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durban

  • De Durban à Paris, en passant par 2012 : misère du climat et climat de misère


    Communiqué des Alternatifs du 30 novembre 2011


    Le sommet de l’ONU sur le changement climatique s’est ouvert lundi dans une quasi indifférence, et peu d’intérêts de la part des médias.
    Pourtant, rappelons-nous il y a deux ans, l’opinion publique était suspendue à « la conférence de la dernière chance ». Sans accord, la planète allait s’arrêter de tourner.

     

    climat-demeure-preoccupations-majeures-popula-L-1.jpegIl n’y a pas eu d’accord. La Terre tourne toujours aussi mal, mais la planète finance va bien ! Copenhague a engendré Flopenhague. Et depuis, les émissions de gaz à effets de serre ne cessent de monter. Déjà se font sentir les conséquences : feux de forêt en Russie, montées des eaux menaçant certaines îles, sécheresses en Afrique, inondations au Pakistan et en Indonésie, changement des saisons des pluies dans les Andes ou en Asie du Sud-Est, premiers réfugiés climatiques, etc. Les perturbations climatiques sont une réelle menace pour des millions de personnes sur la planète. Or, le sujet a quasiment disparu des débats politiques. Après avoir été surmédiatisé, à la limite de la mauvaise foi, le climat semble avoir été totalement oublié. D’ailleurs, la dernière déclaration du G20 n’y a consacré seulement cinq lignes absolument creuses, sans aucune annonce. Pour mieux masquer la volonté de faire perdurer le capitalisme prédateur des ressources naturelles et des vies humaines, on convoque à Durban les experts de la finance climatique. A coups de capitaux privés, avec l’aide du FMI ou de la Banque mondiale, des propositions technocratiques vont émerger et marchandiser un peu plus la nature : plantations en monoculture, mécanismes de compensation, marchés des puits de carbone, ...

     

    Les questions sociales et écologiques sont intimement liées : la maison brûle. Le capitalisme – vert, rose ou jaune- n’a pas d’avenir. Seule une alternative rouge et verte peut remettre à l’endroit ce monde qui marche de travers.