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  • Fête de la Nature 2024

    La Fête de la Nature se déroule chaque année au mois de mai, à une date la plus proche du 22 mai, date de la journée internationale de la biodiversité.

    A cette occasion, des milliers de manifestations sont organisées par les associations de conservation et d’éducation à la nature, fdln_talmont-st-hilaire_science_g7e0086.jpg?itok=EB7bhAdhles collectivités locales, les établissements scolaires, les entreprises, les particuliers… sur tout le territoire français, en métropole et en Outre-mer, dans les villes comme à la campagne.

    La Fête de la nature est coordonnée en France par l’association éponyme, qui rassemble l’ensemble des organisateurs nationaux et partenaires de l’événement et œuvre pour accompagner les organisateurs locaux et porter la communication nationale de l’événement.

    La Fête de la Nature a été créée en 2007 sur une idée du Comité Français de l’Union Internationale de Conservation de la Nature et du magazine Terre Sauvage avec pour l’objectif de, tous ensemble, célébrer la nature chaque année.

    Voir ci-dessous les animations locales.

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  • Nouvelle-Calédonie : plutôt qu’une politique arrogante, un dialogue démocratique pour parvenir à la décolonisation

    Communiqué LDH

    La Nouvelle-Calédonie, et plus particulièrement Nouméa, s’est embrasée et compte déjà cinq morts dont un gendarme. La politique arrogante du gouvernement français, notamment celle du ministre de l’Intérieur, M. Darmanin, a mis le feu aux poudres et l’état d’urgence est instauré. Pourtant, fin avril, trois anciens Premiers ministres, Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls et Edouard Philippe, ont alerté sur les risques de violence à venir si la méthode choisie n’était pas modifiée.

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme) dénonce la stratégie de passage en force du gouvernement français. La déclaration de l’état d’urgence en réponse à une crise politique est une méthode autoritaire de maintien d’un pouvoir colonial en Nouvelle-Calédonie.

    Le gouvernement français ne s’est pas tenu en surplomb pour permettre aux acteurs locaux de trouver la voie d’un accord dans le cadre du processus de décolonisation auquel il s’était engagé. Au contraire, il a choisi de tenir le troisième référendum prévu par les accords de Nouméa à une date qu’il a fixée, malgré l’annonce de la non-participation du peuple colonisé. Dès lors, les résultats en étaient délégitimés.

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  • Planter 1 milliard d’arbres : comment le plan de Macron rase des forêts

    Extraits de l'article de Gaspard d’Allens pour Reporterre

    L’État plante des arbres pour mieux raser des forêts. C’est la réalité cachée du projet de plantation de 1 milliard d’arbres vanté par Emmanuel Macron. Dix-huit mois après son annonce en grande pompe, au lendemain des incendies de l’été 2022, le plan qui avait pour ambition de « renouveler 10 % de la forêt française » et de « réparer la nature » montre un tout autre visage : les millions d’euros d’argent public déversés dans la filière servent de prime aux coupes rases et transforment des forêts diversifiées en monocultures résineuses. Une situation qui inquiète gravement les associations écologistes.

    D’après les documents officiels du ministère de l’Agriculture, que Reporterre a pu consulter, 50 millions d’arbres ont déjà été plantés, sur 35 935 hectares. Dans de nombreuses régions, les conditions dans lesquelles se sont déroulés ces chantiers posent problème.

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    Adapter la forêt aux besoins de l’industrie

    « On nage en plein délire, s’emporte Bruno Doucet, chargé de campagnes au sein de l’association. Alors même qu’il y a urgence à préserver les forêts, on les rase pour les transformer en champs d’arbres. » Les associations écologistes dénoncent un « coup de communication » et « un projet mégalomane ». Le milliard d’arbres plantés aurait vocation non pas à aider la forêt à affronter le dérèglement climatique, mais à l’adapter aux besoins de l’industrie. « Si tous les arbres du plan “1 milliard d’arbres” sont plantés dans les mêmes conditions, cela signifierait que 200 000 hectares de forêts saines et vivantes seraient rasés d’ici 2032 », ajoute-t-il.

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  • Théâtre : le Sonneur à ventre jaune le 23 mai à Vouziers

    Un spectacle autour de la préservation du Sonneur à ventre jaune, un petit crapaud (de 3,5 à 5,5 cm) bien connu en Argonne, qui a pris l’habitude de se reproduire dans les ornières laissées par les engins forestiers. Cette habitude lui vaut, pour une bonne part, d’être en voie de disparition et le projette au milieu d’interactions humaines souvent contradictoires. Forestiers, promeneurs, scientifiques, agents de l’ONF, chasseurs, etc. sont les acteurs d’un petit drame local.

    Voici le sauvage qui fait irruption dans nos vies et pose la question du droit des êtres vivants... à vivre tout simplement. Ce spectacle est créé par : Texte et jeu : Vincent Clergironnet Musique : Eléonore Zielinski Mise en scène : Mickaël Monnin

    Ce projet de création s’inscrit dans un axe Art et Sciences / Sciences Avec et Pour la Société, avec une volonté de valorisation de la recherche et de la diffusion de la culture scientifique et technique par le médium artistique.

    Centré autour du programme de la conservation du Sonneur à ventre Jaune, le projet vise à sensibiliser au risque de la disparition d’une espèce. Il fait également l’objet d’une approche croisée Sciences Humaines et Sociales (SHS) et Sciences and Technology Studies (STS) autour des questions des changements de rapports à la nature nécessaires à la préservation de la biodiversité. 

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  • “Ne choisissez pas l’extrême droite pour exprimer votre colère"

    "Ne choisissez pas l’extrême droite pour exprimer votre colère : l’appel de 70 organisations de la société civile pour les européennes” publiée par Libération

    La CGT, Greenpeace, Oxfam, LDH, la Cimade, le Planning familial… un collectif d’associations et de syndicats appellent les citoyens à ne pas se résigner et à une mobilisation contre les inégalités sociales et territoriales. Là se joue l’avenir de nos sociétés et de la démocratie.

    Les extrêmes droites, dont la progression se poursuit plus que jamais, exploitent les mécontentements, les ressentiments, les colères. Colères souvent légitimes face à la dégradation du tissu social, à l’arrogance de pouvoirs oligarchiques, et à tant de renoncements face aux injustices sociales et environnementales, au rythme et aux effets du changement climatique et à l’affaiblissement accéléré des services publics.

    Mais les extrêmes droites entretiennent ce ressentiment en désignant des boucs émissaires. Car elles ont besoin que le malheur s’étende : elles en vivent, elles s’en nourrissent. Il leur faut toujours plus de divisions, de fragmentation de la société, de repli sur un passé largement mythifié et une identité nationale fantasmée, d’enfermement dans les murs et les centres de rétention, de frontières barbelées, de rejet de l’autre.

    Or plus on divise, plus on affaiblit. Plus on dresse les travailleurs contre les chômeurs vilipendés comme « assistés », les agriculteurs contre les défenseurs du climat, les Français contre les étrangers, les centres ville contre les banlieues, les « Parisiens » contre « la terre qui ne ment pas », les « vieux » contre les « jeunes », et plus on aggrave injustices, inégalités, préjugés et discriminations. Et au bout du compte tous et toutes y perdent… sauf les nostalgiques d’un pouvoir autoritaire derrière qui toute la société marcherait au pas.

    Il est grand temps d’ouvrir les yeux

    La propagande de l’extrême droite et de celles et ceux qui courent après elle, masque le monde réel. Depuis des décennies, ce qui menace la démocratie et le vivre ensemble, dans notre pays comme dans beaucoup d’autres, c’est le recul massif de l’égalité, des solidarités, de l’accès aux droits et de la protection des plus fragiles. C’est le culte du tout marchand, du tout privé, du tout payant, avec toujours plus de personnes, de groupes sociaux et de territoires précarisés, abandonnés, voire méprisés.

    Ce ne sont pas les personnes étrangères qui ont fait exploser inégalités et discriminations. Ce ne sont pas les écologistes qui ont ruiné tant de paysans endettés et pressurés par les industries agro-alimentaires. Ce ne sont pas les « jeunes des quartiers » qui ont construit, abandonné puis laissé se dégrader les quartiers populaires où se concentrent depuis si longtemps misère, chômage et précarité. Ce ne sont pas les militants syndicaux qui ont fermé les usines ou dégradé les services publics.

    De tout cela bien sûr, l’extrême droite ne dit rien. Mais nous – associations, syndicats, acteurs et actrices de la solidarité, citoyennes et citoyens engagés dans la société civile –, nous disons aujourd’hui qu’il est grand temps d’ouvrir les yeux. Car le danger grandit, aux portes d’un avenir proche : le danger que triomphent la haine de l’Autre, le repli identitaire, le racisme, l’affrontement de tous contre tous. Que deviendrait alors la démocratie même ?

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  • Le droit de vote des femmes en France a 80 ans

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    Dessin de Laserpe pour Sine mensuel

  • Le Roi-Soleil, Vauban, et les demi-lunes

    A l'initiative de l'ASPV, Bruno Squevin est venu à Vouziers le 19 mars dernier pour une conférence sur Vauban. Vaste sujet, tant la vie et l’œuvre du maréchal de Louis XIV sont riches, et ont marqué le règne du roi.

    Le conférencier s'est donc limité aux traces laissées par Vauban dans les Ardennes, en sélectionnant plusieurs villes : Rocroi, Mézières, Sedan, Givet et Bouillon. Pour chaque site, Bruno Squevin avait mis en avant un élément caractéristique des ouvrages créés par Vauban.

    En préambule, le conférencier avait fait un rappel synthétique de la vie de Sébastien Le Prestre, le nom de naissance de Vauban. Il a vécu 73 ans, ce qui est remarquable pour l'époque, en particulier pour un militaire présent sur les champs de bataille. Il a eu une activité civile très importante, mais assez méconnue.

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    Bien entendu, son activité militaire est également considérable. Il a travaillé aux quatre coins de la France, parcourant des milliers de kilomètres pour étudier les sites à fortifier, puis pour suivre les travaux. Il avait pris en compte les progrès de l'artillerie, qui devenait capable de détruire des murailles. Il a donc cherché à faire reculer les canons, en ajoutant des demi-lunes ou des ouvrages à cornes.

    Mais il a aussi créé des bâtiments de soutien, comme des casernement ou des poudrières. Il donnait une importance majeure aux portes des villes fortifiées, l'exemple de Mézières est typique de cette préoccupation.

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