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  • Enregistrements chez Bettencourt : la légalité de la diffusion confirmée

     

    L'affaire Bettencourt est passée d'une affaire privé à un scandale public, suite aux enregistrements pratiqués par le majordome.


     

    La nature de ces propos intéresse la vie publique, puisque les enregistrements relatent les liens entre les eric-woerth-ministre-du-budget-et-tresorier-de-lump.jpgfamilles les plus riches et le personnel politique actuel et passé.

    Les révélations sur l'embauche de l'épouse d'Eric Woerth et sur les liens qu'il entretenait  avec l'entourage de Liliane Bettencourt en tant que trésorier de l'UMP sont édifiantes.

    La cour d'appel vient confirmer que les journalistes pouvaient porter  ces enregistrements à la connaissance du public .

    Reste à espérer que la justice ose utiliser au mieux ces éléments, le fait qu'un juge indépendant n'ait pas été nommé ne va pas dans ce sens.

    Voici le commentaire du Figaro sur ce jugement d'appel.

     

     

    "C'est une confirmation, la cour d'appel a considéré que les journalistes avaient justement fait leur travail. C'est très important pour la presse, la vie publique et la suite de cette affaire", a salué Me Jean-Pierre Mignard, un des avocats de Médiapart. Mme Bettencourt et M. de Maistre avaient assigné en référé les deux organes de presse pour obtenir le retrait des retranscriptions écrites et audios des enregistrements clandestins réalisés chez la milliardaire par son ancien majordome, révélées mi-juin. Ils réclamaient également plusieurs dizaines de milliers d'euros de réparation.

    Me Mignard a rappelé que les journalistes avait distingué les conversations relevant de la vie privée et n'avaient publié que celles relevant de l'intérêt général: l'existence de possibles fraude fiscale et conflit d'intérêts touchant le ministre Eric Woerth ainsi que le financement de partis politiques. "Nous constatons que sur tous ces aspects, le débat public est né" depuis mi-juin, a affirmé l'avocat à l'AFP.