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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 751

  • Décroissance ? Vous avez dit décroissance

    Attac fait son cinéma
    rencontres-débats autour du cinéma alternatif et militant


    SIMPLICITE VOLONTAIRE ET
    DECROISSANCE - REFLEXIONS


    un documentaire de Jean-Claude DECOURT
    le mardi 12 Avril 2011 à 20 h 00
    au Métropolis de Charleville


    « Quand le dernier arbre sera abattu,
    La dernière rivière empoisonnée,
    Le dernier poisson capturé,
    Alors seulement
    Vous vous apercevrez
    Que l’argent ne se mange pas. » (un indien Cree)

     

    20% de la population mondiale consomment 86% des ressources naturelles, dont la moitié a déjà 61HlWRioG-L._SL500_AA300_.jpgdisparu en un siècle (et il faudra beaucoup moins de temps pour épuiser tout le reste). Non content de piller le bien commun, notre modèle économique fondé sur le développement exponentiel détruit inexorablement la nature, pervertit les relations humaines, compromet gravement l’avenir des générations futures. Pour sauver la planète, est-il urgent de commencer à « décroître » ?


    Décroître économiquement et vivre plus simplement ne signifie pas revenir à l’âge de pierre. Il s’agit au contraire de croître en « humanité », de se réapproprier nos vies, notre temps, de compenser nos peurs et nos manques autrement que par la consommation, d’imaginer de nouvelles solidarités, de re-localiser industrie et agriculture, de se réapproprier la politique pour décider collectivement… Vaste programme, que nous pouvons commencer à faire vivre dès aujourd’hui…


    Ce film documentaire - d'une heure environ - est le premier volet d’une collection thématique tournée en auto-production. Il explique les constats, les valeurs et principes de la simplicité volontaire et de la décroissance, avec des interventions de Paul Ariès, Serge Latouche, Vincent Cheynet, François Schneider, José Bové, Susan George…


    A l’issue de la projection, un débat sera proposé avec Jérome MARCOUX, conférencier.


    Le cinéma Attac, un « rendez-vous » pour enrichir la réflexion sur le monde actuel, ouvrir le débat et promouvoir des films militants et peu diffusés. Ces créations cinématographiques singulières pour leur approche des enjeux sociaux et politiques associent culture et engagement citoyen.

    Prix de la séance : 5 €
    ATTAC 08 : 03 24 59 14 18
    http://attac08.over-blog.org/

  • La santé n'est pas une marchandise

    Notre santé est en danger !

     Dans toute la France, le 2 avril, toutes et tous dans l'action 

    A CHARLEVILLE MEZIERES
    RENDEZ VOUS à 10 H 30 devant l'Hôpital Corvisart

     Nous manifesterons jusqu'au siège de l'ARS (rue François Mitterrand)

    La situation dans les Ardennes et plus d'infos, http://sauvegardehopital.over-blog.com/

    Photo%20021-28-04-09.jpg

     

     

     

     

    Rappel pour le Vouzinois :

     

    Un départ groupé est possible à partir de Vouziers.

     

    QUI PENSE VENIR A LA MANIF DU 2 AVRIL ? j 'irai avec ma voiture .
    DÉPART DERRIÈRE LA MAIRIE DE VOUZIERS à 9h30 (passage par LE CHESNE OU ATTIGNY, selon les besoins)


    Je dispose de 2 fanions (1m x 1m ) logo de la COORDINATION NATIONALE
    et de 600  AUTOCOLLANTS avec 6 slogans différents  :


     "Sécurité Sociale : OUI, SANTÉ ! Assurance privée : NON"


    " SANTÉ ! NON A LA PRIVATISATION "

    "LA SANTÉ N'EST PAS UNE MARCHANDISE"

    "SANTÉ, VIVE LE SERVICE PUBLIC " 

    " SANTÉ ! JE DÉFENDS MON HÔPITAL " 

    " Accès aux soins SANTÉ? pour toutes et tous, PARTOUT"

    Merci de me répondre afin qu'on fasse du covoiturage...
    Yvon (06 63 44 08 46)

  • Ardennes : la centrale de Chooz sera démantelée.

    Le conseil général dans sa séance inaugurale prend une décision courageuse.

     

    Réunis hier en Assemblée plénière, les conseillers généraux du Département, nouveaux et anciens, ont élu leur président et leurs vice-présidents. B. Huré a été confirmé dans son poste, la poussée de la Gauche n’ayant pas fait basculer la majorité départementale. Il a eu 22 voix contre 13 à Ch. Léonard pour le PS (2 votes blanc).

    Lors de cette séance, une décision de principe a été prise : la centrale de Chooz sera démantelée à l’horizon 2020. Cette décision surprise a été probablement votée suite à l’accident survenu à la centrale de  Fukushima au Japon.

    Cette catastrophe fait voir d’un œil nouveau l’installation d’une centrale nucléaire dans un territoire, montrant que « l’impossible » se réalise parfois, et bien plus rapidement que tout ce qu’on pouvait imaginer.

    L’évacuation autour de la centrale japonaise a été décidée dans un rayon de 30 Km, et il est prévu que cette distance soit augmentée dans les jours prochains.

    Rappelons que les plans particuliers d’intervention (PPI), qui s’appliquent aux centrales françaises,  couvrent un rayon de 10 Km. Charleville-Mézières qui se situe à  40 Km à vol d’oiseau de Chooz n’est pas couverte par ce plan : pas d’iode disponible, pas d’exercices de simulation,… la panique complète en cas d’accident grave.

    La catastrophe japonaise a montré que les particules radioactives polluaient rapidement l’eau environnante, la mer dans le cas particulier. Pour Chooz, une pollution radioactive de la Meuse mettrait en danger Givet bien entendu, mais également Dinant, Namur, Liège, Maastricht, Nimègue et Rotterdam.

    Qui pourrait supporter les conséquences humaines, économiques et financières d’une telle atteinte ?

    Les Conseillers  Généraux ont donc voté à une courte majorité (19 contre 18) l’arrêt programmé de Chooz, avec la mise en place d’un programme majeur d’économies d’énergie pour le Département (collectivité, entreprises et particuliers), et un programme innovant de substitution énergétique : énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse,…) et étude de centrales hydrauliques de type nouveau (« au fil de l’eau ») sur la Meuse.

    Nous saluons cette décision courageuse de nos élus, qui va dans le sens des décisions nationales (suspension des projets d’EPR à Flamanville et Penly).

    Nul doute que la situation japonaise soit la principale raison de ce revirement (le département des Ardennes s’était porté candidat à l’implantation d’un EPR contre le site de Penly), mais le bon score des écologistes locaux (Sedan et Vouziers en particulier) ne doit pas être pour rien dans ce choix.

    Nous vous tiendrons au courant de la suite de cette décision.

    chooz_site.jpg

    Une image amenée à disparaitre.

     

  • Mesquinerie de la part de B Huré

     

    Après avoir mis en ballottage le Président du Conseil Général, Mr Benoit Huré, lors des élections thumbnail.aspx?q=528120944796&id=9ee9bc0739bf1ed3920ed462f14b84c7cantonales, à Signy Le Petit, j'apprends avec stupéfaction que Martine Descartes a fait l'objet d'une mesure de rétorsion politique.
    Monsieur Miguel Leroy, gendre de Mr Benoit Huré, vient de retirer à Martine Descartes, sa délégation au sein de la Communauté de communes de Signy Le Petit.
    Nous allons dénoncer par tous les moyens, cette attitude scandaleuse, contraire à l'esprit républicain.
    Je demande à Mr Benoit Huré, Président du Conseil Général, qui se réclame du gaullisme social devant les médias, d'intervenir pour revenir sur cette décision infâme, qui déshonore notre démocratie.

     

    Annie FLORES

    Première Secrétaire Fédérale

  • Cadres au chômage

    cac.jpg

    PRESSE

    « Le titre est grave, mais la pièce est drôle. Le collectif Hamlet Machin vient de jouer sa création : C.A.C (Cadres Au Chômage), pièce qui a bénéficié du soutien de la Mairie de Paris. C'est l'histoire de cadres se croyant à l'abri derrière leurs titres. Mais ils ne sont épargnés ni par la crise, ni par les auteurs… Des jeux de rôles établis par une Société de réinsertion montrent le côté caché de ces loups. Portrait d'une nettoyeuse d'emploi nettoyée à son tour, parallèle entre l'amour et la recherche d'un emploi, questions loufoques : Marx existe-t-il, comment se renvoyer soi-même, etc... Ces chômeurs haut de gamme doivent se présenter, raconter leurs rêves, leurs comportements, leurs faiblesses. Tout est passé au hachoir, dans une comédie qui montre de façon sarcastique, grinçante, un sujet d'actualité. Ces cinq acteurs de haut niveau (Hélène Auclair, Gérôme Bagnaud, Pomme Balier, Marthe Girard, Simon Hatab), dans une mise en scène très explicite et un décor sobre, ont conquis un public qui a apprécié cet humour décalé. » L'UNION CHAMPAGNE | ARDENNES | PICARDIE - L'ARDENNAIS - 15 SEPTEMBRE 201

  • Vouziers Rethel : un directeur au GHSA en mission spéciale

    Le journal officiel du 9 mars dernier publie un avis de vacance pour le poste de directeur du GHSA

    Il est écrit dans cet avis :

    Logo_ghsa.gifEst vacant ou susceptible de le devenir en vue d'être pourvu en application du décret n° 2010-885 du 27 juillet 2010 relatif au détachement sur un contrat de droit public des fonctionnaires dirigeant un établissement mentionné à l'article 2 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière, l'emploi de directeur ci-après :
    ― centre hospitalier Sud-Ardennes à Rethel (Ardennes).

     

    Ce type de nomination est prévu par la loi Bachelot, pour faire face à des situations exceptionnelles. Il semble que le cas du GHSA serait une première en ce domaine.

    Le décret du 27 juillet 2010 stipule dans son article premier :

     

    Au cas où le fonctionnement régulier d'un établissement mentionné à l'article 2 de la loi du 9 janvier Photo%20021-28-04-09.jpg1986 susvisée n'est plus assuré, notamment en raison de l'impossibilité de réunir les instances de dialogue social, ou en cas de défaillances dans la gestion préventive des risques, le directeur général de l'agence régionale de la santé pour les établissements mentionnés aux 1°, 3° et 5° de l'article précité ou le préfet de département pour les établissements mentionnés aux 4° et 6° du même article propose au ministre chargé de la santé, sur présentation d'un rapport motivé, le détachement d'un fonctionnaire sur un contrat de droit public pour assurer la direction de cet établissement dans le cadre d'une mission visant à rétablir le bon fonctionnement de ce dernier.
    Après accord du ministre chargé de la santé, le directeur général de l'agence régionale de santé ou le préfet de département fixe la durée de la mission, dans la limite de deux années. A titre exceptionnel, l'achèvement du programme engagé peut conduire à prolonger la mission dans la limite d'un an.


    Dans le cas du GHSA, la gestion préventive des risques montrait des défaillances. Nous avons mis en évidence dans une note précédente les remarques de la Haute Autorité de Santé (HAS) lors de l'accréditation du GHSA, qui portaient en particulier sur la sécurité incendie.

    Ce problème s'ajoute aux autres difficultés rencontrées au sein du groupe hospitalier :

    Un  déficit budgétaire chiffré à 2 millions d'euros.

    Un dialogue impossible entre la direction et le président de la commission médicale (CME)

    Un bloc opératoire pas encore ouvert qui ne serait pas aux normes pour l'endoscopie.

     

    C'est L'Agence Régionale de Santé qui supervise  maintenant tout ce qui touche à l'hôpital. Son directeur de l'offre de soins, J-Paul Houlier, déclare à l'agence APM international :

    "Jean-Paul Houlier a expliqué ce choix de l'ARS par le manque d'attractivité de la région et par laARS_champagne_ardenne_124_71.gif situation de l'établissement.

    Il a évoqué un "climat difficile" entre la direction et la communauté médicale et une fusion, qui a eu lieu en 2005 entre les hôpitaux ardennais de Rethel et de Vouziers (situés à 30 km l'un de l'autre), pas encore "totalement digérée".

    Le nouveau directeur devra aussi s'atteler à faire évoluer l'organisation interne de l'hôpital, qui n'est pas encore découpé en pôle, et à mettre les bâtiments aux normes incendie pour répondre aux réserves de la Haute autorité de santé (HAS) lors de la procédure de certification.

    Jean-Paul Houlier a évoqué la situation financière de l'hôpital qui se dégrade, avec un déficit qui est passé de 500.000 euros en 2006 à 2,2 millions en 2010."
    Faut-il se réjouir du départ de l'ancien directeur ?
    Une telle nomination dans un cadre très exceptionnel, avec une lettre de mission précise et des comptes à rendre rapidement à l'ARS montre que l'agence a décidé de trancher dans le vif et qu'elle attend des résultats concrets. Quand on sait que ces agences qui ont été mises en place par la loi Bachelot ont pratiquement tous les pouvoirs et qu'elles sont là pour trouver des économies et gérer la santé comme une entreprise qui doit avant tout équilibrer son budget, on peut s'inquiéter de la nature des choix qui seront faits.