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  • AVEC LEUR ENTREPRISE, CERTAINS NE CONNAISSENT PAS LA CRISE

    Article tiré du blog de la CGT du Conseil Général des Ardennes

     

    Avec le soleil, l'été et ses marronniers, on retrouve dans Challenge, la 18ème édition du classement des 500 plus grandes fortunes de France. Réjouissons-nous nos riches se portent bien et nul doute que nous profiterons de leurs généreux pourboires.

     D'après Challenge , la fortune de nos cinq cents les plus riches de France a progressé de presque riche-pauvre.jpg25 % en un an. ( Qui a dit que l'inflation est contenue ? ) et unanimement ils remercient tous les salariés d'avoir accepté une hausse ridiculement faible de leur salaire de 0.2 %, en moyenne, en un an. ( INSEE )

    Plus fort encore, en une décennie, leur fortune a quadruplé, alors que le P.I.B. de la France n'a fait que doubler et que la fortune des 10 % des plus pauvres a augmenté entre 2004 et 2010 de ...114 € , soit tout de même près de 20 euros par an. Un dixième de la richesse de l'ensemble du patrimoine des français serait entre les mains de moins de un cent millième de la population.

    Et parmi ces cinq cents, il y encore beaucoup trop d'inégalités : les 10 premiers concentrent 40 % du total des cinq cents, après s'être enrichis de 30 milliards de plus en 12 mois.

    Saluons enfin l'arrivée de Xavier Niel, celui qui a tout compris, dans le Top 10 des meilleurs, qui depuis 2003 a vu sa fortune multiplié par 70. Comme quoi les pauvres, en achetant des marques low-cost, savent être encore très généreux avec leur dirigeant.

  • La référence pas innocente à 1926 avec la suppression de 106 sous-préfectures

    La cour des comptes publie ce jour un rapport sur l'organisation territoriale de l'Etat.

    Elle indique vouloir "inviter les pouvoirs publics à faire évoluer en profondeur l’organisation de l’État sur le territoire afin de répondre aux évolutions économiques et sociales. Cette organisation comprend les services déconcentrés des ministères et les opérateurs qui en dépendent. La Cour formule des orientations et recommandations visant notamment à simplifier et adapter cette organisation, en lui donnant une plus grande cohérence et une meilleure efficacité."

    En plus simple, la Cour indique les réformes qu'elle pense utiles pour réduire les dépenses afin d'atteindre dans le déficit fixé (par les marchés financiers ).

    Pour les sous-préfectures la référence est l'année 1926 qui a vu la dernière grande réforme dans ce domaine . Il y avait eu 106 fermetures, dont deux pour les Ardennes. Rocroi avait été définitivement rayé de la liste, Sedan a été rétabli en 1942. Par ce rappel la Cour veut montrer que rien n'est définitif et que l'organisation doit à nouveau être modifiée.

    Dans la synthèse du rapport il est écrit :"Le nombre de sous-préfectures est excessif par rapport à l’évolution de leurs fonctions, et n’a pas été modulé dans chaque département par rapport à la population."

    Le chapitre orientations et recommandations comporte un point spécifique et très clair : "réduire le nombre des sous-préfectures"

    Cette orientation n'est pas surprenante, elle rejoint un rapport de 2009 dont nous avons parlé en son temps. Les politiques, Manuel Vals en tête, ont plutôt été dans le sens de la Cour des Comptes.

    A moins d'être sourd et aveugle, nous savons donc à quoi nous attendre. Il n'y aura probablement pas 100 fermetures, mais plusieurs projections estiment le nombre de disparitions entre 30 et 40. Vouziers fait partie des plus petites sous-préfectures de France : elle est donc potentiellement menacée.

    Va-t-on attendre une annonce officielle pour réfléchir au problème et mener un combat uniquement défensif ? On attend des responsables politiques locaux qu'ils anticipent cette évolution qui sera très probablement imposée dans quelque temps. Une vraie réflexion est indispensable, il n'est plus possible de se contenter de pousser un grand soupir de soulagement chaque fois qu'un nouveau Sous-préfet vient remplacer celui qui vient de partir.

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    La Sous-préfecture de Vouziers

  • Intersyndicale du 8 juillet 2013 Communiqué CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires

    Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires se sont réunies le 8 juillet sur les questions des retraites, de l’emploi, des salaires, de l’avenir des services publics.

    Après la Conférence sociale et les concertations de l’été, le Gouvernement attend le mois de septembre pour donner les grandes mesures qu’il compte prendre.

    Ses premières déclarations inquiètent les salariés, les retraités et les demandeurs d’emploi d’autant que le calendrier imposé est très resserré.

    Les organisations syndicales ont déjà largement fait part de leur analyse sur le rapport Moreau et des mesures qu’elles ne sauraient accepter : tout allongement de la durée de cotisation, l’opposition public/privé, la sous-indexation des pensions et des salaires portés aux comptes.

    retraite.jpgPérenniser le système solidaire de retraite par répartition nécessite de réparer les injustices dues aux précédentes réformes. Il faut sortir des logiques qui ont diminué le niveau des pensions et créé des inégalités notamment entre les femmes et les hommes.

    L’allongement de la durée de cotisation, déjà engagé, fixe des conditions inaccessibles aux plus jeunes dont la durée d’étude, de formation, de recherche d’emploi est allongée par rapport aux générations antérieures.

    Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois. Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose d’en finir avec le gel du point d’indice et de revaloriser réellement le SMIC.

    Il est nécessaire de redonner confiance aux salariés, particulièrement aux jeunes générations dans le système de retraite solidaire.

    Pour changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec les politiques d’austérité.

    Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires appellent à une journée nationale d’action interprofessionnelle avec grèves et manifestations le 10 septembre 2013 pour ne pas laisser les propositions du MEDEF faire la loi et pour imposer d’autres choix au gouvernement.

    Montreuil, le 8 juillet 2013

  • Enterrons définitivement le projet de Notre Dame des Landes !

    Communiqué de L’ACIPA et la Coordination des opposants  (juin 2013)

    Appel Notre Dame des Landes 2013

     

    Nous constatons qu’un coup d’arrêt à l’avancée d’AGO/Vinci et de l’Etat est bien réel sur le terrain depuis quelques semaines déjà.
    Fortes des avancées acquises ces derniers mois (voir ci-dessous), l’ACIPA et la Coordination des opposants entendent  augmenter la pression sur les décideurs en organisant le grand rassemblement estival devenu traditionnel mais qui, cette année, va prendre une ampleur inégalée. Elles invitent l'ensemble des comités de soutien à organiser largement l'information et la mobilisation pour le rassemblement NDL 2013 comme ils ont su le faire au lendemain de l'invasion policière du 16 octobre sur la ZAD. La formidable et inventive force collective qu'ils représentent construira avec nous la réussite.

    Pour autant, le projet d’aéroport est loin d’être définitivement stoppé !

    La victoire, c'est maintenant... qu'il faut l'arracher !  C'est possible, les porteurs du projet s'étant obstinément fourvoyés dans une impasse politique majeure, tant par leurs exactions sur la ZAD (expulsions, destructions de maisons, agressions policières...) que par leurs mensonges répétés et leur mépris affiché des conclusions des trois commissions, en particulier celles du Comité scientifique !

    Le week-end des 3 et 4 août sera festif et militant.

    Militant : Dans la continuité de nos rassemblements des précédents étés, nous poursuivrons la réflexion sur des thèmes qui nous sont chers car liés à ce projet d'aéroport de Notre Dame des Landes. De nombreux forums de discussion nous rassembleront :

    • -autour des Grands Projets Inutiles Imposés partout en France et hors de France,
    • -autour des terres nourricières,
    • -autour de la Transition écologique et énergétique,
    • -autour de l’Urbanisation, de l’Aménagement du territoire, des Transports,
    • -autour de l’Eau et de la biodiversité, ..


     Réflexions actives, pour inventer, construire des alternatives...

    Festif : après les collectifs d’élu-e-s, de pilotes, de géographes, de juristes et de naturalistes, ce sont les artistes musiciens qui ont souhaité prendre leur part dans la lutte de Notre Dame des Landes. Près de 30 groupes de tous genres musicaux participeront ainsi à l’évènement de l’été 2013.  Les enfants ne seront pas oubliés : des lieux de jeux et de détente seront aménagés pour eux et des spectacles leur seront aussi proposés.

    2013_08_03-04_Affiche_Notre-Dame-des-Landes2013.jpg

    Une semaine après le  3ème Forum européen contre les Grands Projets Inutiles et Imposés qui se tiendra à Stuttgart,

    Le Rassemblement 2013 de Notre Dame des Landes sera
    LE rassemblement incontournable de l'été
    pour la défense des terres et des emplois agricoles menacés,
    pour une meilleure utilisation de l’argent public
    et pour l’arrêt des projets aussi inutiles que destructeurs,  ici comme ailleurs !

    Mais incontournable aussi pour inventer et mettre en œuvre de manière solidaire
    les alternatives indispensables :
    Pour la transition énergétique, la lutte contre le réchauffement climatique
    et le retour à une solide représentation citoyenne, confisquée par les classes politiques dirigeantes.

    L'HEURE DE LA VICTOIRE PEUT SONNER BIENTÔT !

    ON NE LÂCHE RIEN ! NI ICI, NI AILLEURS !


  • Emmannuel Jacquemin annonce qu'il arrête sa grève de la faim

    Lors d'un rassemblement en fin d'après-midi, le gréviste de la faim a recommencé symboliquement à s'alimenter devant une centaine de ses partisans.

    Le lieu choisi était la Direction académique des services de l'Education Nationale, là où la caravane d'Emmanuel Jacquemin a été le plus souvent stationnée. Il a donc fêté sa victoire devant le siège de l'administration qu'il a défié depuis près de 6 semaines. Pour lui la victoire ne fait pas de doute, puisque emmanuel jacquemin,christophe léonard,givet,bazeilles,le chesne,buzancy,grève de la faim,jean lassalle,collèges rurauxla classe de terminale L est maintenue à Givet et que les collèges de Buzancy et Le Chesne doivent rester ouverts à la rentrée prochaine.

    Les médias étaient encore présents à Charleville pour cette occasion, en particulier FR3 Champagne-Ardenne qui relayait l'événement dans son journal du soir.

    Dans sa prise de parole, Emmanuel Jacquemin a remercié ses soutiens dans son combat et en particulier les membres du collectif "sauvegardons nos écoles". Il a également remercié le Préfet des Ardennes et le Sous-préfet de Vouziers pour leur rôle d'intermédiaires avec le ministère.

    Il a souligné le caractère transpolitique du collectif qui réunit élus, parents d'élèves, enseignants dans ce combat de solidarité envers le monde rural. Il a rappelé que le but principal restait le bien-être des enfants du territoire, leur condition d'enseignement et de transport.

    Christophe Léonard, le député PS, était présent et il s'est exprimé publiquement. Il a insisté sur la situation du lycée de Givet, étant l'élu de cette partie des Ardennes. Il s'est félicité de l'arrêt de la grève de la faim d'Emmanuel Jacquemin dont il a salué le courage.

    Ensuite Christophe Dumont pour les Verts et Allaoui Darkaoui pour le Modem ont brièvement pris la parole.

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    C'est Jean Lassalle, le député des Pyrénées-Atlantiques qui terminait cette séquence de discours. emmanuel jacquemin,christophe léonard,givet,bazeilles,le chesne,buzancy,grève de la faim,jean lassalle,collèges rurauxRendu célèbre par une grève de la faim, il avait été en contact dès le début de son mouvement avec Emmanuel Jacquemin. Les deux hommes sont restés en lien tout au long des semaines de jeûne, et sont devenus très proches. Jean Lassalle n'a pas hésité à parler de l'homme du jour comme d'un combattant, un résistant qui a su se lever pour une grande cause à un moment important. Il a rappelé son propre parcours d'homme issu du monde rural, et a souligné que nous étions tous des enfants du savoir. Il a cependant insisté sur la difficulté de mener une grève de la faim, en particulier pour les proches. Pour lui, avant de démarrer un tel acte il faut une longue réflexion autant qu'une bonne préparation physique.

    On a sentit un soulagement  général et une joie d'avoir partagé un tel combat parmi les personnes présentes. Le rassemblement s'est terminé par un verre de l'amitié auquel Emmanuel Jacquemin pouvait désormais se joindre.


  • Conférence de presse d'Emmanuel Jacquemin demain, lundi 8 juillet

    Suite au communiqué du ministère, la réponse du collectif "sauvegardons nos écoles" et d'Emmanuel Jacquemin, le gréviste de la faim, est prévue demain.

    Une conférence de presse est organisée devant la direction académique des Ardennes, avenue F. Mitterrand à Charleville. Le rendez-vous est fixé à 18h30, et le collectif "sauvegardons nos école" souhaite mobiliser un maximum de monde à cette occasion.

    Après ces mois de lutte et ces semaines de jeûne, il est clair qu'une nouvelle étape commence. Emmanuel Jacquemin devrait annoncer demain la fin de sa grève, ce que nous avons déclaré souhaiter depuis plusieurs jours. Il ne serait pas raisonnable de poursuivre un jeûne qui mettrait sa santé gravement en cause, surtout dans le contexte actuel.

    La réponse du ministère et la période des vacances scolaires vont "geler" le processus de négociation et rendre difficiles une mobilisation et une médiatisation pour les deux mois à venir.

    Pourtant des Conseils d'Administration des collèges Buzancy- Grandpré et Vouziers-Le Chesne vont se tenir dans les jours suivants. D'après la lettre du ministère ce sont eux qui vont définir les conditions locales de la rentrée scolaire. Mais ceci se fera avec les moyens définis par l'administration de l'Education Nationale, c'est dire si les marges de manœuvre sont étroites.

    Le vrai débat va se jouer à la rentrée, avec les groupes de travail prévus par le ministère (pour Givet-Revin et pour la carte des collèges du département). On sait depuis la réponse de Vincent Peillon à J-Luc Warsmann que le ministère souhaite la fermeture d'un certain nombre d'établissements.

    Tout doit être bouclé pour décembre 2013, et parallèlement au groupe de travail, l'Inspection Générale de l'Education Nationale va rendre un rapport. C'est dire que le débat va être bien encadré, et qu'il risque d'être dilué dans le contexte ardennais tout entier. Le ministère joue donc sur le temps (un débat court, situé en tout début d'année) et sur le lieu ( prendre de l'espace pour sortir du tête à tête actuel). Il se donne ainsi l'occasion de faire entrer dans la négociation des alliés potentiels ( le conseil général ?, la 2c2a ?) et compte sur une démobilisation des acteurs des dernières luttes.

    La prise de position récente du maire de Buzancy montre qu'il ne sera facile de construire un rapport de force efficace. Après la grande manifestation de Buzancy, nous écrivions que le plus difficile restait à venir. La mobilisation des ces derniers mois à évité qu'une décision rapide  de fermeture de collèges soit prise. 

    Le report des échéances et l'élargissement du sujet ne rendent pas plus simple la situation pour la rentrée prochaine. Quelle forme prendra la mobilisation, avec quelles forces ? Comment le ministère va-t-il mener le débat ? Quel sera le contexte politique de cette rentrée ?

    Beaucoup d'incertitudes qui rendent impossibles un pronostic réaliste sur les décisions qui seront prises d'ici décembre.

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    L'annonce de sa grève de la faim par Emmanuel Jacquemin, début juin devant la mairie de Le Chesne

  • Accidents de centrale ou essais militaires : les particules nucleaires retombent toujours

    En quelques jours, plusieurs informations venant de points très éloignés sur la planète montrent que les dangers du nucléaire sont bien réels.

    Fukuschima d'abord, dont on a certainement pas fini d'entendre parler. Voici ce que rapporte le journal canadien "La Presse" :

    L'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima a annoncé samedi avoir découvert des niveaux 710570-travailleur-passe-devant-reservoirs-eau.jpg d'éléments radioactifs encore plus élevés que précédemment dans l'eau souterraine accumulée au pied des réacteurs, dans un nouveau puits creusé plus près de l'océan, et se dit incapable de juger si ladite eau s'écoule ou non en mer.

    L'exploitant, Tokyo Electric Power (Tepco), a mesuré un niveau de 3000 becquerels par litre pour les éléments radioactifs produisant des rayons béta, comme le strontium 90, dans le liquide extrait vendredi dernier d'un nouveau point de prélèvement situé entre les réacteurs et la mer.

    Ce niveau est plusieurs dizaines de fois supérieur à la dose limite admise pour de l'eau de mer.

    Initialement, Tepco indiquait que l'eau s'était accumulée là où elle avait été prélevée la première fois, c'est-à-dire en un point plus éloigné de l'océan, et n'était pas allée plus loin.

    Un renforcement des contrôles montre que tel n'est sans doute pas le cas, puisque le niveau relevé dans le nouveau puits est plus de deux fois supérieur au précédent prélèvement effectué plus en amont.

    Par ailleurs, les conséquences précises de l'accident de Tchernobyl restent méconnues, même pour ce qui concerne la France. La Corse fait partie des départements qui ont été les plus touchés par le nuage radioactif. Une étude très récente montre des résultats inquiétants, qui devront être confirmés par d'autres enquêtes. La Collectivité territorial de Corse a demandé un rapport et a publié la synthèse des résultats sur son site . En voici la conclusion :

    POINTS CLÉS DE LA MÉTHODOLOGIE


    - Etudes prospectives historiques d’incidence sur les données de mortalité, des registres de tumeurs et des dossiers médicaux d’endocrinologie qui garantit un haut niveau de preuves
    - Etudes avant/après l’épisode d’exposition au nuage radioactif
    - Etudes sur territoires et une population définis (Corse, Sardaigne, Ligurie, Toscane)
    - Analyse de l’évolution des taux d’incidence par pathologies thyroïdiennes sur une période cumulée d'au moins 14 ans
    -Mesures directes des effets liés au facteurs de confusion suivant : l’amélioration des techniques diagnostiques pour l’étude sur les dossiers médicaux


    POINTS CLÉS DES RÉSULTATS

    - Elimination des effets dus aux facteurs de confusion
    - Existence d’un sur-risque significatif chez les enfants associé à l’exposition au nuage de Tchernobyl pour les suivantes pathologies :
    - Thyroïdites +62%
    - Nodules bénins + 14%
    - Nous avons observé également une augmentation de l’incidence des leucémies aiguës (lymphoblastiques et myéloïdes) chez les enfants exposés au nuage de Tchernobyl par rapport aux enfants non exposés, sans que toute fois cette augmentation résulte statistiquement significative.
    - Pour les leucémies aiguës, les enfants nés en 1986 et les malformations congénitales : la dimension de l’échantillon n’est pas suffisante pour produire des résultats statistiquement significatifs

     

    Enfin il faut rappeler que le nucléaire n'est pas utilisé que dans les centrales, mais qu'il fait partie des armes dont disposent les armées, et parmi celles-ci, l'armée française.

    essais_nuc_mururoa.jpgLes essais de la bombe, on se demande pourquoi, ont toujours eu lieu dans les colonies. D'abord dans le Sahara, au bon vieux temps de l'Algérie Française. Puis, après l'indépendance les essais se sont déroulés en Polynésie. Voici le compte-rendu tiré des "nouvelles caledoniennes"

    C’est une petite bombe que vient de lâcher Moruroa e Tatou. L’association, qui regroupe les vétérans des sites d’expérimentations nucléaires en Polynésie française, a rendu public, lundi matin, des documents secret défense, récemment déclassifiés par les services de l’État.

    Une synthèse de 2 050 pages qui démontrerait que l’ensemble des îles et atolls des cinq archipels a été impacté par des retombées radioactives, à la période des essais aériens, soit de 1966 à 1974. Et les retombées auraient de surcroît été bien plus nombreuses que ce qu’avaient annoncé jusqu’à ce jour les autorités. Au total, il y aurait eu 368 essais (contre environ 210 officiellement), dont 39 rien que sur l’île de Tahiti. L’un des documents déclassifiés, relatif au tir Centaure de 1974, évoque ainsi des retombées sur la principale île polynésienne, les 19 et 20 juillet, « dues au lessivage, par de fortes pluies, des couches de nuages qui ont survolé » Tahiti.