Si le Front National veut devenir un parti de gouvernement, il ne pourra le faire qu'avec des alliances avec des partis traditionnels.
Malgré le slogan "ni droite, ni gauche", c'est bien avec l'UMP que ce rapprochement semble possible. Si l'aile centriste de l'UPM reste franchement hostile à une alliance avec le FN, une bonne partie des adhérents de base y devient favorable. Ceux-ci suivent ainsi le rapprochement idéologique impulsé par Nicolas Sarkozy, dont la conséquence logique pousse in fine à un accord avec le FN.
Un récent sondage de la SOFRES confirme l'évolution des électeurs UMP vers le FN, phénomène constaté dans les élections récentes. On peut lire dans l'analyse de ce sondage par la Sofres :
Ces derniers(les sympathisants UMP, note de L'An Vert) sont d'ailleurs plus nombreux que les années précédentes à vouloir des alliances entre l'UMP et le FN : ils sont 50 % à le souhaiter au plan local lors des élections départementales et régionales de 2015 (soit +10 points par rapport à 2014 s'agissant des municipales).