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Les syndicats organisent une nouvelle journée de mobilisation le 7 septembre prochain.
Cette date est celle du début du débat à l'assemblée nationale sur la réforme des retraites. Malgré la fermeté affichée par le gouvernement, celui-ci sera bien obligé de tenir compte de la force et du nombre des personnes qui manifesteront ce jour là.
Les annonces de FO et tout dernièrement de la CFE-CGC (les cadres), font que l'unité syndicale sera complète pour cette journée : cela ne s'était pas vu depuis assez longtemps.
Cette unité syndicale laisse penser que la mobilisation sera importante, d'autant que l'objectif de faire plier le gouvernement sera rendu plus concret par le déroulement du débat sur le projet de loi.
Voici l'annonce du choix de mobilisation de la CFE-CGC par l'AFP:
L'ensemble des syndicats français sera dans la rue le 7 septembre pour la défense des retraites, la CFE-CGC ayant annoncé mardi qu'elle rejoignait le front syndical contre le projet gouvernemental au moment même où les députés entamaient l'examen de ce texte en commission.
La journée de grèves et de manifestations sera, ce jour-là, la première démonstration d'unité syndicale totale --les mots d'ordre variant toutefois d'un syndicat à l'autre-- depuis celle du 13 juin 2009, qui avait par ailleurs marqué le déclin des grands rassemblements populaires contre la politique gouvernementale de lutte anti-crise.
Seul syndicat à n'être pas hostile au recul de l'âge légal de départ à la retraite, la CFE-CGC n'avait participé ni à la journée d'action du 27 mai ni à celle du 24 juin, toutes deux organisées par l'intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa). Entretemps, FO a aussi appelé à la journée de grèves et de manifestations du 7 septembre.
Les algues vertes prolifèrent en Bretagne, à cause des élevages industriels mal contrôlés.
Les élevages de porcs en particulier entraînent le rejet de nitrates dans les rivières. Ces mêmes nitrates vont permettre la multiplication des algues vertes près des côtes. Ce phènomène n'est pas seulement gênant, il devient préoccupant. Ces masses végétales sont suspectées d'être à l'origine de problème de santé graves.
Le gouvernement a beaucoup de mal à s'attaquer à la racine du problème ; ce serait mettre en cause l'agriculture productiviste. Les autorisations d'extension d'élevages continuent à être délivrées par les préfets des départements concernés.
Dans le même temps, deux ministres inaugurent une installation de traitement des algues vertes. Dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres il est illusoire de s'attaquer aux conséquences sans traiter la cause.
Voici d'après l'agence Bretagne Presse la réaction d'associations locales :
Pour Thierry Dereux, président de Côtes-d'Armor Nature Environnement : « Tant que la pollution par les nitrates ne sera pas abaissée à moins de 10 mg/l, ce gaspillage d'argent public ne pourra que continuer ».
L'action exclusivement curative des pouvoirs publics s'explique en partie par la prise en considération de la santé publique et de la responsabilité pénale des maires qui se trouverait engagée en cas d'accidents.
Il n'existe pas d'actions préventives, ce qui fait dire à Michel Guillemot, président de Halte aux Marées vertes « une fois de plus, les activités agro-industrielles à l'origine de la pollution par les nitrates et des marées vertes, sont exonérées de l'application du principe pollueur-payeur. Pourquoi nos impôts devraient-ils servir à nettoyer les plages victimes des pollutions agricoles ? »
En période de rigueur budgétaire et de crise économique majeure, les pouvoirs publics viennent de dépenser plus de 5 millions d'euros pour traiter les algues vertes. Un encouragement à polluer !
Invitées à l'inauguration, les associations ont choisi de s'abstenir et elles ont préféré venir informer la presse et les citoyens
Si vous passez par Cholet cet été, vous pourrez voir des débris de l'appareil du célèbre aviateur.
Il a été abattu à Saint-Morel en octobre 1918, et il a été inhumé au cimetière de Vouziers.
D'après Ouest-France, le musée de Cholet expose actuellement des débris de son avion :
Le moteur et les deux mitrailleuses de l'avion dans lequel Roland Garros a été abattu, ont été livrés en fin de matinée au musée d'art et d'histoire de Cholet. Ces éléments percés, pliés et marqués par le combat aérien ont été récupérés dès 1918 à Vouziers, dans les Ardennes, par les compagnons d'arme de l'aviateur.
Les deux éléments sont exposés depuis ce matin dans le hall du musée, au coeur d'une exposition sur l'aviateur installée par la SLA. Ils ont été prêtés par le musée de l'air et de l'espace du Bourget, à l'occasion du centenaire du brevet de pilotage de Roland Garros. Ce dernier avait obtenu son brevet en juillet 1910, à Cholet.
Si vous n'avez pas l'occasion de vous rendre à Cholet, sachez qu'à Saint-Morel se trouve une stéle à l'endroit où il a été abattu, monument qui se situe près du village dans un environnement très champètre (photo ci-contre)
L'industrie nucléaire communique largement sur le recyclage des déchets nucléaires.
L'usine de La Hague est présentée comme un modèle dans ce domaine. Mais Greenpeace a révélé l'envoi d'uranium appauvri vers la Russie pour le stocker. Cette information a obligé le gouvernement à demander un rapport sur la question du recyclage des déchets radioactifs.
Ce rapport montre que l'on est loin des chiffres annoncés par AREVA : le recyclage à 96 %, c'est du bluff!
Voici un extrait d'un article du Monde :
Officiellement, le retraitement permet de réutiliser presque tout le combustible usé, qui est considéré dans d'autres pays, comme la Suède, comme un déchet. Areva et d'EDF affirment en effet que 96 % de ces matières sont recyclables. En fait, indique le rapport, "le recyclage des matières issues du traitement des combustibles usés permet une économie d'uranium naturel estimée à 12 %". Cette part doit croître à partir de cette année pour passer à 17 %.
Querelle de chiffres
La question est très complexe. En poussant le calcul sur d'autres critères, les associations qui ont participé au groupe de travail, parmi lesquelles Greenpeace et France Nature Environnement (FNE), jugent que le taux de recyclage effectif n'est que de 3,9 %. A contrario, Areva indique au Monde que 50 % de l'uranium issu du retraitement est utilisé pour fabriquer un nouveau combustible. Au-delà de cette querelle de chiffres, Henri Revol, président du Haut Comité, résume : "Si l'on tient compte de ce qui est réellement utilisé, on ne recycle pas - et de loin - 96 % des combustibles usés."
Des statistiques rassemblées par le groupe de travail, il ressort qu'à partir de 2010 devront être entreposées chaque année 220 000 tonnes d'uranium appauvri (constitué lors de l'enrichissement de l'uranium), 120 tonnes de combustibles usés non retraités et 330 tonnes d'uranium issu du retraitement et non réutilisé. Cela conduit le Haut Comité à conseiller de ne plus utiliser l'expression de "cycle fermé" à propos de la chaîne nucléaire française, mais plutôt de "cycle avec traitement des combustibles" : elle ne recycle pas l'essentiel de ses matières, mais produit au contraire un volume important de matières radioactives diverses, qualifiées de déchets par les écologistes.
La loi limite à 7500 euros les dons qu'une personne peut faire à un parti politique.
Bien entendu, il y a toujours des petits malins pour tenter ou réussir de contourner la loi.
Si un don est sous forme d'espèces, pas de trace dans la comptabilité, c'est discret pour tout le monde, il suffit de disposer de liquide en quantité suffisante.
Plus subtile est la création de micro partis : ceux-ci n'ont d'autre but que de bafouer la loi, puisque leur créateur est souvent membre (parfois influent d'un grand parti).
Après Eric Woerth, on apprend que Laurent Wauquiez a aussi créé un micro parti . Il s'est permis de solliciter des financement lors d'un déplacement à Londres en tant que secrétaire d'état. Non seulement il ne respecte pas l'esprit de la loi, mais il se sert de ses fonctions ministérielle pour le faire.
Voici les faits repris par l'AFP:
Contacté à plusieurs reprises, M. Wauquiez, en "visite d'entreprise", n'a pas répondu vendredi à l'AFP mais a reconnu dans Libération avoir collecté des fonds pour son mouvement lors de son séjour londonien.
Le secrétaire d'Etat à l'Emploi a également démenti tout mélange des genres entre son activité ministérielle et son activité partisane. "Il n'y a pas de sujet, les gérants de fonds n'ont rien à voir avec ce dont je m'occupe dans mon ministère", a-t-il répondu, "il n'y a aucune interférence".
Pour prouver qu'il avait érigé un mur étanche entre les deux versants de sa tournée britannique, Laurent Wauquiez a assuré avoir lui-même financé sa partie privée. "La première partie de la visite étant officielle, le billet aller a été financé sur fonds publics, a-t-il dit, mais j'ai payé ma nuit d'hôtel moi-même ainsi que le billet de retour".
Ces explications n'ont pas satisfait le trésorier du Parti socialiste, qui a jugé la collecte du ministre "proprement hallucinante".
"Qu'un secrétaire d'Etat à l'Emploi puisse se permettre à la fin d'un dîner de faire un appel aux dons et donc utiliser quelque part un voyage officiel dans un but de promotion politique de sa propre carrière, c'est profondément choquant", a déclaré à l'AFP Régis Juanico.
Alors que le ministre du Travail Eric Woerth a été contraint d'abandonner sa casquette de trésorier de l'UMP pour faire taire les accusations de conflits d'intérêts, le grand argentier du PS a vu dans cet épisode une nouvelle preuve de la nécessité de "faire la lumière" sur les activités des micro-partis.
Le feuilleton de l'affaire Bettencourt, et le don légal versé par l'héritière du groupe L'Oréal à l'Association de soutien à l'action d'Eric Woerth (ASAEW), a révélé au grand jour la multiplication de ces petites structures, à gauche comme à droite, qui récoltent chaque année des dizaines de milliers d'euros.
Trois députés Verts les soupçonnent de permettre un "contournement" du plafonnement des dons aux partis à 7.500 euros par an et par personne et ont demandé qu'une commission d'enquête parlementaire se penche sur la question.
Et le PS a à nouveau demandé qu'interdiction soit faite aux parlementaires ou ministres déjà membres d'un parti de créer une de ces structures.
Le gouvernement cherche par tous les moyens à faire des économies.
Dans le domaine de la santé, on a eu droit à La mise en place des euros forfaitaires, au déremboursement de nombreux médicaments, qui montrent le choix d'aboutir à l'abandon de la couverture du "petit risque". Les maladies banales sont de moins en moins prises en charge par l'assurance obligatoire, sous prétexte qu'elles ne sont pas graves. Sauf que si certains n'ont plus les moyens pour les soigner, elles peuvent aboutir à des complications sérieuses.
Dans le domaine de la justice, on arrive à une situation semblable. Il existe actuellement une aide juridictionnelle pour ceux qui gagnent moins de 915 euros par mois (au-dessus, on est riche !). L'état prend alors à sa charge les frais d'avocat, à un taux d'ailleurs très bas.
Mais c'est encore trop, et il est sérieusement envisagé de demander une participation forfaitaire aux bénéficiaires de cette aide.
le chiffre de départ est annoncé faible, moins de 10 euros, on sait comment le forfait hospitalier a très vite augmenté. Et si le but est de faire rentrer de l'argent, une faible somme ne pourra y parvenir. C'est l'instauration d'un système qui va pénaliser les plus pauvres dans un domaine où l'égalité républcaine devrait être la règle.
Le syndicat des avocats de France réagit à cette annonce (extrait de "Libération"):
D'après le porte-parole de la chancellerie, il s'agirait «d'une participation symbolique», de l'ordre de 9 euros pour l'ensemble de la procédure.
L'idée est dans les tuyaux depuis un bout de temps. Sur le principe même, on y est opposé. Tout le monde sait bien comment ça se passe: on commence à 8 euros et on finit à 200 ou 300 euros! Surtout, le gouvernement s'en prend là aux ménages les plus modestes puisque ne bénéficient de l'aide juridictionnelle que les personnes les plus démunies (le plafond des ressources est fixé à 915 euros par mois, ndlr). Pour un Rmiste, 8 euros ce n'est pas rien. Que va-t-il se passer si la personne ne paie pas? En pratique, cette contribution sera à la charge des avocats. On ne va pas s'amuser à faire trois courriers de rappel pour récupérer 8 euros... ce serait ridicule.
Et que répondez-vous à l'argument: «Une contribution symbolique permettrait d'éviter les procès inutiles»?
Ça ne tient pas la route. En matière pénale, quand vous êtes poursuivi, vous n'êtes pas en mesure d'éviter un procès. De la même manière, en matière civile, quand votre conjoint se barre avec les enfants, vous êtes bien obligé de vous tourner vers la justice...