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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 908

  • Terrain des gens du voyage

    Notre(on ne peut plus compétent) confrère L'Union consacre un article aux "gens du voyage", installés sur un terrain provisoire à la sortie de Vouziers vers Sainte-Marie. Et le journal se pose la question de la compétence entre la commune et la communauté de communes pour régler ce problème. Nous avons abordé à plusieurs reprises ce débat, et nous reviendrons aujourd'hui juste sur les textes officiels .

    La mise en œuvre du schéma départemental d’accueil des gens du voyage

    Les communes désignées dans le schéma ont deux ans à compter de la date de parution du schéma pour réaliser des aires d’accueil. Elles peuvent également transférer cette compétence à un établissement public de coopération intercommunale ou contribuer financièrement à l’aménagement et à la gestion d’une aire.

     

    Ce texte est clair : si les communes ont transféré leur compétence, la communauté de communes a un délai de deux ans pour la réalisation img_1191599264072.jpgde l'équipement, à compter de la signature du plan départemental. La même source nous apprend que : Un schéma départemental d’accueil des gens du voyage a été signé le 5 décembre 2002 par l’Etat (Préfet de Département) et le département.

     

    C'est donc depuis 2004 que l'aire d'accueil des gens du voyage devrait exister . La commune de Vouziers subit le retard pris par la 2C2A, et doit prendre des mesures provisoires à son propre compte.

    Le président de la 2C2A déclare :"...on ne peut pas garantir d'aménagements supplémentaires. Ce n'est pas notre compétence." Mais si la 2C2a avait exercé sa compétence dans les délais, le problème d'aménagements suplémentaires ne se poserait pas.

    Ce n'est sûrement pas les élus de la ville de Vouziers qui sont à l'origine de ce retard . Le Maire de Vouziers avait proposé en juin 2006 un terrain proche de celui envisagé par la 2C2A, il a été refusé par les élus communautaires .

    La 2C2A avait alors retenu un terrain près du cimetière militaire de Chestres (veto mis par l'existence d'un traité franco-allemand sur les tombes de soldats), puis un terrain à la sortie de Vouziers, mais situé sur la commune de Savigny. Nouveau recul des élus communautaires devant le forcing d'habitants de Savigny.

    Des années  perdues pour revenir au point de départ . Le nouveau président de la 2C2A annonce:"nous nous consacrons à une réalisation de l'aire d'accueil, le plus vite possible". Prenons en acte, nous en reparlerons ici.

  • Greenpeace dérange

    EDF a espionné Greenpeace, employant des officines spécialisées pour pirater le site de l'association. C'est un scandale de voir une entreprise nationale violer la loi pour préserver ses intérêts et tenter de garder le monopole de l'information .

    C'est aussi la reconnaissance implicite de l'importance de Greenpeace qui dérange les beaux plans des pronucléaires. Voici un extrait de la réaction de l'association :

     

    Greenpeace appelle d'ores et déjà M.Borloo, ministre de tutelle d'EDF, et le président de l'entreprise publique, M.Gadonneix, à tirer les 3206928.jpgconséquences de ces pratiques d'un autre âge. De telles barbouzeries ne sont pas admissibles dans une démocratie. Les fonctions du directeur de la sécurité d'EDF, le contre-Amiral Durieux, doivent être suspendues en attendant que toute la lumière soit faite.

    «
    Trois jours après l'explosion de ce scandale, la ligne défendue par EDF et Kargus Consulting ne tient plus, déclare Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France. Il ne s'agit pas de faits isolés d'un hacker irresponsable. Ils témoignent de la volonté manifeste d'espionner l'ensemble de notre travail... Dans quel but ? De quoi EDF a-t-elle peur ? »

    «
    Compte tenu de la technique utilisée, il est certain que Kargus consulting a eu accès a beaucoup d'informations sur Greenpeace, explique Loic Prévotat, responsable du service informatique de Greenpeace France. On peut se demander dans quelle mesure les serveurs internationaux de l'organisation n'ont pas aussi été touchés... Nous n'avons pas les moyens techniques et financiers de nous protéger contre des actes de piraterie professionnels commandités par de grosses entreprises ! »

  • Si le climat était une banque...

    Des centaines de milliards de dollars ont été débloqués au sommet du G20 à Londres . Des sommes colossales, que souvent les états ne possèdent pas, créant ainsi une nouvelle bulle : ils investissent à crédit, gagé sur des pays qui sont déjà surendettés.

    Greenpeace demande que les menaces qui pèsent sur le climat soient traitées avec autant de moyens que ceux donnés au système bancaire :

     

    110 milliards d'euros par an pour aider les pays du Sud à lutter contre les changements climatiques

    Il est indispensable que les pays industrialisés aident financièrement les pays en développement à mettre en place un modèle énergétique sobre mouillez-vous-pour-le-climat.jpgen carbone, à stopper la déforestation et ses émissions de CO2 et à s'adapter aux conséquences déjà désastreuses des changements climatiques. Les montants nécessaires sont évalués à 110 milliards d'euros par an, à répartir selon le principe du pollueur-payeur (responsabilité historique des émissions, consommation par habitant). Greenpeace estime ainsi que la part de l'Union Européenne doit se monter à 35 milliards d'euros annuels. Le montant peut paraître impressionnant mais reste modeste en comparaison des sommes débloquées par les pays riches du G20 pour sauver le système bancaire, comme par exemple les 1700 milliards d'euros débloqués en Europe

    Par ailleurs les pays industrialisés vont devoir réaliser des réductions drastiques de leurs propres émissions de gaz à effet de serre. «
    Les plans de relance liés à la crise économique devraient constituer un tremplin extraordinaire pour modifier radicalement notre approche de la croissance économique, et nous projeter vers une société plus soucieuse de l'environnement. Malheureusement, les plans de climat.jpgrelance récemment adoptés sont loin d'être à la hauteur des enjeux, et la part des investissements verts y est ridiculement faible », regrette Jérôme Frignet.
    Comme l'a dit le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban-Ki-Moon, la question n'est pas de savoir si, en période de crise économique, on peut se permettre d'investir dans la lutte contre les changements climatiques : la question, c'est peut-on se permettre de ne pas le faire ?

  • biocarburant : une mauvaise solution

    Lancement du carburant E10 nous fait réfléchir sur les fausses bonnes solutions trouvées à la crise de l'énergie. L'E10 contient de l'éthanol fabriqué à partit de ressources alimentaire . Il n'a rien de bio, et met en cause l'équilibre alimentaire mondial si son développement devait s'amplifier. Mais la machine est lancée, et c'est une bonne affaire pour certains. Cette introduction d'agrocarburant dit de première génération sera-t-elle stoppée à temps ? Voici l'avis du site enviro2b.com


    Depuis hier, les automobilistes peuvent rouler au supercarburant SP95–E10. Si beaucoup se réjouissent de cette évolution, le biocarburant_1.jpgcollectif France Nature Environnement sort du rang en dénonçant ce "mauvais poisson d'avril".

    Pour les écologistes de FNE, « en pleine semaine du développement durable,le sommet du greenwashing est atteint ». Selon ce collectif, le nouveau carburant E10 n'a rien de vert ni de bio. Au contraire, ce nouvel agrocarburant pourrait même favoriser l'agriculture intensive et la faim dans le monde.

    FNE rappelle que différents rapports de la FAO, de l'OCDE, ou encore de la Commission européenne ont averti des dangers des agrocarburants de première génération, qui concurrenceraient directement l'alimentation mondiale. Les écologistes soulignent que la France a choisi de prendre de l’avance sur les objectifs européens en distribuant un carburant que l’Allemagne vient d’interdire.

    Pour Sébastien Genest, président de FNE : « L’E10 n’a rien de bio ! Les sénateurs viennent d’ailleurs d’inscrire dans la loi l’expression « agrocarburant » en lieu et place de « biocarburant ». Utiliser des plantes alimentaires pour remplir l’estomac des voitures, plutôt que celui des Hommes ne permet pas de répondre aux dérives de l’agriculture intensive et à la faim dans le monde… »

    Un mauvais poisson d’avril

    Arnaud Gossement, porte-parole de FNE ajoute : « En pleine semaine du développement durable, autoriser l’E10 un 1er avril relève d’une mauvaise blague. L’E 10 n’est bon ni pour la planète, ni pour le portefeuille. L’ E10 coûtera sans doute le même prix que le SP 95 actuel mais il en faudra davantage pour rouler autant… En réalité, l’E 10 est une offre inutile à une demande inexistante, le tout pour un résultat négatif ».

    Selon FNE, le développement des agrocarburants pose un problème éthique majeur : un plein de 4×4, c’est 250 kg de céréales, soit la ration d’un homme pendant un an. France Nature Environnement rappelle que plus de 850 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim.

  • OTAN

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    Dessin du Canard Enchaîné

    Lien permanent Catégories : humour Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • noms d'oiseaux

    Quelques noms d'oiseaux ont été entendus lors du conseil municipal de Vouziers du 31 mars. On vous rassure, les conseillers n'en sont pas venus à s'injurier!

    Simplement le maire a abordé le sujet de la pollution due aux oiseaux sur le territoire de la commune. Il s'agit principalement des pigeons en ville et des corbeaux pour les voisins du bois du Nan. Le maire a annoncé des mesures énergiques pour lutter contre la prolifération de ces animaux :le canon pourrait tonner bientôt dans la cité.

    Les pigeons prolifèrent sur certains toits de la ville, et leurs déjections posent de sérieux problèmes de propreté et d'hygiène. En ce qui concerne les corbeaux, c'est surtout la pollution sonore qui importune les habitants de la zone concernée. Ces oiseaux nichant à grande hauteur, en particulier dans des peupliers, il est difficile de les chasser de leur territoire de nidification. Voici des images de ces nids, le long du canal, entre Condé et l'écluse de Vouziers.

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  • Enercoop à Attigny

    Enercoop est, comme son nom l'indique, une coopérative spécialisée dans la fourniture d'énergie renouvelable. Une antenne vient d'être créée dans les Ardennes, à Attigny. Voici l'information reprise du moniteur.fr :

    Une société coopérative d'intérêt collectif, Enercoop Ardennes, vient de voir le jour à Attigny. Elle a été cofondée par Enercoop, l'agence l­ocale de l'énergie 08, Ecoterritoires et le développeur belge de parcs éoliens Vents d'Houyet. Cette société a pour but d'investir dans des moyens deEcly1-3347b.jpg production d'énergie renouvelable, de fournir un accès à l'électricité verte et de développer des activités liées à la maîtrise de la consommation d'énergie.

    Voici, d'après son responsable, la philosophie de Enercoop : (voir le site moniteur.fr)

    L'électricité fournie est 100% renouvelable, et elle représente l'unique offre. La structure juridique, société coopérative, permet au quotidien une gouvernance plus démocratique. Quel que soit le montant du capital que vous apportez, vous ne disposez que d'une seule voix. Autre spécificité, enercoop est une société coopérative d'intérêt collectif , structure qui n'est reconnue en France que depuis 2000. Cet agrément n'est obtenu que si l'on arrive à démontrer que l'entreprise relève d'avantage de la notion de service public que de l'intérêt privé.

     

    Cette démarche est interessante à plusieurs titres : Elle est locale, elle prend la forme coopérative, elle se place sur le terrain des énergies renouvelables.

    Rappelons que l'ALE 08 est en lien sur L'An Vert, nous suivrons avec attention le devenir et les réalisations de cette coopérative.

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