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Gaz de schiste : le grand n'importe quoi

Le dossier de l'exploitation des gaz de schiste atteint les sommets de l'incohérence.

 

 

 Nous vous avons informé dès janvier de ce dossier, ouvert de manière confidentielle par le gouvernement. Des autorisations de forage ont été données sans aucune information ou concertation. C'est Jean-Louis Borloo qui a signé les décrets pour le ministère de l'Ecologie.

La mobilisation d'associations écologistes, d'élus et de citoyens a fait sortir ce dossier sur la place publique.

Dans un premier temps le gouvernement a demandé un rapport d'experts et une suspension des autorisations. Mais la mobilisation n'a pas faibli, et le documentaire Gazland a été projeté.

Les politiques se sont alors montrés hostiles à cette exploitation, et une course s'est déroulée pour savoir qui serait le premier à déposer une loi pour les interdire.

Voilà que maintenant le rapport des experts apparaît, alors que tout semble décidé pour l'interdiction.

Voici selon "Le Figaro" ce que dit ce pré-rapport :

 

images?q=tbn:ANd9GcRQxMoOPDzK1NTlr9U3XUKPIq2ls3vmbbyxkWwxZtZHGadbAots"Le pré-rapport sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux des huiles et gaz de schiste, demandé en février par le gouvernement, est favorable à des travaux de recherche et tests d'exploration mais sous un contrôle très strict, selon le texte diffusé jeudi. "Il serait dommageable, pour l'économie et pour l'emploi, que notre pays aille jusqu'à s'interdire (...) de disposer d'une évaluation approfondie de la richesse potentielle", indiquent les auteurs du rapport d'étape. "Mais pour ce faire, il est indispensable de réaliser des travaux de recherche et des tests d'exploration", ajoutent-ils.

Ils recommandent également que les travaux de recherche et expérimentations soient assorties d'un "encadrement strict". Le pré-rapport suggère ainsi la création d'un Comité scientifique national composé d'experts du BRGM, de l'Ifpen (Institut des énergies nouvelles) et de l'Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques)."

 

On est donc passé d'une décision secrète à une prudence suspensive puis à une interdiction immédiate pour revenir à une proposition de travaux de recherche.

Une telle incohérence atteint des sommets, on sent que le scrutin de 2012 met tout le monde sous pression et que le climat de fin de règne atteint Sarkozy et ses ministres.

 

 

 

 

 

 

Commentaires

  • L'improvisation permanente.

    Sarkozy, on le constate, agit toujours dans l'émotion, sur des coups de tête. Un meurtre atroce et il réforme la justice on mettant des jurés dans les tribunaux correctionnels.Des bandes se disputent violemment dans les quartiers et il réforme la justice des mineurs.BHL le touche par un plaidoyer en faveur des rebelles de Lybie et il engage la France en tête de l'intervention militaire. Le front national monte.Il décide de mener des débats sur l'identité nationale puis sur la laïcité.Et le parlement devra légiférer avant l'été. Et que ça saute!!Le pouvoir d'achat stagne et il décide d'une prime dont les modalités de calcul et de versement seront définies plus tard. Il convoque les ministres pour les informer de sa décision.On ne discute pas dans les rangs! Ce qui est grave, c'est que par ces décisions brutales, improvisées, Sarkozy définit une politique nationale.

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