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    Première proposition de la rédaction de Politis.fr, le financement d’un reportage en Amérique du Nord sur l’exploitation des gaz de schiste, dont l’extraction à plus de 1500 mètres sous terre pose de graves problèmes écologiques. La France, malgré un moratoire-prétexte de quelques mois, est désormais directement concernée par cette nouvelle course aux hydrocarbures (lire ici et ici). Témoigner sur ce qui se passe là-bas permettra d’alerter sur ce que nous risquons ici.

  • Leçons de Fukushima


    La LDH n’a jusqu’à aujourd’hui jamais pris position sur la question du recours à l’énergie nucléaire à des fins non militaires : les politiques publiques de l’énergie lui semblaient relever d’un champ d’appréciation dépassant les limites de son mandat.

     

    Mais il n’en va de même ni du respect de la démocratie dans la prise de décision en la matière, qu’il s’agisse de l’information des citoyens ou de la légitimité des décideurs réels, ni de la priorité à la sécurité sur toute autre considération, compte tenu des conséquences effroyables d’un accident nucléaire.

     

    images?q=tbn:ANd9GcRYFifjRCIe-8e3xhnfIulBPWfw5W66ju1pI-De7IsUb2f0nQeKnwLa contradiction entre la lutte contre le réchauffement climatique et la dangerosité de toute exploitation nucléaire ne simplifie pas le débat, mais nous interroge sur les niveaux de garantie des droits à la vie et à la protection de la santé face, d’une part, au risque nucléaire et, d’autre part, à la menace climatique à moyen terme. Ce débat appellera mûre réflexion et échanges approfondis, compte tenu de notre attachement à des impératifs contradictoires, et du caractère vital de l’enjeu.

    Mais point n’est besoin d’attendre d’avoir tranché la question de fond pour réagir au drame de ce printemps 2011.

    Alors que tant de gouvernants et d’experts ont menti au moins par omission sur la gravité de la catastrophe de Tchernobyl, glosé sur l’insécurité dans la centrale ukrainienne, alerté sur la même impéritie dans la centrale bulgare de Kozlodui, cette fois c’est dans la troisième puissance économique de la planète, mondialement réputée pour sa modernité technologique, que l’imprudence atteint un niveau non moins sidérant.

    Des imprudences au drame On a installé plus de cinquante réacteurs nucléaires dans un pays touché par plus de mille séismes en 2010, et où les tsunami sont si fréquents que c’est ce terme japonais que l’on emploie dans toutes les langues du monde. On a implanté les centrales en bord de mer sans avoir prévu l’hypothèse d’une vague postsismique de dix mètres de haut, alors qu’on en a connu au même endroit qui avait dépassé vingt-huit mètres. Et, de l’aveu confondant des autorités européennes, ce n’est qu’après la catastrophe que l’on va évaluer les incidences des risques sismiques sur la résistance des centrales à un accident majeur.

     

    Faut-il ajouter que Fukushima Daini, comme toutes ses pareilles au Japon, est une affaire privée gérée par le premier exploitant nucléaire commercial du monde, et qu’en 2007 les dirigeants de Tepco avaient été convaincus de dissimulation fautive d’un incident grave affectant le même site ? Faut-il rappelercentrale-de-fukushima-les-six-reacteur-1019591.jpg qu’un sismologue japonais, qui avait prévu en 2007 exactement ce qui vient de se passer, a été écarté de ses fonctions ? La leçon terrible de ce nouveau drame, c’est que si la bureaucratie et la rusticité technologique avaient pesé lourd à Tchernobyl, la privatisation et la priorité à la profitabilité, alors même que la vie de trente-cinq millions de Tokyoïtes (habitant à moins de deux cent cinquante kilomètres de la centrale) est en jeu, n’ont pas mieux pris en compte la sécurité des habitants ni leurs droits à l’information et au débat démocratique… Quand il en était encore temps.

    L’avenir énergétique en question Certes, le niveau de mensonge de la « communication » gouvernementale française semble avoir diminué depuis quinze ans. Mais on a entendu la présidente d’Areva soutenir, près d’une semaine après le début de l’accident, que celui-ci n’était pas une catastrophe… Et, de même qu’en Allemagne, on ne mangeait pas en 1986 les salades qui restaient officiellement sans danger de notre côté du Rhin, le contraste reste frappant entre la chancelière allemande (qui estime que le plus tôt sera le mieux pour sortir du nucléaire) et les gouvernants français actuels (qui affirment tranquillement que le maintien du recours massif au nucléaire ne mérite même pas un débat sérieux).

     

    Comment ne pas constater à quel point les fautes humaines amplifient les conséquences des risques naturels ? Comment ne pas dénoncer l’inversion des priorités entre sécurité civile et profit qui, au Japon, va se payer de décennies de souffrances et d’angoisses pour des millions de personnes images?q=tbn:ANd9GcQEflfPz08tQIEToomr2fUCm9eublFZ_uHG6ib0BjT-GJ-yLbnapeut-être ? Mais aussi, en France cette fois, l’arrogance aveugle de gouvernants qui refusent aux citoyens toute légitimité pour questionner, s’informer, débattre sur la garantie même de leur survie ? Comme si, décidément, ce qui va de soi dans les autres démocraties européennes se heurtait à la nature d’un régime dans lequel la « France d’en bas » doit faire confiance à un monarque éclairé par d’infaillibles et « experts » conseillers…

     

    Il ne sera pas simple de décider de l’avenir énergétique de l’humanité, et tout particulièrement de celui de notre pays. Mais cet avenir doit être débattu et décidé démocratiquement, ce qui n’a jamais été le cas jusqu’à présent. Alors que nous approchons d’échéances décisives, les citoyens ont le droit de connaître les projets de ceux qui solliciteront leurs suffrages, pour pouvoir décider eux-mêmes du monde qu’ils laisseront aux générations futures. Prenons au sérieux le « développement durable », en français comme en japonais.

     

    Jean-Pierre DUBOIS, président de la LDH

  • Gaz de schiste : le grand n'importe quoi

    Le dossier de l'exploitation des gaz de schiste atteint les sommets de l'incohérence.

     

     

     Nous vous avons informé dès janvier de ce dossier, ouvert de manière confidentielle par le gouvernement. Des autorisations de forage ont été données sans aucune information ou concertation. C'est Jean-Louis Borloo qui a signé les décrets pour le ministère de l'Ecologie.

    La mobilisation d'associations écologistes, d'élus et de citoyens a fait sortir ce dossier sur la place publique.

    Dans un premier temps le gouvernement a demandé un rapport d'experts et une suspension des autorisations. Mais la mobilisation n'a pas faibli, et le documentaire Gazland a été projeté.

    Les politiques se sont alors montrés hostiles à cette exploitation, et une course s'est déroulée pour savoir qui serait le premier à déposer une loi pour les interdire.

    Voilà que maintenant le rapport des experts apparaît, alors que tout semble décidé pour l'interdiction.

    Voici selon "Le Figaro" ce que dit ce pré-rapport :

     

    images?q=tbn:ANd9GcRQxMoOPDzK1NTlr9U3XUKPIq2ls3vmbbyxkWwxZtZHGadbAots"Le pré-rapport sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux des huiles et gaz de schiste, demandé en février par le gouvernement, est favorable à des travaux de recherche et tests d'exploration mais sous un contrôle très strict, selon le texte diffusé jeudi. "Il serait dommageable, pour l'économie et pour l'emploi, que notre pays aille jusqu'à s'interdire (...) de disposer d'une évaluation approfondie de la richesse potentielle", indiquent les auteurs du rapport d'étape. "Mais pour ce faire, il est indispensable de réaliser des travaux de recherche et des tests d'exploration", ajoutent-ils.

    Ils recommandent également que les travaux de recherche et expérimentations soient assorties d'un "encadrement strict". Le pré-rapport suggère ainsi la création d'un Comité scientifique national composé d'experts du BRGM, de l'Ifpen (Institut des énergies nouvelles) et de l'Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques)."

     

    On est donc passé d'une décision secrète à une prudence suspensive puis à une interdiction immédiate pour revenir à une proposition de travaux de recherche.

    Une telle incohérence atteint des sommets, on sent que le scrutin de 2012 met tout le monde sous pression et que le climat de fin de règne atteint Sarkozy et ses ministres.

     

     

     

     

     

     

  • Faire et défaire, c'est toujours travailler.

     

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    Dessin du Canard Enchaîné

  • 2C2a : zen ce jour, mais peut-être pas toujours.

    Le conseil de communauté de la 2C2a a voté son budget dans une ambiance particulièrement calme. Le président et les délégués sont également restés zen en étudiant le plan de financement de la zone de Vouziers, mais il semble évident que cette attitude ne pourra durer si les financeurs attendus ne s'engagent pas rapidement.

     

    2c2a,ardennes,conseil général 08


     

    Le début de la séance a été consacré au vote des comptes administratifs et des budgets. Pas de points de désaccord pour ces deux moments importants de la vie d'une collectivité (votes unanimes).

    On retiendra la satisfaction du président devant une progression des produits venant de l'exploitation du Parc Argonne Découverte (220.000 euros) et une situation globale qualifiée de saine.

    A noter que les dotations de l'Etat diminuent pour le Département (moins 500.000 euros) car les critères retenus se basent sur la population. Les territoires ruraux sont donc pénalisés, et dans les Ardennes seul un dossier sur trois recevra une dotation de l'Etat.

    La situation des finaces a permis de ne pas toucher aux taux d'imposition, même si les comparaisons sont difficiles avec les réformes des taxes (professionnelle en particulier).

    2c2a 04.2011 014.jpg

    A noter que le conseil a validé l'achat du local où siège  l'administration de la 2C2A, rue du Chemin Salé. Le coût annuel de l'acquisition sera inférieur à celui de la location actuelle.

     

    Différentes désignations ont eu lieu pour des représentants dans des organismes et associations.

     

    Des emplois ont été créés, en particulier dans le domaine de l'environnement pour assurer le nouveau2c2a,ardennes,conseil général 08 fonctionnement de la collecte des ordures ménagères.

    Le contrat de ramassage pour Vouziers sera assuré par Copel quelques mois de plus (jusque fin octobre) le temps de recevoir le nouveau véhicule de 26 tonnes nécessaire à la collecte pour la ville.

    Pour assurer la collecte incitative des conteneurs individuels vont être acquis après une procédure de marché public.

    Les fouilles archéologiques à la zone de Vouziers coûteront décidément bien cher . Le deuxième lot a été attribué ,ce qui monte la somme globale à 700.000 euros . "Enorme" déclare le président, mais une seule réponse à l'appel d'offre et donc une situation de monopole qui se paye.

    Le dernier point à l'ordre du jour est celui qui a fait le plus débattre. Il s'agissait de savoir si le président pouvait donner l'ordre de démarrage des travaux pour la zone d'activité de Vouziers, dès que les financements seront connus.

    En effet le plan de financement est presque bouclé, il reste en attente les participations de la Région et du Département.

    Pour la Région, la négociation est en cours, car son aide ne porte que sur la partie artisanat, elle ne subventionne pas ce qui concerne le commerce.  300.000 euros sont espérés de cette collectivité.

    Pour le Département, rien n'est encore validé.  670.000 euros sont attendus, mais depuis un an à un an et demi, le président attend l'engagement ferme du Département. Francis Signoret a déclaré qu'il voulait rester zen ce soir face à cette longue attente. Françoise Cappelle a répondu que cette posture ne pourrait durer longtemps, et qu'un coup de gueule sera nécessaire si rien ne se passe.

    Le Président était sur la même longueur d'ondes, en indiquant qu'il allait relancer le conseil général, et que si les Ardennes comportent la vallée de la Meuse, l'Argonne ardennaise en fait aussi partie.

    F Couvoisier-Clément a rappelé que le secteur avait 6 représentants au Conseil Général, et qu'ils pouvaient demander un rendez-vous au président pour exiger une prise de position rapide.

    Michel Colin , en charge du budget, a fait état de l'évolution de la position du Conseil Général : il devait au départ prendre à sa charge l'aménagement de la zone, puis uniquement aligner sa participation sur celle de l'Etat, et on attend maintenant qu'il se prononce sur une somme qui représente la moitié de l'engagement de L'Etat.

    L'attitude du Conseil Général a donc fait l'unanimité contre elle, et il est à noter qu'aucun conseiller général n'était présent ce soir dans la salle de Le Chesne.

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    Le plan de la future zone : la batiment au centre dans la partie blanche est le magasin Leclerc actuel.

     

     

  • L’éloge des putschistes d’Alger d’avril 1961 : une insulte à la République

    Communiqué de la LDH
    Le 23 avril, à Nice, des associations appellent, sur la voie publique, à une cérémonie d’hommage aux auteurs du putsch d’Alger qui, il y a cinquante ans, avaient retourné leurs armes contre les institutions de la République.

    Le même jour, elles organisent une réunion publique dont l’objectif est de chanter les louanges de l’OAS qui, en refusant le cessez-le-feu destiné à mettre fin à la guerre d’Algérie et approuvé massivement par le peuple français, a ouvert le feu sur des militaires français et organisé des attentats terroristes aveugles qui ont fait de nombreuses victimes civiles parmi les Algériens.

    Ces associations qui se réclament des rapatriés d’Algérie reprennent en réalité un discours idéologique faisant l’éloge de la colonisation. Elles instrumentalisent leurs douleurs au profit de forces politiques d’extrême droite, très actives dans cette région.

    C’est pour y réagir que la section niçoise de la Ligue des droits de l’Homme a pris l’initiative de laBeziers.jpg création d’un collectif d’associations républicaines, et appelle le 20 avril à une réunion publique sur le thème « Alger 1961, un soulèvement contre la République ». Elle renouvelle sa demande aux autorités compétentes pour que le monument à Roger Degueldre, chef des commandos Delta de l’OAS en 1961 à Alger, condamné par la justice française pour de multiples assassinats, soit retiré du jardin Alsace-Lorraine où il est présent depuis février 1973.

    La Ligue des droits de l’Homme invite sur ces sujets à un travail serein de reconnaissance et d’histoire. Elle appelle tous les citoyens attachés à la démocratie à réagir à ces manipulations de la mémoire par un sursaut de défense des valeurs républicaines.

    Paris, le 18 avril 2011.

  • Vouziers : la place Carnot retrouve plus de vie.

    Depuis plusieurs mois, la fermeture du supermarché a contribué à donner une ambiance morose sur la place Carnot.

     

    Les commerçants notent une diminution de la fréquentation de leurs magasins. Ils sont inquiets des projets d'extension du centre Leclerc et de la nouvelle galerie marchande qui doit s'y installer.

    vouziers,centre ville,commerceMalgré tout, quelques nouvelles peuvent redonner espoir pour le centre ville et son animation. Le projet de parking au Champ de Foire ne règlera pas tous les problèmes de stationnement, mais il peut contribuer à améliorer l'accès aux commerces du centre.

    Sur la place, deux projets sont en cours de réalisation :

     L'ex-Shopi a enfin retrouvé un repreneur pour un nouveau commerce, ou plus exactement des nouveaux commerces puisqu'il semble que deux activités devraient coexister dans ce bâtiment.

    Juste à côté, l'ex local de l'EDF a également été repris. On sait que la partie garage situé à l'arrière et qui est accessible depuis la rue Bara doit accueillir une brocantevouziers,centre ville,commerce dans quelques mois. A l'avant, dans la rue Colson, la partie commerciale devrait être le siège d'une compagnie d'assurance.

    Le centre ville a vu la réouverture de certains locaux près de la place Carnot, rue Bournizet en particulier.

    L'ancienne armurerie est devenue un magasin d'articles de sports, et l'ancien magasin d'articles de sport fermé depuis des années accueille une enseigne d'électroménager. Le marchand de cycles a été repris, et le secteur a perdu son allure sinistrée.

    Tout n'est pas gagné pour les commerce de centre ville, mais ces installations étaient une condition nécessaire pour maintenir l'activité et l'attractivité du secteur de la place Carnot.