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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 748

  • L’éloge des putschistes d’Alger d’avril 1961 : une insulte à la République

    Communiqué de la LDH
    Le 23 avril, à Nice, des associations appellent, sur la voie publique, à une cérémonie d’hommage aux auteurs du putsch d’Alger qui, il y a cinquante ans, avaient retourné leurs armes contre les institutions de la République.

    Le même jour, elles organisent une réunion publique dont l’objectif est de chanter les louanges de l’OAS qui, en refusant le cessez-le-feu destiné à mettre fin à la guerre d’Algérie et approuvé massivement par le peuple français, a ouvert le feu sur des militaires français et organisé des attentats terroristes aveugles qui ont fait de nombreuses victimes civiles parmi les Algériens.

    Ces associations qui se réclament des rapatriés d’Algérie reprennent en réalité un discours idéologique faisant l’éloge de la colonisation. Elles instrumentalisent leurs douleurs au profit de forces politiques d’extrême droite, très actives dans cette région.

    C’est pour y réagir que la section niçoise de la Ligue des droits de l’Homme a pris l’initiative de laBeziers.jpg création d’un collectif d’associations républicaines, et appelle le 20 avril à une réunion publique sur le thème « Alger 1961, un soulèvement contre la République ». Elle renouvelle sa demande aux autorités compétentes pour que le monument à Roger Degueldre, chef des commandos Delta de l’OAS en 1961 à Alger, condamné par la justice française pour de multiples assassinats, soit retiré du jardin Alsace-Lorraine où il est présent depuis février 1973.

    La Ligue des droits de l’Homme invite sur ces sujets à un travail serein de reconnaissance et d’histoire. Elle appelle tous les citoyens attachés à la démocratie à réagir à ces manipulations de la mémoire par un sursaut de défense des valeurs républicaines.

    Paris, le 18 avril 2011.

  • Vouziers : la place Carnot retrouve plus de vie.

    Depuis plusieurs mois, la fermeture du supermarché a contribué à donner une ambiance morose sur la place Carnot.

     

    Les commerçants notent une diminution de la fréquentation de leurs magasins. Ils sont inquiets des projets d'extension du centre Leclerc et de la nouvelle galerie marchande qui doit s'y installer.

    vouziers,centre ville,commerceMalgré tout, quelques nouvelles peuvent redonner espoir pour le centre ville et son animation. Le projet de parking au Champ de Foire ne règlera pas tous les problèmes de stationnement, mais il peut contribuer à améliorer l'accès aux commerces du centre.

    Sur la place, deux projets sont en cours de réalisation :

     L'ex-Shopi a enfin retrouvé un repreneur pour un nouveau commerce, ou plus exactement des nouveaux commerces puisqu'il semble que deux activités devraient coexister dans ce bâtiment.

    Juste à côté, l'ex local de l'EDF a également été repris. On sait que la partie garage situé à l'arrière et qui est accessible depuis la rue Bara doit accueillir une brocantevouziers,centre ville,commerce dans quelques mois. A l'avant, dans la rue Colson, la partie commerciale devrait être le siège d'une compagnie d'assurance.

    Le centre ville a vu la réouverture de certains locaux près de la place Carnot, rue Bournizet en particulier.

    L'ancienne armurerie est devenue un magasin d'articles de sports, et l'ancien magasin d'articles de sport fermé depuis des années accueille une enseigne d'électroménager. Le marchand de cycles a été repris, et le secteur a perdu son allure sinistrée.

    Tout n'est pas gagné pour les commerce de centre ville, mais ces installations étaient une condition nécessaire pour maintenir l'activité et l'attractivité du secteur de la place Carnot.

     

  • Le Cabaret Vert 2011

    Visuel_Affiche_Cabaret_Vert.jpg

     NOFX  TIKEN  JAH FAKOLY  SUICIDAL TENDENCIES  VITALIC selector set  TêTES RAIDES  HTHE BEWITCHED HANDS  THE SHOES  ATEBREED  SELAH SUE  SEXY SUSHI  LILLY WOOD & THE PRICK

     

     

     

     

     

     

  • Sarkozy dans les Ardennes

    A l'appel des organisations syndicales ardennaises

    un rassemblement est organisé


    mardi 19 avril à 9 h


    à Vivier au Court, au rond point devant la Fonte Ardennaise.


    Pourquoi ? Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, N. Sarkozy vient narguer les Ardennais ce jour là, en évitant soigneusement les villes de gauche : à son programme, Vivier au Court et Renwez où il prétend justifier devant les maires des Ardennes ses coupes franches dans les finances des collectivités !

  • Azote: une pollution qui coûtera cher

    Une évaluation récente menée par 200 experts issus de 21 pays européens différents* démontre que les excès de l'azote causent de sérieux problèmes en matière d'environnement et de santé. Par ailleurs, leur coût économique représente le double des bénéfices agricoles résultant des fertilisations azotées.

    Réaction de FNE.

    Les coûts cachés de l'azote

    v-7-1051423-sm.jpgSelon le rapport, 10 millions d'européens sont exposés à des taux de concentration en azote qui dépassent les seuils de potabilité réglementaire et se révèlent donc dangereux pour la santé. D'autre part, en se volatilisant, une partie des fertilisations azotées contribue largement aux émissions des gaz à effet de serre et favorise des concentrations importantes en ozone. Ces effets néfastes sont responsables de troubles respiratoires. De plus, ils coûtent cher : les experts évaluent entre 150 et 735 euros par personne et par an le coût des menaces causées par la concentration en azote sur l'environnement et la santé.

    Pour Lionel Vilain, conseiller technique agriculture de FNE : " L'excédent d'azote n'est plus seulement un problème environnemental ou sanitaire, il devient un problème économique. "

    Changer de modèle agricole

    FNE rappelle que l'élevage industriel et les cultures intensives de céréales sont responsables en grande partie des excès d'azote constatés sur plus de la moitié du territoire métropolitain : en plus des fertilisations minérales pour les cultures, l’azote est massivement importé par l’élevage industriel qui dépend du tourteau de soja, un aliment très riche en azote. La prolifération des algues sur le littoral découle d’excédents structurels de lisier et de fientes induits mécaniquement par l’élevage hors sol.

    Pour Jean-Claude Bévillard, responsable des questions agricoles à FNE : " Il faut maintenant prendre le problème à bras le corps : réduire l’utilisation d’engrais dans les cultures, lier davantage l'élevage au sol, mais aussi remettre en cause nos habitudes alimentaires. En effet, nourrir 9 milliards d’humains ne pourra se faire demain sans réduire notre consommation en produits animaux. "

  • Ardennes : l'intercommunalité en question

    La loi impose  désormais que chaque commune intègre une structure intercommunale.

     

    La mise en place de ces collectivités s'est faite au départ sous le régime du volontariat. Enfin pas toit à fait, puisque Vouziers s'était retrouvée faire partie d'une communauté de communes sans le vouloir : Constatant  le manque de projets communs et de volonté de travailler dans le même sens, les élus de la majorité du conseil municipal avaient refusé d'intégrer la structure. La ville n'a rejoint la communauté de communes que plus tard, sur la base d'un plan de développement économique pour le territoire, qui n'a finalement pas vu le jour.

    Les communes ne vont avoir de marge de manœuvre : c'est le préfet qui va proposer une nouvelle découpe, intégrant donc les communes isolées et regroupant les petites intercommunalités.

    Pour le Sud-Ardennes, peu de changements sont à prévoir. En particulier dans le Vouzinois, toutes les communes sont regroupées, et la taille de la 2C2A est suffisante pour ne pas lui intégrer d'autres communes.

    Dans le nord, la situation est plus délicate, en particulier autour de Charleville et dans la vallée de la Meuse.

    Revin constitue un point particulièrement délicat. La commune souhaite être rattachée à la pointe, cephilippevuilque.jpg que refuse les membres de la communauté de communes. Le maire de Fumay, membre du PS s'oppose au maire de Revin lui aussi membre du PS, car le premier explique qu'il faudrait une communauté de projet pour travailler dans une même collectivité. Le député maire de Revin tient à être membre d'une communauté de communes qui a des moyens financiers importants grâce à la centrale de Chooz.

    C'est le préfet des Ardennes qui va trancher, mais on peut être certain que la décision prise ne pourra satisfaire tout le monde. Comment des gens qui ne veulent pas cohabiter pourront-ils  faire vivre la démocratie dans une collectivité imposée ? Pour la 2C2A, l'intégration forcée de certaines communes laisse encore des traces.

    On voit que les antagonismes ne sont pas que politiques, ils tiennent aussi au contexte historique et aux particularités géographiques et sociologiques : ces éléments sont souvent constitutifs d'une identité locale et ne disparaissent pas si facilement, même après des années de travail en commun.