jusque là de quitter la conférence. Voici leur communiqué :

    La Conférence sur le changement climatique de Varsovie, qui aurait dû constituer un jalon important dans une transition juste pour un avenir durable, est en bonne voie pour n’arriver à pratiquement rien. En fait, les mesures que proposent nombre de pays riches réunis ici à Varsovie mettent directement à mal la convention même, alors qu’elle constitue un processus multilatéral important qui doit absolument aboutir si nous voulons régler la crise climatique mondiale.

    La conférence de Varsovie fait primer les intérêts des secteurs des énergies polluantes sur ceux des citoyennes et citoyens du monde, avec un « Sommet du charbon et climat » qui se tient en marge, le parrainage des grands pollueurs affiché partout dans le centre de conférence, et une présidence (la Pologne) qui est redevable au secteur du charbon et de l’hydrofracturation. Lorsque le Japon a annoncé qu’il emboîtait le pas au Canada et revenait sur ses engagements en matière de réduction des émissions et que l’Australie a donné des signes qu’elle n’était absolument pas disposée à participer sérieusement au processus des Nations unies, l’intégrité de ces négociations a été de nouveau mise à mal.

    Cette semaine, la réunion des ministres des Finances n'a amené quasiment rien de concret en matière de financement et les négociations sur un mécanisme international de réparation des « pertes et dommages » sont restées au point mort face au refus des pays riches de s’engager sur le fond. Varsovie n’a donné lieu à aucune augmentation des réductions des émissions ni aucun soutien à l’adaptation avant 2020. Sur ces points, la conférence nous ramène en fait en arrière. Il manque en outre une feuille de route claire vers un accord global et équitable à Paris en 2015.

    Nous, représentants de la société civile, sommes prêts à nous entretenir avec les ministres et les délégations effectivement venues pour négocier de bonne foi. Mais lors de la conférence de Varsovie, les gouvernements des pays développés sont venus les mains vides. Quant aux gouvernements des pays en développement, ils peinent à défendre les besoins et les droits de leurs populations. Il apparaît clairement que si les pays continuent à agir de la sorte, les deux prochains jours de négociations n’aboutiront à aucune mesure

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    Les organisations et mouvements représentant les populations du monde entier, ont donc décidé de quitter volontairement les négociations de Varsovie afin d’employer leur temps à meilleur escient. Nous nous attachons plutôt à mobiliser les citoyennes et citoyens pour qu’ils incitent leurs gouvernements respectifs à résolument prendre en main la lutte contre le changement climatique. Nous travaillerons à transformer nos systèmes alimentaire et énergétique aux niveaux national et mondial et à reconstruire un système économique défaillant, afin de créer une économie durable et à faibles émissions de CO2, offrant à toutes et tous des emplois décents et des moyens de subsistance. Nous ferons pression sur tout le monde pour concrétiser cette vision.

    Il est a présent clair que, sans cette pression, nous ne pouvons pas compter sur nos gouvernements pour prendre les mesures dont le monde a besoin. Nous serons de retour à Lima où, porteurs de la voix des citoyennes et citoyens du monde, nous demanderons à nos gouvernements de rendre compte de ce qu’ils ont fait pour réaliser la vision d’un avenir durable et équitable.

    Organisations et mouvements sociaux s’associant à cette déclaration :

        ActionAid
        Aksyon Klima Pilipinas
        Amis de la Terre (Europe)
        Confédération syndicale internationale
        Construyendo Puentes (Amérique latine)
        Greenpeace
        Ibon International
        LDC Watch
        Oxfam International
        Pan African Climate Justice Alliance
        Peoples’ Movement on Climate Change (Philippines)
        Plataforma boliviana frente al cambio climático
        WWF

     

    Organisations et mouvements sociaux s’associant à cette déclaration :

    • ActionAid
    • Aksyon Klima Pilipinas
    • Amis de la Terre (Europe)
    • Confédération syndicale internationale
    • Construyendo Puentes (Amérique latine)
    • Greenpeace
    • Ibon International
    • LDC Watch
    • Oxfam International
    • Pan African Climate Justice Alliance
    • Peoples’ Movement on Climate Change (Philippines)
    • Plataforma boliviana frente al cambio climático
    • WWF
    - See more at: http://www.oxfam.org/fr/cultivons/pressroom/pressrelease/2013-11-21/ong-mouvements-sociaux-quittent-negociations-varsovie#sthash.knM728Zg.dpuf

    La Conférence sur le changement climatique de Varsovie, qui aurait dû constituer un jalon important dans une transition juste pour un avenir durable, est en bonne voie pour n’arriver à pratiquement rien. En fait, les mesures que proposent nombre de pays riches réunis ici à Varsovie mettent directement à mal la convention même, alors qu’elle constitue un processus multilatéral important qui doit absolument aboutir si nous voulons régler la crise climatique mondiale.

    La conférence de Varsovie fait primer les intérêts des secteurs des énergies polluantes sur ceux des citoyennes et citoyens du monde, avec un « Sommet du charbon et climat » qui se tient en marge, le parrainage des grands pollueurs affiché partout dans le centre de conférence, et une présidence (la Pologne) qui est redevable au secteur du charbon et de l’hydrofracturation. Lorsque le Japon a annoncé qu’il emboîtait le pas au Canada et revenait sur ses engagements en matière de réduction des émissions et que l’Australie a donné des signes qu’elle n’était absolument pas disposée à participer sérieusement au processus des Nations unies, l’intégrité de ces négociations a été de nouveau mise à mal.

    Cette semaine, la réunion des ministres des Finances n'a amené quasiment rien de concret en matière de financement et les négociations sur un mécanisme international de réparation des « pertes et dommages » sont restées au point mort face au refus des pays riches de s’engager sur le fond. Varsovie n’a donné lieu à aucune augmentation des réductions des émissions ni aucun soutien à l’adaptation avant 2020. Sur ces points, la conférence nous ramène en fait en arrière. Il manque en outre une feuille de route claire vers un accord global et équitable à Paris en 2015.

    Nous, représentants de la société civile, sommes prêts à nous entretenir avec les ministres et les délégations effectivement venues pour négocier de bonne foi. Mais lors de la conférence de Varsovie, les gouvernements des pays développés sont venus les mains vides. Quant aux gouvernements des pays en développement, ils peinent à défendre les besoins et les droits de leurs populations. Il apparaît clairement que si les pays continuent à agir de la sorte, les deux prochains jours de négociations n’aboutiront à aucune mesure

    Les organisations et mouvements représentant les populations du monde entier, ont donc décidé de quitter volontairement les négociations de Varsovie afin d’employer leur temps à meilleur escient. Nous nous attachons plutôt à mobiliser les citoyennes et citoyens pour qu’ils incitent leurs gouvernements respectifs à résolument prendre en main la lutte contre le changement climatique. Nous travaillerons à transformer nos systèmes alimentaire et énergétique aux niveaux national et mondial et à reconstruire un système économique défaillant, afin de créer une économie durable et à faibles émissions de CO2, offrant à toutes et tous des emplois décents et des moyens de subsistance. Nous ferons pression sur tout le monde pour concrétiser cette vision.

    Il est a présent clair que, sans cette pression, nous ne pouvons pas compter sur nos gouvernements pour prendre les mesures dont le monde a besoin. Nous serons de retour à Lima où, porteurs de la voix des citoyennes et citoyens du monde, nous demanderons à nos gouvernements de rendre compte de ce qu’ils ont fait pour réaliser la vision d’un avenir durable et équitable.

    - See more at: http://www.oxfam.org/fr/cultivons/pressroom/pressrelease/2013-11-21/ong-mouvements-sociaux-quittent-negociations-varsovie#sthash.juckXgt8.dpuf

    La Conférence sur le changement climatique de Varsovie, qui aurait dû constituer un jalon important dans une transition juste pour un avenir durable, est en bonne voie pour n’arriver à pratiquement rien. En fait, les mesures que proposent nombre de pays riches réunis ici à Varsovie mettent directement à mal la convention même, alors qu’elle constitue un processus multilatéral important qui doit absolument aboutir si nous voulons régler la crise climatique mondiale.

    La conférence de Varsovie fait primer les intérêts des secteurs des énergies polluantes sur ceux des citoyennes et citoyens du monde, avec un « Sommet du charbon et climat » qui se tient en marge, le parrainage des grands pollueurs affiché partout dans le centre de conférence, et une présidence (la Pologne) qui est redevable au secteur du charbon et de l’hydrofracturation. Lorsque le Japon a annoncé qu’il emboîtait le pas au Canada et revenait sur ses engagements en matière de réduction des émissions et que l’Australie a donné des signes qu’elle n’était absolument pas disposée à participer sérieusement au processus des Nations unies, l’intégrité de ces négociations a été de nouveau mise à mal.

    Cette semaine, la réunion des ministres des Finances n'a amené quasiment rien de concret en matière de financement et les négociations sur un mécanisme international de réparation des « pertes et dommages » sont restées au point mort face au refus des pays riches de s’engager sur le fond. Varsovie n’a donné lieu à aucune augmentation des réductions des émissions ni aucun soutien à l’adaptation avant 2020. Sur ces points, la conférence nous ramène en fait en arrière. Il manque en outre une feuille de route claire vers un accord global et équitable à Paris en 2015.

    Nous, représentants de la société civile, sommes prêts à nous entretenir avec les ministres et les délégations effectivement venues pour négocier de bonne foi. Mais lors de la conférence de Varsovie, les gouvernements des pays développés sont venus les mains vides. Quant aux gouvernements des pays en développement, ils peinent à défendre les besoins et les droits de leurs populations. Il apparaît clairement que si les pays continuent à agir de la sorte, les deux prochains jours de négociations n’aboutiront à aucune mesure

    Les organisations et mouvements représentant les populations du monde entier, ont donc décidé de quitter volontairement les négociations de Varsovie afin d’employer leur temps à meilleur escient. Nous nous attachons plutôt à mobiliser les citoyennes et citoyens pour qu’ils incitent leurs gouvernements respectifs à résolument prendre en main la lutte contre le changement climatique. Nous travaillerons à transformer nos systèmes alimentaire et énergétique aux niveaux national et mondial et à reconstruire un système économique défaillant, afin de créer une économie durable et à faibles émissions de CO2, offrant à toutes et tous des emplois décents et des moyens de subsistance. Nous ferons pression sur tout le monde pour concrétiser cette vision.

    Il est a présent clair que, sans cette pression, nous ne pouvons pas compter sur nos gouvernements pour prendre les mesures dont le monde a besoin. Nous serons de retour à Lima où, porteurs de la voix des citoyennes et citoyens du monde, nous demanderons à nos gouvernements de rendre compte de ce qu’ils ont fait pour réaliser la vision d’un avenir durable et équitable.

    - See more at: http://www.oxfam.org/fr/cultivons/pressroom/pressrelease/2013-11-21/ong-mouvements-sociaux-quittent-negociations-varsovie#sthash.juckXgt8.dpuf
    La Conférence sur le changement climatique de Varsovie - See more at: http://www.oxfam.org/fr/cultivons/pressroom/pressrelease/2013-11-21/ong-mouvements-sociaux-quittent-negociations-varsovie#sthash.juckXgt8.dpuf
    la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques - See more at: http://www.oxfam.org/fr/cultivons/pressroom/pressrelease/2013-11-21/ong-mouvements-sociaux-quittent-negociations-varsovie#sthash.juckXgt8.dpuf
    Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques - See more at: http://www.oxfam.org/fr/cultivons/pressroom/pressrelease/2013-11-21/ong-mouvements-sociaux-quittent-negociations-varsovie#sthash.juckXgt8.dpuf
    Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques - See more at: http://www.oxfam.org/fr/cultivons/pressroom/pressrelease/2013-11-21/ong-mouvements-sociaux-quittent-negociations-varsovie#sthash.juckXgt8.dpuf
  • L'Europe valide la subvention de l'Etat pour l'aéroport de Notre Dame des Landes

    De nombreux contentieux juridiques opposent les partisans et les adversaires de la construction d'un nouvel aéroport pour desservir la région de Nantes.

    Ce ne sont que les conséquences d'une vision politique radicalement différente entre ceux qui privilégient un développement durable et la préservation de terres agricoles et ceux qui sont pour une politique de croissance, présentée comme un objectif prioritaire.

    La construction d'un nouvel aéroport (et des infrastructures indispensables à son fonctionnement) va CeDPa.jpgreprésenter une dépense considérable. Des subventions de l'Etat seront nécessaires au bouclage du plan de financement, 150 millions d'euros ont été accordé à ce titre. Cette subvention avait fait l'objet d'un recours devant la commission de Bruxelles, qui vient de déclarer ce versement conforme au droit européen.

    Pour autant, cette décision ne préjuge pas du résultat des autres contentieux juridiques, en particulier de ceux qui concernent le droit de l'environnement.

    Voici un extrait du communiqué de la commission de Bruxelles :

    "La Commission européenne a estimé que la subvention publique octroyée par la France à la société Aéroports du Grand Ouest pour la réalisation de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, à Nantes dans l’Ouest de la France, est compatible avec les règles de l’UE relatives aux aides d’Etat. Le projet permettra notamment d’améliorer la desserte régionale sans entraîner une distorsion indue de la concurrence dans le marché intérieur européen."

    Les parlementaires européens d'EE les Verts ont réagi à cette décision  (extraits du communiqué):

    "Nous regrettons vivement ce blanc-seing donnée à la France de gaspiller l’argent des contribuables français dans un projet dont l’inutilité a été maintes fois démontrée, au seul motif qu’il ne porte pas atteinte aux règles de la concurrence européenne. Si cette subvention respecte les règles européennes en matière d’aides d’État, le projet n’en reste pas moins contraire aux droits environnementaux français et européens. La Commission européenne prend soin de préciser que sa décision est sans préjudice pour l’enquête qu’elle mène de concert avec la Commission des Pétitions du Parlement européen."

    Sur le terrain, Vinci qui est le promoteur du projet de nouvel aéroport est à la recherche de mares pour pouvoir réaliser les compensations environnementales obligatoires au titre de la Loi sur l'Eau

    Les opposants au projet demandent aux propriétaires de refuser toute transaction. Ils déclarent ;


    "Pour nous, l'achat ou la location de mares ne peut pas compenser la destruction d'une zone humide ;AGO et Vinci sont en train d'inventer un nouveau système de compensations qui ne saurait être acceptable ; un juriste souligne que « c'est un peu comme si, en compensation de la destruction du château de Chambord, il serait proposé le ravalement et le changement des huisseries du château voisin de Chenonceau"

    Le dossier est moins médiatisé actuellement, mais on voit bien que chacun reste sur ses positions et qu'un combat plus discret mais très intense se poursuit autour de ce projet cher à Jean-Marc Ayrault.

     

    2012-11-26notre-dame-des-landes-pancarte.jpeg


  • Congrès d'EE Les Verts : pas de motion majoritaire à elle seule

    Le prochain congrès d'Europe Ecologie Les Verts doit se dérouler à Caen le 30 novembre et le premier décembre prochains.

    Ce samedi se déroulait le vote sur les motions présentées, pour permettre l'élection des délégués à ce congrès. D'après le journal "Le Monde", la participation serait inférieure à 50% des militants.

    Voici les résultats connus ce soir, pour les motions en tête (il y en avait sept de présentées).

    "Pour un cap écologiste", ayant pour tête de liste Emmanuelle Cosse (photo ci-contre), vice-présidente du conseil220px-Europe_Ecologie_closing_rally_regional_elections_2010-03-10_n13.jpg régional d'Ile de France, a recueilli 38,29 % des votes. Elle était ,entre autres, soutenue localement par Eric Loiselet conseiller régional. Cette motion avait le soutien de Cécile Duflot, de Jean-Vincent Placé et de Pascal Durand le secrétaire national sortant.

    "La motion participative" (LMP) soutenue par Yves Cochet et Alain Lipietz, plus à gauche, se place en deuxième position avec 20,58 % des voix. Christophe Dumont, élu ardennais au conseil régional était l'un des représentants locaux de cette motion.

    "Via écologica ! s'ouvrir à la société, partager l'écologie"  est en troisième position  avec 17,07 % des votants. cette motion était soutenue par la porte parole régionale Françoise Brunel.

     

    Emmanuelle Cosse est présentée comme la future secrétaire nationale, mais la motion qu'elle représente n'a pas la majorité à elle seule et devra trouver des alliés pour prétendre diriger le parti écologique.

  • La catastrophe sociale du typhon Haiyan

    Il est possible de considérer le typhon qui vient de dévaster une partie des Philippines comme un phénomène naturel.

    Il est actuellement difficile de savoir si le réchauffement climatique a pris une part plus ou moins importante dans la puissance exceptionnelle de cet épisode dramatique.

    Il est certain par contre que les choix politiques locaux et la misère qui règne dans ce pays sont bien parmi les des causes majeures de l'ampleur du bilan humain, qui reste à chiffrer d'une manière définitive.

    Voici des extraits d'une analyse qui confirme cette responsabilité, tirée de Mondialisation.ca

    Au moins 10 000 personnes sont mortes aux Philippines après le passage d’un typhon dévastateur. Neuf ans seulement après le tsunami de l’Océan indien, huit ans après l’ouragan Katrina, et trois ans après le tremblement de terre en Haïti, l’humanité est une fois de plus confrontée au spectacle catastrophique de la souffrance et de vies perdues en masse.

    Haiyan-400x278.jpgUn million de gens sont maintenant réfugiés dans des centres d’évacuation, des centaines de milliers n’ont ni nourriture ni eau, et les hôpitaux qui ont résisté au typhon débordent de patients qui souffrent et meurent de maladies qui pourraient être traitées si des médicaments étaient disponibles. L’électricité, les communications et les infrastructures de transport de la région ont été dévastées.

    Il ne fait aucun doute que la tâche qui consiste à construire des abris capables de protéger les masses contre des tempêtes dévastatrices comme Haiyan, et de reconstruire les villes frappées par ces désastres est d’une ampleur exceptionnelle. Avec des vents à 313 Km/h et des bourrasques à 378 Km/h Haiyan a été la pire tempête à atteindre des côtes dans les annales météorologiques mondiales. Il y a peu de doute que le changement climatique mondial soit un facteur dans l’intensité de plus en plus forte des ouragans et des typhons.

    (...)

    Si les vents rageurs d’Haiyan ne pouvaient pas être arrêtés, le nombre massif de morts et de blessés ainsi que l’ampleur de la carence des denrées essentielles à Tacloban ne sont pas une catastrophe naturelle mais une catastrophe sociale. La grande majorité des victimes du typhon auraient survécu si elles avaient eu accès à des centres d’évacuation solidement construits, situés dans des endroits sûrs et contenant à l’avance les provisions nécessaires.

    Parmi les centres d’évacuation de la ville, il y avait le complexe sportif municipal couvert par un dôme. Des centaines de gens fuyant la tempête y ont été dirigés par les responsables locaux pour trouver refuge. Comme toutes les constructions en dur de Tacloban, elle a résisté à la tempête. Cependant, cette zone n’était pas située suffisamment au-dessus du niveau de la mer et l’intérieur a été inondé. Ceux qui étaient à l’intérieur ont soit péri noyés soit ont été écrasés en tentant de lutter pour se maintenir au-dessus de l’eau qui s’engouffrait à l’intérieur.

    Les quartiers qui sont maintenant détruits ou ont été emportés étaient construits avec des matériaux bon marché et fragiles avec lesquels les travailleurs et les pauvres sont contraints de construire leur maison. Plus d’un tiers de tous les logements à Tacloban ont des murs extérieurs en bois, et un sur sept a un toit en herbe d’après les données du Bureau de recensement des Philippines. Brian McNoldy, chercheur spécialiste des ouragans à l’Université de Miami a déclaré que ces maisons étaient des « constructions [tellement] fragiles […] qu’une tempête plus faible aurait causé presque autant de dégâts. »

    Alors que des centaines de milliers de victimes de la tempête aux Philippines luttent pour trouver de la nourriture, et que l’aide du gouvernement est introuvable, les victimes tentent de trouver la nourriture, l’eau et les denrées dont ils ont besoin dans des magasins et des centres commerciaux fermés.

    Le Président philippin Aquino a répondu en déployant 1300 policiers et soldats lourdement armés avec des véhicules blindés pour patrouiller dans la ville et protéger la propriété privée, placer la ville sous couvre-feu et soumettre les victimes de la tempête à des fouilles arbitraires. Il a laissé l’essentiel des efforts humanitaires à la charge d’agences privées ou, ce qui est alarmant, de l’armée des États-Unis, l’ancienne puissance coloniale aux Philippines.

    Les opérations logistiques complexes impliquées dans l’effort humanitaire en cours ne sont qu’une pâle indication des vastes efforts économiques qui seront nécessaires pour créer une société qui puisse supporter des tempêtes de cette force. Cela ne peut être fait que par la mobilisation planifiée et internationale des ressources industrielles et scientifiques de toute la région et du monde…

    Joseph Santolan

  • Les Ardennes, département écologique ?

    L'hebdomadaire " La Vie" publie un classement des départements les plus écologiques, qui malgré ses imperfections, présente un certain intérêt.

    Cette étude met le département des Ardennes en 75ème position, avec des résultats très contrastés selon les critères retenus.

    Notre département occupe une très bonne 11ème place pour la qualité de l'eau , le journal  expliquantmini3559.jpg que :"Le classement s’appuie d’abord sur la qualité des eaux souterraines et la présence de nitrates, la qualité des cours d’eau et leur contenance en phosphates (source : Agences de l’eau 2011) et l’indice Poissons de rivière (source : Conseil supérieur de la pêche et Onema, 2010). Ont également été pris en compte la qualité des eaux brutes destinées à la consommation ainsi que la qualité des eaux de baignade (source : Direction générale de la santé, 2012)."

    Par contre le département des Ardennes se retrouve 78ème pour la gestion des déchets et 70ème pour l'agriculture biologique. et 94ème pour "l'agenda 21".

    Voici l'explication pour ce dernier : "Ce critère est né des engagements pour le XXIe siècle pris au Sommet de la Terre à Rio en 1992, Pour le mesurer, nous avons évalué le nombre de collectivités territoriales (conseils généraux, intercommunalités et communes) ayant choisi de respecter les normes exactes de l’agenda 21, l’évolution de ce nombre depuis l’année dernière, et le pourcentage de population concerné par un agenda 21 local (hors département) (source : Comité 21, 2013)."

    On peut également noter que les départements voisins (Marne, Aisne, Meuse) sont encore plus mal classés. Ces notes seront probablement contestées, en particulier chez les mal classés. Les sources sur lesquelles reposent les notations semblent sérieuses et cohérentes. Il reste à voir si des erreurs se sont glissées dans la réalisation de ce travail, ce qui pourrait remettre en cause son sérieux.