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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 845

  • Vouziers vu de ?

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    Vouziers, l'Hôtel de Ville.
    Mais d'où est pris ce cliché ?

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  • Sous-préfecture

    Vouziers est un chef-lieu d'arrondissement, mais le restera-t-il toujours ?

     

     

    A cette question un peu provocatrice, seul l'avenir répondra de manière certaine.

    Il nous semble cependant intéressant d'analyser des éléments qui pourraient faire basculer une décision dans un sens ou dans un autre. Il est préférable de comprendre les choses plutôt que de les subir.

    Cette note n'ambitionne pas d'étudier le sujet de fond en comble, mais simplement d'ouvrir un débat.

     

    D'un point de vue historique, rappelons que les Ardennes ont déjà perdu un arrondissement : Rocroi a été sous-préfecture du département.

    Il y a 3 siècles, la population des 4 arrondissements actuels était du même ordre de grandeur, ce n'est plus le cas aujourd'hui.

    La tendance actuelle est défavorable, et si Vouziers tend vers 4000 habitants, la pente sera très difficile à remonter : d'après l'INSEE, la population vouzinoise se maintenait jusqu'alors grâce à nombre de naissances supérieur à celui des décès, ce qui compensait la fuite vers d'autres secteurs. Actuellement le solde naissances -décès est nul, mais la fuite continue. Comment inverser le phénomène ?

     

    Outre sa population, un arrondissement se définit également par les services offerts aux administrés.

    On devrait y trouver au minimum une gare de chemin de fer, un hôpital avec tous les services de base, un tribunal, un lycée, l'accès direct aux principaux services publics (emploi, impôts, assurance maladie, allocations familiales, ...).

    676316-0108.jpg?t=3264C'est que qui rend un bourg centre indispensable à la vie quotidienne de ses habitants et de ceux des villages proches.

    Faut-il rappeler que Vouziers ne peut se vanter d'avoir tous ces atouts, et que parmi ceux qui restent certains sont fragiles comme par exemple le lycée. Son effectif ne permet pas d'affirmer que son maintien est garanti au long terme.

    Il reste comme atout pour Vouziers la taille de son arrondissement, qui au moins ne diminue pas. Il faut cependant noter que la Préfecture a rattaché le canton d'Attigny à la communauté de communes des Crêtes, affaiblissant le lien avec le Vouzinois.

     

    Objectivement, si le découpage se passait aujourd'hui, pourrait-on justifier une  sous-préfecture à Vouziers ?

    Heureusement, celle-ci existe, mais elle n'est pas à l'abri d'une refonte générale en ce domaine. N'oublions pas ce qui s'est passé pour les tribunaux, ou ce qui est en train de se passer pour les hôpitaux.

    La décision sera plus politique que technique, et c'est bien pour cela qu'il est utile de réfléchir avant que la question soit officiellement posée, et à ce moment là pratiquement tranchée.

     

  • Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites

     

    Attac et la fondation Copernic ont rendu public cet  appel


    Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises (calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote…) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen – niveau de la retraite par rapport au salaire, passerait de 72 % en 2007 à 59 % en 2050. Cette dégradation continuera donc de frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes.

    1399692981.jpgMalgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef, et en remettant en cause le calcul sur les six derniers mois d’activité des retraites du secteur public. Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes. Ce sont les salarié-es les plus jeunes qui subiraient les effets cumulés de ces orientations au moment de partir à la retraite.

    Le gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarrasser des salariés âgés avant qu’ils aient acquis la totalité de leurs droits. Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l’âge moyen de cessation d’activité est de 59 ans, ne vise qu’à baisser le niveau des pensions. De plus, cette logique remet en cause la solidarité intergénérationnelle. Il n’y a aucun sens à augmenter l’âge de la retraite alors que le chômage de masse sévit pour les jeunes. Au lieu de voir dans la retraite par répartition une transmission perpétuelle et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante, le gouvernement et le patronat, afin d’attiser la division, la stigmatisent comme un fardeau pour la seule génération à venir.

    Le danger ne s’arrête pas là. Le COR dessine les contours d’une réforme pour remplacer notre système par un autre « par points » ou « par comptes notionnels ». Dans les deux cas, il s’agirait de ne plus avoir à assurer un taux de remplacement du salaire défini à l’avance et de faire de la variation du niveau des pensions le moyen d’équilibre financier des régimes. Cela aggraverait encore la baisse du niveau des pensions et contraindrait les salariés, particulièrement les salarié-es pauvres et effectuant les travaux pénibles, à travailler toujours plus longtemps.

    La vraie raison des mesures qui s’annoncent n’est pas liée à la démographie. La crise financière a provoqué une récession et donc une flambée des déficits publics. Les États continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqué la crise. Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du capital. Mais les spéculateurs refusent évidemment cette solution, demandent que les États donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques.

    Une alternative à cette régression sociale existe pourtant. A moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les retraite.jpgbesoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité.

    La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » et la destruction des solidarités sociales.

    Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux…) pour stopper cet engrenage.


    Pour signer l'appel, cliquer ici

     

    Pour voir les signataires, cliquer ici

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  • Permis de démolir

    Les HLM de la rue de l'Agriculture vont être démolis.

     

    764135-0109.jpg?t=1414Sur les 3 blocs existants, un seul sera épargné. Les deux autres ont déjà été vidés de leurs habitants depuis longtemps. Cela a également contribué à la baisse d'habitants de Vouziers, mais pour une part assez faible.

    Ces logements étaient vétustes et manquaient de confort. Les familles qui y habitaient faisant partie des plus défavorisées de Vouziers. Il est certain que les faire vivre dans des conditions plus que médiocres ne pouvait contribuer à résoudre leurs problèmes. A moins de considérer qu'une catégorie de nos concitoyens ne méritent même plus que l'on s'intéresse à eux.

    Pour sortir la tête de l'eau, il faut agir sur beaucoup de facteurs : le travail bien sûr, mais aussi le logement, la santé et la culture...

    C'est par une prise en compte globale des problèmes des "exclus" qu'il est possible de les intégrer pleinement  dans la société "normale".

     

     

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  • Hommage à Jean Ferrat

    ferrat.jpgAvec la disparition de Jean FERRAT, c’est un poète, un artiste de premier plan qui nous quitte. Ses textes et ses chansons marqueront encore pour des décennies la culture française. C’est également au militant de la liberté, de la justice sociale à celui qui a soutenu les peuples qui luttent, souffrent et se battent que les communistes veulent rendre hommage.


    Le PCF des Ardennes organise une soirée à la veille de la journée historique de lutte du premier mai

    Vendredi 30 avril à 20 h 30
    Hôtel de Ville de Mézières
    avec la chanteuse ardennaise Adeline
    lecture de textes et de poèmes par Danielle Villière

  • L'urgence, c'était hier.

    Comme souvent en matière de sécurité, l'Etat agit dans l'urgence, quand un événement se produit. Cette façon de procéder montre un manque d'anticipation chronique, et pousse à l'utilisation de solutions prises sans concertation.

     

    Voici l'analyse de la FNE sur la réaction du gouvernement, suite aux inondations de la côte atlantique.

     

    Hier, le Gouvernement a rendu public le tracé des « zones noires », zones déclarées inhabitables où les habitations seront détruites. FNE souligne les failles de ce zonage et avance des solutions pour que le drame ne se reproduise plus.




    L’Etat oublie les zones rouges et bleues
    Ce mécanisme des « zones noires » est un mécanisme nouveau. Or il existe déjà des mécanismes pour délimiter les zones non constructibles : les zones « rouges » et « bleues » incluses dans les plans de préventions des risques naturels prévisibles (PPRNP). L’Etat est tenu de créer ces plans, qui contiennent notamment des plans de préventions des risques d’inondation et de submersion (inondation par la mer).

    l_tempete-xynthia-inondation-intemperies.jpgEt à la différence des « zones noires », décidées par le Préfet, donc l’Etat, seul, les plans de prévention des risques naturels prévisibles sont élaborés à partir d’une concertation avec les communes et la population, notamment via des enquêtes publiques.

    Certes, un zonage est urgent. Mais il existe des procédures accélérées pour créer des plans de prévention des risques naturels prévisibles. Pour des décisions aussi sensibles, FNE s’étonne que l’Etat ait préféré créer un nouvel outil, plutôt que d’utiliser ceux existants dans un esprit d’urgence bien sûr, mais aussi de concertation.

    Et le reste des côtes ?
    Benoit Hartmann, coordinateur du pôle Aménagement Durable du Territoire de FNE, pointe une autre faille : « La tempête Xynthia aurait pu frapper 10 kilomètres plus haut ou plus bas. Protéger les seules zones sinistrées n’est pas suffisant, il faut anticiper les dégâts humains et matériels tout le long du littoral, et également dans les zones de submersion moins évidentes, plus à l’intérieur des terres ! »

    Etendre la loi Littoral
    Si la loi Littoral est essentielle pour protéger la nature et préserver la diversité des activités liées à l’agriculture et aux activités marines, elle a aussi pour objectif moins connu la protection de la population contre les risques naturels.

    « Le 1er mars, Xynthia est venue cruellement rappeler l’extrême vulnérabilité des communes de bord de mer. Aujourd’hui, la loi Littoral doit photo_1270747379106-9-0.jpgêtre transformée pour lui donner de nouveaux moyens pour protéger la population, explique Raymond Léost, administrateur et responsable du réseau juridique de FNE. Il est notamment urgent d’étendre la loi Littoral aux berges des rus, des étiers et des chenaux. En cas de tempête et de remontée du niveau marin, les inondations s'étendent via ces ruisseaux et canaux. L’eau de mer ravage des terres loin à l’intérieur du littoral. »

    Les demandes de FNE :
    - Il faut supprimer tout droit à construire sur les rives des chenaux et étiers, voies de pénétration des eaux marines à l’intérieur des terres.
    - La bande littorale de 100 mètres inconstructible à partir du bord de mer doit être étendue pour prévenir les risques de submersion marine.
    - Les documents d’urbanisme doivent délimiter les espaces non urbanisés soumis à des risques de submersion marine et y interdire toute urbanisation

    Saisir l’opportunité du Grenelle II
    FNE demande donc aux députés et au Gouvernement de tirer toutes les conséquences du drame et de profiter du vote du Grenelle II en mai pour prendre deux mesures :
    1. Intégrer dans la loi Littoral un troisième pilier, la prévention des risques naturels
    2. Généraliser les plans de préventions des risques sur l’ensemble du territoire, DOM-COM compris, dans un délai de deux ans, faute de quoi des sanctions financières devront être prises.

  • Station Essence : c'est pour bientôt

    La station service en construction à l'entrée de la ville achève sa construction.

     

    Au niveau du rond-point de l'entrée de ville, vous n'avez pas pu rater les travaux en cours. Ceux-ci se sont déroulés assez vite, et les finitions sont en train d'être réalisées.

    Les bornes à carburants sont déjà en place, ainsi que les voies de circulation.

    Rappelons qu'on y trouvera également un lieu où les camping-cars pourront se ravitailler et vidanger leurs installations.

    Au rond-point, une nouvelle voie sera ouverte, en vue de relier à l'avenir le quartier du collège.

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