L’association Energie Partagée, par le biais d’un fonds d’investissement, participe au financement de projets citoyens dans les énergies renouvelables. En abondant ce fonds, vous contribuez directement au développement de moyens de production d’énergie alternatifs et démocratiques.
L’ association Energie Partagée, dont l’ALE 08 est membre fondateur et assure la présidence actuellement, a été créée en 2010 pour promouvoir le concept d’énergie citoyenne et aider au développement de projets citoyens de production d’énergie renouvelable ou de maîtrise des consommations d’énergie. A la différence des projets participatifs, simplement ouverts à l’investissement, les projets citoyens s’articulent autour de quatre critères fondateurs : une finalité non spéculative, un ancrage local, le respect de l’environnement et une gouvernance démocratique et transparente. Ces critères garantissent une réappropriation des moyens de production de l’énergie avec un objectif de service à la collectivité. Les projets sont ainsi élaborés dans la concertation et la transparence. Quelle que soit sa forme juridique retenue, la société de production doit être détenue majoritairement par des investisseurs locaux (particuliers, associations, entreprises, collectivités, ...).
Energie Partagée a mis en place un fonds citoyen d’investissement qui peut-être sollicité par les porteurs de projets pour compléter leur capital. Ce fonds, abondé jusqu’à récemment par des investisseurs avertis (acteurs de l’énergie et de l’économie solidaire), est aujourd’hui accessible à tous, depuis l’obtention d’un agrément de l’Autorité des Marchés Financiers (Visa AMF n°11-417 du 19 septembre 2011). Ainsi, tout un chacun peut prendre des parts et contribuer au renforcement du fonds citoyen d’investissement. Dans un souci d’ouverture, la part unitaire a été fixée à 100 €. La prise de part peut se faire sur l’ensemble des projets ou cibler un projet en particulier. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site : Energie Partagée.
Une dizaine de projets sont actuellement à l’étude, dont le projet photovoltaïque de la "Moscova" à Sedan (420 panneaux sur 800 m2 de toiture pour une puissance cumulée de 99,9 kWc). La SCIC Enercoop Ardennes-Champagne est porteur de ce projet. (photomontage ci-dessous)

Historiquement, le rôle de l’ALE 08 dans la dynamique citoyenne trouve son origine dans l’implication de la communauté de communes des Crêtes Préardennaises sur le thème de l’éolien, au début des années 2000. Soucieuse de garder la maîtrise de l’aménagement de son territoire et de l’exploitation de ses ressources, cette collectivité a contribué à plusieurs programmes de recherche pour la mise en oeuvre de l’implication locale et citoyenne. Le manque de capital pour l’investissement s’est révélé être un écueil majeur à la réalisation des projets. Ce constat, partagé par d’autres acteurs des énergies renouvelables en région, a conduit à la création du fonds citoyen d’investissemnt Energie Partagée Investissement.
Un transport de déchets nucléaires extrêmement radioactifs va à nouveau traverser la France d'Ouest en Est, ainsi qu'une partie de l'Allemagne, exposant ainsi les populations et les agents SNCF au risque nucléaire. Initialement prévu ce jeudi 24 novembre, le départ du train depuis le terminal ferroviaire de Valognes est avancé d'une journée par AREVA et la SNCF pour tenter d'éviter la mobilisation d'ampleur, actuellement en préparation. Le convoi devrait donc quitter Valognes le mercredi 23 à 14h36. Les deux trajets envisagés par les autorités à partir d'Amiens restent inchangées, le convoi pourrait prendre la direction nord vers Arras ou la direction sud vers Reims. Onze conteneurs transporteront 301 fûts de déchets de très haute activité « retraités » à l’usine Areva de la Hague (Manche).
chargé de matières inflammables qui prendrait feu, pourrait conduire à la dispersion des déchets radioactifs . Un feu d’hydrocarbures atteint près de 1 200°C en une vingtaine de minutes ; dans un tunnel, il peut monter jusqu’à 1 600°C et durer des heures. Or l’emballage des déchets vitrifiés est conçu pour résister à un feu de 800°C pendant 30 minutes. De même les emballages ne résisteraient pas à certaines attaques terroristes ou à un crash d'avion de ligne. Enfin, ce convoi doit s’arrêter plusieurs fois sur des triages dont l’état des voies de service est l’occasion de nombreux déraillements. Ce convoi dépassera les 2000 tonnes et un écartement de voie n’est pas à exclure. Loin de vouloir être alarmistes, nous pensons que ces hypothèses doivent être envisagées puisque pas moins de 5 % des accidents sont plus graves que les scénarios envisagés et que la catastrophe de Fukushima a démontré que l’impensable pouvait arriver.
Aujourd'hui, le parc nucléaire français produit chaque année plus de 2 convois similaires de déchets vitrifiés aussi ingérables que dangereux, pour des durées extrêmement longues. Poursuivre dans cette voie en léguant des déchets radioactifs aux générations futures et en les transportant sur de si longues distances est totalement insensé. Il est urgent de sortir du nucléaire et il existe des alternatives crédibles au nucléaire, reposant sur les économies d'énergie et les énergies renouvelables, qui ne demandent qu'à être mises en oeuvre.
2007-201 : un quinquennat d'incohérences et d'injustices »1 et celui de la mission Sainteny pour le Conseil d’Analyse Stratégique sur « les aides publiques dommageables à la biodiversité »2 contiennent de nombreuses propositions qui auraient l’avantage de supprimer des subventions à la pollution, tout en dégageant de nouvelles recettes.
Ces subventions à la pollution pèsent lourdement sur le budget de l’Etat et vont à l’encontre des objectifs que la France s’est fixée lors du Grenelle de l’Environnement, en matière de lutte contre le changement climatique et de protection de la biodiversité. Elles sont aussi contraires à l’engagement du G20 de réduire et de réorienter les subventions aux énergies fossiles, au profit de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.
canif supplémentaire à l'accompagnement de modes de vie respectueux de l’environnement (rabot sur le crédit développement durable, augmentation de la TVA pour les travaux de rénovation des logements). De même, afin de réaliser des économies sur le PTZ+, il devrait non pas le centrer sur le neuf (et favoriser ainsi l’étalement urbain), mais le conserver à la fois pour le neuf et l’ancien en le conditionnant à un niveau élevé de performance énergétique3 . 