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  • Libre

    Liberté, bien des combats se sont déroulés et se déroulent encore pour cette idée.

    Depuis les esclaves romains et Spartacus, suivis et imités par les serfs de l'ancien régime et les ouvriers de la révolution industrielle, les opprimés se sont toujours rassemblés derrière le drapeau de la Liberté. L'idée est tellement forte et mobilisatrice qu'elle est reprise à toutes les sauces, même les plus incongrues.

    On a connu le "Monde Libre", en fait tous les "Gentils" qui combattaient les méchants communistes et qui avaient bien entendu tous les droits puisqu'ils étaient dans le camp du bien. On a encore l'économie du libre échange qui permet de piller tranquillement les richesses du Tiers Monde.

    A une autre échelle, nous avons en France l'école libre qui permet d'éduquer les enfants sous la bannière d'une croyance, celle de la Vérité cela va sans dire.

    En médecine, il existe les honoraires libres. Il s'agit une fois de plus de la liberté du plus fort d'imposer son point de vue aux plus faibles.

    Les médecins qui choisissent cette option fixent eux-mêmes les tarifs de leurs actes. La concurrence est là pour réguler cette liberté, du moins en théorie. En pratique, les spécialistes sont de plus en plus nombreux à utiliser les tarifs libres, et ils le font à un niveau de plus en plus élevé. D'après la Caisse d'assurance maladie, 85% des chirurgiens libéraux appliquent des tarifs libres. Cette proportion dépasse plus de 50% pour les ORL, ophtalmologues ou gynécologues

    Les montants s'alourdissent depuis les dernières années : toujours d'après l'Assurance maladie, le tauximages?q=tbn:ANd9GcT2lQAsInkhgWnWhOq3-xtr9sl9CNpi5_wMukYE98qioDe8aa3xaw de dépassement d'honoraires des médecins spécialistes en secteur 2 (honoraires libres) a été multiplié par deux en 20 ans. De 35% en 1990, il atteint, en 2010, 54%. Concrètement: pour un acte dont le tarif de remboursement par la sécurité sociale est fixé à 100 euros, le médecin facture 154 euros au patient. Résultat: les dépassements d'honoraires représentent désormais 2,5 milliards d'euros (350 millions pour les généralistes, 2,1 milliards pour les spécialistes), contre 900 millions en 1990.

    Il y en a un qui est moins libre, c'est le patient qui paye d'une manière directe ou indirecte ce surcoût, peut-être lui reste-t-il la liberté de ne pas se soigner. Le nombre de personnes qui ont renoncé au moins une fois à un soin pour raison financière est en hausse constante. En fait la liberté seule n'a pas de valeur, sauf pour les plus forts.

    Ce n'est pas un hasard si les révolutionnaires y ont accolé l'égalité et la fraternité, donnant toute son sens au premier mot de la devise de notre République.


     

     

  • Présumé président

    Depuis hier, la vie politique française dépend d'une affaire de viol présumé.

    On se doutait bien que la campagne aurait ses coups bas, mais on ne s'attendait pas à ce que le débat se retrouve si tôt  à un tel niveau.

    En cette fin d'après-midi, Dominique Strauss-Kahn est inculpé formellement par un juge qui a demandé son maintien en détention. Sa situation est tragique, mais on pense avant tout à la plaignante qui doit également subir un calvaire, et qui a vécu des moments horribles si les faits sont avérés.

    Il n’est bien entendu pas question de rendre la justice à la place des autorités new-yorkaises, mais la connaissance des faits rapportés par la police et les antécédents de DSK font que le dossier à charge est particulièrement lourd. Il aura, par ses avocats, tous les moyens de se défendre dans les jours et semaines à venir.

    Quelque soit la conclusion de cette affaire, on peut affirmer que son avenir politique est terminé. DSK 1450677_photo-1305436754048-6-0_640x280.jpgétait pourtant présenté comme dominateur absolu dans cette précampagne électorale.

    En fait, qu'est-ce qui a changé ? La France est moins endettée, le chômage n'est plus omniprésent, la précarité a disparu, le monde a résolu ses problème de climat et de déséquilibre de développement ?

    Bien entendu non, mais dans notre système présidentiel, c'est le candidat qui prime sur tout le reste.

    Cette monarchie élective fait dépendre le sort d'un pays d'un seul homme, et cela est malsain.  Rappelez-vous Pompidou ou Mitterrand gravement malades, et restant jusqu'au bout de leurs forces, comme s’ils étaient irremplaçables. Et aussi les référendums plébiscites du Général De Gaulle, adepte du « moi ou le chaos », ou plus récemment Nicolas Sarkozy totalement perdu parce que sa femme veut le quitter.

    Souhaitons que la campagne revienne le plus rapidement possible aux vrais problèmes et aux réponses que proposent les différents partis. Mais sans se faire trop d'illusion, notre régime politique nous ramènera automatiquement vers des choix "humains", mettant au deuxième plan les programmes et au premier plan les candidats avec leurs petites et grandes faiblesses.

     

  • Sortir du nucléaire le plus rapidement possible

    Les enjeux énergétiques : transition énergétique et sortie du nucléaire

     

    Europe écologie-les Verts des Ardennes avait invité en cette soirée du 12 mai, à l’hôtel de ville de Charleville-Mézières un scientifique de haut niveau, Bernard Laponche (photo ci-contre), pour aborder le sujet des centrales nucléaires,écologieenjeux énergétiques  qui sera au cœur, espérons-le, de la prochaine campagne présidentielle. Très clair dans son exposé parfaitement structuré, le conférencier, démontra  qu’au rythme actuel, en prenant en compte la légitime ambition  des Pays en voie de développement, on se dirige tout droit vers un futur impossible. En 2008 la consommation  mondiale d’énergie était de 12,2 milliards de tonnes équivalent pétrole (tep).Elle quadruplerait en 2050 et donc il faudrait 4 planètes pour y répondre. Devant la raréfaction des sources, des conflits, des  guerres même deviendraient inévitables.

    Des contraintes existent qu’il faut prendre en compte immédiatement : La limite des réserves  fossiles et la montée des prix des sources d’énergie. Le pétrole sera épuisé dans 45 ans, le gaz dans 59 et l’uranium dans 51.Le prix du baril de pétrole  atteindra rapidement 200 dollars. Les émissions de gaz à effet de serre (gaz carbonique et méthane)  de 28 milliards de tonnes en 2009 ne devront pas dépasser 40 milliards de tonnes en 2030 si l’on veut espérer limiter le réchauffement de la planète à 2 degrés. Les Pays riches doivent diminuer de 3% chaque année leurs émissions et ce jusqu’en 2050. Les accidents graves (marées noires, accidents nucléaires) sont inévitables dans le contexte actuel. Et enfin les pollutions et déchets en se multipliant dégrade la planète et hypothèquent  l’avenir des futures générations.

    Devant ce futur impossible une véritable révolution s’impose.

    centrales nucléaires,écologieBernard Laponche a parlé d’un nouveau paradigme énergétique. Il est possible très rapidement  de diviser par deux la consommation d’énergie en changeant nos comportements, en améliorant l’efficacité énergétique des équipements, en assurant une gestion régionale, locale même ,  de l’énergie combinant  les contraintes de la  production et les besoins de la consommation. En 2008, la consommation moyenne  mondiale par habitant était de 5,3 tonne équivalent pétrole. L’objectif pour 2050 serait de 1,5tep. Le potentiel d’économie est énorme. Depuis 30 ans, sans une politique volontariste, le Monde a économisé une année de consommation actuelle d’énergie. Les énergies de flux, renouvelables doivent se substituer aux énergies de stock, aux énergies fossiles. Aujourd’hui, déjà l’électricité dans le monde est produite  davantage par des énergies de flux que par les énergies fossiles.  Pour que cette révolution soit possible il est nécessaire que les citoyens soient parties prenantes des moyens de production d’énergie. Il ne suffit plus qu’ils soient de simples  consommateurs mais qu’ils  s’impliquent directement et les énergies renouvelables leur donnent cette possibilité. Dans les Ardennes, une coopérative, la première en France existe. Découvrez –la  en allant sur son site : www.enercoop-ardennes.fr

     

    La sortie du nucléaire

    Elle s’impose selon Bernard Laponche à cause des risques d’accidents graves, des déchets radioactifs  dont on ne sait que faire, et du risque de prolifération et donc d’usages militaires que la production de plutonium induit. La France est le seul état où le nucléaire produit 78% de l’électricité. Partout ailleurs la diversification des sources a été une règle et la part du nucléaire n’excède jamais 30%. Pour ces derniers-et on pense à l’Allemagne, une grande puissance industrielle- la sortie du nucléaire est envisageable en 20 ans. En France, le conférencier et le groupe d’experts avec qui il travaille sur cette question www.global-chance.org pensent qu'il faudrait fermer les centrales nucléaires 30 ans après leur mise en service. Fesseheim mise en service en 1978 serait arrêtée maintenant et Civeaux, la dernière construite en 2000 fermerait en 2030.

    Un débat citoyen très animé à suivi la conférence.

    centrales nucléaires,écologie

     

  • Sécheresse : Le Maire s'inquiète

    Dans de nombreuses régions, en France et en Europe, le manque de pluie se fait fortement sentir.

    Les autorités gouvernementales commencent à communiquer sur le problème, mais elles sont bien impuissantes pour le résoudre. D'autant que la politique agricole qui est actuellement suivie favorise des cultures qui demandent d'avoir recours à l'irrigation massive.

    Une réunion s'est tenue ce jour, voici les commentaires du ministre selon "Boursier.com":

    A l'issue du Comité sécheresse, Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture a confirmé que le manque de précipitations devenait préoccupant : "La situation est aujourd'hui plus défavorable qu'en 2003 en raison de précipitations inférieures de 20 à 30% suivant les points du territoire, mais également en raison du manque de précipitations précoce", a-t-il souligné.

    Le Vouzinois est touché par cette sécheresse précoce, voyez ci-dessous un champ de maïs photographié près de La Corre cet après-midi.

    Bagot La Corre  mai.2011 026.jpg

     

  • FFF : cachez ces discriminations que l’on ne saurait voir…

    Communiqué LDH (extraits)


    La fédération française de football (FFF) est-elle un bastion du racisme institutionnel ? Certainement pas. Est-elle le lieu de pratiques discriminantes ? Il est devenu difficile d’en douter.


    La LDH dénonce depuis deux ans, sans que, tant du côté des instances de tutelles que des gestionnaires de la FFF, rien ni personne ne bouge, la discrimination que subissent les enfants étrangers dans la délivrance de licence. Ces licences sont refusées sous prétexte de l’application d’une directive au demeurant justifiée de la Fifa contre le trafic de jeunes joueurs et les transferts illégaux. Justifiée, cette directive ne concerne en aucun cas des enfants qui habitent, vivent, étudient et jouent ici.

    Comment s’étonner qu’aujourd’hui, cette situation trouve un écho a l’autre bout de la chaîne footballistique sous la forme de proposition de quotas ?

    (...)

    Les faits dénoncés par la LDH n’ont jamais reçu réponse ni de la Halde ni du ministère des Sports. Et2011-05-04-copie.jpg les consignes pour la délivrance des licences pour la saison 2011-2012 sont adoptées, en l’état. Faut-il attendre une condamnation au pénal pour que la FFF arrête de considérer comme légitime de créer sa propre loi et d’appliquer son propre droit ?

    Il est vrai qu’à quelques semaines de matchs décisifs pour la qualification de la France pour l’euro 2012, il était capital que le football professionnel à 200 000 € par semaine redevienne un modèle présentable. Qu’importe alors, face à cet enjeu de pouvoir et d’argent, les frustrations, les désillusions et la rage de quelques centaines, voire quelques milliers de jeunes enfants amateurs de foot ? Qu’importe qu’on laisse – sans le sanctionner – s’installer un modèle de pensée racialiste dans les plus hautes instances sportives….

    La LDH constate qu’au delà de l’antiracisme autoproclamé de la FFF, des pratiques bien réelles de discrimination existent ; elle déplore l’impunité qui l’entoure et considère qu’une telle chaîne de faits convergents aurait méritée qu’une enquête judiciaire se préoccupe de l’existence possible de délits.

    Communiqué LDH

  • La ville de Vouziers fait une proposition d'achat pour les locaux occupés par AMI

     

    Dans le feuilleton des bâtiments de l'ex société APM, un nouvel épisode vient de se jouer ce soir.

     

    Ces locaux sont dans les biens de la liquidation judiciaire d'APM, prononcée en 2007. La reprise par AMI s'est accompagnée de la signature d'un bail précaire de 18 mois, qui est arrivé à échéance en mai 2009. (Le loyer annuel est de 66.000 euros)

    Depuis la direction d'AMI et le liquidateur judiciaire n'ont pas réussi à se mettre d'accord. Il faut dire que les estimations du bien ont été de 2,2 millions à 100.000 euros.

    Le tribunal de Nanterre a décidé en septembre 2009 que le bâtiment devait être vendu aux enchères à un prix qui ne soit pas inférieur à 500.000 euros.

    Le blocage est tel que des huissiers ont signifié un arrêt d'expulsion au propriétaire d'AMI, et que celui-ci envisage même une délocalisation (Donchery ?) si une solution n'est pas trouvée.

    Lors d'une suspension de séance du conseil, des syndicalistes d'AMI ont pris la parole pour dire que des marchés existent pour l'entreprise et quelques embauches ont été effectuées.

    Plusieurs conseillers ont soulevé le problème du risque pris par la commune en faisant cette acquisition.

    Le Maire a répondu que ces craintes étaient justifiées. C'est pour cela qu'une deuxième délibération a été1312040875.jpg proposée ce soir, autorisant le Maire à engager des négociations avec Mr Lesire d'AMI pour arrêter les conditions de cession à son entreprise. Cette négociation doit se tenir avant la signature de l'acte d'acquisition.

    Tout devrait se faire très vite, dans les semaines qui viennent. Il faudra donc surveiller l'état des négociations avec AMI, et la réponse que donnera le liquidateur à la proposition de la ville.

    Si l'acquisition se fait, il faudra peut-être prévoir une ligne d'emprunt sur le budget de la ville, en fonction des subventions possibles pour ce dossier.

    Le Maire a indiqué qu'il voyait en priorité l'importance de préserver 120 emplois, ce qui est considérable pour un territoire comme le notre. Il a aussi insisté sur les conséquences indirectes sur la vie de la ville (démographie, services publics, commerces, etc.).

    Après ces explications les deux délibérations (proposition d'achat à 500.001 euros et négociation avec AMI) ont été approuvées à l'unanimité.