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Roselyne Bachelot vient d'annoncer que le décret annonçant l'arrêt des blocs de chirurgie faisant moins de 1500 actes ne sera pas publié tout de suite.
Le gouvernement a prévu de fermer tous les sites qui n'arrivent pas à la moyenne de 1500 actes sur la période 2009-2011.
Pour Vouziers cela ne change rien, puisque la chirurgie est déjà fermée(regroupement avec Rethel pour sauver l'activité !)
Le site de Rethel, qui est donc seul à pratiquer la chirurgie au sein du GHSA ,(Groupe Hospitalier Sud-Ardennes) n'atteint pas ce niveau. Pour 2009, dernier chiffre connu, on compterait 917 actes avec séjour hospitalier, soit bien loin de l'objectif fixé.
Ce report peut être pris comme une bonne chose, cela laissera le temps à certains de faire leur preuve.
Pourtant, le ministère semble vouloir persister dans le même cadre, puisqu'un responsable déclare :
Interrogé sur une date de publication, un porte-parole a répondu que le ministère attendrait "le temps qu'il faudra pour réexpliquer le pourquoi" de ces fermetures.
"La ministre a pris conscience qu'il y avait encore un besoin d'explications" et va lancer une mission d'information "à la rentrée", a-t-il ajouté, précisant aussi que le principe de ces fermetures n'était pas remis en cause."
Un besoin d'explication est en effet utile, mais le gouvernement devrait prévoir également de la concertation, et entendre les arguments de ceux qui sont opposés à cette réforme.
Il est vrai que 2012 sera une année électorale au niveau local (cantonales), et qu'étant donnée la situation difficile de l'UMP, il n'était pas urgent de rajouter un sujet de mécontentement.
Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, a déclaré récemment que les gens du voyage n'était pas en-dessous des lois, ni au-dessus des lois.
Cela semblerait aller de soi.
Les associations de Gens du Voyage réagissent aux propos du chef de l'Etat qui montre du doigt toute une communauté.
Imagine-t-on une réunion au sommet de l'état sur les Corses, sous prétexte que certains d'entre eux font parti du grand banditisme ?
Ce traitement "ethnique" du problème est très mal vécu par les responsables des associations de gens du voyage. Il existe bien sûr des problèmes, mais la voie choisie ne va pas dans le sens d'un apaisement.
Pour répondre aux déclarations de Brice Hortefeux, les associations rappellent qu'il existe des restrictions spécifiques aux gens du voyage ; droit de circulation, droit de vote en particulier. Elles notent que les services préfectoraux ne mettent pas un grand zèle à faire appliquer la loi Besson sur les terrains d'accueil : ce serait un signe de traitement égalitaire, qui est loin d'être ressenti.
Voici le communiqué commun des associations concernées :
GENS DU VOYAGE ET ROMS :
LA DANGEROSITE D'UNE POSTURE ETHNIQUE ET REPRESSIVE
Les évènements dramatiques récents survenus à St Aignan (Loir-et-Cher), où un jeune homme est décédé au cours d'une opération de gendarmerie, donnent lieu aujourd'hui à une odieuse stigmatisation de l'ensemble des gens du voyage et des Roms de la part du Président de la République qui les érige en boucs-émissaires des difficultés rencontrées en matière de sécurité par le gouvernement.
En annonçant la tenue d'une réunion d'opportunité le 28 juillet, le chef de l'Etat entretient une confusion entre gens du voyage et Roms, renforçant l'inutile et dangereuse ethnicisation du débat, qui nous entraine bien loin de l'idéal républicain.
Concernant les gens du voyage, la logique d'expulsion ne saurait être mise en avant sans faire écho aux carences des dispositifs d'accueil imposés par la loi. Le rôle de substitution des préfets pour pallier l'inertie des communes ou établissement publics de coopération intercommunale n'est que très rarement mobilisé. C'est de la responsabilité de l'Etat.
Rappelons que les gens du voyage sont citoyens français et toujours soumis à une législation d'exception, jugée discriminatoire par la Halde, qui en fait une population contrôlée comme aucune autre.
La situation des Gens du voyage appelle des réponses publiques concertées et volontaristes, plutôt que des annonces dont on discerne mal qui elles concernent et les effets positifs qu'elles pourraient produire, au vu des pratiques déjà en cours. Les Roms roumains et bulgares sont citoyens de l'Union européenne et jouissent naturellement d'une parfaite liberté de circulation, dans un régime transitoire discutable.
On imagine par contre aisément que législation d'exception, stigmatisation et amalgame font le jeu de tensions et de rejets dont personne n'a ni envie ni besoin.
Pourtant, partout en France, la démarche de concertation de gens du voyage et le courage politique de municipalités donnent à voir l'évidente possibilité du " vivre ensemble ".
Dimanche dernier, un hommage appuyé d'Hubert Falco aux Tsiganes internés en France entre 1939 et 1946, a affirmé la place des gens du voyage dans l'histoire française. Cette reconnaissance a été vécue comme une avancée significative vers la reconnaissance d'une pleine citoyenneté. Espoir vite déçu par une communication du chef de l'Etat qui rappellera sans aucun doute aux historiens de nombreuses manifestations de politiques d'exclusion et d'oppression.
L'ANGVC, l'ASNIT et Action Grand Passage, l'UFAT et la FNASAT - Gens du voyage dénoncent avec fermeté une approche ethnicisante et stigmatisante dont elles redoutent les conséquences à la fois sur les familles et sur l'évolution des politiques publiques qui seront mises en œuvre.
Le Grenelle de l'environnement devait mettre fin au "tout autoroute".
On en est loin, le développement des transports collectifs a bien du mal à se mette en place.
Pendant ce temps, les sociétés qui bénéficient des concessions d'exploitation des autoroutes dégagent des bénéfices qui ne sont pas réinvestis au service des usagers, mais plutôt au bénéfice des actionnaires .
Voici, sur le sujet des sociétés privées, une analyse de Rue 89
Etrangement, ce dernier point n'apparaît pas du tout dans le débat. Il est pourtant crucial. En 2005, lorsque les sociétés d'autoroutes sont cédées à Eiffage, Vinci, au groupe espagnol Abertis et à la banque australienne Macquarie, les conditions imposées pour l'exploitation du réseau sont pratiquement inexistantes.
Comme Martine Orange l'a décrypté dans le livre que nous avons co-signé, ces entreprises privées ont les mains libres pour fixer les prix des péages et transformer les exploitants en machine à cash :
« Dès 2006, année suivant la privatisation, la marge nette (bénéfice sur chiffre d'affaires) d'APRR est passée de 14% à 31%, celle des ASF est montée à 18% et celle de la Sanef à 31,5%. »
Chiffres confirmés en 2009 -une année noire pour l'économie- où les rapports annuels de ces sociétés foisonnent de bonnes nouvelles :
Or, ces exploitants n'investissent quasiment pas dans le réseau, sauf pour entretenir les infrastructures existantes. Au contraire, les bénéfices sont réinvestis dans de coûteuses acquisitions à l'étranger. Dans une très intéressante étude menée en 2006 par deux élèves ingénieurs de l'Ecole des Ponts Paris Tech, cette impasse était évoquée :
« […] Ces gains de productivité vont constituer : un surplus net pour les sociétés, qui […] ne sera pas utilisé au profit du réseau concédé ; une perte sèche pour l'usager qui finance ainsi une rente pour l'entreprise et ses actionnaires, ce qui est en totale contradiction avec la notion de service public. […] Cela signifie que les péages payés sur les autoroutes nationales pourront donc servir à financer des acquisitions privées en Europe, sans aucun bénéfice pour les usagers français. »
Ainsi, l'Etat va maintenant payer l'agrandissement d'un réseau dont l'ensemble des bénéfices terminera dans l'escarcelle d'une poignée de géants des services. Vive le Grenelle des autoroutes.
L'affaire Bettencourt est passée d'une affaire privé à un scandale public, suite aux enregistrements pratiqués par le majordome.
La nature de ces propos intéresse la vie publique, puisque les enregistrements relatent les liens entre les familles les plus riches et le personnel politique actuel et passé.
Les révélations sur l'embauche de l'épouse d'Eric Woerth et sur les liens qu'il entretenait avec l'entourage de Liliane Bettencourt en tant que trésorier de l'UMP sont édifiantes.
La cour d'appel vient confirmer que les journalistes pouvaient porter ces enregistrements à la connaissance du public .
Reste à espérer que la justice ose utiliser au mieux ces éléments, le fait qu'un juge indépendant n'ait pas été nommé ne va pas dans ce sens.
Voici le commentaire du Figaro sur ce jugement d'appel.
"C'est une confirmation, la cour d'appel a considéré que les journalistes avaient justement fait leur travail. C'est très important pour la presse, la vie publique et la suite de cette affaire", a salué Me Jean-Pierre Mignard, un des avocats de Médiapart. Mme Bettencourt et M. de Maistre avaient assigné en référé les deux organes de presse pour obtenir le retrait des retranscriptions écrites et audios des enregistrements clandestins réalisés chez la milliardaire par son ancien majordome, révélées mi-juin. Ils réclamaient également plusieurs dizaines de milliers d'euros de réparation.
Me Mignard a rappelé que les journalistes avait distingué les conversations relevant de la vie privée et n'avaient publié que celles relevant de l'intérêt général: l'existence de possibles fraude fiscale et conflit d'intérêts touchant le ministre Eric Woerth ainsi que le financement de partis politiques. "Nous constatons que sur tous ces aspects, le débat public est né" depuis mi-juin, a affirmé l'avocat à l'AFP.
Un fait divers tragique vient de se dérouler dans le département du Loir et Cher. Comme à son habitude, le président de la République s'empare de ce cas particulier pour en tirer des conclusions générales.
Il mélange de façon volontaire la situation des gens du voyage, citoyens français et celle des Roms venus de l'est (mais qui sont des citoyens européens).
La libre circulation au sein de l'Europe est annoncée comme un droit, mais Sarkozy parle d'expulsion.
Les problèmes doivent trouver une solution basée sur le dialogue et la tolérance, et notre président nous refait le coup de l'exclusion et du mépris pour toute une population. Après les habitants des quartiers difficiles, les bandes de jeunes, maintenant les gens du voyage.
C'est vrai qu'on est mieux entre soi à Neuilly.
Voici la réaction de la Ligue des Droits de l'Homme aux propos du président:
Communiqué LDH
Suite aux violences intervenues à Saint-Aignan (Loir-et-Cher), et au lieu de réaffirmer la nécessaire primauté de la justice pour instruire ce dramatique fait divers et les inexcusables dégradations qui s’en sont suivies, le président de la République a choisi la stigmatisation raciste des populations Roms et Gens du voyage par des amalgames inacceptables, en annonçant l’expulsion, ciblée ethniquement, de tous les campements en situation irrégulière.
De telles annonces, si elles étaient suivies d’effet, ne feraient qu’envenimer les choses en renforçant des préjugés séculaires.
Plus de dix ans après l’adoption d’une loi imposant aux communes la réalisation d’aires d’accueil et de stationnement pour les Gens du voyage, à peine la moitié des places prévues sur toute la France sont aujourd’hui ouvertes. Les personnes vivant en caravane sont contraintes de s’installer là où elles le peuvent, faute de possibilités régulières. Les premiers responsables de cette situation tendue sont ceux des maires qui ne respectent pas leurs obligations légales, sans que les préfets ne les y contraignent, comme la loi le prévoit. L’injustice serait patente de sanctionner aveuglement les victimes de ces carences de l’Etat et des collectivités territoriales, sans offrir de perspectives d’accueil.
A la différence de tous les autres français, une loi discriminatoire de 1969 impose toujours aux personnes vivant en caravane un contrôle policier régulier, avec l’obligation de carnets de circulation à faire viser tous les trois mois au commissariat ou en gendarmerie. Ainsi sous surveillance constante, avec une liberté de circulation en France sous contrainte, incapables de s’arrêter là où ils le souhaitent, exclus en pratique du droit de vote du fait d’un délai dérogatoire de trois ans pour s’inscrire, ces « Gens du voyage » peuvent légitimement être défiants envers des pouvoirs publics qui les traitent en citoyens de seconde classe.
L’amalgame avec les Roms présents en France qui sont essentiellement venus de Roumanie et de Bulgarie, confirme l’ethnicisation de l’action publique du gouvernement. Ces ressortissants européens, libres de circuler au sein de tous les pays de l’Union, sont frappés, du fait de la décision du gouvernement français, de mesures transitoires qui les excluent en pratique du marché de l’emploi. Faute de pouvoir travailler légalement et d’avoir des ressources régulières, ils ne peuvent louer un appartement. Des bidonvilles sont ainsi réapparus aux périphéries des grandes villes, témoignant du manque criant de logements en France particulièrement ceux accessibles aux plus faibles revenus. Expulser ces personnes des terrains qu’elles occupent sans solution alternative ne fait que déplacer le problème et accroître la précarité. Là encore, les Roms ne sauraient être les victimes de l’incurie de l’Etat, qui refuse d’imposer aux communes leur obligation légale de réaliser 20 % de logements sociaux et les hébergements d’urgence nécessaires sur leur territoire.
Les rapports officiels se succèdent pour dénoncer la situation des Roms et des Gens du voyage en France (CNCDH 2008, Halde 2009, Ecri /Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe 2010…). Plutôt que d’en faire des boucs émissaires et d’exacerber les passions, le gouvernement se devrait de suivre enfin les recommandations qui lui sont faites pour affirmer l’égalité des droits.
Nous vous avions informés du projet de la communauté de communes de présenter un dossier dans le cadre des pôles d'excellence rurale.
Dans le compte-rendu du conseil de communauté du 15 février 2010, à la salle des fêtes de Vouziers, il était relaté le choix de la collectivité de s'inscrire dans cette démarche.
Voici un extrait de cette note, qui présente les options retenues pour ce projet :
Il reposerait principalement sur la relance de la filière bois, sur le parc éolien de Machault, sur une construction HQE (Haute Qualité Environnementale) pour la future piscine. Il y aurait en complément un axe sur le développement local (construction d'un bâtiment pour héberger des entreprises innovantes dans ce secteur) et un volet communication (point info énergie, ...).
A l'unanimité le conseil s'est montré favorable à la présentation du dossier auprès des responsables du dispositif "Pôles d'Excellence Rurale".
L'appel à projet 2010 est terminé pour sa première vague, et la proposition de la 2C2A a été retenue avec 114 autres.(Voir le tableau de la DATAR)
Cette labellisation "pôle d'excellence rurale" devrait permettre d'obtenir des financements supplémentaires pour les actions prévues.
Pour le parc éolien, cela pourrait entraîner une concrétisation plus rapide de la mise en place des "super éoliennes" dans ce secteur.
La mise aux normes HQE de la future piscine serait un avantage manifeste : la construction serait plus respectueuse de l'écologie, et le fonctionnement moins gourmand en énergie.
Le volet développement local avec un bâtiment relais semble intéressant, mais il apparaît moins reposer sur des engagements précis de partenaires.
Le développement de la filière bois est un thème qui revient depuis des décennies pour l'Argonne, sans qu'on ait pu voir de réalisations véritables. Ce cadre sera-t-il l'occasion de mettre en place quelque chose de viable en ce domaine ?
Le projet de la 2C2A est en fait assez hétérogène, dans le choix de ses axes, ainsi que dans l'avancement des projets et dans l'implication de partenaires privés ou publics.
Il va falloir créer une dynamique autour de ces actions, pour tirer un réel profit de cette labellisation.
Le dossier a été monté très vite pour pouvoir être présenté à la première vague. Ce projet s'intitule :
"Mise en œuvre d'une stratégie de croissance durable".
Nous ne pouvons que soutenir cette ambition, mais sa mise en œuvre va demander un investissement humain important et une réelle volonté de s'engager sur cette voie. Les élus communautaires auront dans les mois qui viennent des choix à valider pour que cette stratégie se mette en place et soit couronnée de succès.