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  • Vouziers : de nouvelles implantations s'installent

    A l'entrée de ville, de part et d'autre de la station Leclerc, de nouvelles surfaces sont en cours d'aménagement.

     

    D'un côté, le garage Citroën a prévu de déménager de son adresse "historique" de la rue Bournizet. Le terrain est nivelé, et la structure du bâtiment est construite. On peut prévoir que dans quelques mois les travaux seront terminés.

    Reste à connaître l'avenir du garage actuel, d'autant que son voisin (ex Peugeot ) est toujours dans un triste état. Le repreneur a annoncé l'arrivée d'une enseigne pour le printemps, espérons que cette nouvelle sera confirmée dans les faits.

    rue Bounizet b.JPG

     

    De l'autre côté de la station-service, une large plate-forme a été crée par des remblais venant du site de la future maison de retraite (EHPAD) de Condé.

    Ce terrain appartient à la famille Zaïa, et il avait été prévu s'y installer un magasin qui regrouperait les activités de ce commerçant basé en ville. Finalement ce projet n'a pas abouti.

    Le terrain va être loué à l'entreprise JJ Clément de Juniville, spécialisée en  jardinerie et aménagement d'espace vert.

    L'entreprise ne devrait pas quitter son site actuel, mais se développer par cette implantation vouzinoise. Son responsable nous a indiqué avoir déjà une clientèle dans le secteur. Il pense démarrer par des investissements limités et une seule création d'emploi. En fonction de l'activité constatée, il sera amener à investir d'avantage dans des bâtiments. Cette enseigne doit ouvrir au printemps prochain.

    Rue Bournizet a.JPG

     

  • Pas de traité pour rassurer les marchés!



    Nouveau traité européen: pas contre nous, pas sans nous! Déclaration du collectif pour un audit citoyen de la dette publique

     

    Le sommet européen du 9 décembre a décidé d'adopter un nouveau traité européen dès le mois de mars. Ce texte exigera des États qu'ils insèrent dans leur Constitution une « règle d'or » pour la réduction de leur déficit public. En le limitant à 0,5% du PIB en temps normal, cette règle agira comme un carcan d’austérité, empêchant toute politique économique alternative.

    Le projet de traité prévoit par ailleurs de durcir les règles qui figuraient déjà dans le Traité de cartesgood.jpgMaastricht puis de Lisbonne, en imposant de lourdes sanctions « immédiates » et « automatiques » aux pays contrevenants. En outre, concernant le stock actuel des dettes publiques, le nouveau traité exclurait toute annulation même partielle pour les pays en difficulté, telle celle concédée récemment dans le cas de la Grèce.

    Partout les citoyens, les usagers des services publics, les assurés sociaux devront payer pour rembourser les banques, même si celles-ci ont spéculé sur les obligations d’État et prêté à des taux abusifs. Alors que la dette résulte pour une large part des dérives de la finance et des cadeaux fiscaux décidés depuis vingt ans au profit des catégories aisées !

     

    Ce traité, purement punitif, ne prévoit rien pour réduire le pouvoir de l'industrie financière ou approfondir les solidarités entre peuples européens. Il contraindrait les États à des politiques d'austérité sans limites. Le caractère de plus en plus antisocial et antidémocratique de la construction européenne suscitera des luttes sociales et citoyennes légitimes mais fera aussi le jeu des démagogues nationalistes et xénophobes.

    Décidé en quelques semaines sous la pression des agences de notation, ce nouveau traité risque d'être images?q=tbn:ANd9GcSmJoIW2iLmKF963CjaEbyzIX5Kfomq0AwH060eXacevfZVRNSnqdKotciVratifié en hâte par voie parlementaire dans le dos des peuples. Son adoption marquerait un recul décisif de la démocratie en France et en Europe. Il appartient aux mouvements sociaux européens d'empêcher ce recul en imposant un vrai débat démocratique sur la dette publique, les alternatives à l'austérité et une nouvelle construction européenne.

     

    En France, le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique appelle tous les citoyens à se mobiliser dans leurs quartiers, leurs villages, leurs lieux de travail, pour construire ensemble ce débat. Réunions publiques, manifestations, pétitions, occupations, actions symboliques... dans les semaines qui viennent, nous devons multiplier les initiatives pour nous opposer à l'adoption de ce traité. Nous tiendrons le 14 janvier à Paris une réunion nationale des collectifs locaux pour l'audit citoyen de la dette, afin d'échanger sur nos pratiques et de coordonner nos initiatives.

    Collectif pour un audit citoyen de la dette publique (www.audit-citoyen.org),

  • Corée du Nord : fermez les camps de prisonniers politiques maintenant

    Appel d'Amnesty International

     

    Environ 200 000 hommes, femmes et enfants vivent enfermés dans l’un des six camps pour prisonniers politiques de Corée du Nord. Les autorités nient leur existence, ainsi que leurs droits : torture, malnutrition, travail forcé y sont la norme.


    L’histoire du camp de Yodok, l’un des six camps de prisonniers politiques recensés en Corée du Nord

    prisonniers-Cor%C3%A9e-du-Nord2-300x202.jpgLe ressortissant nord-coréen Oh Kil-man a demandé l’asile politique au Danemark en 1986. Pour le punir, sa femme et ses deux filles sont envoyées à Yodok en 1987. Il reçoit des lettres de leur part en 1988 et 1989, des photos en 1991. Il est le seul à avoir jamais reçu ce type d’information de la part de prisonniers de camps. À la suite de leur transfert dans la zone de contrôle total de Yodok, Oh Kil-man n’a plus jamais reçu d’informations à leur sujet.

    Environ 50 000 hommes, femmes et enfants sont actuellement05dossier_coree_03-a2196-d2400.jpg détenus sans jugement ou à la suite de procès iniques dans le camp de Yodok, l’un des six camps pour prisonniers politiques du pays. Les prisonniers sont torturés et forcés à travailler dans des conditions dangereuses. Manque de nourriture, passages à tabac, soins médicaux inappropriés et conditions de vie insalubres sont à l’origine de nombreux décès en détention. Des exécutions y ont lieu.

    Le gouvernement nord-coréen nie leur existence pourtant avérée par des photos satellite et des témoignages recueillis par Amnesty International. Parmi les prisonniers, il y a des personnes critiquant la famille dirigeante, ou s’adonnant à des activités "antigouvernementales", comme regarder des émissions télévisées sud-coréennes.

    Des proches de personnes soupçonnées d’infractions sont envoyés à Yodok, selon le principe de la "culpabilité par association". Tous les camps possèdent des zones de contrôle total, d’où les prisonniers ne sont jamais libérés sauf exceptions. Les enfants qui y naissent y sont emprisonnés à vie.

     

    Corée du Nord : fermeture immédiate des camps de prisonniers politiques

    Signez la pétition en ligne en cliquant sur ce lien

  • Mission accomplie ?

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    Dessin du Canard Enchaîné

  • Au Conseil municipal de Vouziers : gros débit au début, gros débat à la fin

     

    Les différents points inscrits à l'ordre du jour du conseil de ce soir ont été débattus très rapidement.

     

    Comme habituellement, très peu de demandes d'explication ou de remarques après l'exposé du point étudié. Les votes ont tous été unanimes, et il a fallu attendre la fin de l'ordre du jour pour voir les participants et le débat s'animer.

     

    conseil municipal,copel,vouziers,orpeaParmi les points inscrits, beaucoup concernaient les finances.

    Une subvention a été votée pour le Noël des privés d'emploi les plus démunis (42 familles de Vouziers sont concernées).

    D'autres subventions ont été attribuées aux associations sportives et à l'OMS. Des avances sur subventions ont été accordées au CCAS, aux Tourelles et au FJEP.

    Il a été accordé une autorisation de payement pour les investissements 2012 (25% des sommes d'investissement de 2011, jusqu'au vote du budget)

    Une provision pour créances irrécouvrables a été faite, et une admission en non-valeur actée.

    Les Tarifs municipaux 2012 ont été votés, en augmentation de 2 %.

     

    Ensuite, deux points d'urbanisme ont été étudiés

    • Pour créer un lotissement, une parcelle de 7,6 ha a été achetée pour 5 euros du mètre carré. Elle fait suite à la parcelle du lotissement "La Garenne" et va jusqu'au bassin d'orage de Condé.

    Cette parcelle sera urbanisée après la mise en vente des terrains de la "butte Caquot", où un projet de 24 parcelles est en cours de validation (éco quartier).

    • Une convention a été validée, concernant les eaux pluviales et les eaux usées de la ZAC communautaire "porte de l'Argonne".

     

    Il restait quelques points en affaires générales et de personnel.

    • Le principe de la dissolution du Sivom de Vouziers au 31/12/2011 a été adopté.
    • Une rue nouvellement crée à Blaise prendra le nom de Georges Joannides, né à Blaise en 1925 et décédé en 2009. Il pris très activement part à la Résistance de 1943 à 1945, c'est à dire qu'il s'est engagée dans cette action à 18 ans. Il a été ensuite élu conseiller municipal à Blaise pendant plus de 20ans, tout en poursuivant sa carrière de maçon. Il la terminera en tant que chef d'entreprise artisanale. Il en a profité pour former de nombreux apprentis.

              "Jojo", comme l'appelaient ses amis, a également eu un engagement associatif au sein du vélo-club vouzinois (il en fut le président) et au sein de sociétés de pêche locales.

     

    Enfin des délibérations techniques ont été prises pour modifier le tableau des effectifs, pour modifier le régime indemnitaire d'une catégorie de personnel et pour créer des emplois d'agents recruteurs.

     

    Le Maire pouvait alors déclarer que l'ordre du jour était épuisé, et il a souhaité ajouter quelques informations sur la vie municipale.

    Il  a annoncé l'installation en mars d'un cordonnier rue Chanzy, il s'agit d'un artisan formé à Roman qui fabrique et répare les chaussures.

    Le Maire a fait le point sur l'installation d'ORPEA à Condé. Les travaux devraient continuer à avancer rapidement, une grue géante devant prochainement être érigée pour mener à bien la suite de la construction. Il a indiqué que les chambres étaient pré-vendues à des investisseurs. Elles seraient louées entre 2000 et 2200 € aux futurs résidents, le prix de journée étant augmenté de la prestation dépendance versée par le département, ainsi que des frais médicaux relevant du régime de Sécurité Sociale de chaque personne hébergée.

    Françoise Cappelle insista sur le fait que ce type de gestionnaire a pour objectif principal la rentabilité financière, et elle rappela que les bénéficiaires de l'aide sociale ne seraient pas admis dans l'établissement.

    Le maire pris la parole pour confirmer qu'il s'est battu pour conserver les 185 lits publics, et pour affirmer que si ORPEA ne s'était pas installé à Vouziers, les emplois auraient été créés ailleurs.

    Frédéric Courvoisier-Clément a insisté sur l'importance de maintenir l'offre des 185 lits de l'EHPAD public.

     

    Une question de Yann Dugart sur la situation de l'entreprise Copel a déclenché un autre débat.

    Le Maire a rappelé ses positions déjà exprimées dans la presse et à la communauté de communes. Pour lui c'est un faux problème, puisqu'il a rencontré  plusieurs fois M Petitjean le responsable de l'entreprise. Celui-ci ne voulant pas aller sur les terrains de la zone communautaires (trop chers ?), le Maire lui a proposé un terrain près de la nouvelle caserne des pompiers. Cette offre à un prix très bas (3 € du mètre carré) avait été confirmée 8 jours avant la parution de l'article de presse qui mettait en cause l'action municipale dans cette affaire.

    Pour le Maire, la réaction de M Petitjean est liée  également à la réunion organisée par la Région à Nocturnia pour les chefs d'entreprises. Le responsable de Copel n'y a pas été invité, mais le Maire a déclaré qu'il n'avait lui-même été informé de cette réunion que la veille. Il a redit qu'il cherchait toujours une solution pour les entrepreneurs qui veulent s'installer à Vouziers et que ceci avait été  valable pour l'entreprise Copel et le reste toujours.

     

    Ce débat clos, il restait aux présents à boire un verre pour cette dernière séance de l'année.

    conseil municipal,copel,vouziers,orpea


     

  • Un peu de poésie dans ce monde de brutes

    Consolation à M. Du Périer sur la mort de sa fille



    ( Pour J. B.  afin que le nom  de Malherbe continue à évoquer  de doux sonnets, et non le risque de se faire assommer)



    Ta douleur, du Périer, sera donc éternelle,
    Le malheur de ta fille au tombeau descendue
    Par un commun trépas,
    Est-ce quelque dédale, où ta raison perdue
    Ne se retrouve pas ?

    Je sais de quels appas son enfance était pleine,
    Et n'ai pas entrepris,
    Injurieux ami, de soulager ta peineimages?q=tbn:ANd9GcRtWOlYndGzyftZpbwCQz9MRy4Tbbhnh1HxWoy08KP8iSqSCIvkrQ
    Avecque son mépris.

    Mais elle était du monde, où les plus belles choses
    Ont le pire destin ;
    Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
    L'espace d'un matin.

     

    François de MALHERBE   (1555-1628)

  • Made in Vouziers

    Consommons français semble être devenu un slogan à la mode chez nos politiques.

     

    Il est vrai que la mondialisation libérale devient difficile à défendre, et que l'Europe n'a pas une image sarko-produire-france.jpgtrès positive actuellement. Alors les mêmes qui nous avaient présenté l'ouverture des frontières comme le début de la prospérité effectuent un brusque demi-tour. Cette volte-face ne doit rien à un changement idéologique, elle repose sur des considérations très concrètes : les élections approchent, le chômage s'envole, et il faut malgré tout donner l'impression que l'on va agir.

    Pour consommer français, il faudrait déjà que les produits existent : dans de nombreux domaines, il n'y a plus de production nationale (ordinateurs, textile, motos,...).

    Si les Français achètent national, il est logique que les autres en fassent autant : à qui vendre notre Champagne, nos Airbus ou nos merveilleuses centrales nucléaires ?

    Au passage, a-t-on pensé à ceux de plus en plus nombreux qui se fournissent dans les poubelles en fin de journée ? Faudra-t-il étiqueter les surplus rejetés, afin qu'ils puissent aussi consommer français ?

    Et les frontaliers qui travaillent très nombreux au Luxembourg, en Allemagne , en Suisse ou ailleurs, devront-ils boycotter leur propre production?

    Et nous pauvres Ardennais, doit-on refuser d'acheter toutes ces productions venues d'autres zones françaises, qui entrent en concurrence avec des produits locaux ou dont les responsables refusent d'investir et de créer des emplois chez nous ?

     

    Ce slogan est en contradiction totale avec le discours tenu depuis des années par la plus grande partie made-in-france-716x1024.jpgde la classe politique. On a entendu glorifier le FMI, l'OMC et tout ce qui pouvait favoriser le commerce mondial : cela devait entraîner automatiquement un enrichissement de tous les pays.

    Il est clair que les partisans du libéralisme économique n'ont aucune solution à proposer pour sortir de la crise. C'est parce que c'est le libéralisme lui-même qui est la cause de cette crise.

    Essayer de mettre le débat sur le sujet du protectionnisme est un aveu d'échec, et doit être compris comme une simple posture liée à la période électorale à venir : un peu de démagogie, cela ne peut pas faire de mal, n'est-ce pas ?

    Ou alors, s'il s'agit d'une conviction profonde, soyons logique en demandant la sortie immédiate de l'Europe.