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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 746

  • Domaine public fluvial : en route vers la privatisation.

    Dans la même logique que pour La Poste, EDF GDF ou la SNCF le gouvernement pousse les voies navigables vers la privatisation.

     

    Les voies de transport font pourtant partie des équipements qui structurent un pays, et les choix en ce domaine doivent rester entre les mains de l'Etat.

    Le gouvernement veut transférer les agents du service de la navigation ( 4400 personnes) à VNF qui a le statut d'EPIC, ce qui serait une première étape avant une privatisation totale.

    Les syndicats qui n'ont pas été consultés s'opposent à cet abandon et appellent à la grève.

    Voici ce que dit  acteurspublics.com :

    Ils sont d'ailleurs trois – FO, la CGT et la CFDT – à appeler les agents à se mobiliser à partir du 2 mai afin de bloquer le trafic fluvial national et international. Les syndicats craignent que le statut des agents transférés soit remis en cause. “Si on laisse faire, cela signifie que les 4 400 agents des services de la navigation de l’État seront un corps mourant, explique Jean-Marie Rech, secrétaire général de la CGT Équipement-Environnement. Cela n’appartiendra plus au service public et les départs en retraite seront remplacés par des emplois de droit privé.”

    Le projet prévoit également un désengagement de l'Etat dans la gestion et l'entretien des canaux jugésAsne canal 01.2011 019.jpg non rentables.

    Le canal de Vouziers comme bien d'autres serait alors abandonné, à moins qu'une collectivité s'engage à l'entretenir. Ce ne sont pas les communes ou la communauté de communes qui en ont les moyens, le département a déjà bien du mal à boucler son budget, la Région s'occupe déjà du transport régional ferroviaire.

    Les syndicats s'inquiètent des conséquences possibles :

    Les représentants syndicaux redoutent également que plusieurs pans de l’activité actuelle des services de l’État soient délaissés, au premier rang desquels la police de l’eau et la police de la navigation. Mais aussi et surtout la gestion des crues, avec la surveillance et le renforcement des digues, le dragage des cours d’eau, l’entretien des berges, etc.

    Réduire le rôle de l'Etat, voilà le credo des libéraux qui nous gouvernent, mais sous ce prétexte ce sont des services publics qui vont à nouveau disparaître et en priorité dans les territoires les plus fragiles.

  • Vouziers : débat et recueillement pour le premier mai

    La journée du premier mai a connu deux temps forts à Vouziers

     

    Ce matin dans les salons de l'Hôtel de Ville, une trentaine de personnes ont débattu sur le thème des luttes et combats, d'hier et d'aujourd'hui.

    Des élus, des syndicalistes ont échangé leur point de vue sur la difficulté à mener un combat syndical. Cela peut être lié à l'entreprise qui décourage par tous les moyens la création d'un syndicat, à la lassitude des ouvriers et employés qui ne voient pas souvent un résultat concret, à la situation économique qui freine les possibilités de se mettre en grève, ou à bien d'autres raisons.

    En introduction, un petit film avait rappelé la responsabilité des financiers dans la crise actuelle, et dans ce domaine comme dans d'autres les raisons de se révolter ne manquent pas.

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    Après ce débat, une partie de l'assistance s'est rendue au cimetière municipal pour rendre hommage aux militants disparus. La liste s'allonge malheureusement ,avec cette année le décès d'Edith Wernimont qui a été conseillère municipale.

    Le Docteur Denis, figure de la gauche vouzinoise, a été honoré et sa tombe a été fleurie comme à chaque année.

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  • Sortir du nucléaire est inévitable.

     

    Dossier de la FNE

    La France est la deuxième nation nucléaire dans le monde par nombre de centrales. Le rapport risques / avantages est pourtant loin d'être en faveur de cette énergie.  Sortir du nucléaire est inévitable.

     

    Un coup d'œil sur sa facture suffit pour le comprendre. En France, l'électricité consommée provient à 80 % de l'énergie nucléaire. A elle seule, la France compte plus d'une centaine d'installations civiles contenant des matières radioactives, dont 58 réacteurs répartis dans 19 centrales. Chaque Français vit à moins de 300 km d'une centrale nucléaire.  

     Notre pays est la deuxième nation nucléaire au monde en nombre de centrales. L'énergie nucléaire ne produit que 2,5% de la consommation mondiale d'énergie. Les 31 pays  producteurs d'énergie nucléaire font donc courir des risques d'accident dramatiques ou de pollutions majeures à l'ensemble de l'humanité pour une part dérisoire de l'énergie mondiale. Le 12 mars 2011, le drame de Fukushima est venu rappeler une fois de plus que la France doit sortir du nucléaire.  Et cela, pour au plusieurs raisons.

    • Le nucléaire n'est pas une énergie propre  
    • L'énergie nucléaire ne remplacera pas les énergies fossiles
    •  Le nucléaire n'assure pas l'indépendance énergétique de la France
    • Le nucléaire coûte cher
    • L'industrie nucléaire n'est pas transparente.
    • Le nucléaire vieillit vite et mal

     

    Le nucléaire n'est pas une énergie propre

     

    Il y a d'abord les risques présentés par les déchets nucléaires et les pollutions majeures en casNucl%C3%A9aire-Japon.jpg d'accident, ce qu'ont illustré et illustrent encore dramatiquement les catastrophes de Fukushima ou Tchernobyl.  Même sans ces drames, le nucléaire n'est pas propre.  De l'extraction du combustible au traitement des déchets, ce n’est pas une énergie décarbonée. L’uranium est une énergie fossile, dont le stock ne se renouvelle pas. Son extraction nécessite une importante consommation d’énergie fossile, et donc de CO2. Au Niger, il faut extraire une tonne de minerai pour obtenir seulement 3 kg d'uranium. Son transport, en provenance d’Afrique ou d’ailleurs, la construction des centrales, les pics de consommation – qui obligent à appeler les centrales au charbon à la rescousse, font du nucléaire une énergie prédatrice de ressources naturelles et consommatrice de CO2.

     

    L'énergie nucléaire ne remplacera pas les énergies fossiles

     

    Le nucléaire n'est pas une alternative au pétrole, ne remplissant pas les mêmes fonctions. Si tout le parc automobile devenait électrique, il faudrait construire des centaines de centrales nouvelles et les ressources naturelles ne seraient pas suffisantes (uranium, et lithium pour les batteries).

     

     

    Le nucléaire n'assure pas l'indépendance énergétique de la France

     

     

    L'indépendance énergétique française est un mythe : 50 % d'énergie nucléaire (le reste très pétrole et gaz) et l'uranium n'est pas français. Les mines se situent dans des régions à la stabilité politique précaire. La seule indépendance énergétique possible est locale et renouvelable, du vent, de la géothermie et du soleil français. 

    Le nucléaire coûte cher

     

    nucleaire-coute-cher.jpgFin mars 2011, EDF a demandé une augmentation de 30% en 5 ans du prix de l'électricité, Le coût de l'énergie nucléaire, nécessairement, est répercuté sur les prix au Kwatt. Les prévisions de coût qui avaient été faites pour l'EPR de Flamanville et le centre de stockage souterrain de déchets radioactifs à Bure dans la Meuse ont largement été revues à la hausse au fur et  mesure de l'avancement des chantiers. Le centre de Bure devait coûter 15 milliards d'euros. La note s'élève finalement à plus de 35 milliards d'euros !

    A Flamanville, les retards pour cause de mauvaise qualité du béton des enceintes du réacteur en 2008 expliquent, selon FNE, en partie les énormes besoins en capital du groupe pour les prochaines années. Ces besoins vont nécessairement être portés par les consommateurs d'électricité. En quelques mois, le coût de l'EPR de Flamanville est passé de 3,3 milliards d'euros à 5 milliards d'euros. Il dépassera sans doute au total les 6 milliards, sans compter des pénalités entraînées par les deux ans de retard dans la fabrication. En tout - pour Flamanville et en Finlande -  Areva a enregistré 2,6 milliards d'euros de provisions en 2010 à cause de ses retards. Qui viennent s'ajouter à ses 423 millions de pertes en 2010.Un prix élevé pour une activité économique sensée être très excédentaire ! 

    Alors que de toute évidence, de nouveaux projets de réacteurs ne sont pas nécessaires en France, d'autres projets sont encore d'actualité. Lors du débat sur l'EPR Penly (réacteur de "troisième génération "), nous avons demandé et obtenu une expertise complémentaire sur les perspectives de demandes à venir en électricité. La réponse a été claire : l'EPR de Penly  ne répond pas à des besoins nationaux. L'Etat est l'actionnaire principal d'AREVA et d'EDF. VRP du nucléaire français à l'étranger, l’Etat est en France juge et partie. Le développement du parc nucléaire est dans son intérêt financier. 

     

    L'industrie nucléaire n'est pas transparente.

    Le nucléaire français vit dans le culte du secret. En France, depuis toujours, l'énergie nucléaire est unenergie nucléaire,écologie domaine réservé. Règles et lois s'y appliquent comme nulle part ailleurs. Les décisions prises sont classées en secret défense. Nous aurions donc de bonnes raisons de nous demander si ces mesures sont nécessaires. Publié en juin 2010, le rapport Roussely  sur l’avenir du nucléaire civil a été classé secret défense.

     

    Le nucléaire vieillit vite et mal

     

    Chaque centrale a une durée de fonctionnement d'environ 40 ans. Huit réacteurs nucléaires de la première génération sont arrêtés et désormais en attente de démantèlement, auquel il faut ajouter Superphénix à Creys-Malville (Isère). 60 000 employés travaillent au sein des 58 centrales et des usines de retraitement du pays.    
    En parallèle, le marché du démantèlement pourrait fournir  des emplois pour 50 ans et permettrait d'organiser la transformation des métiers de l'énergie nucléaire vers ceux des énergies renouvelables.

  • Les Ardennes et les aides sociales à l’insertion et aux personnes âgées

     

     

    Pour faire l'état des lieux d'un territoire dans le domaine de la pauvreté et de l'exclusion, le nombre des bénéficiaires des aides sociales est un bon indicateur.


     

    L'INSEE vient de publier un rapport sur ce thème, en comparant la situation des départements.

    La situation en France est très contrastée, avec des secteurs qui cumulent les difficultés et d'autres qui s'en sortent beaucoup mieux. Il n'est pas surprenant de retrouver les Ardennes parmi les départements les plus défavorisés, c'est à dire ceux où les populations sont le plus en souffrance.

    Ce rapport se lit assez facilement, en voici quelques extraits :

     

     

     Cartographie des aides sociales : un reflet des différences de pauvreté.


    Les situations en termes de pauvreté, de vieillissement, de répartition des revenus sont différentes selon les départements. L’aide sociale touche donc plus ou moins de personnes selon les départements. Le nombre de bénéficiaires des aides à l’insertion ou en faveur des personnes âgées dépend du taux de pauvreté, de la taille de la population de chaque département et de sa structure démographique. Toutefois, même rapportée à la population d’âge correspondant (l’ensemble de la population pour le taux de personnes couvertes par le RSA, les personnes de plus de 75 ans pour les aides aux personnes âgées), la part de bénéficiaires varie fortement d’un département à l’autre. Le rapport est de un à trois entre le département où le taux de bénéficiaires est le plus faible et celui où il est le plus élevé ; et même de un à quatre dans le cas de la population couverte par le RSA.

     


     RSA, population urbaine et pauvreté des moins de 20 ans.

     

    Les départements où les bénéficiaires du RSA sont proportionnellement les plus nombreux ont un taux de chômage élevé. Mais ce sont également ceux où les jeunes en situation de pauvreté sont les plus nombreux et où la proportion de la population vivant dans les pôles urbains est la plus forte.(...)

     

    Carte 1 - Taux de population couverte par le RSA au 31 décembre 2009

    carte1_t.jpg

     

     

     

    Carte 2 - Taux de personnes âgées bénéficiaires de prestations au 31 décembre 2008

     

    carte2_t.jpg

     

     Deux groupes de départements où les situations de précarité sont les plus fréquentes

    Dans un premier groupe de départements du Sud (Hérault, Ariège et Tarn-et-Garonne) et du Nord (Pas-de-Calais, Ardennes, carte 3), la part des bénéficiaires du RSA et celle des personnes âgées bénéficiaires de prestations sont très élevées. Dans le Pas-de-Calais et l’Ariège, ces parts dépassent même les moyennes nationales de plus de 30 %. Le taux de pauvreté dans ces cinq départements (entre 16 % et 20 %) est supérieur à la moyenne nationale (13,4 %).(...)

     

    Carte 3 - Indicateur croisé RSA / Prestations versées aux personnes âgées

    carte3_t.jpg

     

     

    Ces chiffres officiels montrent que la souffrance dans laquelle vivent de très nombreux Ardennais n'est pas une illusion. Et dans notre département le Vouzinois fait malheureusement partie des zones les plus touchées. Il n'est pas possible de fermer les yeux sur une telle réalité, et se réfugier sur l'éternel "on a des atouts, il faut aller de l'avant et arrêter de se plaindre". Construire un avenir le meilleur possible, bien entendu, mais ne pas voir la gravité et l'urgence de la situation actuelle aboutirait à  laisser à l'abandon une frange importantes des habitants des Ardennes.


     


  • Usagers de l'hôpital de Vouziers: Une AG de mise au point

     

     

    L'UCHV (Usagers du Centre Hospitalier de Vouziers) a tenu son assemblée générale hier à Vouziers.

     

    Cette association, fondée en 1994, a pour but la défense et la promotion du centre hospitalier dehôpital,vouziers,ghsa,loi hpst Vouziers. Elle est née dans les combats menés pour le maintien de la maternité et de la chirurgie à Vouziers. Ces services ont maintenant fermé, et le centre hospitalier local a fusionné avec le centre hospitalier de Rethel pour former le GHSA (groupe hospitalier Sud-Ardennes).

    Cette fusion avait été imposée et donnée comme nécessaire pour le maintien d'une activité en obstétrique et en chirurgie. Malgré tout la maternité de Rethel a fermé l'an dernier, et l'activité chirurgicale y semble menacée.

    Yvon Carles, le président de l'association, a présenté dans son rapport moral la situation actuelle.

    L'association qui avait siégé dans le conseil d'administration ne fait plus partie des instances locales : les informations sont parfois difficiles à obtenir.

    Pour le site de Vouziers, la réouverture du centre de planning familial est fortement souhaitée. L'ouverture de lits de chimiothérapie est demandée depuis des années pour soulager les patients qui doivent subir de lourds traitements et la contrainte de longs déplacements.

    L'association avait été mise en sommeil devant la situation locale et la démobilisation d'une partie des membres. L'UCHV adhère à la coordination nationale de défense des hôpitaux de proximité, et il a été rappelé que la loi "Hôpital patients santé territoires", loi Bachelot et la facturation à l'activité (T2A) mettent les hôpitaux devant des difficultés majeures pour équilibrer leurs budgets.

    Les finances du GHSA présentent un déficit de 2,2 millions d'euros, les instances fonctionnent mal et les normes incendie ne sont pas respectées à Rethel. C'est pour ces raisons que le directeur est partant et qu'un nouveau responsable avec une mission précise des tutelles va être nommé.

    Les personnalités présentes et le public ont pu s'exprimer.

    hôpital,vouziers,ghsa,loi hpstLe maire de Vouziers a tenu à rappeler son action pour la défense des services, et qu'il était à l'origine du vote d'un moratoire concernant la fermeture de la maternité de Rethel. Il a annoncé que la rénovation de l'EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) se fera à nombre de lits constants, la confirmation venant d'être donnée par les autorités de tutelle (ARS).

    Le Sous-préfet est intervenu pour rappeler que son pouvoir dans le domaine de la santé était réduit du fait de la création de l'Agence Régionale de Santé, dont le directeur est un préfet sanitaire. Il reste cependant compétent dans l'aménagement du territoire et continue d'avoir le rôle de représentant de l'Etat donc de tous les ministres.

    Il a donné l'exemple du service de radiothérapie de Guéret pour monter qu'une décision de fermeture pouvait être revue, si la population défend les services de son territoire et que les conditions techniques du fonctionnement sont réunies. Il a souligné que le service rendu à la population devait rester le critère essentiel de l'ouverture ou de la fermeture d'un établissement, en tenant compte de la sécurité et des coûts financiers.

    Des messages ont été lus venant de Michel Coistia et de Michèle Leflon, excusées pour cette assemblée.

    Plusieurs personnes dans la salle sont intervenues, dont la présidente du comité de défense de l'hôpital de Charleville qui a dénoncé la fermeture de l'hématologie et les menaces sur d'autres services pour cause de déséquilibre des finances.

    Les conversations se sont poursuivies de manière informelle, en buvant un verre offert par l'association.


     

  • Dimanche 1er mai 2011 : mobilisons-nous et participons aux manifestations unitaires

     

    Appel repris du blog du syndicat CGT du Conseil Général des Ardennes.


    Le 1er mai, journée de solidarité internationale du monde du travail, prend un relief particulier dans un monde marqué par des évolutions majeures.

    Les organisations CFDT - CGT – FSU – Solidaires – UNSA expriment leur soutien aux peuples des pays200904301569_w350.jpg arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté. Partout dans le monde, cette onde de choc salutaire bouscule les dictatures et porte un message d’espoir de liberté, de démocratie et de progrès social.

    Elles font aussi du 1er mai une journée de solidarité européenne en dénonçant les politiques d’austérité imposées par les Etats membres de l’Union et les Institutions européennes pour « assainir » les dépenses publiques. Les salarié(e)s ne doivent pas payer le coût d’une crise dont ils ne sont pas responsables.

    En France, le 1er mai 2011 se déroule dans un contexte de crise économique et sociale qui creuse les inégalités et mine la cohésion sociale, un contexte de tension sociale toujours forte liée aux préoccupations des salariés en matière d’emploi, de salaires et de conditions de travail qui se sont exprimées fortement dans les mobilisations de 2009 et 2010 face à la crise et à la réforme des retraites.

     

    Partout participons aux manifestations unitaires pour :

     

    -Donner la priorité à l’emploi par des politiques économiques et sociales prenant appui sur une réelle politique industrielle qui réponde aux impératifs écologiques et des services publics de qualité, favorisant la réduction des inégalités. Prioriser des mesures en faveur des jeunes. Mettre fin au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

    -Améliorer les salaires, les pensions et le pouvoir d’achat, permettre à chacun de vivre dans la dignité en garantissant le droit pour toutes et tous à une protection sociale solidaire et de haut niveau tout au long de la vie. Faire reculer les inégalités entre les femmes et les hommes.

    -Améliorer les conditions de travail et faire reconnaître la pénibilité.

    -Lutter pour l’égalité des droits et contre toutes les discriminations, notamment concernant tous les travailleurs migrants.

    -L’exigence d’une vie meilleure faite de justice sociale, du respect des droits fondamentaux, d’un travail décent, reconnu et valorisé doit se faire entendre.

     

    Mobilisons-nous pour le « vivre ensemble », la solidarité entre les salariés et l’égalité des droits, le choix de la paix, le choix du social. C’est de cette façon que reculeront l’exclusion, le racisme, le rejet de l’autre.

     

    Nos organisations appellent tous les salariés, les chômeurs et les retraités à participer aux manifestations unitaires organisées dans toute la France