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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 846

  • Partie en fumée

    Communiqué de la FNE

     

    FNE prend acte de la décision du Conseil constitutionnel et demande la création d’une véritable contribution climat énergie, qui tienne compte Taxe-carbone.jpgdu vœu du Grenelle de l’environnement et des conclusions de la conférence Rocard de juillet 2009 : objectif de baisse de la consommation de toutes les énergies, taux à 32 euros, redistribution intégrale, pas d’exonérations.

    Pour Sébastien Genest, Président de FNE : « Il est bien trop tôt pour savoir si la décision par laquelle le Conseil constitutionnel a censuré le dispositif de la taxe carbone est une bonne ou une mauvaise nouvelle. Tout dépendra de la réaction du Gouvernement et du contenu du nouveau texte qu’il s’est engagé à déposer au Parlement dans 1 mois. Inutile de se réjouir ou de se lamenter trop vite ! Une seule chose est sure : on perd du temps dans la course contre le dérèglement climatique »

    Sébastien Genest ajoute : « La décision du Conseil constitutionnel doit donner l’occasion au Gouvernement de créer une véritable contribution climat énergie, conforme au vœu des acteurs du Grenelle de l’environnement et non des lobbys qui ne pensent qu’en termes d’exonérations et de chantage à l’emploi ».

    Trop d’exceptions tue le principe

    Le Conseil constitutionnel a sanctionné l’accumulation des exonérations et exemptions dont faisait l’objet la « contribution carbone » et qui sont contraires au principe d’égalité devant les charges publiques. Au final, la taxe carbone n’était plus un outil efficace de lutte le changement climatique.

    Toutefois, FNE rappelle que par une décision du 28 décembre 2000, le Conseil constitutionnel s’était opposé à ce que l’électricité nucléaire entre dans l’assiette de la Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) au motif que celle-ci serait faiblement carbonée. Il n’est donc pas certain que le Gouvernement intègre l’électricité nucléaire dans l’assiette de la taxe carbone, ce qui serait regrettable.

    Revoir la copie, refaire l’exposé

    taxe_carbone-co2.jpgFNE s’inquiète de la réaction des français. La taxe carbone était une mesure mal expliquée et mal comprise par beaucoup de citoyens. La décision du Conseil constitutionnel risque de brouiller un peu plus le message : non seulement la mesure est impopulaire mais elle est de plus illégale.

    Pour Arnaud Gossement : « le Gouvernement doit revoir sa copie et refaire son exposé. Il est urgent de mieux expliquer l’urgence et les enjeux de la fiscalité carbone. Il est urgent d’insister, non sur le taux de la taxe mais sur son caractère redistributif et social. Il est urgent de gommer les exonérations pour les plus gros pollueurs pour ne pas alimenter le sentiment d’injustice ».

  • Les handicapés attendront

    Le gouvernement privilégie à nouveau les entreprises par rapport aux salariés.

     

    La crise a toujours bon dos, pour prendre des mesures qui défavorisent les salariés au nom de la défense des entreprises. C'est ce prétexte qui a été donné pour reporter l'application d'une loi en faveur de l'emploi des handicapés. Cette loi date de 2005, et avait donc prévu un délai de 5 ans pour que les entreprises s'adaptent, et acceptent d'employer plus de personnes handicapées.

    Le gouvernement, cédant à la pression des "petits" patrons, veut reporter l'échéance initiale, comme si les travailleurs handicapés ne souffraient pas eux aussi de la crise actuelle.

    Voici,d'après le nouvelobs.com la réaction des associations de handicapés.


    Jean-Marie Barbier, président de l'Association des paralysés de France (APF), a qualifié mardi de "scandaleux" le report au 1er juillet 2010, soit logo%20APF.jpgsix mois plus tard que prévu, du renforcement des sanctions frappant les entreprises qui n'emploient pas le quota minimum de handicapés.

    La loi handicap du 11 février 2005 prévoit que les entreprises d'au moins 20 salariés emploient au moins 6% de salariés handicapés. Or, M. Barbier dit avoir été appelé par la secrétaire d'Etat à la Solidarité Nadine Morano, qui a justifié selon lui ce report par la crise actuelle.

    Interrogé sur France Inter, le président de l'APF a rejeté cette explication, notant que les salariés handicapés sont eux aussi frappés de plein fouet par la crise: ils sont "deux fois plus chômeurs que les valides", avec un taux de chômage de près de 20%.

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  • ATTAC fait son cinéma


    LES LIP, L’IMAGINATION AU POUVOIR

    Un film de Christian Rouaud

    Le 12 janvier 2010 à 20 h 00

    au Métropolis de Charleville

     

     

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    A l’issue de la projection, un débat sera proposé.

    Avec Claude Choquet, ancien ouvrier de Lenoir et Mernier,

    Charles Rey, ancien ouvrier de Thomé Gesnot et Jean Claude Mayette, directeur de la Scoop LCAB à Bogny sur Meuse


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    Une critique de "Première"

     

    Leurs yeux brillent, leur accent bisontin chante... Ils racontent, comme si c'était hier, une histoire vieille de trente-quatre ans. Eux, ce sont Charles Piaget, Roland Vittot, Raymond Burgy, Jean Raguenès, Fatima Demougeot, Jeanine Pierre-Émile... Des techniciens et ouvriers de Lip qui, refusant le licenciement de 480 personnes (sur 1 300), ont occupé l'usine, confisqué le stock de montres et remis en route les chaînes de montage afin de sauvegarder leur outil de travail : « C'est possible : on fabrique, on vend, on se paie. ». En bousculant la légalité, ils ont réinventé l'égalité.

     

    Et ça a marché. Juste le temps d'un rêve collectif brisé par l'arrivée au pouvoir d'un certain Valéry Giscard d'Estaing et de son premier ministre, Jacques Chirac. Le récit est épique, haletant, les personnages se dessinent peu à peu, le documentaire devient fiction, polar, thriller... Christian Rouaud les filme en plans fixes. Associe ou entrechoque leurs souvenirs. Confronte ces derniers aux images d'archives où on les reconnaît, en noir et blanc, enflammés, engagés et souriants, identiques quoique plus jeunes. Le cinéaste dresse des portraits de gens ordinaires qui n'ont pas seulement cru aux lendemains, mais les ont fait exister. L'élan extraordinaire de leur « ici et maintenant » ne date pas d'hier mais pourrait nous inspirer. Pour demain ?

     

     

    Christian Rouaud.


    Il signe un documentaire politique qui est aussi un thriller trépidant. Et décline l'histoire d'une lutte ancienne, emblématique, dont l'écho n'est pas près de s'éteindre. Rencontre.

     

    Flash-back : 1973, à Besançon. Les « travailleurs et travailleuses » de chez Lip, industrie horlogère, résistent aux plans de licenciement, occupent l'usine, la remettent en marche et transforment l'idéal autogestionnaire en principe de réalité. Dans la France de l'après Mai-68, l'événement fait date et secoue la société pompidolienne.
    Cette année-là, Christian Rouaud a vingt-cinq ans. Il vit en banlieue parisienne et est adhérent du PSU.
    « Les Lip symbolisaient une lutte exemplaire : on les soutenait, on racontait leur combat, on organisait des meetings, on vendait des montres... Du point de vue politique, c'est le début du libéralisme actuel : le patron de cette entreprise familiale remontant au XIXe siècle se retrouve viré du jour au lendemain par les actionnaires, qui décident de restructurer... »



    Bien des années plus tard, cet ancien professeur de lettres devenu documentariste a eu envie de reconstituer le « mythe » : il est allé à la rencontre des acteurs principaux du conflit, ces hommes et ces femmes porteurs d'une histoire unique. « Piaget, Vittot, Burgy, Raguenès et les autres ont mis en place la démocratie directe telle qu'on la rêvait. Toutes les idées qu'on avait en tête à l'époque étaient appliquées par les Lip, et ça fonctionnait ! Leur réflexion se nourrissait en permanence de l'action, et réciproquement. Les commissions autonomes travaillaient chacune dans leur coin et se réunissaient ensuite en assemblée générale, lieu unique où les décisions étaient votées. Il ne faut pas oublier que Besançon est la patrie de Fourier et de Proudhon.



    La culture locale s'inscrit dans une tradition à la fois autonome, quasi anarchiste, et très catholique. Entre les "vieux" militants CFDT de Lip, issus de ce double héritage, et le Comité d'action, inspiré par l'extrême gauche, une cristallisation s'est opérée. Mai-68 avait été pour eux une répétition générale : lorsque leur usine a été menacée, ils étaient prêts, ils avaient l'expérience de la lutte...
    Même si l'aventure est devenue plus douloureuse quand ils se sont organisés en coopérative, ils ont fait entendre dans toute la France leur slogan : "C'est possible !" Avec ce film, j'aimerais qu'il résonne encore aujourd'hui. »



    Isabelle Danel pour PREMIERE - Mars 2007

     

     

     


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    Un lien vers la bande annonce

     

     

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  • EPR, échec technologique, échec commercial

    L'EPR devait représenter le fleuron de l'industrie nucléaire française.

     

    Nous vous avons informé des nombreux déboires qui marquent la conception et la construction de ces centrales de nouvelle génération. Ces difficultés donnent une image négative de cette technologie, en particulier pour d'éventuels acheteurs.

    La France semblait très bien placée pour bénéficier d'un contrat avec les Emirats arabes unis. C'est finalement la Corée qui emporte l'offre pour les 4 centrales et 20 milliards de dollars.

    Le site lexpansion.com donne les raisons de la faiblesse de l'offre française:

     

    Depuis quelques mois, l'EPR français essuie toutes les critiques. En novembre dernier les autorités de sécurité nucléaires britannique, française et finlandaise émettent des réserves sur le système de "contrôle-commande" de l'EPR. Ce système de pilotage, qui permet l'exploitation du réacteur au quotidien, ne serait pas suffisamment indépendant du système de sauvegarde, déclenché en cas d'urgence. Ces remontrances laissent planer la menace de coûts et de délais supplémentaires sur les chantiers en cours, déjà en retard. Ainsi, le chantier finlandais accuse  trois ans de retard et a coûté 2,3 milliards d'euros de provisions à Areva, qui pilote le projet. A Flammanville, les perspectives ne sont guères plus réjouissantes. Les indices de retard s'y multiplient. Peu diserte, la direction d'EDF évoque désormais "un démarrage en 2012 avec une production d'électricité commercialisable en 2013" alors qu'en 2006, on parlait de "raccorder la centrale au réseau à la mi 2012".

     

    Ironie du sort, à l'heure de privatisations pour cause de compétitivité, c'est une entreprise publique coréenne qui a présenté l'offre retenue.

     

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    La signature du contrat. Pourtant Sarkozy était venu vendre ses centrales
  • Iran : des manifestants tués par les forces de l'ordre

    Les autorités iraniennes sont de plus en plus débordées par les manifestations d'opposants.

     

     

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    L'opposition iranienne n'a pas accepté le résultat des dernières élections présidentielles qui ont vu la réelecton de Mahmoud Ahmadinejad.

    De nombreuses manifestations se sont déroulées depuis le scrutin, et elles se poursuivent malgré une répression sévère. Le gouvernement 2009-12-26T141753Z_01_APAE5BP13OL00_RTROPTP_3_OFRTP-IRAN-HEURTS-20091226.JPGutilise les forces de l'ordre officielles, mais aussi les "milices populaires " qu'il contrôle.

    Ce jour des manifestations importantes ont eu lieu dans plusieurs villes d'Iran. Plusieurs sources se recoupent pour annoncer la mort de plusieurs manifestants, dont certains tués par balle.

    La violence de la réaction gouvernementale est manifestement un aveu de faiblesse face à l'ampleur de la mobilisation de la rue. Les manifestants paraissent très déterminés à poursuivre leur action, on se trouve donc à un point où tout peut basculer.

     

    Un lien vers des photos du"Monde", qui montrent la violence des affrontements.

  • Chine : délit d'opinion

    Un dissident chinois vient d'être condamné à 11 ans de prison.

     

    Liu Xiaobo, un professeur de 53 ans est considéré comme l'un des auteurs de la charte 08 qui demande plus de démocratie dans la société chinoise. Cela suffit pour être traité comme un dangereux criminel et se retrouver accusé de subversion.

    Les autorités chinoises accusent les étrangers qui s'intéressent à cette histoire de "grossière ingérence dans les affaires internes à la justice du liu-xiaobo.jpgpays".

    On retrouve des méthodes bien connues, qui font que le soutien de l'extérieur devient une preuve de la subversion contre son pays. Ce régime confond volontairement les critiques contre un parti et un gouvernement antidémocratiques et une attaque contre le pays lui-même, qui devient vite une tentative de subversion.

    Le gouvernement chinois se sent malgré tout obligé de justifier son comportement . Il déclare :

     

    Cité par l'agence officielle Chine Nouvelle, le tribunal a affirmé "avoir suivi strictement la procédure judiciaire dans cette affaire et protégé pleinement les droits à la défense de Liu".

    "Le procès était ouvert au public. Deux avocats ont défendu Liu et sa famille était présente", a ajouté un communiqué du tribunal, cité par Chine Nouvelle.

    Les journalistes et diplomates étrangers n'ont pas pu assister au procès mercredi, ni à la lecture du verdict vendredi.

     

    Malheureusement, dans ce pays, suivre strictement la procédure judiciaire n'est pas du tout synonyme de respect des règles du droit international.

     

    La Chine continue de progresser à grande vitesse vers une place de géant économique, il lui reste beaucoup à faire pour atteindre un rang honorable dans le domaine du fonctionnement démocratique.

  • Un million de fin de droits

    Le chômage continue à augmenter, et aucune baisse n'est en vue.

     

    745243.jpgLe niveau de chômeurs reste aux environs de 4 millions pour la France, l'année 2010 risque de voir ce chiffre encore augmenter.

    La durée de cette période de faible emploi a des conséquences dramatiques. Ce sont donc des centaines de milliers de famille qui doivent survivre avec des revenus réduits, dans des conditions psychologiques difficiles à assumer.

    La persistance de cette situation amène des nombreuses personnes à se retrouver en "fin de droits". Les allocations de chômage sont en effet dégressives, et le bénéficiaire finit par ne bénéficier que de plus rien du tout.

    Il reste alors quelques indemnités temporaires, ou le passage au RSA.

    Ce qui constitue une nouvelle baisse des revenus, et une situation encore plus précaire. On se demande d'ailleurs comment les départements vont faire face à cet afflux. On s'attend à environ un million de personnes qui vont se retrouver dans la situation de "fin de droits".

    Les associations caritatives sont elles-mêmes débordées, les Restos du Coeur par exemple devant faire le tri dans les personnes qui reçoivent une aide alimentaire.

    Il ne faut pas se focaliser sur ces situations, puisque dans le même temps la Bourse retrouve une santé et repasse au-dessus des 3900 points : les investisseurs ont bien compris que la crise était l'occasion de faire une bonne purge, et que les affaires rentables reprennent.

    Les libéraux auront encore le cynisme de prétendre que cette remontée de la Bourse est une condition à la reprise de l'économie et à la baisse du chômage.

    Il n'est pas nécessaire d'avoir le prix Nobel de l'économie pour constater que ce sont les licenciements et les baisses de coûts de production induits qui permettent la reprise des bénéfices pour les capitaux investis en Bourse.

     

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    Le CAC 40 sur un an, la reprise (des bénéfices) est là.