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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 734

  • SOS SAMU

    Quand le Samu a besoin lui-même d'aide en urgence, qui doit-on appeler ?

     

    Sûrement pas le gouvernement, qui vient de décider une baisse de 25 % du financement de cette2289850521239317834-emmanuelli.jpg association humanitaire. En période de crise, il n'est pourtant pas difficile de voir que les problèmes sociaux se multiplient. Si l'Etat doit faire des économies, est-ce sur le dos de ceux qui sont dans la misère la plus totale ?

    Le Samu social vient en aide aux sans-abris, dont le nombre va plutôt en augmentant. Son financement était assuré à 92% par l'Etat, car il assure une des missions dont l'Etat a la responsabilité.

    Le Samu social est en crise suite à ce retrait de financement, son président fondateur Xavier Emanuelli vient de démissioner : il ne peut cautionner cette situation où des familles restent à la rue faute de moyens.

     

    Voici une idée de la situation décrite par le site "lachaine du coeur.fr"

     

    Résultat : un dispositif d’urgence saturé et le Samu social se retrouve dans l’impossibilité d’héberger des familles en grande situation de précarité. 80 d’entre elles se seraient retrouvées à la rue. L’unique centre d’hébergement d’urgence pour femmes de la capitale (dans le 11e arrondissement) a d’ailleurs fermé ses portes. Les salariés du Samu ont donc manifesté pour protester contre ses mesures. Des centaines de familles dépendent de ces aides sociales.

     

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  • Demain,vous pourrez encore lire l'actualité vouzinoise dans "l'An Vert"

     
    Par contre, il va peut-être devenir difficile de s'informer localement avec "l'Union"
     
    La presse quotidienne régionale est en difficulté depuis des années. On a déjà connu la disparition de fait de "l'Adennais" repris par "l'Union". C'est au tour de ce dernier de connaître des difficultés, d'aprèsarton1628-2b899.png FR3 .
    La fusion avec un grand groupe comme "la Voix du Nord" risque d'éloigner encore un peu plus les rédactions du terrain local. Rappelons que notre quotidien a fermé il y a quelques mois le bureau de Vouziers, recentrant sa rédaction sud-Ardennes à Rethel. Si des licenciements sont réalisés, ce sera au détriment du travail de journalisme et pour produire une presse "rentable".
     Voici ce qu'indique le site FR3 Champagne-Ardenne :
    Le quotidien régional et son actionnaire majoritaire, le Groupe Hersant Média, seraient en difficulté financière.

    Les salariés inquiets craignent des licenciements.

    Ce lundi ils ont distribué des tracts devant le journal L’Union de Reims.

    A l’appel des syndicats une assemblée générale extraordinaire était organisée avec tous les actionnaires pour faire le point sur la situation du groupe. 

     

    Le groupe de presse Hersant également propriétaire de L’Ardennais, de l’Est-éclair, de Libération Champagne, et de l’Aisne nouvelle en Picardie aurait près de 200 millions de dettes.

     

    Des rumeurs évoquent la possible reprise du journal par la Voix du Nord et l’annonce d’un plan social qui concernerait 120 salariés sur les 600 que compte les quotidiens de la région et de Picardie détenus par Hersant.

  • Japon : sortir un jour du nucléaire, d'après le premier ministre

     

     

     Le Japon est avec la France un des pays les plus dépendants de l'énergie nucléaire.

     

    zy2011071415.jpgAprès la catastrophe de Fukushima, il est impossible pour le gouvernement japonais de conserver son plan de développement du nucléaire. Mais les milieux économiques sont très réticents, car une sortie rapide demanderait une remise en cause des grosses industries du pays. Le discours du premier ministre a été très ambigu, et il est critiqué à la fois par les pro et les anti-nucléaires. Le Japon s'est mis dans le même piège que la France, en rendant sa sortie du nucléaire très difficile par une dépendance forte à cette énergie. Mais au Japon, on n'est plus dans un débat d'idées, l'abandon du nucléaire est devenu une évidence pour les habitants. La situation risque d'être difficile à gérer pour les politiques, en particulier pour ceux qui sont à l'origine de l'implantation des centrales nucléaires.

    Pour rester en Asie, voici le commentaire de radio chine internationale

     

    Aussi, M. Kan a-t-il proposé qu'à partir de jeudi, un nouveau projet de loi sur les énergies renouvelables soit discuté au parlement dans le cadre de la révision de la politique actuelle du Japon sur l'énergie nucléaire.

    Sur le court-terme, le Premier ministre a annoncé avoir demandé la suspension des centrales nucléaires de Hamaoka et l'introduction d'une double série de tests de stress au niveau des installations nucléaires du pays, afin d'assurer la sûreté de la population et en accord avec la politique énergétique du gouvernement.

    "A l'avenir, nous pourrons gérer la société sans énergie nucléaire, mais pour l'instant nous avons besoin d'électricité pour le peuple et les industries du Japon, et nous devons convaincre l'opinion publique de conserver cette énergie cet été et après", a expliqué le Premier ministre.

    "Dans le futur, je poursuivrai ma politique basée sur ces projets essentiels et nous devrions prendre des mesures positives pour garantir les sources d'énergie renouvelable et naturelle, et j'aimerais promouvoir les politiques futures basées sur cela", a ajouté M. Kan.

  • L'aéroport de Notre-Dame des Landes, aberration voulue par le PS, devient enjeu national

     

    Un article de Maxime Combes, membre d'Attac France et de l'Aitec, et engagé dans le projet Echo des Alternatives (www.alter-echos.org).

     

     

    Projet du siècle passé, rejeté pendant 40 ans par des riverains et citoyen-ne-s de tout horizon, l'aéroport de Notre-Dame des Landes est devenu, en l'espace d'un week-end, un conflit politique national que nul ne pourra plus ignorer. Un de ces conflits emblématiques qui polarise l'espacepolitique.

    Ces 8, 9 et 10 juillet, nous étions des milliers de jeunes et moins jeunes, riverain-e-s ou venu-e-s de plus loin, activistes ou simple-s citoyen-ne-s, sur quelques-uns des champs de bocage convoités par Vinci pour construire un aéroport qui n'a aucun sens. « Vinci dégage », exprimait l'immense fresque humaine de ce dimanche matin. Sans appel. « Nous ne lâcherons rien », repris en cœur suite à un concert de HK et les Saltimbanks, témoigne de la détermination et la force collective avec lesquelles chacun-e d'entre nous ressort de ce rassemblement diablement bien organisé et bien mené.

     

    Sous cette pression citoyenne et militante, des élu-e-s et candidat-e-s ont pris des engagements. Ils sont enregistrés et nul doute qu'ils seront rappelés en temps utile. Comme celui pris par Europe-Ecologie les Verts de ne signer aucun contrat de gouvernement avec le PS sans engagement ferme et définitif d'abandonner ce projet d'aéroport. A se demander pourquoi une telle exigence ne pourrait pas s'appliquer dès demain au sein des collectivités territoriales qui soutiennent le projet et qui sont à
    majorité PS-EELV. Comme la mairie de Nantes dont le maire n'est autre que Jean-Marc Ayrault, patron des députés PS, ou la région Pays de la Loire présidée par le socialiste Jacques Auxiette.

     

    Ayant obtenu une concession de 55 ans et des financements publics importants pour la construction et l'entretien de ce futur aéroport, Vinci fait du greenwashing. Les promesse de « développement durable » ou de « haute qualité environnementale » ne masquent pas les aberrations écologiques, sociales et économiques d'un tel projet. Plus de 2000 ha de terrains agricoles sacrifiés au moment où il faudrait rapprocher les zones de production maraichère des grands centres urbains. Parier sur la croissance du transport aérien alors que la France et l'Europe devraient diminuer leurs émissions de GES de 40 % d'ici 2020 et 95 % d'ici 2050 pourrait être risible si des centaines de millions de personnes de par le monde ne supportaient pas déjà les conséquences des dérèglements climatiques. Au détriment de leur vie.

     

    Pariant sur le développement des vols Low Cost aux pratiques sociales désastreuses, les collectivités locales socialistes et le gouvernement promeuvent main dans la main un projet nécessitant des centaines de millions d'euros d'argent public pour aménager le site et le desservir. Alors que l'aéroport actuel, nullement saturé, est déjà bien desservi. Le tout au moment où des coupes sombres sont effectuées dans les financements des services publics essentiels au bien-être de nous toutes et tous. Politiques d'austérité pour la majorité, financements sans limite pour les déplacements de quelques-un-e-s de l'autre.

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    Les décisions conduisant à des projets si néfastes et inutiles incarnent une véritable séquestration de la démocratie au seul profit des intérêts de quelques multinationales et au détriment des véritables besoins de la majorité d'entre nous. S'appuyant sur un imaginaire du siècle passé, l'édification d'infrastructures gigantesques (ir)réfléchies dans des bureaux calfeutrés et hermétiques à tout débat avec les populations concernées fait office de politique d'aménagement du territoire. Cela ne peut plus durer.

     

    Face au pillage des ressources naturelles de la planète pour satisfaire nos modes de vie insoutenables, nous opposons un partage égalitaire dans l'espace, avec les populations les plus démunies, et dans le temps, avec les générations futures, des matières premières, notamment non-renouvelables, auxquelles nous pouvons accéder. Le tout en préservant les écosystèmes. Enfin, respecter les droits et souverainetés des populations et peuples disposant de ces ressources doit-être au cœur d'un projet de transformation sociale et écologique.

     

    Comme cela a été dit tout au long du week-end de mobilisations contre l'aéroport de Notre-Dame des Landes, obtenir l'abandon de ce projet c'est ouvrir la voie à d'autres victoires et s'engager vers d'autres modes de production, de consommation, de transport. En l'espace d'un week-end, la lutte contre ce projet d'aéroport est devenu un emblème pour toutes celles et ceux qui veulent construire une société démocratique, participative, juste socialement et soutenable sur le plan écologique. Notre-Dame des Landes est devenu un enjeu national que nul ne pourra plus ignorer.

  • 13 juillet : defilé et feu d'artifice à Vouziers

    Pour la fête nationale du 14 juillet, un défilé aux lampions et un feu d'artifice se sont déroulés la veille au soir.

     

    14 juillet, vouziers

    L'Harmonie a fait entendre sa petite musique de nuit

     

    14 juillet, vouziers

    Une foule bon enfant a suivi le défilé dans le quartier Drouot et celui des "Maisons Ardennaises"

     

    14 juillet, vouziers

    Les sapeurs-pompiers toujours représentés à cette occasion

    14 juillet, vouziers

    Un feu d'artifice a été tiré pour clore la soirée

     

  • 14 juillet :liberté, égalité, fraternité… Retrouver la République

     

     

     Retrouver la République : rassemblement à Vouziers comme dans toute la France

     

     

    ldh,14 juillet,vouziersLes rassemblements organisés par le collectif « Non à la politique du pilori » le 14 juillet 2011 à Paris et dans d’autres villes de France ont permis d’affirmer la volonté des organisations, associations, syndicats et partis de retrouver les fondamentaux d’une république dévoyée par la politique du gouvernement Sarkozy.
    A Paris, en présence de Raymond Aubrac et de Charles Paperon, quelques centaines de militantes et de militants, résistants d’hier et d’aujourd’hui ont entendu les engagement pris par les uns et les autres de ne rien lâcher pour la défense des droits, de la citoyenneté et de la démocratie. Stéphane Hessel, empêché, était présent grâce à un message enregistré spécialement pour cette commémoration du 222e anniversaire de la prise de la Bastille.

    A Vouziers le rassemblement s'est déroulé le 13 juillet au parc Bellevue. Les militants et citoyens présents ont écouté le message lu par Didier Assel au nom de la section locale de la LDH.

    ldh,14 juillet,vouziers