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  • Vouziers : Père Noël et associés

    Comme nous vous l'avons indiqué hier, le marché de Noël de FJEP-Centre Social de Vouziers était jumelé cette année avec celui de l'UCIA.

     

    Ce dimanche, le local de la rue du Champ de Foire était donc à la disposition des différentes associations qui souhaitaient y présenter le résultat de leur activité sous forme festive. On pouvait y trouver des produits de bouche, des petits cadeaux, des livres, des objets venant de pays lointains,...

    Par ailleurs des animations étaient proposées : maquillage, chansons et hip hop, petite restauration et bien entendu tout cela en présence du père Noël qui fait toujours son effet auprès des plus jeunes.

    L'ambiance était très conviviale, et les différentes associations et structures présentes ont pu en profiterfjep,vouziers,marché de noël pour mieux se connaître et pour échanger sur leurs pratiques respectives.

    L'inauguration s'était faite le matin en présence du maire Claude Ancelme, de la conseillère régionale Joëlle Barrat et du Sous-préfet de Vouziers. Ils ont salué cette initiative, instant en particulier sur la nouveauté de cette année, c'est à dire la collaboration avec l'UCIA. Le Fjep a démontré encore une fois le rôle moteur qu'il possède au sein du monde associatif vouzinois. Il montre aussi qu'au delà de de la sphère sociale et  du domaine de l'éducation populaire qui sont ses raisons d'être, il occupe une place réelle et reconnue dans la vie économique locale.

     

    Photo ci-dessous : l'affluence dans les salles du FJEP

     

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  • Vouziers : Marchés de Noël

    A Vouziers, il faut mettre un "s" à marché de Noël, puisqu'il existe celui de l'UCIA et le marché associatif du FJEP

     

    Cette année, les deux se sont associés et se tiennent à la même date. Depuis hier le chalets de l'UCIA vouziers,marché de noël,ucia,fjep,fjep-cssont ouverts au public sur la place Carnot. Ils sont installés sur un des côtés et perturbent pas le stationnement habituel. Une dizaine de chalets sont présents, avec des présentations diverses. Parmi eux, celui du FJEP qui réalise une animation en direction des plus jeunes, ce qui semble bien naturel à l'approche du 25 décembre. Ce stand annonce également le marché de Noël associatif qui se déroulera dans les locaux de l'association (rue du Champ de foire ) demain de 10 à 17h30. De nombreux stands sont prévus, chacun faisant découvrir ses activités et proposant des objets ou gourmandises à la vente.

     

    Demain vous aurez donc la possibilité de faire un tour sur la place Carnot et de passer rue du Champ de Foire pour visiter ces deux propositions complémentaires.

    Contrairement à l'an dernier, la neige n'est pas attendue à Vouziers. L'ambiance sera peut-être mois typique, mais l'accès sera beaucoup plus facile.

  • Russie : des manifestants arrêtés pour avoir crié "Liberté"


    Communiqué d'Amnesty International


    Plus de 1000 personnes auraient été arrêtées en Russie à la suite des manifestations dénonçant la manipulation des votes lors des élections parlementaires du 4 décembre.  Les chiffres varient mais, bien que beaucoup aient été libérées en attendant d’être déférées à la justice, plus de 100 personnes pourraient encore être en détention. De nombreuses informations font état de passage à tabac, absence de soins et de nourriture, audiences à huis clos.

    Plus de 1000 personnes auraient été arrêtées en Russie à la suite des manifestations dénonçant la manipulation des votes lors des élections parlementaires du 4 décembre. Un certain nombre sont encore détenues. De nombreuses informations font état de passage à tabac, absence de soins et de nourriture, audiences à huis clos. On peut craindre que la police russe soit tout simplement en train d’écraser les manifestations d’opposition, même si elles sont pacifiques.

    Plusieurs cas d’agressions par la police contre des journalistes clairement identifiés comme tels, notamment Alexandre Tchernykh, du quotidien Kommersant, ont été recensés. Alexandre Tchernykh, qui se trouvait à Moscou le 4 décembre, a expliqué que des policiers l’ont jeté à terre, lui ont sauté dessus et lui ont administré des coups de pied après qu’il eut montré sa carte de presse.
    Le même jour, à Saint-Pétersbourg, Olga Kournossova, membre de l’opposition, a été emmenée à l’hôpital après avoir été appréhendée par la police.

    Des amis et des proches de certains détenus ont contacté massivement Amnesty International pour233002_des-policiers-arretent-un-manifestant-le-6-decembre-2011-a-moscou.jpg signaler de nombreuses violations, comme le fait que la police prive les manifestants en détention de nourriture et ne leur fasse pas passer les denrées alimentaires apportées par des proches.

    Selon certaines informations, une centaine de personnes auraient déjà été jugées. Plusieurs auraient été condamnées à des peines de détention administrative, d’autres à des amendes.
    Les autorités russes auraient imposé des restrictions telles que l’huis clos pour les audiences dans au moins un tribunal de Moscou. Amnesty International a cherché à obtenir une explication pour cette suspension des normes relatives à l’équité des procès et s’est entendu dire par le représentant du tribunal : "Je pense que c’est une mesure visant à garantir le bon fonctionnement du tribunal. "

    Les manifestations pacifiques spontanées en réponse à une importante évolution de la situation politique sont clairement admises par le droit international relatif aux droits humains. Les manifestations qui ont eu lieu en Russie ces derniers jours entrent dans ce cadre.

    Pourquoi des manifestants de l’opposition ont-ils été arrêtés en masse, alors que ceux en faveur du gouvernement, qui s’étaient rassemblés aux mêmes endroits, n’ont pas été inquiétés ?

    On peut craindre que la police russe soit tout simplement en train d’écraser les manifestations d’opposition, même si elles sont pacifiques.

    Alors que de nouvelles manifestations sont prévues, Amnesty International appelle les autorités russes à contrôler la police et à respecter le droit de manifester pacifiquement.

  • Accident nucléaire et protection des populations

    L'accident de Fukushima est une triste représentation en grandeur nature des conséquences d'un accident nucléaire.

    Un récent rapport laisse entendre que le tsunami ne serait pas la cause essentielle des destructions des centrales. Le tremblement de terre en lui-même aurait endommagé gravement les installations. Pourtant celles-ci étaient construites selon des normes qui devaient les mettre à l'abri de cet événement habituel dans cette zone géographique.

     

    En ce qui concerne la pollution radioactive, des cartes précises sont disponibles. Elles concernent le césium, qui par sa demi-vie moyenne est un marqueur couramment utilisé. Les autres radio-éléments, dont l'iode ont suivi un chemin identique, poussés par les vents dominants.

    Voici une carte récente :

    cesium_fukushima_2-1817a.jpg

     

    Sans entrer dans les détails techniques, il est évident à la lecture de la carte qu'une zone de 60 Km de rayon est très majoritairement polluée et qu'au-delà de 160 Km il existe de vastes territoires atteints.

     

    Il faut mettre ce constat en face des mesures prises dans notre pays. Autour de Chooz, comme autour des autres centrales françaises, de l'iode est distribué aux populations. Il doit être utilisé en cas d'accident nucléaire. Ceci concerne un périmètre de 10 Km autour des centrales. Ce chiffre est totalement ridicule, et il ne serait pas possible de prendre des mesures assez rapidement pour protéger les populations à 50 , 100 ou 150 Km d'une centrale.

    Bien entendu l'iode stable peut protéger d'une contamination par de l'iode radioactif, mais n'a aucun effet sur le césium et tous les autres éléments qui pourraient s'échapper.

    Cette protection limitée à 10 Km est donc totalement illusoire, ce chiffre a été retenu sur des critères "psychologiques" . Il fallait tenter de rassurer les habitants les plus proches (on fait tout ce qu'il faut pour vous protéger) sans inquiéter les populations qui vivent à une distance supérieure. Comme Nogent est à 150 Km de Paris, on a une idée de la difficulté qu'il y aurait à mettre en place une distribution d'iode dans la capitale.

    Autant ne rien faire en espérant pour les responsables de la sécurité qu'une catastrophe n'arrive pas tant qu'ils sont en fonction.

     

    carte-10.jpg

     

     

     

     

     

  • De Durban à Paris, en passant par 2012 : misère du climat et climat de misère


    Communiqué des Alternatifs du 30 novembre 2011


    Le sommet de l’ONU sur le changement climatique s’est ouvert lundi dans une quasi indifférence, et peu d’intérêts de la part des médias.
    Pourtant, rappelons-nous il y a deux ans, l’opinion publique était suspendue à « la conférence de la dernière chance ». Sans accord, la planète allait s’arrêter de tourner.

     

    climat-demeure-preoccupations-majeures-popula-L-1.jpegIl n’y a pas eu d’accord. La Terre tourne toujours aussi mal, mais la planète finance va bien ! Copenhague a engendré Flopenhague. Et depuis, les émissions de gaz à effets de serre ne cessent de monter. Déjà se font sentir les conséquences : feux de forêt en Russie, montées des eaux menaçant certaines îles, sécheresses en Afrique, inondations au Pakistan et en Indonésie, changement des saisons des pluies dans les Andes ou en Asie du Sud-Est, premiers réfugiés climatiques, etc. Les perturbations climatiques sont une réelle menace pour des millions de personnes sur la planète. Or, le sujet a quasiment disparu des débats politiques. Après avoir été surmédiatisé, à la limite de la mauvaise foi, le climat semble avoir été totalement oublié. D’ailleurs, la dernière déclaration du G20 n’y a consacré seulement cinq lignes absolument creuses, sans aucune annonce. Pour mieux masquer la volonté de faire perdurer le capitalisme prédateur des ressources naturelles et des vies humaines, on convoque à Durban les experts de la finance climatique. A coups de capitaux privés, avec l’aide du FMI ou de la Banque mondiale, des propositions technocratiques vont émerger et marchandiser un peu plus la nature : plantations en monoculture, mécanismes de compensation, marchés des puits de carbone, ...

     

    Les questions sociales et écologiques sont intimement liées : la maison brûle. Le capitalisme – vert, rose ou jaune- n’a pas d’avenir. Seule une alternative rouge et verte peut remettre à l’endroit ce monde qui marche de travers.

  • Qui sème des OGM récolte la misère.

    Le débat sur les OGM est dominé par la question de la dangerosité des ces plantes.

     

    images?q=tbn:ANd9GcSqMKjfXRJFTpf-V6YSWsW2gztonYnHQYuCbFuseLD18mHo601ALe danger peut exister à deux niveaux : pour le consommateur mais aussi pour l'environnement (contamination à distance, sélection de résistances,...).

    L'utilisation d'OGM rend aussi l'agriculteur dépendant des grands groupes semenciers, puisque les plantes OGM sont en général stériles. Il est impossible au producteur de réutiliser une partie de sa récolte pour les semences suivantes.

    Cette impossibilité s'étend aux plantes non OGM depuis une récente proposition de loi, adoptée lundi dernier par le parlement.

    Voici un extrait de la réaction de la FNE :

    Cette proposition de loi relative aux certificats d’obtention végétale propose de restreindre le droit des agriculteurs à ressemer, en ne l’autorisant sous forme dérogatoire que pour un nombre limité d’espèces listées par décret.
    Puisque les grands groupes semenciers n’ont pas réussi à stopper le droit de semence en généralisant le gène terminator, qui rend les plantes stériles, c’est par la voie législative que ce droit est aujourd’hui enrayé.
    Cette approche est contradictoire avec la Convention sur la Diversité Biologique de 19922. L’agriculture durable, l’agriculture biologique, l’agriculture de haute valeur environnementale ont besoin de variétés radicalement différentes des variétés hautement productives proposées par la sélection moderne. Ce droit d’expérimenter et de sélectionner localement, dans les milieux les plus divers des variétés locales adaptées, doit être inscrit explicitement dans la réglementation française pour se mettre en accord avec nos engagements internationaux.