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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 153

  • Le FJEP garde la tête sur les épaules.

    Un pôle, puis deux pôles, et bientôt trois pôles, le FJEPCS de Vouziers n'en finit pas de grandir.

    L'an dernier a vu l'arrivée du pôle insertion, qui va s’installer rue de Condé, et déjà un troisième pôle se monte, avec l'Espace de Vie Sociale (EVS) qui va rayonner en Argonne ardennaise autour d'"A plus dans le bus". Les chiffres des professionnels employés par l’association, et ceux de son budget prennent une dimension impressionnante. Malgré tout, l'équipe dirigeante garde les pieds sur terre et la tête sur les épaules : la gouvernance se renforce et les finances restent bien maitrisées.

    L'assemblée générale de mardi dernier a permis de donner toutes les explications nécessaires sur ce développement, et de faire le bilan de l'année passée. Les travaux d'extension du local de la rue du Champ de Foire avancent conformément aux prévisions, ils devraient se terminer cet été. Les nouvelles surfaces disponibles permettront de bénéficier d'un outil à la hauteur des nouvelles ambitions de l'association.

    Ces différents points ont été exposés dans le rapport moral de la présidente, alors que le comptable et le commissaire aux comptes confirmaient que les finances étaient saines et permettaient la montée en puissance.

    Les personnalités présentes ont toutes souligné le rôle majeur du FJEPCS sur le territoire, et la bonne entente avec les différentes collectivités. Françoise Payen représentait le maire de Vouziers, Benoît Singlit était là en tant que président de la Communauté de Commune, et le sénateur Marc Laménie représentait l'échelon parlementaire.

    A la fin de l'assemblée, un hommage particulier a été rendu à Christiane Defrain pour sa longue implication, professionnelle puis bénévole, au sein de l'association.

    Cette AG a été précédée d'un temps de présentation des différentes sections actives toute l'année, avec la mise en avant des bénévoles qui les animent. Les bénévoles et les usagers totalisent plusieurs centaines de personnes qui adhèrent au FJEPPCS. Ils en représentent le socle sur lequel repose toute la structure. Ils en sont aussi les utilisateurs et les bénéficiaires, que ce soit dans l'un ou l'autre pôle qui sont interdépendants et complémentaires pour les habitants du territoire.

    Voici quelques clichés pris lors de cette assemblée générale, probablement la dernière à se tenir à la salle des fêtes.

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  • Nucléaire : les 4 convictions de l'ASN

    Rapport%20ASN%202021.jpgA l'occasion de la présentation de son rapport sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2021, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a mis en avant 4 convictions. Ces remarques constituent des mises en garde sérieuses sur une poursuite de l'utilisation des centrales nucléaires, étant donné les difficultés majeures rencontrées actuellement par la filière nucléaire.

    Nous reproduisons ci-dessous ces réflexions :

     

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  • Concert Rétina "Mille Chœurs pour un regard" avec la chorale Cécilia

    LOGO-1000ch%C5%93urs-193x300.gif« Mille chœurs pour un regard » est devenu le premier événement choral dans notre pays. Il permet au plus grand nombre de chorales et de chœurs, seuls ou rassemblés, de chanter bénévolement leur répertoire lyrique, sacré, populaire ou classique à l’occasion de concerts donnés dans toute la France au profit de RETINA FRANCE. Ces concerts permettent de financer des programmes et bourses de recherche et de mieux faire connaître au public les maladies de la vue.

    Placé sous le haut patronage des Ministres de la Culture, de la Santé et de l’Education Nationale, Mille chœurs pour un regard réunit de nombreuses chorales qui, dans toutes les régions de France, se regroupent chaque année pour donner des centaines de concerts entre le 1er mars et le 31 mai.

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  • Sécheresse : l'irrigation augmente alors que la ressource en eau diminue

    Communiqué de FNE le 18.05.2022

    Lors de la réunion du Comité d’Anticipation et de Suivi Hydrologique (CASH) du 18 mai 2022, France Nature Environnement alerte sur l’augmentation de l’irrigation en France. Les chiffres du Recensement Général Agricole 2020 qui viennent de paraître sont éloquents : la surface agricole utile diminue, mais la part de surface agricole utile irriguée augmente, partout, dans toutes les régions. Les parcelles jusque-là en agriculture pluviale sont peu à peu converties à l’irrigation. À l’heure où la sécheresse touche tout le territoire, ces transformations de l’agriculture ajoutent des pressions sur une ressource en eau déjà gravement menacée.

    Chiffres 2020 sur l’irrigation : une augmentation préoccupante

    Selon les chiffres du Recensement Général Agricole 2020, l’irrigation a augmenté dans toutes les régions de France. En France métropolitaine, on constate une augmentation de 14 % de la surface irriguée entre 2010 et 2020. Certaines régions déjà en grand déficit hydrique augmentent ainsi la pression sur leurs ressources. Par exemple la région Occitanie, qui connaît déjà de grandes difficultés dans la gestion de l’eau, voit une augmentation de 12,90 % de sa surface agricole utile irriguée. D’autres régions commencent à prendre cette direction. C’est le cas des Hauts-de-France, où l’irrigation explose : à surface agricole utile quasi constante, l’irrigation a augmenté de près de 78 %.

    La double particularité de l’usage irrigation est qu’il est concentré sur l’été, c’est-à-dire durant les mois où la ressource est la moins disponible, et que l’eau prélevée ne retourne pas dans les milieux aquatiques, comme c’est le cas par exemple des prélèvements eau potable, puisqu’elle est utilisée par les cultures arrosées. Ces prélèvements ont donc un impact beaucoup plus fort sur une ressource en eau fragilisée, et pour cela ils doivent être gérés dans un cadre collectif, inexistant dans de nombreux territoires.

    Le Varenne agricole qui a présenté sa feuille de route le 1er février s’est basé sur des données d’irrigation périmées, datant de 2010 ! Or les données de 2020, curieusement inutilisées, montrent une évolution préoccupante : la surface agricole se réduit, mais les parcelles restantes ont tendance à se convertir à l’irrigation, impactant nécessairement les ressources en eau des territoires. De nombreuses questions se posent : quelles sont les principales cultures arrosées ? Où sont les données publiques sur les nouveaux prélèvements ? Quel est le contrôle des volumes prélevés ? Comment éviter les risques de déséquilibre déjà observés sur 1/3 du territoire français ?

    Pour Florence Denier-Pasquier, administratrice FNE et spécialiste de la gestion quantitative de l’eau : “La sécheresse actuelle nous oblige à regarder la situation en face. Il y a un vrai risque que les cumuls de nouveaux prélèvements pour l’irrigation soient incompatibles avec l’effondrement des ressources en eau disponibles. Le changement climatique évolue vite et il est urgent d’avoir une politique beaucoup plus cohérente de gestion quantitative de l’eau, fondée sur des données à jour.» 

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  • Mourir à Jénine

    Extraits de l'article du "Monde diplomatique", par Olivier Pironet, 14 mai 2022.

    Shirine était notre voix. (...) De toute évidence, il s’agit d’un crime délibéré et ciblé » (1), affirme Mme Khalida Jarrar, députée du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, marxiste), elle-même plusieurs fois emprisonnée par Israël ces dernières années en raison de ses activités politiques. « [C’est] un meurtre flagrant, en violation des normes et du droit international, [elle] a été assassinée de sang-froid par les forces d’occupation israéliennes » dans le but d’« empêcher les médias d’accomplir leur travail » (2), déplore de son côté la direction d’Al-Jazira, où elle officiait depuis 1997. Tous les Palestiniens pleurent la mort de Shirine Abou Akleh, une célèbre journaliste de 51 ans, issue d’une famille chrétienne de Jérusalem, qui couvrait le conflit israélo-palestinien depuis ses débuts sur la chaîne qatarie et était devenue avec le temps une des figures familières de son pays à la télévision. Elle a été tuée le 11 mai, à l’aube, lors d’une incursion lancée par les troupes de Tel-Aviv à Jénine, où le premier ministre israélien Naftali Bennett a donné « carte blanche » à son armée après une série d’attaques isolées menées par des Palestiniens qui ont fait 18 morts en Israël depuis le 22 mars et dont certains assaillants venaient de cette grande ville du nord de la Cisjordanie.

    D’après les éléments fournis par ses collègues et confrères présents sur place au moment des faits et le récit de témoins oculaires, Shirine Abou Akleh a perdu la vie après avoir été sciemment visée au visage par un sniper israélien alors qu’elle se trouvait aux abords du camp de réfugiés de Jénine où elle avait été dépêchée avec son équipe. Son collègue Ali Al-Samoudi qui l’accompagnait a reçu, lui, une balle dans le dos et a dû être hospitalisé (ses jours sont hors de danger). D’après sa consœur Shatha Hanaysha, qui était également aux côtés de la journaliste ce mercredi, les forces israéliennes « ont continué à faire feu bien qu’elle gisait au sol. Je ne pouvais même pas tendre le bras pour la saisir et la ramener vers moi car les balles fusaient. Il ne fait aucun doute que l’armée [israélienne] tirait pour tuer » (3)

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  • Top 7 des arguments pour aller voter aux élections législatives

    Communiqué d'Alternatiba

    Pendant la campagne des législatives et au-delà, nous nous attelons à construire un mouvement de masse, populaire et non-violent, pour changer le système et pas le climat. Cela passe par nous mobiliser dans la rue, mais également dans les urnes ! Les élections législatives sont une opportunité importante pour obtenir un contre-pouvoir face aux politiques mortifères d’Emmanuel Macron. A nous de construire la suite et nous préparer pour les 5 ans à venir. Les 12 et 19 juin prochain auront lieu les élections législatives, cruciales pour l’avenir démocratique de notre pays. Ces élections enregistrent un trop fort taux d’abstention depuis les 30 dernières années, et pourtant elles permettent de reprendre de manière locale le pouvoir national. C’est pourquoi, dans cet article, tu vas trouver 7 arguments afin de convaincre toi et tes proches de se rendre aux urnes afin d’élire les député·es qui vont nous représenter les 5 prochaines années.

    Argument 1

    Pour avoir une Assemblée Nationale sociale et écologique, avec un maximum de député·es qui portent nos valeurs (577 sièges en tout). C’est à nous d’élire des député·es qui défendent la justice sociale et climatique. Ces élections permettent d’assurer un contre-pouvoir législatif qui remettrait au centre les questions écologiques et sociales. 

    Argument 2

    Pour faire adopter des lois en faveur d’un monde plus juste et soutenable ou au contraire, de bloquer l’adoption de lois climaticides ou discriminatoires : ces pouvoirs appartiennent aux député·es. Et en plus, ce sont les député·es qui font des propositions de lois : si nous voulons des lois efficaces pour lutter contre le dérèglement climatique et les discriminations, élisons des député·es qui défendent la justice climatique et sociale. 

    Argument 3

    Pour que l’écologie et la justice sociale pèsent sur ce scrutin : ces élections enregistrent un fort taux d’abstention depuis plus de 30 ans. Le 18 juin 2017, lors du second tour des dernières législatives, 57,36 % des électeurs et électrices inscrit·es ne se sont pas rendu·es aux urnes. Ne laissons pas les autres décider pour nous, votons pour des député·es avec des valeurs fortes en faveur du climat et de la justice sociale ! 

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  • Air pur, commerces préservés... À Nancy, les atouts de la piétonisation

    Extraits de l'article de "Reporterre"

    Une partie du centre-ville de Nancy va être piétonnisé. Une étude montre que, contrairement à ce que pensent les commerçants, leurs clients viennent avant tout à pieds.

    Au même titre que Nantes, Paris, Montpellier ou Strasbourg, déjà engagées dans une démarche de réduction de l’usage de la voiture, une partie du centre-ville de Nancy (Meurthe-et-Moselle) va être piétonnisée de façon pérenne à partir du 15 septembre 2022. Voilà ce qui a été validé par le conseil municipal nancéien le 9 mai, entérinant ainsi une proposition soutenue par son maire socialiste Mathieu Klein.

    Ce nouvel aménagement de la deuxième plus grande ville de Lorraine, semblable au « chemin piéton » déjà expérimenté durant l’été 2021, a plusieurs objectifs : « améliorer le cadre de vie », « diminuer les nuisances sonores » et bien sûr « réduire la pollution ». Car, indique Greenpeace, « la manière la plus efficace d’améliorer la qualité de l’air dans nos villes (est de) réduire les émissions de polluants atmosphériques liées au transport routier »

    Avant le conseil municipal devant statuer sur ce projet de piétonisation et son périmètre d’application, habitants et commerçants ont participé à deux consultations, en mars et avril. Comme le rapportent France Bleu sud Lorraine et L’Est républicain, certains commerçants, fragilisés par la crise sanitaire, craignent de voir leur chiffre d’affaires baisser et pointent des mesures compensatoires (places de stationnement, transports en commun…) insuffisantes. 

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