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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 737

  • Assemblée générale d’Avenir d’Argonne à Clermont en Argonne

    Voici un compte-rendu de cette AG qui s'est tenue ce week-end.

     

    La matinée de ce samedi 26 novembre a été riche et bien remplie pour les 150 membres de l’association « Avenir d’Argonne » qui ont participé à l’Assemblée générale ordinaire de leur association présidée par Olivier Aymont toujours aussi enthousiaste !

    AG PNR Argonne 11.2011.JPGDepuis 2009, Avenir d’Argonne travaille au projet de création d’un parc naturel régional d’Argonne. L’objectif est ambitieux. Il exige beaucoup d’études et donc de travail. Olivier Aymont rappela dans son rapport moral que le projet de PNR constituait un formidable outil de développement pour l’Argonne. Il doit fédérer toutes les ressources, toutes les intelligences, toutes les compétences du territoire pour l’élaboration d’un projet de développement durable. « Le PNR ne s’impose pas, il se partage », par cette formule le Président résumait parfaitement l’esprit de la démarche engagée. Le rapport d’activités témoignait du travail accompli par les commissions patrimoine et territoire tout au long de l’année 2011 . Les premières orientations vers une Charte pour l’Argonne ont été formalisées. Elles constituent trois axes principaux :

    -préserver et valoriser le patrimoine argonnais sous toutes ses formes

    -favoriser le maintien des activités agricole en lien avec le territoire et favoriser une agriculture durable

    -mettre en œuvre l’éco valorisation de la ressource forestière

    Tout au long de 2012, la Charte va s’enrichir à travers une démarche partenariale que devrait piloter un chargé de mission dont l’embauche devient une priorité. Trois témoignages d’acteurs de terrain ont montré à l’assistance que des pistes sont déjà ouvertes en Argonne pour un développement durable. Le PNR devra s’en inspirer et les enrichir. Une universitaire vint présenter le rôle et les missions du comité scientifique qui accompagnera la démarche de projet de création du PNR.

    Le projet de budget 2012 prévoit le financement et le fonctionnement d’un poste de chargé de mission Yves Gorgeu - gauchet et Olivier Aymont.JPGpar deux subventions à hauteur de 27500 euros des deux régions Lorraine et Champagne-Ardenne.

    Des Ardennais ont été élus membres du conseil d’administration : Claude Ancelme, maire de Vouziers Frédéric Courvoisier adjoint ainsi que Francis Potron, maire de Bar les Buzancy. Il n’empêche que les Argonnais des Ardennes restent encore trop peu nombreux au sein de l’association « Avenir d’Argonne » et c’est vraiment dommage ! Que dire, que faire pour les convaincre que la démarche en cours est constructive, enrichissante, vitale pour l’Argonne ?

    A l’issue de l’assemblée générale, après quelques interventions de responsables des collectivités locales les plus importantes et un court débat avec l’assemblée, Yves Gorgeu, directeur d’études à Mairie-Conseil fit un brillant exposé présentant l’histoire des parcs naturels régionaux depuis leur naissance en septembre 1966 et définissant en quatre messages « la marque PNR » :

    -le « Nous », parc : qui fait du parc un territoire et non une structure de gestion. Le Parc doit être une aventure humaine partagée largement par tous les citoyens .

    -la signature du parc pour un développement durable doit se décliner dans touts les projets du territoire, au niveau des communes, des pays, des intercommunalités mais aussi dans les initiatives privées.

    -le souci constant du développement durable au point que la Charte soit reconnue Agenda 21

    -agir pour l’harmonie paysagère du territoire, défendre en quelque sorte la beauté du Pays.

    Yves Gorgeu n’a pas dissimulé que la démarche de création d’un PNR d’Argonne sera longue et exigeante. En concluant la matinée, Olivier Aymont a invité à la mobilisation des Argonnais.

  • Gaz de schiste : Total Insiste

    Suite aux  fortes réactions des associations et des populations concernées, le gouvernement a abrogé les permis d'exploitation qu'il avait accordés pour l'exploitation des gaz de schistes.

     

    Ces hydrocarbures sont devenus "rentables" depuis l'augmentation des prix de l'énergie, et ils intéressent donc les grands groupes pétroliers. La seule technique utilisée (la fragmentation hydraulique) provoque des dégâts  écologiques considérables. C'est l'argument principal des opposants aux gaz de schistes, qui ont donc réussi à se faire entendre, suite à des mobilisations larges en particulier dans le sud-est.

    Total, le géant pétrolier ne baisse pas si facilement les bras. Il annonce qu'il va attaquer l'Etat, considérant que son offre de recherche et d'exploitation n'utilisait pas la méthode de fragmentation.

    Nous avions dénoncé à l'époque la faiblesse de la loi qui interdit une technique sans la définir précisément, ouvrant la voie à tous les contournements. C'est dans cette brèche que Total essaye de passer en force. Il affirme que son permis ne fait pas référence à la technique interdite. Mais celle-ci ne connaît pas d'alternative à l'heure actuelle, et Total n'explique de manière crédible la façon dont il pense s'y prendre.

    Ce dossier reste explosif du fait des sommes qui sont en jeu, et la vigilance reste nécessaire dans les mois et années à venir. Les associations ne s'y trompent pas, et n'ont pas baissé la garde depuis l'adoption de la loi interdisant la fragmentation hydraulique.

     

     

    pieges-geologiques-S-2.jpg

     

    Voici ce qu'écrit Total à ce sujet sur son site :

     

     

    Les gaz de schistes (« shale gas »)

    Il s’agit là de ressources de gaz naturel contenues dans des roches mères argileuses et très peu perméables. La combinaison de plusieurs techniques (forage horizontal, fracturation hydraulique) permet de créer artificiellement la perméabilité nécessaire pour produire le gaz. Les récents progrès ont conduit à une baisse des coûts des techniques utilisées, rendant ainsi cette approche économique, en particulier en Amérique du Nord.

    Partenaire de la compagnie américaine Chesapeake sur l’ensemble de ses permis dans le bassin du Barnett Shale (Etats-Unis) depuis 2009, nous avons étendu nos positions sur les gaz de schiste (shale gas) par l’acquisition de  permis d’exploration en Europe et en Argentine.

  • The Lady

    Amnesty International France soutient "The Lady", film de Luc Besson sur la vie d’Aung San Suu Kyi, son hommage vibrant à "une défenseure des droits humains" emblématique et aux dissidents birmans engagés à ses côtés. Sortie en salles le 30 novembre 2011.

    affiche_thelady.jpgAmnesty International France soutient "The Lady", film de Luc Besson sur la vie d’Aung San Suu Kyi, son hommage vibrant à "une défenseure des droits humains" emblématique et aux dissidents birmans engagés à ses côtés. Sortie en salles le 30 novembre 2011.

    Le courage, la droiture et l’abnégation font de Aung San Suu Kyi l’une des figures les plus emblématiques du combat courageux mené par des milliers de défenseurs des droits humains au Myanmar et dans le monde sont l’objet de ce film long métrage qui sortira en salle le 30 novembre.

    Depuis 1988, Amnesty International (AI) n’a cessé de soutenir l’engagement pour la liberté d’expression et le respect des droits humains de Aung San Suu Kyi et n’a cessé de demander sa libération pendant les 15 années que celle-ci a passé en assignation à résidence.
    Il faut que le gouvernement du Myanmar libère tous les prisonniers d'opinion dès maintenant Signez

    AI lui a attribué le prix d'"ambassadrice de conscience", la plus prestigieuse récompense attribuée par l’organisation, lors du concert de U2, le 28 juillet 2009. Un soutien de longue date pour lequel Aung San Suu Kyi a remercié AI dans un message vidéo en août 2011 : "Je pense qu’Amnesty International, sans doute plus que toute autre organisation dans le monde, a suscité une prise de conscience des droits humains. […] En Birmanie, le soutien d’Amnesty International a été d’une aide considérable."

  • Violences faites aux femmes en France : Amnesty International poursuit l'action

    En 2010, 146 femmes sont décédées, victimes de leur compagnon ou ex-compagnon, selon l’étude nationale sur les morts violentes au sein du couple réalisée par la Délégation aux victimes du ministère de l’Intérieur. Assassinats, meurtres, coups et blessures volontaires suivis de mort ; en France, une femme meurt tous les deux jours et demi. Bien que les violences au sein du couple soient commises dans la sphère privée, ce sont des violations des droits humains et elles concernent donc l’Etat.

    vcf_france250366.gifDans son rapport public de février 2010 "Lutte contre les violences faites aux femmes. La France doit mieux faire" (à télécharger en bas de cette page), Amnesty International France (AIF) a pointé les dysfonctionnements de la lutte contre ces violences.

    En février 2011, AIF a adressé le "Manifeste pour les droits humains – constats et perspectives 2011-2012" aux autorités françaises. Ce document souligne les avancées réalisées depuis quatre ans et met en avant les progrès qui restent à accomplir pour assurer une meilleure prise en compte des droits humains en France notamment dans le domaine des violences faites aux femmes.

    Le nouveau plan interministériel de lutte contre les violences faites aux femmes 2011-2013 prévoit plusieurs mesures pour lutter contre les violences au sein du couple et plusieurs actions du plan recoupent certaines de nos recommandations.

     

    Début novembre 2011, AIF a adressé des courriers aux divers ministères concernés pour obtenir des précisions sur la mise en œuvre effective de ce plan .

    Pour renforcer et améliorer la lutte contre les violences faites aux femmes en France, AIF demande :

    • la mise en place d’une réelle coordination interministérielle entre les différents acteurs
    • le renforcement de la formation de tous les acteurs concernés par la lutte contre les violences faites aux femmes
    • la mise en place systématique d’un dispositif d’accueil et de prise en charge des victimes dans les commissariats, les unités de gendarmerie et les services médicaux ;
    • un déploiement des moyens financiers indispensables à la réalisation du plan interministériel de lutte contre les violences faites aux femmes 2011-2013 et à la mise en œuvre de la loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants.
  • L'An Vert difficile d'accès

    Dans la journée d'hier  mardi  22 novembre, il a été difficile voire impossible de se connecter à notre blog.



    hum.gifIl ne s'agissait pas d'une cyber attaque de concurrents jaloux, mais de problèmes sur un prestataire de service de notre hébergeur (hautetfort)

    Voici leur compte-rendu de l'incident :

    Voici quelques éléments d'explication  :

    Hier, LEVEL 3, le centre d'hébergement a connu une panne de son système de climatisation entraînant une hausse de température anormalement élevée et qui a entraîné l'arrêt de leurs serveurs.

    Il a fallu attendre le milieu de journée pour revenir à une situation adaptée et relancer progressivement l'ensemble de la plate-forme. 

    Notre équipe a été mobilisée toute la journée pour rétablir les services dans les meilleures conditions.Nous sommes navrés de cet incident, exceptionnel, qui a pu perturber votre activité.

     

    Tout semble effectivement revenu à la normale, mais si vous avez un problème quelconque pour vous connecter à ce blog, faites nous le savoir.

  • Communiqué des organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA face au plan d'austérité



    Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, dénoncent fermement les plans d’austérité et de rigueur décidés et imposés par le gouvernement.

    L’austérité en France et en Europe n’est pas la solution à la crise. Au contraire, elle risque d’entraînerimages?q=tbn:ANd9GcQjm5DuT8uRBnhUjsk6swmSXfJrg_us0pFpzB0X463ZXYZh284X la récession.

    Le gouvernement décide de mesures dans le domaine social sans rencontrer ni entendre les organisations syndicales. Il fait porter les efforts sur les salariés, ce qui creuse les inégalités et plonge des milliers de familles dans les difficultés sociales

    Après la taxe sur les complémentaires, les déremboursements, l’instauration de forfaits et franchises, les ponctions sur le budget de l’assurance maladie, la diminution des prestations sociales, le gouvernement s’en prend aux salariés malades, potentiellement « fraudeurs » et « responsables des déficits publics », en instaurant un jour de carence de plus dans le privé et un dans la Fonction publique et en tentant d’opposer les uns aux autres.

    Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA décident d’agir ensemble pour s’opposer à ces mesures et obtenir d’autres solutions. Avec un appel commun, elles s’adresseront aux salariés pour interpeller le gouvernement, les élus et les responsables d’entreprises dans la période du 1er au 15 décembre. Dans ce cadre, le 13 décembre sera un temps fort de mobilisations interprofessionnelles, notamment avec des rassemblements.

    Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se retrouveront rapidement après le 15 décembre, afin d’en tirer le bilan et d’envisager, ensemble, de nouvelles initiatives en janvier.