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aung san suu kyi

  • The Lady

    Amnesty International France soutient "The Lady", film de Luc Besson sur la vie d’Aung San Suu Kyi, son hommage vibrant à "une défenseure des droits humains" emblématique et aux dissidents birmans engagés à ses côtés. Sortie en salles le 30 novembre 2011.

    affiche_thelady.jpgAmnesty International France soutient "The Lady", film de Luc Besson sur la vie d’Aung San Suu Kyi, son hommage vibrant à "une défenseure des droits humains" emblématique et aux dissidents birmans engagés à ses côtés. Sortie en salles le 30 novembre 2011.

    Le courage, la droiture et l’abnégation font de Aung San Suu Kyi l’une des figures les plus emblématiques du combat courageux mené par des milliers de défenseurs des droits humains au Myanmar et dans le monde sont l’objet de ce film long métrage qui sortira en salle le 30 novembre.

    Depuis 1988, Amnesty International (AI) n’a cessé de soutenir l’engagement pour la liberté d’expression et le respect des droits humains de Aung San Suu Kyi et n’a cessé de demander sa libération pendant les 15 années que celle-ci a passé en assignation à résidence.
    Il faut que le gouvernement du Myanmar libère tous les prisonniers d'opinion dès maintenant Signez

    AI lui a attribué le prix d'"ambassadrice de conscience", la plus prestigieuse récompense attribuée par l’organisation, lors du concert de U2, le 28 juillet 2009. Un soutien de longue date pour lequel Aung San Suu Kyi a remercié AI dans un message vidéo en août 2011 : "Je pense qu’Amnesty International, sans doute plus que toute autre organisation dans le monde, a suscité une prise de conscience des droits humains. […] En Birmanie, le soutien d’Amnesty International a été d’une aide considérable."

  • Il faut sauver Aung San Suu Kyi

    Veillée silencieuse en soutien au prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi

    Mardi 6 octobre de 22h à minuit, sur le parvis de l’Hôtel de ville à Paris, à l’initiative de Jane Birkin et en présence de la plupart des artistes signataires de l’appel lancé en juillet dernier à l’occasion du procès dont Catherine Deneuve, Michel Piccoli, Charlotte Rampling… Avec le concours de Info Birmanie, FIDh, Amnesty International, SOS pour Aung San Suu Kyi et la Ligue des droits de l’Homme.

     

    51FtW8FkZcL._AA240_.jpgLe procès d’Aung San Suu Kyi, âgée de 63 ans, a débuté le 18 mai 2009 à la prison d’Insein. Elle était jugée pour avoir laissé un Américain séjourner chez elle en violation des restrictions liées à son assignation à résidence.

    Or, Aung San Suu Kyi, hôte bien malgré elle d’un individu irrationnel se croyant missionné par Dieu, était innocente des accusations formulées à son encontre. Mais son assignation à résidence devait officiellement prendre fin le 27 mai. L’irruption de John Yettaw dans la demeure de la « Dame de Rangoon » a ainsi constitué pour les généraux birmans une occasion rêvée de justifier la prolongation en détention de cette dernière.

     

    Il s’agit ainsi pour la junte d’écarter toute opposition avant les élections générales organisées en 2010, censées permettre l’instauration d’une démocratie « prospère et disciplinée »…sous le contrôle des généraux. Le 11 août, Aung San Suu Kyi est ainsi condamnée à trois ans de détention et de travaux forcés pour avoir enfreint les termes de son assignation à résidence. En cherchant à donner l’illusion d’une peine clémente, le chef de la junte Than Shwe a commué la peine en 18 mois de résidence surveillée.

    L’objectif des généraux est atteint : empêcher la principale figure de l’opposition de peser sur le résultat des élections, l’écarter du processus politique. La Cour de Rangoon, pour ménager l’opinion internationale, a accepté l’appel déposé par ses avocats début septembre. Ils seront entendus le 18 septembre. Il n’y a cependant aucun espoir de voir la lauréate du Prix Nobel de la Paix libérée.

     

    La junte birmane a investi un capital politique trop important en condamnant Aung San Suu Kyi pour la libérer seulement quelques semaines plus tard. Les journaux du monde entier sont déjà en train d’oublier les événements de l’été. Or les généraux ne souhaitent qu’une chose : que l’on ne parle plus d’Aung San Suu Kyi. C’est pourquoi il est urgent de faire entendre nos voix.