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  • Gaz de schiste : il y a urgence .... à favoriser l'UMP

    L'Union pour la Majorité Présidentielle n'a plus que le titre comme union (Borloo et le Parti Radical quittent le navire). Quand à la majorité, elle doit culminer entre 25 et 30 % . Reste encore le présidentiel, enfin pour quelques mois, après l'été 2012 sauf miracle....

     

    Dans cette configuration, tout est bon pour tenter de sauver les meubles. Il devient difficile de défendre l'exploitation de gaz de schiste, devant les révélations récentes (Gazland) et la mobilisation qui prend de l'ampleur, en particulier là où les premiers forages devaient débuter. Lors de la récente campagne cantonale, le candidat que nous avons présenté a fait un important travail d'information sur le danger de voir des forages de ce type en Argonne.

    Maintenant que tout le monde semble contre, il faut savoir qui va tirer les marrons du feu. Le PS a fait4dntvuhh2yeo4npyb3igdet73odaolf$d2ikj9mh1f3czzdh06bkp6jtmh60fus.jpeg en premier une proposition de loi pour interdire les forages d'exploitation du gaz de schiste, suivi de Borloo qui les avait autorisés en tant que ministre, puis a été déposée une proposition de loi de l'UMP.

    D'après le site metrofrance, le gouvernement utiliserait la procédure d'urgence pour favoriser la proposition de l'UMP :

    Y a-t-il eu un effet "Gasland"? Alors que le docu choc de Josh Fox est sorti en salle la semaine dernière, le Premier ministre aurait décidé, selon Les Echos, de faire passer en procédure d'urgence la proposition de loi de Christian Jacob (UMP) visant à interdire l'exploration et l'exploitation de gisement de gaz et huile de schiste sur le territoire français. Le texte pourrait alors être débattu le 10 mai.

    Trois propositions de loi
    Cette procédure permettrait à la proposition de loi UMP d'être examinée en premier, alors que deux autres textes avaient été présentés sur le sujet, d'abord par le Parti socialiste, puis par Jean-Louis Borloo, ex-ministre de l'Environnement. La proposition de loi socialiste devait être discutée le 12 mai.

     

    Nous sommes devant un problème sérieux, qui a été dissimulé pendant des mois par le gouvernement, et voilà que l'urgence apparaît, non pas sur les dangers du procédé, mais pour passer devant le PS et Borloo : C'est petit et mesquin, et cela montre bien la façon de fonctionner de l'UMP et du gouvernement.

  • Le vrai coût du nucléaire

    Communiqué de la FNE


    EDF demande à l’Etat d’augmenter le prix de l’électricité de 30% en 5 ans. Principale raison de cette nouvelle hausse : EDF doit investir dans un parc nucléaire vieillissant, les chantiers du futur EPR et le centre de stockage de déchets à Bure s’avèrent beaucoup plus onéreux que prévu. Alors que le géant de l’électricité française reconnait lui-même que les prix de l’électricité en France sont sous-estimés, France Nature Environnement analyse les coûts réels de l’énergie nucléaire. Enquête.


    Pour Bruno Genty, président de France Nature Environnement : « la terrible catastrophe de Fukushima imagea un impact très important dans le monde entier. Plus rien ne sera jamais comme avant pour l’industrie nucléaire qui est désormais obligée d’admettre qu’elle se trouve dans une impasse. On ne peut plus prendre un tel risque et assumer un coût économique et humain pharaonique pour satisfaire 2,5% de la consommation mondiale d’énergie. »

    Avec sa demande de forte augmentation des tarifs d’électricité en France, EDF admet implicitement que les prix actuels de l’électricité sont en dessous de ses coûts réels. C’est une première. Le mythe de l’électricité nucléaire pas chère s’écroule et illustre la vulnérabilité de notre système énergétique. La question qui se pose désormais est : quel est le coût réel du nucléaire ?

    Prendre en compte tous les coûts liés au nucléaire

    Contrairement aux idées reçues l’énergie nucléaire coûte cher et pour calculer son vrai prix il faut prendre en compte tous ses coûts : recherche et développement, extraction et importation d’uranium, exploitation, entretien, transport par des lignes THT, déchets, sécurité, risques, le démantèlement, l’assurance… Tout cela avec des effets limités sur le marché de l’emploi.

    Nucléaire, combien ça coûte ?

    • Dès 1999, le rapport de Jean-Michel Charpin, Benjamin Dessus et René Pellat chiffrait le coût pour la recherche et le développement ainsi que pour l’exploitation des centrales françaises entre 418 et 446 milliards d’euros.

    • Le coût de construction d’une centrale est aussi démesuré que difficile à estimer. La preuve avec les chantiers EPR en Finlande et à Flamanville qui accusent tous les deux de 2 à 3 ans de retard, avec un prix qui est passé de 3,3 milliards à plus de 5 milliards d’euros pour la centrale de Flamanville. En tout (pour Flamanville et la Finlande) Areva a provisionné 2,6 milliards d'euros à cause des retards. Immobilisations qui s'ajoutent aux 423 millions de pertes d'Areva en 2010.

    • Il faut ajouter à cela un coût de démantèlement chiffré à 63 milliards d’euros par la Cour des Comptes (rapport de 2005) qui s’inquiète du manque de provisions financières d’EDF et d’Areva pour couvrir ces dépenses.
    • Le combustible, uranium importé essentiellement du Niger – ce qui n’assure ni l’indépendance énergétique, ni la durabilité – coûte également cher. Son coût global a tendance à augmenter – le coût de l’uranium du Niger a doublé en 2008 - à cause de sa raréfaction et des conditions difficiles d’exploitation aggravées par la menace terroriste et les enlèvements des salariés d’Areva.
    • A cela s’ajoute le coût de l’entretien qui augmente avec le vieillissement des centrales et qui fait augmenter le coût de l’assurance. C’est la raison pour laquelle la centrale de Fukushima au Japon n’était plus assurée depuis août 2010. Son exploitant, Tepco, ayant jugé le tarif proposé par l’assureur « trop excessif ». Les assureurs rechignent à prendre ce risque seuls et sont obligés de se regrouper pour tenter de le couvrir.

    images?q=tbn:ANd9GcQ2m--AUGeEYqOsE1ujcZtGyL4OfJatyI0i4gwzCfLTTYbNeqOh4g• Le coût du transport par des lignes THT de l’électricité produite par les centrales et les pertes d’énergie pouvant aller de 10 à 20% des capacités énergétiques lors du transport longue distance alourdissent également la facture.

    • Le stockage des déchets devra être assuré pendant toute la durée de leur radioactivité (100 000 ans). Aucune solution n’existe actuellement et les tentatives sont extrêmement coûteuses : le prix du centre de stockage profond à Bure est passé de 15 milliards à plus de 35 milliards d’euros en quelques années.

    • Restent encore à estimer les coûts des indirects ou externalités négatives : radioactivité, pollutions des sols et de l’eau, risques pour la santé… couverts par l’argent du contribuable. Sans oublier que la facture explose en cas d’accident !

    • Pour comparaison : la catastrophe d’AZF a coûté 2 milliards d’euros, le coût purement économique de la catastrophe de Tchernobyl s’élève lui à plus de 500 milliards de euros … alors que EDF est assuré pour tout accident seulement à hauteur de 91 millions d'euros.

    • A ce coût économique s’ajoute un coût social qui tend vers l’infini.
    Changer de modèle énergétique pour créer plus d’emplois
    D’après nos estimations, en prenant en compte uniquement les coûts de recherche et développement, construction, exploitation, réparation, transport de l’électricité et démantèlement, le coût d’un Mwh produit par le nucléaire serait égal à celui de l’éolien terrestre, mais plus cher que la biomasse, l’hydraulique ou les énergies fossiles.

    En ce qui concerne le marché de l’emploi, l’énergie nucléaire représenterait 100.000 emplois directs et indirects en France. Pour comparaison : le photovoltaïque seul, c’est 25.000 emplois en France, alors qu’en Allemagne l’éolien, le photovoltaïque et la biomasse représentaient 340.000 emplois en 2009. L’avance prise par l’Allemagne en termes de création d’emplois verts s’explique d’ailleurs en partie par le programme de sortie progressive du nucléaire qui a réorienté les investissements vers les solutions alternatives. Contrairement à cela, en France, l’énergie nucléaire concentre une grande partie des investissements, notamment publics, ce qui siphonne le potentiel des énergies renouvelables.

    Pour sortir de l’impasse nucléaire, France Nature Environnement propose un programme sur uneenercoop-l-energie-a-contre-courant.jpg quarantaine d’années. Il faut commencer par sortir de l’absurde comme le chauffage électrique, peu efficace et coûteux pour les ménages, puis lancer un plan massif de rénovation des bâtiments et réduire la consommation des appareils électriques. Par ailleurs il faut investir massivement dans les transports collectifs, mais aussi réduire drastiquement la consommation des moteurs des véhicules. Objectif : diminuer la consommation de l’énergie de 62% en 40 ans. D’après le scénario de Négawatt*, ce sont des pistes crédibles et réalisables. Pour atteindre les 23% d’énergies renouvelables d’ici 2020, comme la France s’y est engagée, il est nécessaire de réorienter les investissements vers les énergies renouvelables, toutes les énergies renouvelables : solaire thermique et photovoltaïque, éolien terrestre et off shore, énergies marines, hydraulique, biomasse, et géothermie.

    Pour Bruno Genty, « il est plus que temps de changer notre modèle énergétique, pour le rendre plus durable, plus robuste, moins cher et créateur d’emplois non-délocalisables. Comme avec le modèle décrit par Nicholas Stern pour le changement climatique, il faut aujourd’hui investir dans la sortie du nucléaire et l’anticipation pour éviter d’avoir demain à payer une facture économique et humaine exhorbitante. »

  • Le circuit des Ardennes prend son départ dans la cité de Taine

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    Hippolyte place Carnot parmi les concurrents

     

     

  • Note numéro 2000 de l'An Vert

    Heureux lecteurs que vous êtes, et qui vivez ce moment historique.

     

    La note que vous lisez actuellement est la 2000 ème qui est publiée sur ce blog. Nous vous avions signalé la note numéro 1500 il ya un an, le 08 04 2010. Après de savants calculs que nous ne détaillerons pas ici, nous arrivons à la conclusion que 500 notes sont mises en ligne par an.

    La fréquentation du blog a été poussée par la période électorale qui vient de se terminer. Pendant le mois de mars, la moyenne quotidienne de passage a été de 566, soit 17559 visiteurs dont 6589 visiteurs uniques.

    Le mois d'avril constate une légère baisse à 470 passages par jour, au-dessus des chiffres des mois 1617631.jpgprécédents. Depuis que l'An Vert existe, la tendance globale est à l'augmentation des passages et des pages lues (plus de 1000 par jour).

    Le classement du blog sur la plate-forme hautetfort reflète cette montée, puisqu'en mars l'An Vert a été a plusieurs reprises dans les 100 premiers, et qu'il se maintient autour de la place 150.

    Donc si tout va bien, rendez-vous en 2013 pour la note 3000 et en 2025 pour la note 10.000. D'ici là, portez vous bien et n'abusez pas d'internet.

     

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  • Vouziers : bourg centre ou cité satellite ?

     

    Le nouveau Conseiller Général annonce son grand projet : une nouvelle route vers Reims .

     

    Sans prétendre détenir toute la vérité, sans non plus croire être porteur d'un jugement infaillible, son choix nous inspire quelques réflexions.

    Sur la méthode en premier lieu.

    Il semble que ce type d'équipement structurant nécessite, si ce n'est un consensus, au moins une concertation avec tous les acteurs concernés. Les collègues de Claude Ancelme ont sûrement un avis sur la question, quel est-il ? La communauté de communes est compétente pour l'aménagement du territoire, qu'en pense-t-elle ? Le département de la Marne, la Région ont leur mot à dire, quel sera-t-il ? Les acteurs socio-économiques, les usagers sont les premiers intéressés, ont-ils le droit de s'exprimer ?

    On peut comprendre que Claude Ancelme soit pressé de voir aboutir le dossier des voies de communications pour le canton de Vouziers, mais une réflexion partagée de quelques semaines voire quelques mois ne serait pas une perte de temps.

     

    Sur le choix préconisé ensuite.

    Il nous semble que privilégier l'axe vers Reims comporte un certain nombre de risques. La métropole rémoise aspire déjà une partie des forces et des activités du secteur (économie, formation et enseignement, loisirs, commerces,...), un axe rapide vers elle va augmenter cette tendance, avec  une réciproque beaucoup moins crédible : espère-t-on faire venir de Rémois en Argonne parce que le temps de trajet est plus court de 5 ou 10 minutes ?

    Le risque est de faire définitivement du Vouzinois une grande banlieue, sans âme et sans vie propre.

    Il existe un choix différent, qui reposerait sur le rôle de bourg centre que joue Vouziers. Il s'agirait non pas de créer une voie rapide, mais d'améliorer significativement les différents axes qui partent de Vouziers. Ceux-ci irriguent les chefs-lieux de cantons, alors que la variante rémoise ne dessert que Machault. Sans une dynamique de territoire, Vouziers n'a pas d'avenir, la survie du chef-lieu  d'arrondissement est dépendante de celle de toute la ruralité environnante.

     

    Comme nous le disions, ce choix mérite un vrai débat, et ces quelques éléments méritent à notre avis d'en faire partie.

    Voici deux cartes pour illustrer les deux visions du développement des routes dans notre secteur.

     

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    Vouziers branché en perfusion sur Reims

     

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    Un bourg centre qui joue son rôle pour le territoire, et réciproquement

     

     

     

     

  • Conseil municipal de Vouziers du 12 avril : les budgets 2011

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  • Orpea à Vouziers : le permis est délivré

     Le groupe Orpea va construire un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) à Condé.

     

    Nous vous avons déjà présenté ce projet qui a pris de vitesse l'EHPAD public qui doit venir en remplacement des structures qui existent au sein de l'hôpital de Vouziers.

    Le permis de construire vient d'être officiellement délivré, et les travaux ne devraient pas tarder à débuter avenue Charles de Gaulle, en face de Soplan.

    Nous vous montrons ci-dessous deux vues crées par informatique de ce que sera le bâtiment.

    La première vue est représentée tel qu'il sera possible de voir l'EHPAD depuis la rue Charles de Gaulle.

    Les deux vues suivantes montrent la disposition des batiments par rapport à la rue , et les deux étages prévus.

     

     

     

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