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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 911

  • Auxon: la population s'est exprimée

    Auxon faisait partie des deux communes retenues pour recevoir un centre de stockage de déchets nucléaires.

     

    Ces deux communes, qui avaient fait acte de candidature, se sont maintenant retirées, sous la pression des anti-nucléaires et des habitants de la région.

    A Auxon, le maire est très remonté contre ses conseillers qui ont voté à l'unanimité contre le projet. Le maire a annoncé sa démission, qui deviendrait effective en août.

    Le conseil municipal s'appuie sur une consultation locale, dont les résultats sont clairs. Voici les chiffres repris de "L'Est Républicain":

     

    Les élus signataires en profitent également pour donner les résultats de la consultation des habitants d'Auxon sur le projet d'enfouissement. Il y a eu 556 bulletins exprimés pour environ 650 inscrits sur les listes électorales, soit 71 % de votes contre, 15 % de votes pour le projet et 14 % de sans avis.


    Le nombre de votant est élevé, et le score sans appel. Pourtant, le maire pense avoir Bure-ANDRA.JPGraison contre la majorité de sa population, et met en avant la création d'emplois dans ce secteur qui en est dépourvu.

    Malgré cet argument, les habitants n'ont manifestement pas voulu lier leur village au nucléaire,et prendre le risque à plus ou moins long terme de voir leur terres et leurs nappes phréatiques polluées de manière irréversible.

    L'ANDRA qui recherche un site au nom du gouvernement, n'est pas au bout de sa peine pour trouver une commune candidate. Nul doute que cela cogite dur dans les hautes sphères pour trouver une tactique plus efficace.

  • Il y a comme un malaise.

    Quand le président fait un malaise, c'est une affaire d'Etat.

     

    En particulier quand le régime devient hyperprésidentiel, les problèmes de santé du chef de l'Etat ne peuvent rester dans le domaine privé.

    C'est pourquoi nous nous permettons quelques commentaires sur les éléments qui sont à notre disposition à l'heure actuelle.

    L'ami du président, Patrick Balkany, a fait très rapidement savoir qu'il s'agissait d'un malaise vagal, très bénin. Mais le fait que ce malaise soit survenu à l'effort, et l'hospitalisation de Sarkozy ne colle pas très bien avec cette version.

    Plus intéressant est le communiqué de ce jour de la présidence. Le voici en entier:


    "Aujourd'hui en fin de matinée, alors qu'il effectuait un jogging dans le parc du Château de Versailles, le 72088-23087.jpgprésident de la République a été pris d'un malaise. Ce malaise, qui est survenu après 45 minutes d'exercice physique intense, ne s'est pas accompagné d'une perte de connaissance. Il a conduit le président à interrompre son effort et à s'allonger avec l'aide d'un proche. Le médecin de l'Élysée qui était à proximité a apporté les premiers soins et a prévenu les secours.
    Le président a été transporté en hélicoptère à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce où des examens de contrôle sont réalisés depuis 13h45. L'examen clinique et les examens complémentaires à visée neurologique sont normaux (bilan sanguin, électroencéphalogramme, IRM). La surveillance cardiologique, systématiquement pratiquée dans de telles circonstances, se poursuit jusqu'à demain matin.
    Entre-temps, le président de la République se repose. Il a reçu ses proches collaborateurs afin de se tenir informé de l'actualité.
    Un nouveau bilan sera communiqué demain"


    Plusieurs points attirent l'attention:


    Des examens poussés ont été pratiqués ( dont une IRM), examens totalement inutiles s'il s'agit d'un malaise vagal.


    Il est fait état d'une surveillance cardiologique qui sera poursuivie jusqu'à lundi. Le communiqué affirme qu'une telle surveillance est systématique dans de telles circonstances.Mais il n'y a rien de très précis sur ces circonstances, et ce communiqué ne mentionne pas le terme de malaise vagal.


    Car le plus intéressant dans ce texte est ce qui n'y figure pas. Outre le fait que le terme de malaise vagal ne soit pas repris, on note qu'il est bien écrit que les examens complémentaires neurologiques sont normaux, et que par contre il n'est pas fait état des examens complémentaires cardiologiques. Dans ces circonstances, ils sont les plus importants, et ne pas les mentionner est pour le mois curieux.



    Ce communiqué, et les versions semi-officielles type Balkany nous laissent une sensation de...malaise, c'est le cas de le dire.

    D'autant que l'histoire médicale des présidents français est riche de mensonges, parfois énormes (de Pompidou à Mitterrand ...).

    Alors qu'est-il arrivé à Sarkozy ce jour ? On finira bien par le savoir tôt ou tard, mais restons très prudent par rapport à la communication officielle.

  • Les Allemands opposés au nucléaire

    Les Allemands  devraient abandonner le nucléaire en 2020.


    Depuis longtemps, une forte opposition au centrales nucléaires existe dans ce pays, qui est à la pointe pour les énergies renouvelables et les économies d'énergies.

    Le choix de sortir du nucléaire est un enjeu politique important, et A Merkel, chef de file de la droite allemande reviendrait bien sur la décision de ne plus faire de centrales nucléaires.

    L'Allemagne a été victime d'incidents répétés dans ces centrales( comme la France l'an dernier), et l'opinion publique semble de plus en plus opposée à leur maintien.

     

    Voici un article d'Antenne 2 sur ce sujet



    image_46887621.jpgUne centrale nucléaire du groupe RWE a été mise hors ligne vendredi suite au déclenchement d'un système de sécurité

    Située dans le nord-ouest du pays, la centrale dite d'Emsland a été automatiquement déconnectée du réseau à 3h00 vendredi.

    Début juillet, une série d'incidents dans une centrale nucléaire opérée par une filiale du groupe public suédois Vattenfall avait déjà mis l'Allemagne en émoi. La chancelière Angela Merkel avait   vivement critiqué l'opérateur.

    "Nous cherchons à savoir ce qui a activé le système de sécurité", a déclaré un porte-parole de RWE Power, filiale spécialisée dans l'électricité du géant de l'énergie RWE. "Nous estimons pour l'instant que la déconnexion ne durera pas plus de deux jours", a-t-il ajouté.

    Berlin doit officiellement fermer progressivement d'ici 2020 ses centrales nucléaires. Cet engagement pourrait être abandonné si Mme Merkel parvient lors des législatives de septembre à se débarrasser de ses actuels partenaires de coalition sociaux-démocrates, et à former une coalition avec les libéraux, qui sont eux pro-nucléaire. 

    L'opinion publique a toutefois été ébranlée par les récents incidents Selon le sondage bihebdomadaire Politbarometer réalisé pour le compte de la chaîne ZDF et paru vendredi, une majorité des Allemands (55%) est désormais favorable à un abandon de l'énergie nucléaire d'ici 2020. Il y a un an, ils n'étaient que 40% en faveur d'un tel calendrier.

     

     


     


     


     

  • Procès de Rodez : la solidarité confirmée dans ses droits

    Monsieur Besson, ministre de son état, assure que le délit de solidarité n'existe pas.

     

    Ce délit est pourtant bien inscrit dans les textes. Monsieur Besson assure alors que personne n'a été condamné (jusqu'à maintenant) pour un tel fait. Mais il faut bien se demander alors la raison de son existence, et le pourquoi de son utilisation.

    ALeqM5jY_aSPrHV49tX6le91pVb5Q3S2LA?size=lD'ailleurs monsieur Besson, sinistre de son état, propose de modifier ce texte sur un de ces ponts litigieux :il ne doit pas se sentir si à l'aise que cela devant la mobilisation de nombreuses associations de solidarité. Ci-dessous un extrait d'une dépêche de l'AFP.

    (AFP) – 17 juil. 2009

    PARIS — Eric Besson, ministre de l'Immigration et de l'Intégration a reçu vendredi une vingtaine d'associations d'aide aux immigrés pour discuter du délit de solidarité et leur a notamment proposé de modifier un des articles du code des étrangers de façon à mieux protéger les travailleurs humanitaires.

    Il a indiqué à la presse avoir également proposé d'adresser une circulaire aux préfets sur les conditions d'intervention de la police "dans les lieux où se dispense l'aide humanitaire".

     

    Voici encore un cas concret où une personne a été poursuivie en application de cet article de loi. Une large mobilisation et un jugement clément permettent que cette procédure se termine bien. Pourtant l'existence même de cet article de loi reste un scandale.

     

     

    Communiqué commun

    Le tribunal correctionnel de Rodez, qui le jugeait le 17 juin dernier pour « aide à l’entrée, à la circulation et au séjour irréguliers d’un étranger en France », a finalement relaxé Salimou Fofana du délit de solidarité.

    Pour qu’il soit poursuivi, il faut bien que la loi le permette, contrairement à ce que prétend Monsieur Besson. Cette affaire donne donc doublement raison aux organisations qui militent pour la réforme de la loi.

    Le parquet a le moyen de mener des procédures indignes, comme celle qui consiste à poursuivre un résident qui a hébergé un ami, ou conservé ses papiers. Il faut donc que la loi soit modifiée.

    Mais cette procédure est tellement indigne que les juges ne sont pas allés, dans ce cas précis, jusqu’à la condamnation. La mobilisation contre le délit de solidarité porte donc ses fruits.

    Nos organisations se réjouissent que le tribunal de Rodez ait considéré que la solidarité n’est pas un délit, et demandent la modification de la loi CESEDA.

    Organisations signataires : ACAT – Cimade – COMEDE – Emmaüs France – Fédération Entraide Protestante – FNARS - Gisti – La Halde Saint Jean - Hors la Rue – Ligue des droits de l’Homme – Médecins du Monde – MRAP – Saf – Secours Catholique – SOS Racisme

  • CTP : un bilan très discutable

    Le bilan que tirent les salariés qui bénéficient d'un Contrat de Transition Professionnelle est loin d'être rose.

    Les Ardennes ont été un des bassins qui ont expérimenté ces CTP. Voici, repris de "l'Humanité" le constat fait pour les ouvriers de Thomé-Génot:



    Licencié fin 2006 dans les Ardennes, « cobaye », malgré lui, du CTP et animateur de l’Association des anciens de Thomé-Génot, Charles Rey témoigne.

    « Le seul avantage du contrat de transition professionnelle (CTP), c’est de toucher l’équivalent d’un an de salaire brut (80 % du salaire brut). 0000322288-0_w_230_h_230.jpg?1246535895L’AFPA (Association pour la formation professionnelle des adultes, chargée de suivre le dispositif CTP), parle de 60 % de retour à l’emploi. N’importe quoi, ces chiffres. Ils comptent toutes les sorties du CTP, des CDD de trois mois, de six mois, de l’intérim. En réalité, en février dernier, seuls 20 % des licenciés de Thomé-Génot avaient retrouvé un CDI. Sur 267 salariés licenciés et entrés dans le CTP, 180 recherchent toujours un emploi durable. Mêmes résultats chez nos copains de Lenoir et Mernier, la boulonnerie de Bogny-sur-Meuse, victimes eux aussi des agissements d’un patron voyou. Ils sont rentrés dans le CTP un an après nous : 97 sont toujours au chômage. En fait, avec le CTP, on a cherché à nous parquer pendant un an. Histoire que les « Thomé-Génot » arrêtent de foutre le bordel. On nous a donné des formations, qui la plupart du temps n’ont servi à rien. Des trucs pour occuper les gens. Des formations sur « comment faire un CV » ou de l’informatique. Alors, les gens faisaient de beaux CV, et après ? Rien. Pour retrouver un travail, ça ne sert à rien. La seule formation qui ait marché, c’est celle sur le permis poids lourds : une quinzaine de personnes ont été embauchées en CDI comme chauffeurs.

    Pour moi, le CTP ne marchera jamais si on n’engage pas les patrons dans le dispositif. Après vingt ans de boîte, le gars qui est licencié ne sait rien faire d’autre que bosser sur sa machine, qu’il connaît par coeur. Il est licencié. On lui dit : « Fais une formation. » Mais comment peut-il choisir, s’il ne sait pas ce dont il y a besoin dans la région ? J’avais proposé des tables rondes avec les patrons ardennais, pour qu’on sache vers quelles formations s’orienter. Elles n’ont jamais eu lieu.

    Au terme d’un long conflit, on a réussi à monnayer notre entrée dans le CTP contre une prime de préjudice moral de 25 000 euros. Mais en vérité, ce n’est pas de l’argent qu’on voulait, on voulait du travail. Une fois que les syndicats ont négocié, on a fini par accepter. On a dit, d’accord, on prend l’argent, mais pour survivre, en attendant de retrouver un travail. S’il y avait eu le choix entre 25 000 euros et un CDI, tout le monde aurait pris le CDI, c’est évident. »

    Propos recueillis par Victoire Tuaillon

  • Travail du dimanche : un pas de plus vers la déréglementation ?

    Le sénat vient de voter (à une très faible majorité) le texte qui autorise le travail du dimanche.

     

    Ce qui était jusqu'alors une exception devient de plus en plus la normalité pour de nombreux salariés. Ils risquent de perdre les avantages liés au travail dominical : repos compensateur, salaire majoré. L'avantage pour l'économie n'est pas évident, car ce n'est pas en ouvrant plus les commerces que les Français auront plus de pouvoir d'achat.

    Par contre, les salariés vont devoir travailler le dimanche, sans même être "volontaires", avec toutes les conséquences sur la vie familiale.

    Le profit de quelques uns reste le principe central des choix du gouvernement, le bien-être de la majorité passe après.

    Voici l'avis de la LDH sur cette décision :l

     

     

    Communiqué LDH
    En adoptant de façon conforme le texte de l’Assemblée nationale sur le travail dominical, le Sénat vient de rendre officielle dimanche_450.jpgl’adoption d’une nouvelle déréglementation du droit du travail. Il s’agit d’une aggravation manifeste de la situation des salariés dans la mesure où ce qui était exceptionnel et donnait lieu à un traitement compensatoire, en salaire et en jours de récupération, pourra devenir normal et ne justifiera aucun traitement supplémentaire dans certains cas.

    Ainsi, l’égalité de traitement des personnes, selon qu’elles seront employées dans ces lieux dits « périmètres d’usage de consommation exceptionnel » (PUCE) à Paris, Lille et Marseille, ou dans des lieux simplement « touristiques », ne sera pas respectée. Il s’agit bien d’une rupture manifestement au seul profit des employeurs.

    De plus, la différence de caractérisation des lieux d’exercice reste fragile. Paris est un PUCE, mais aussi une importante zone touristique… La conséquence prévisible est simple : au fur et à mesure des envies de faire du chiffre d’affaires ou des besoins de se battre contre la concurrence, il y aura de plus en plus de zones sans avantages pour les salariés.

    Sans profit réel pour l’emploi ou la croissance, cette mesure porte atteinte, en revanche, à la vie sociale et familiale des salariés. Travailler plus pour gagner plus, disait-il ? C’était une illusion, et aujourd’hui, c’est clairement un mensonge.

  • Hadopi 2 : le report

    Le vote d'une loi réprimant le téléchargement sur internet s'avère bien difficile pour la majorité.

     

    mitterrand%20fr%C3%A9d%C3%A9ric.jpgSarkozy a pourtant fait de ce texte une priorité, mais la première version a été censurée par le conseil constitutionnel. Il n'est pas possible de couper l'accès à internet sans passer par un juge.

    Le gouvernement a fait promulguer la loi sans cette disposition. Et il pensait faire adopter une nouvelle version très rapidement par le parlement.

    Mais la majorité ne montre pas d'empressement à voter ce texte, et l'opposition fait de la résistance. La loi ne pourra être adoptée faute de temps lors de cette session du parlement. Le vote du texte est reporté en septembre, avec toujours des incertitudes sur la position du conseil constitutionnel, et sur la position de la justice européenne.

    Notre nouveau ministre de la culture a encore du souci à se faire pour ce cette qui a fait chuter celle qui l'a précédé( Christine Albanel).

    Voici un compte rendu tiré du site Nouvelobs.com

     

    La gauche a remporté mardi matin "une première bataille", selon Jean-Marc Ayrault. A la demande des groupes socialiste et communiste, le vote solennel a été reporté à la session extraordinaire qui doit s'ouvrir le 14 septembre, a annoncé le président Bernard Accoyer. Quoi qu'il arrive, le débat sera suspendu vendredi, dernier jour de cette session extraordinaire de juillet. Des travaux de réfection de la verrière du Palais-bugxx2.gifBourbon et de câblage de l'hémicycle sont programmés à partir de samedi matin.

    Le président du groupe UMP Jean-François Copé s'est joint à cette demande, qui arrange l'ensemble des députés pressés de partir en vacances. Et évite d'avoir à mobiliser des députés de la majorité peu enthousiastes sur ce texte. Mardi matin, les députés UMP étaient minoritaires lors d'une réunion de la commission des Affaires culturelles sur les amendements, obligeant la présidente Michèle Tabarot (UMP) à reporter la réunion au début d'après-midi.