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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 907

  • Méga-camions, la suite

    Suite au communiqué de la FNE(note d'hier sur ce blog),  Doninique Bussereau, secrétaire d'état aux transports a apporté des précisions. Ces propos sont loin d'être clairs, car il déclare s'opposer aux méga-camions, tout en autorisant une expérimentation sur leur usage . Pourquoi tester quelque chose dont on ne veut pas se servir ? Voici l'info donnée par la FNE :

     




    AC20080702-03-bussereau.jpgM. Dominique Bussereau a souhaité préciser :

    Que le Gouvernement s’est opposé aux amendements favorables aux méga camions lors de la discussion parlementaire du projet de loi Grenelle I ;

    Qu’il a lui-même indiqué aux sénateurs qu’il était opposé à la circulation des méga camions ;

    Que le Gouvernement réfléchit à une simple expérimentation de manière à pouvoir répondre aux questions qui se posent sur les conséquences de la circulation des méga camions.

    Dans ce contexte, France Nature Environnement rappelle :

    Qu’elle demeure opposée à toute expérimentation des méga camions dont les conséquences négatives pour la compétitivité du fret ferroviaire sont déjà prévisibles ;

    Que le renforcement de la concertation en format Grenelle sur le dossier du transport routier permettrait d’éviter toute incompréhension entre les acteurs concernés ;

    FNE s’interroge sur les motifs d’une expérimentation, même ciblée, dès lors que le Gouvernement n’entend pas autoriser les 070803_monstertruck_kraufmann.jpgméga camions sur les routes.

    Le message de satisfaction du député défendant les intérêts du «club du 25,25 mètres» qui se félicite de l’expérimentation de ces nouveaux camions «plus gros, plus lourds, donc plus économe en CO2 », conforte FNE dans son opposition à cette opération

  • noir c'est noir

    u4615_04.jpg
    Nous sommes passés en liste grise,
    mais certains clients privilégiés
    peuvent continuer à bénéficier
    des conditions  de la noire


    Dessin du Canard Enchaîné

  • des méga-camions sur les routes

    Daprès France Nature Environnement, le gouvernement va autoriser la circulation de méga-camions de 60 tonnes. Cette pratique tend à relancer le transport par route, alors que la priorité devait être donné aux moyens alternatifs( rail, voies navigables ) d'après le Grenelle de l'environnement.


    Voici le communiqué de FNE:

     


    La France va autoriser les méga camions…
    25 mètres de long et 60 tonnes, voici le type de camions que le Gouvernement souhaite voir circuler sur nos routes. Non seulement ces Mégas Camions sont dangereux pour la sécurité routière mais sont en plus totalement contradictoires avec la politique affichée lors du Grenelle de l’environnement en matière de transports.

    Pour Arnaud Gossement, porte parole de FNE : « le Gouvernement devait changer de braquet sur les transports… En autorisant les monstres routiers sur les routes, il écrase un peu plus le projet d’une politique soutenable dans ce secteur ».

    Première victoire du lobby du bitume
    A l’heure actuelle, l’Europe autorise la circulation de camions pesant jusqu’à 40T. De nombreuses dérogations existent déjà en France pour les 44T. La bataille se joue ainsi aujourd’hui au niveau européen pour autoriser des camions toujours plus gros, toujours plus longs sans aucun gain ni pour l’environnement ni pour la sécurité.

    Céline Mesquida, chargée de mission transports de FNE souligne : « La bataille fait rage depuis plusieurs mois pour empêcher la Commission d’autoriser les mégas camions à circuler en Europe. France Nature Environnement se bat, au niveau européen, avec sa Fédération européenne « Transport and Environment », pour qu’aucune législation européenne n’autorise ces engins. »

    FNE est signataire de la plateforme européenne « Non aux Mégas Camions » (http://www.nomegatrucks.eu/)

    Gigaliner_60-t-cotrans1.jpgToujours plus de camions, toujours plus de CO², toujours moins de ferroviaire !
    L’expérimentation annoncée par le Gouvernement est un contre-sens total avec tous les engagements pris lors du Grenelle de l’environnement.

    Michel Dubromel, responsable Transports de FNE s’insurge : « De qui se moque-t-on ? Certains professionnels nous font miroiter des gains environnementaux avec ces nouveaux engins. Mais les éventuelles réductions de consommation de carburant, de l’ordre de 20%, auront une seule et unique conséquence : un transport routier toujours moins cher par rapport aux modes de transport alternatifs comme le rail. Et au final, surtout, toujours plus de camions en circulation, toujours plus d’émissions de CO2 ! »

    FNE et T&E s’engagent contre les monstres routiers
    Jos Dings, directeur de la fédération européenne « T&E » précise : « les méga camions ne réduiront pas le nombre de poids lourds sur nos routes. Au contraire, ils vont devenir plus gros, plus bruyants plus polluants. »

    Il ajoute : « Des taxes kilométriques pour les poids lourds, sur la base des modèles suisse, allemand, autrichien et tchèque sont une solution pratique pour améliorer l’efficacité de ce secteur et réduire les émissions. Nous avons besoin d’un transport routier plus respectueux de notre qualité de vie, mais pas des monstres routiers ».

  • Le conseil général de la Meuse très (radio)actif

    Le conseil Général de la Meuse semble avoir pris fait et cause pour le nucléaire. C'est à Bure qu'est prévu le site d'enfouissement des déchets radioactifs.

    Dans une récente séance, le président du conseil général , Christian Namy, a déclaré :" le développement économique de la Meuse passe forcément par la filière nucléaire". C'est une vision de l'avenir que nous partageons pas du tout !

     

    Le journal"L'est républicain" reprend une partie des débats :

     

    Nous devons assumer Bure, assumer l’arrivée de l’Andra dans notre département et transformer le GIP (ndlr, qui gère les fonds dits millet2.jpgd’accompagnement) en véritable outil de développement économique », insiste Christian Namy, le président radical valoisien du conseil général de la Meuse qui demande à ses collègues de mesurer « le chemin parcouru ». « L’affirmation qu’une des voies de l’avenir passe par le développement d’un pôle sur les bio-énergies et le traitement des déchets adossé à Bure était encore impossible il y a quatre ans. Cela montre que c’est dans l’action que les mentalités évoluent. »

    Le président fait référence à la prochaine implantation d’un centre de stockage de pièces détachées pour les centrales nucléaires d’EDF à Velaines, à la construction à venir du centre d’archives d’EDF à Bure et à l’installation d’un démonstrateur de biomasse du Commissariat à l’énergie atomique à Saudron, côté haut-marnais. Autant de promesses de développement qui visent à permettre à l’Andra et à la filière nucléaire de gagner la confiance des populations locales.

    (...)

    Seul Arsène Lux - encore lui ! - hausse le ton en assurant qu’il ne sera pas le seul, le moment venu, à s’opposer à l’enfouissement s’il le faut.

    Pour l’heure, le président Namy préfère penser aux millions que la filière nucléaire, EDF en tête, verse chaque année au GIP Objectif Meuse pour l’accompagnement du laboratoire. « J’ai l’appui d’Hubert Falco, le ministre de l’Aménagement du territoire pour faire passer la dotation annuelle de 20 à 30 millions d’euros », précise-t-il. « Pour l’enfouissement, il faudra être beaucoup, beaucoup, beaucoup plus exigeants », prévient Arsène Lux. La Meuse ne se vend tout de même pas pour si peu.

  • Eurobengale contre CG08 : la suite

    le_conseil_general_des_ardennes_vend_ses_campings_et_le_golf_des_poursaudes.jpg

    Le conflit entre la société Eurobengale et le conseil général des Ardennes n'est toujours pas réglé. La justice n'a pas encore tranchée entre les arguments présentés par les deux camps.


    Bernard Deom nous a fait parvenir un courrier, en commentaire sur ce blog, où il apporte des éléments nouveaux : Deux courriers qui tendent à prouver la réalité de l'engagement du conseil général pour la vente de terrains au bénéfice d'Eurobengale.

    Rappelons que le conseil général est revenu sur sa décision de vente, qui concerne l'installation de l'entreprise Eurobengale à proximité du golf des Poursaudes. Le conseil général a entre temps décidé de vendre cet équipement, et on suppose que la proximité de cette entreprise de pyrotechnie gène la transaction( le site comprendrait des silos de stockage de matières explosives).

    Le dénénagement est vital pour l'entreprise (voir nos notes précédentes), mais le conseil général semble prêt à la mettre en difficulté pour garder les mains libres dans ses propres transactions immobilières.

    Bernard Deom reste bien décidé à faire reconnaître son bon droit. Il continue son combat juridico-médiatique, et demande le soutien de l'opinion publique. Pour cela, il a mis en ligne une pétition sur le site d'Eurobengale :

    Voir la pétition sur le site Eurobengale

  • On ira tous au paradis

    Le paradis fiscal n'est pas donné à tous. Le G20 vient de définir les pays qui sont considérés comme participant à la fraude financière . Mais la liste retenue est assez curieuse, oubliant certains noms .  Ceux qui avaient un appui au sein du G20 ont bénéficié de mansuétude. Ainsi Hong Kong et Macao n'y figurent pas, pour ne pas déplaire à la Chine. Et Jersey se trouve également blanchie . Il fallait bien sortir une liste pour faire plaisir à notre président, mais de compromis en compromis, le choix final n'a pas beaucoup de sens, d'autant plus qu'aucun système de sanction paradisFiscaux-5eme.jpgn'a été validé . Voici un extrait de l'analyse de Libération.

     

    Question piège : qui sont les trois pays considérés comme les plus grands paradis fiscaux selon le G20 ? Sont-ce les îles Caïman, la Suisse, les Bermudes (les principaux centres financiers offshore de la planète) ? Pas du tout. Les nouveaux pestiférés de la finance mondiale ont pour nom Costa Rica, Philippines, île de Labuan (une zone franche de la Malaisie), l’Uruguay ayant été retiré de cette liste vendredi soir, 24 heures après que l’OCDE eut établi celle des pays «fiscalement non coopératifs», c’est-à-dire qui n’ont pas (ou pas encore) signé au moins 12 conventions de coopération avec d’autres pays membres de l’organisation.

    Pour le coup, c’est une surprise. Les trois pays figurant sur cette «liste noire» se voient reprocher de n’avoir pris «aucun engagement de se plier aux standards internationaux sur le plan fiscal». Quant aux principaux centres offshore connus, l’OCDE les cite, mais sur une «liste grise» à part, qui inclut les pays ayant pris des engagements, mais ne les ayant pas «substantiellement» mis en œuvre. Et certains territoires, comme Jersey ou la Barbade, ont même eu le plaisir de faire partie de la «liste blanche», aux côtés de la France et des principaux pays de la planète. Du coup, l’initiative du G20 contre le secret bancaire et les paradis fiscaux s’en est trouvée de beaucoup relativisée.

  • G20 :sauver le capitalisme

    Le G20 a-t-il sauvé la planète? Ce groupe de 20 pays, dominé par les Etats-Unis a principalement tenter de sauver le capitalisme .

    Parmi les mesures principales, on retient les mille milliards pour la relance de l'économie, qui ne sont rien que l'addition des plans de relance déjà connus. Il n'y a pas de plan concerté, et encore moins un plan pour refonder le système capitaliste. Ce ne sont pas les paradis fiscaux qui ont provoqué la crise actuelle, mais le manque de confiance des investisseurs face aux banques engluées dans les "fonds pourris". Le FMI va disposer de crédits considérables pour éviter l'effondrement du système, on connaît les conditions qu'il met pour préter aux pays dans le besoin : moins d'état, moins de fonctionnaires, plus de rigueur....

    le capitalisme aurait été refondé en trois jours par les pays le plus riches ! Soyons sérieux, dans quel régime sommes nous? Toujours ce vieux libéralisme qui cherche à sortir d'une de ses crises à répétition, avant de repartir vers une nouvelle course folle aux profits. Voici ce que dit Clémentine Autin sur le G20, il n'y a pas grand'chose à retirer:

     

    1990-2783.main_p.jpg

    Les infos sur ce que les grands de ce monde nous concoctent sont franchement insupportables. Partout, on nous serine que le G20 a pris les choses en main, la photo de famille est censée nous rassurer et il paraît même que les mesures sont “historiques”. Une sorte de concert de l’idéologie dominante voudrait nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Et à l’image, aux JT par exemple, ce sont les manifestants qui sont présentés comme dangereux pour l’ordre public.

    Or, les mesures ne sont absolument pas à la hauteur des enjeux. Les paradis fiscaux vont être montrés du doigt : à la bonne heure ! Mais cela clem.pngne fait pas le compte. Le FMI présidé par DSK est renfloué : mais pour faire quoi ? Les hedge fund sont ciblés mais est-ce que cela remet en cause la quête du profit maximum à court terme qui se produit par ailleurs en toute impunité ? Au fond, le G20 a ccouché de quelques mesures qui se veulent symboliquement emblématiques pour donner à voir que les aspects les plus “immoraux” du capitalisme sont dénoncés et combattus. C’est dérisoire pour lutter contre la spéculation financière. Rien ne remet fondamentalement en cause la logique du système. Je voyais hier à la télé Lula et Sarkozy bras-dessus, bras-dessous, et ça m’a fait vraiment bizarre… Car il ressort de ce G20 une atonie de la conflictualité entre différents choix politiques. Le consensus apparu alimente l’idée qu’il n’y a qu’une voie possible pour faire face à la crise. En outre, l’enjeu majeur de la consommation des pays les plus riches est passé à la trappe. Si l’on veut agir utilement, changer de modèle de développement pour combattre les crises économiques et écologiques, il est indispensable d’engager une politique drastique de transformation du modèle de production et de consommation de pays les plus riches.