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  • Libération de Salah Hamouri

    Communiqué du comité de soutien à Salah Hamouri

     

    Je veux, tout d’abord dire à Salah, au nom de son Comité national de soutien, toute la joie qui est la nôtre aujourd’hui de le savoir libre.

    Salah_Hamouri3.jpgNous partageons cette joie immense avec sa famille – avec sa mère, Denise, avec son père, Hassan, avec sa sœur, Caroline, et son frère, Samir.

    Salah est enfin près de vous, il est libre !

    Vous pouvez désormais l’embrasser pour la première fois depuis près de 7 ans. L’embrasser… Tout simplement.

    Depuis 4 ans son Comité de soutien a été mis en place en France. Et ce sont des dizaines et des dizaines de milliers de personnes, de jeunes spécialement, qui l’ont rejoint.

    A part l’extrême droite, des représentants de tous les partis démocratiques qui existent en France étaient présents dans ce Comité et ils ont agi, chacun selon, pour sa libération. De même que des personnalités, des élus, des citoyens de toutes les origines ou de toutes les croyances se sont rassemblés pour lui. Tous doivent en être remerciés. Très sincèrement. Du fond du cœur.

    Dès le premier jour nous avons dit clairement, sur la base des faits, que Salah était totalement innocent de ce qu’on lui reprochait puisqu’il n’avait commis aucun acte négatif. Et donc, depuis le premier jour, nous avons demandé sa libération.

    Nous avons multiplié, avec sa mère très souvent, des initiatives de toute sorte et des rencontres dans toute la France pour parler de son cas mais aussi, comme il l’a toujours souhaité et demandé, pour parler des prisonniers palestiniens.

    En France on l’attend avec impatience aujourd’hui. Beaucoup d’amis aux quatre coins du pays veulent le voir. Et l’écouter aussi. Sa famille s’est agrandie.

    Bien sûr cette libération arrive bien tard à nos yeux. Pour nous : il n’aurait pas du faire un seul jour de prison puisqu’il n’a commis aucun acte qui soit contraire au droit. Cela tient au fait que, en haut-lieu et c’est tout dire, on n’a pas porté à sa situation la même attention que celle qui a été apportée à d’autres cas et encore moins on n’a multiplié les mêmes efforts – sauf ces tous derniers temps – pour le faire libérer.

    Nous n’avons rien eu à dire de négatif, et nous n’avons rien dit, contre le fait que les autorités françaises se soient mobilisées pour un franco-israélien.

    Ce que nous n’avons pas admis, par contre et cela clairement, c’est le « deux poids, deux mesures » qu’elles ont observé dans cette affaire, et cela depuis le début. Voilà ce que nous n’avons jamais admis, et rien d’autre.

    Nous ne sommes pas tombés dans une sorte d’émulation sordide alors que pourtant, on peut le constater, Salah sort de prison à l’occasion d’un échange de prisonniers lié à Guilad Shalit. Comme si le sort de ces deux jeunes devait être absolument lié alors que leur situation était absolument toute différente.

    Nous avons, nous, estimé que la liberté ne se découpait pas ; qu’elle était valable pour tous ; qu’elle était universelle ou bien qu’elle n’était pas. Nous en sommes restés à la défense de principes et de rien d’autre. Et nous avons rassemblé comme rarement en pareille occasion. Encore merci à toutes et tous.

    Maintenant Salah est enfin libre et il va pouvoir enfin « revivre » sa jeunesse en respirant l’air pur et tonique de la liberté. Nous lui redisons toute notre estime et notre admiration pour avoir tenu comme il a tenu – c'est-à-dire dignement. Et pour s’être toujours effacé pour qu’on ne parle que des autres et non pas de lui.

    Reste qu’il est très connu maintenant en France. Et nous l’attendons, je lui redis. Qu’il prenne le temps qu’il lui faudra. Nous pouvons bien attendre un peu…Maintenant.

    Au nom de notre Comité de soutien, je lui redis notre joie. Je lui redis notre amitié. Je lui redis, ce jour, notre attachement absolu à la liberté comme à la liberté « inévitable » de la Palestine.

    Et que chacun le sache : maintenant notre Comité de soutien met Salah sous sa protection. Sous la protection de l’opinion publique française.

    Vive la liberté ! Vive la fraternité !

    Et vive cette France qui lutte pour ces valeurs que notre peuple a inventées 

     

    Jean-Claude Lefort
    Coordinateur du Comité de soutien

    Le 18.12.2011

  • Les oubliés du RSA

    Il est de bon ton actuellement de dénoncer la "fraude sociale", en particulier au sein la fraction la plus dure de l'UMP, la droite populaire.

     

    Cette campagne cherche à montrer du doigt  et à culpabiliser les plus démunis, ainsi qu'à détourner l'attention sur les inégalités croissantes dans la société française.

    Un récent rapport montre que la richesse existe bien en France: 2,6 millions. C'est le nombre de millionnaires en dollars en France. Selon une étude du Crédit suisse, l'Hexagone est le pays européen qui compte le plus de gens fortunés, loin devant le Royaume-Uni (1,6 million) et la Suisse (620 000).

    Il faut savoir qu'à l'autre bout de l'échelle sociale, il y a près de 2 millions de personnes qui sont au RSA, dispositif qui a succédé au RMI.

    Une personne seule touche 450 euros par mois. Il existe probablement un certain nombre de fraudeurs dans ce domaine. Mais tricher pour toucher 15 euros par jour, il faut vraiment vivre dans la misère.

    Quand on pense aux sommes en jeu dans la fraude fiscale par exemple, il faut avoir de sacrés préjugés pour dénoncer comme prioritaire la lutte contre la fraude sociale.

     

    Un récent rapport montre que, dans la réalité, de très nombreux bénéficiaires potentiels du RSA ne le touchent pas. Le RSA "socle" ne serait pas perçu par 35% de ceux qui pourraient y prétendre, et ce images?q=tbn:ANd9GcQmR1EVRW2kGZ_p_g21-2e9d68Q_pIIOkSaZfTFTTD2jj5MusgbKwchiffre monterait à 68% pour le RSA "activité" qui concerne ceux qui sont des "travailleurs pauvres"

    L' Etat économiserait ainsi 1,8 milliard d'euros, somme à mettre en face de ce que la fraude est sensée coûter.

    Les personnes qui renoncent au RSA le font parfois volontairement (refus de dépendre des autres) mais le plus souvent par manque de connaissance du dispositif.

    Le RSA peut donc largement  être amélioré : il est mal connu de beaucoup, sous-utilisé, et le RSA "activité" montre encore plus ses limites dans cette période de crise où le chômage devient de masse.

    On entend souvent les politiques, en particulier à droite, appeler à accepter des sacrifices pour sauver le pays. On les entend moins affirmer que la solidarité doit être encore plus forte dans les périodes de crise. Et il difficile de demander de se serrer la ceinture à ceux qui sont déjà au dernier cran.

  • Cartes d’identité : Tous fichés !

    Communiqué commun LDH / Saf / SM


    Alors que le Sénat l’avait supprimée, la majorité présidentielle de l’Assemblée nationale, toujours aux ordres du pouvoir exécutif, a, par un amendement, rétabli une disposition qui autorise la création d’un fichier centralisé des nouvelles cartes d’identité dotées de puces électroniques.

    A terme, l’ensemble de la population française verra donc ses données biographiques et biométriquesimages?q=tbn:ANd9GcRHgDhhjePUGk2bQqckDFMNQYME-3hrSjLHbWfRtAwIoQsBBAlz d’identité (état civil, adresse, taille, couleur des yeux, empreintes digitales, photographie) fichées au ministère de l’Intérieur. Une disposition démesurée et dangereuse pour les libertés publiques, unique dans les pays démocratiques et qui laisse la porte ouverte à toutes les dérives.

    Ce choix, sans justification raisonnable, est dans la continuité de la politique de surveillance généralisée des citoyens menée par les gouvernements de droite successifs qui, en moins de dix ans, ont fait voter pas moins de 42 lois sécuritaires et doublé le nombre de fichiers de police.

    Nous ne pouvons accepter cette politique de fuite en avant irrationnelle et nous militerons pour l’abrogation de cette disposition autoritaire.

    Communiqué commun
    Paris, le 16 décembre 2012

     

    Ligue des droits de l’Homme

    Syndicat des Avocats de France

    Syndicat de la Magistrature

  • Nitrates : Refuser les mauvais remèdes

    Communiqué de la FNE

     

     

     

    France Nature Environnement (FNE) et Eau et Rivières de Bretagne (ERB) forment ce jour un recours gracieux contre le décret « nitrates » du 10 octobre. Loin de résoudre le problème des algues vertes, ce décret risque même d’aggraver la pollution des eaux par les nitrates.


    Un remède inefficace

    Alors que la Commission européenne menace la France d’un contentieux, le décret publié le 11 octobre 250px-NItrateDirectiveZonage2004_France.jpgdernier1 ne va en rien résoudre le problème de la pollution des eaux françaises par les nitrates.

    Pour Lionel Vilain, conseiller technique agriculture de FNE : « L’efficacité de cette nouvelle réglementation repose sur le respect des plans d’épandage qui devrait garantir l’équilibre de la fertilisation des sols par les nitrates. Un beau principe, sauf que ces plans d’épandage ne sont que des plans de papier, impossibles à vérifier. »

    Des mesures contre-productives

    Pire, en modifiant le calcul du plafond d’azote pouvant être épandu sur chaque exploitation agricole, ce décret va à l’encontre de l’objectif de réduction de la pollution des eaux par les nitrates.

    Actuellement de 170 kg par hectare épandable, le plafond serait désormais calculé par rapport à l’ensemble de la surface agricole utile de l’exploitation (SAU). Or, toutes les surfaces agricoles ne peuvent pas recevoir d’épandage en raison de leur pente ou de leur proximité avec des habitations ou des cours d’eau.

    Pour Gilles Huet, délégué général d’ERB : « Cette nouvelle règle de calcul permettrait théoriquement d’augmenter de 20% le plafond d’azote pouvant être épandu sur les exploitations. C’est un très mauvais signal politique, relevé par les associations mais aussi par de nombreuses collectivités. »

    Les associations non consultées

    711868842_NLCco-L.jpgEnfin, les associations déplorent que leur consultation ne soit pas prévue pour l’élaboration du programme national et des programmes régionaux de lutte contre les pollutions par les nitrates. De même, aucune consultation publique n’est prévue.

    Pour Jean-Claude Bévillard, Vice-Président de FNE en charge des questions agricoles : « La pollution des eaux par les nitrates est un problème qui dépasse largement la seule sphère agricole. La pollution des eaux par les nitrates et pesticides agricoles représente pour les ménages français un coût de plus d’un milliard d’euros par an d’après une récente étude du Commissariat général au Développement durable2 . Il est essentiel que la société civile soit impliquée dans la recherche de solutions face à ce fléau. »

    FNE et ERB demandent à la Ministre de l’écologie et au Ministre de l’agriculture d’abroger ce décret.

    1Décret n° 2011-1257 du 10 octobre 2011 relatif aux programmes d’actions à mettre en œuvre pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024655612&dateTexte=&categorieLien=id

    2Etude n°52, Coût des principales pollutions agricoles de l’eau du CGDD, septembre 2011 : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ED52.pdf


    Consulter le recours gracieux formé par FNE et ERB

  • Communauté de communes de l'Argonne ardennaise : l'économie en débat

    Le conseil de communauté de la 2C2A se réunissait ce mardi soir à la salle des fêtes du Chesne.

     

    Jusqu'à l'avant dernier point à l'ordre du jour, les délibérations ont été votées à l'unanimité et pratiquement sans questions des délégués et sans débat dans la salle. Sentiment un peu curieux, qui a fait dire à ce moment au président Signoret :" vous n'êtes pas bavards ce soir, vous attendez l'heure du2c2a,économie pot". En effet pour ce dernier conseil de l'année, un verre était offert en fin de séance.

    Mais un point sur le développement économique fit largement remonter le temps passé en débat et en prises de positions diverses.

    Il faut dire que jusque là, les questions traitées étaient assez techniques et n'avaient pas forcément de quoi soulever la passion.

    • En administration générale, divers postes au sein des commissions ont reçus de nouveaux titulaires, sauf deux pour lesquels personne ne s'est manifesté.

    Les tarifs de la piscine municipale ont été votés avec 2 % d'augmentation pour 2012.

     

    • En finances les durées d'amortissement de certains biens ont été fixés
    • Dans le domaine de l'environnement, on retiendra que le tarif du ramassage des ordures ménagères restera inchangé, malgré le passage de la TVA à 7 % et l'augmentation de la redevance à Valodea. Des économies réalisées par ailleurs permettent cette stabilité.

             Un comité de suivi et un comité de pilotage ont été créés pour la prévention de l'augmentation du volume des déchets.

     

             Pour Natura 2000, le programme 2012 pour les animations des zones pilotées par la 2C2A a été voté

    • En affaire de personnel deux postes ont été créés : Un pour l'animation Natura 2000 dont on vient de parler et un pour le projet "vergers" . Il s'agit en fait de deux demi-postes puisque les personnes verront leur emploi mutualisé avec un mi-temps sur le PAD (ex Nocturnia)

             Des délibérations techniques ont complété ce point.

    • Pour le PAD, une délibération a été prise pour demander l'autorisation de défricher pour la zone qui doit recevoir le musée de l'outil. Il s'agit en fait d'une demande de régularisation, puisque le défrichement est déjà effectué.
    • En ce qui concerne l'Office de Tourisme, le budget a été validé, avec peu de changements d'une année sur l'autre. A retenir, le financement du poste de directrice de cet office, créé cette année.
    • Le dernier point concernait donc les affaires économiques. Il s'agissait d'adhérer (ou pas) à la future agence de développement économique des Ardennes, portée par le Département. Le président savait que la commission compétente avait donné un avis réservé. Son président, C Ancelme, a rappelé cette position, qui était basée en particulier sur la constatation de la multiplicité des structures de ce type.

              Le président déclara qu'on se devait d'être présent au sein d'une telle agence et qu'il était complètement aberrant d'être en dehors.

    Un débat avec de nombreux intervenants s'en suivi, débat qui est parti un peu dans tous les sens. On a cité des cas particuliers ( Paris à Brieulles, Copel à Vouziers) défendu ou attaqué le conseil général sur ses intentions et réalisations, demandé à ce que l'Argonne ne soit plus oubliée, tout ceci n'ayant qu'un rapport plus ou moins lointain avec la question initiale.

    Il n'était pas plus évident de savoir à l'issu de cette discussion si l'adhésion à l'agence était bénéfique ou pas . Comme l'a fait remarquer F Courvoisier-Clément, le point aura au moins eu l'intérêt de faire parler du développement économique.

    Après tout ce temps, les positions tranchées du départ semblaient bien lointaines, et le président pouvait faire voter le principe de l'adhésion à l'unanimité moins sept abstentions. Un réunion prochaine à Charleville devrait permettre de lever les incertitudes sur le financement exact et sur certains points statutaires.

    La séance a été levée après l'approbation du cahier des charges pour la cession des terrains sur la ZAC communautaire, où l'on  a retrouvé la belle approbation unanime du début de conseil.

    Un petit verre pour fêter la fin d'année un peu en avance, et chacun a pu reprendre le chemin du retour.

    2c2a,économie

     

  • Vouziers : le club nautique va-t-il boire la tasse ?

    Depuis plusieurs mois, une convention est en préparation entre la ville de Vouziers, la Communauté de communes et le club nautique.



    logo-cnv-jpg.jpgCette convention doit régler les modalités de mise à disposition de la piscine municipale au club. La 2C2A a  imposé que les créneaux utilisés par le club nautique soient payants, alors que les membres de l'association en bénéficiaient gratuitement jusque là.

    Bien que la compétence reste municipale, la 2C2A est le payeur du déficit, et elle se positionne également en fonction de la future piscine qui doit remplacer un jour l'actuelle. Elle aura la compétence officielle sur le nouvel équipement, et les responsables communautaires souhaitent serrer les boulons avant même le départ. Ils veulent contenir le déficit de fonctionnement à un niveau supportable pour les finances de la 2C2A, ce qui oblige à ne négliger aucune recette possible.

    La convention a été présenté 2 fois à l'ordre du jour du conseil de communauté sans être votée, la négociation étant difficile avec le club. La 2C2A demande une participation de 10.000 euros parc an, chiffre qui serait atteint en 4 ans par paliers de 2500 euros. Cela fait une grosse somme pour le club,qui serait obligé de répercuter cette charge sur le prix des licences. Les membres du club pourront-ils suivre financièrement ? La question de la survie du club se pose au terme des 4 ans de transition.

    Cette question s'est aussi posée au conseil municipal de Vouziers lors de sa dernière réunion (voir notre compte-rendu).

    Jusque là, la ville avait pour principe de mettre les installations sportives gratuitement à disposition despiscine,club nautique,vouziers,2c2a clubs sportifs. Il y a donc eu débat sur ce point. Il a été déclaré que la convention étant signée par la 2C2A et le président du club, la ville ne pouvait que suivre, sauf à bloquer l'accès de la piscine au sportifs et autres membres du club.

    Pourtant il apparaît, d'après des informations datant de ce jour, que le président n'ait toujours pas signé la fameuse convention. Sans être totalement hostile à une participation financière le montant demandé  pose problème.

    La première question est celle que nous avons soulevé plus haut : le club pourra-t-il survivre et avec quel effectif ?

    La deuxième question porte sur des compensations financières, en particulier des subventions des collectivités. Mais lors du conseil municipal, il a été précisé que la ville ne pourrait compenser cette charge, d'autant que nombre de membres sont extérieurs à la commune.

    Et on voit mal la 2C2A voter une subvention d'équilibre vis-à-vis d'une charge dont elle est la bénéficiaire.

    Cette question pose un réel problème de fond quant au rapport d'une collectivité avec les associations de son territoire, elle pose aussi un problème de survie au club nautique vouzinois, pour qui les nouvelles dispositions font naître un vrai risque de couler au fond du bassin.