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écologie - Page 95

  • EPR : pas mieux en France qu'en Finlande

    Les centrales nucléaires Type EPR devaient être le fer de lance de la France pour conquérir des marchés à l'extérieur.


    Mais l'EPR finlandais a des gros soucis dont nous avons déjà parlé, et AREVA en rejette la responsabilité sur les Finlandais.

    Pas de chance pour la vitrine  du nucléaire français, le chantier de l'EPR de Flamanville rencontre les action-blocage-epr-flamanville-6.jpgmêmes types de problèmes : ennuis techniques, retard considérable et surcoûts faramineux. Ce doit être à cause des Normands.

    Ce chantier est piloté par EDF, qui vient  de se voir nommer partenaire stratégique d'AREVA pour le nucléaire. Le gouvernement espère manifestement une opération où le moins d'EDF et le moins d'AREVA aboutissent à un plus.  On n'est pas dans l'algèbre, mais dans la compétition économique, et deux boiteux ne font pas un duo de champions.

    Voici le point de vue du nouvelobs.com sur cette affaire :

     

    EDF a annoncé vendredi un retard de deux ans pour la mise en service du réacteur nucléaire de troisième génération EPR de Flamanville (Manche), désormais prévue en 2014. Le coût global du réacteur a également été ré-estimé "autour de 5 milliards d'euros", contre 3,3 milliards d'euros initialement prévus.

    "L'objectif de première production commercialisable est désormais fixé à 2014, avec des coûts de construction ré-estimés autour de cinq milliards d'euros", précise EDF dans un communiqué.

    La confirmation de ce nouveau retard, déjà évoqué par les syndicats d'EDF, intervient trois jours après l'annonce par le président Nicolas Sarkozy de la mise en place d'un "accord de partenariat stratégique" dans le nucléaire entre les groupes Areva et EDF, ce dernier étant consacré dans son rôle "d'architecte-ensemblier".

     

  • Cabaret Vert 2010

    L'An Vert est heureux de vous présenter le programme du Cabaret Vert 2010.
    Ce grand festival est de la même couleur que notre petit canard vouzinois. Ce n'est pas un hasard, puisqu'il défend des valeurs écologiques et associatives. Ce festival a pris une place incontournable dans les Ardennes, et même dans la scène nationale.

    Voici la charte sur laquelle il se fonde:


    L’Eco Festival Rock et Territoire Cabaret Vert propose depuis sa création une expérience alternative concrète au développement d’un événement culturel d’envergure nationale sous l’angle environnemental.

    Conscient de ses responsabilités en matière de respect de l'environnement, le Cabaret Vert recherche depuis sa création des solutions destinées à limiter les nuisances environnementales de son exploitation.
    Ces solutions sont fixées dans la Charte de l’Environnement du Cabaret Vert.
    La Charte de l’Environnement s’inscrit dans une recherche de durabilité du Cabaret Vert. Cette recherche a ainsi fixé les objectifs opérationnels suivants :

    • Lutter contre l'effet de serre et développer un événement économe des ressources
    • Favoriser des modes de production et de consommation "durables"
    • Participer à l'économie sociale et solidaire
    • Informer sur le développement durable
    • Faire participer tous les acteurs du festival à un développement durable et solidaire
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    LCV-TABLEAU-PROG-72.jpg
  • C'est de l'algue ou du cochon ?

    Les algues vertes prolifèrent en Bretagne, à cause des élevages industriels mal contrôlés.

     

    Les élevages de porcs en particulier entraînent le rejet de nitrates dans les rivières. Ces mêmes nitrates vont permettre la multiplication des algues vertes près des côtes. Ce phènomène n'est pas seulement gênant, il devient préoccupant. Ces masses végétales sont  suspectées d'être à l'origine de problème de santé graves.

    Le gouvernement a beaucoup de mal à s'attaquer à la racine du problème ; ce serait mettre en cause 19136_3.jpgl'agriculture productiviste. Les autorisations d'extension d'élevages continuent à être délivrées par les préfets des départements concernés.

    Dans le même temps, deux ministres inaugurent une installation de traitement des algues vertes. Dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres il est illusoire de s'attaquer aux conséquences sans traiter la cause.

     

    Voici d'après l'agence Bretagne Presse la réaction d'associations locales :

    Pour Thierry Dereux, président de Côtes-d'Armor Nature Environnement : « Tant que la pollution par les nitrates ne sera pas abaissée à moins de 10 mg/l, ce gaspillage d'argent public ne pourra que continuer ».

    L'action exclusivement curative des pouvoirs publics s'explique en partie par la prise en considération de la santé publique et de la responsabilité pénale des maires qui se trouverait engagée en cas d'accidents.

    Il n'existe pas d'actions préventives, ce qui fait dire à Michel Guillemot, président de Halte aux Marées vertes « une fois de plus, les activités agro-industrielles à l'origine de la pollution par les nitrates et des marées vertes, sont exonérées de l'application du principe pollueur-payeur. Pourquoi nos impôts devraient-ils servir à nettoyer les plages victimes des pollutions agricoles ? »

    En période de rigueur budgétaire et de crise économique majeure, les pouvoirs publics viennent de dépenser plus de 5 millions d'euros pour traiter les algues vertes. Un encouragement à polluer !

    Invitées à l'inauguration, les associations ont choisi de s'abstenir et elles ont préféré venir informer la presse et les citoyens

  • EPR Penly : FNE demande le moratoire

    Alors que s'achève le débat public sur le second EPR programmé en France, force est de constater que l'énergie nucléaire reste plus que jamais un domaine réservé, où les règles et les lois communes ne s'appliquent pas comme ailleurs. Malgré tout, l’expertise complémentaire réclamée par FNE a démontré l’impasse dans laquelle se trouve la filière nucléaire. Explications

    Du « secret défense » au secret comme défense

    Ce débat a commencé sous de mauvais auspices avec des déclarations de l'Etat laissant entendre que la décision était déjà prise et que ce débat était de pure forme. Le 11 mai, en plein milieu du débat public, le rapport Roussely sur l'avenir de la filière du nucléaire civil a été remis au chef de l'Etat. Il eut été normal qu'il soit immédiatement rendu public et disponible sur le site du débat afin de clarifier les enjeux. Au lieu de cela, il a été classé secret défense alors qu'il ne s'agit que de nucléaire civil. Pour Maryse Arditi, pilote du réseau Risques Industriels de FNE et représentante du mouvement au débat sur l’EPR : « Ce « secret défense » hante le nucléaire civil, puisque déjà, lors du précédent débat public sur le premier EPR, il avait été évoqué. Pour ceux qui en douteraient encore, cela montre à quel point les nucléaires civils et militaires sont interconnectés. »

    L’augmentation du nucléaire ne se justifie pas sous l’angle énergétique

    FNE a décidé de participer à ce débat en poursuivant 3 objectifs:

     proposer un cahier d'acteur permettant de porter les revendications du mouvement FNE;
     participer à une séance publique pour le présenter et se confronter à d'autres acteurs ;
     demander un complément d'expertise sur les alternatives.

    Le cahier d'acteur s'est focalisé sur 3 points :StopEPR-PENLY-01.jpg

    1/ Le nucléaire ne peut pas être une réponse au problème climatique mondial car cette énergie ne représente à ce jour que 2,5% de l'énergie consommée dans le Monde. Doubler cette part consisterait à construire ou renouveler un réacteur par semaine pendant 20 ans pour atteindre à peine 5% de l’énergie mondiale consommée .

    2/ Cet EPR n'est pas utile pour les besoins en énergie des français. La France va rester exportatrice d'électricité au-delà de 2020 quel que soit le scénario imaginé.

    3/ Ce surcroît d'électricité produit un effet pervers immédiat. Pourquoi faire des économies d'électricité ou faire de l'électricité à base d'énergie renouvelable si on en a à revendre !

    L'expertise complémentaire a confirmé ce point de vue : cet EPR ne répond pas à des besoins nationaux. Des solutions alternatives peuvent être mises en place !

    Pour FNE, cet EPR construit en plus de l'éventuel renouvellement des centrales existantes, comme d'ailleurs le premier EPR, signifie que l'Etat vise une part d'électricité nucléaire encore croissante et une exportation accrue... avec la prolifération des lignes à haute tension aux frontières.

    FNE, compte tenu des résultats de l’expertise complémentaire, demande un moratoire sur la construction de l’EPR de Penly 3 en attendant que Flamanville soit terminé et que les premiers retours d’expérience soient connus.

  • Bure : non à l'enfouissement de déchets radioactifs

    Triangle de BURE-mude

     

    Samedi 26 Juin

     

    Manifestation

    dechets-nucleaires_940x705.jpg

     

    Bonnet a délibéré contre l’enfouissement des poisons radioactifs sous son territoire
    Qu’a fait le gouvernement ? Oui, il a passé outre

    Ca vous révolte

     

    >>> tous à RIBEAUCOURT

    (village proche de Bure)

    Samedi 26 Juin

    Rassemblement 14H devant la Salle des Fêtes

     

    à l'appel des ‘’Habitants Vigilants de Gondrecourt et du canton’’ et du CDR55

    et avec le soutien de la Fédération Grand-Est STOP Déchets nucléaires

  • Que reste-t-il du Grenelle de l'environnement?

    Les suites du Grenelle de l'environnement devaient être mises en textes législatifs dans une phase nommée Grenelle 2.

     

    Il apparaît de plus en plus que les grandes envolées du Grenelle 1 ont du mal à se traduire dans les faits.

    arton1767.jpgOn doit en premier rappeler que pendant toute cette procédure, le nucléaire a continué à se développer. Ce secteur, pourtant essentiel dans une vision écologique, a été écarté des négociations. Sarkozy en a profité pour faire passer ses projets de centrales type EPR (Penly, Flamanville), malgré les très gros problèmes rencontrés par AREVA en Finlande sur une centrale de ce type.

    Le projet ITER a également été mise en place récemment. Il s'agit d'étudier la faisabilité d'une centrale fonctionnant sur le pricipe de la fusion thermo-nucléraire. Ce chantier gigantesque, qui associe de nombreux partenaires dans le monde, connaît actuellement des difficultés de financement considérables.

     

    Ensuite, on a eu droit au vaudeville sur la taxe carbone. Cette mesure a été présentée comme révolutionnaire par notre président, qui la mettait au niveau de l'abolition de la peine de mort. Cette taxe carbone constituait également le socle du pacte écologique de Nicolas Hulot, que le candidat Sarkozy avait signé.

    Devant les réticences du patronat, cette nouvelle fiscalité a été abandonnée du jour au lendemain.

     

    Une autre mesure phare du Grenelle de l'environnement était la mise en place d'une trame verte et bleue qui devait permettre de maintenir et  même développer la biodiversité sur le territoire.

    Le parlement vient de réduire demanière considérable la portée de cette décision.

    Voici l'analyse faite par la FNE:

     

    Les trames de bitume préférées aux trames vertes et bleues par la Commission mixte paritaire

    La trame verte et bleue (TVB) est un des outils-clés du projet de loi Grenelle 2 pour rétablir un bon état de biodiversité. Elle doit permettre la préservation et la restauration d’un maillage d’espaces et de milieux vitaux pour la faune et la flore sauvages. contribuant ainsi à l’équilibre des territoires pour le bénéfice de tous. Or, la portée juridique de cet outil a été affaiblie par la Commission mixte paritaire qui s’est réunie le mercredi 16 juin et qui rassemblait sept députés et sept sénateurs.


    En effet, les parlementaires ont supprimé la disposition du projet de loi retranscrivant un des 293144010.jpgengagements du Grenelle qui prévoyait que les infrastructures linéaires de l’Etat devaient être compatibles avec le schéma régional de cohérence écologique, outil de mise en œuvre de la TVB en région. Cette disposition aurait grandement contribué à la mise en place cohérente de la TVB sur l’ensemble du territoire. En effet, l’obligation de compatibilité signifiait que la construction d’une ligne à grande vitesse ou d’une autoroute aurait du respecter les continuités écologiques.


    On pouvait, ainsi, espérer une évolution dans la manière de concevoir les infrastructures afin de mieux respecter la biodiversité et ainsi contribuer à répondre à l’article 1er de la loi Grenelle 1 qui prévoit que « pour les décisions publiques susceptibles d’avoir une incidence significative sur l’environnement, les procédures de décision seront révisées pour privilégier les solutions respectueuses de l’environnement en apportant la preuve qu’une décision alternative plus favorable à l’environnement est impossible à un coût raisonnable ».

    députés et sénateurs de la CMP ont donc amoindri, sur cet aspect, la capacité de la loi Grenelle 2 à traduirte la loi grenelle 1.

    Un recul très regrettable juste avant le vote définitif de la loi Grenelle 2.


    France Nature Environnement, la Ligue ROC, la Ligue pour la Protection des Oiseaux et la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme dénoncent ce recul de la Commission mixte paritaire par rapport au vote en séance.


    Alors que 2010 est l’Année internationale de la biodiversité, nos organisations regrettent que les parlementaires n’aient pas donné à la TVB le poids qui aurait permis un réel changement dans la façon de mener les grands projets progressant ainsi dans un développement plus équilibré et la résilience des territoires.

  • Thon rouge : l'Europe dit stop, la France traine les pieds

     

    Considérant que les quotas étaient déjà atteint, l'Europe vient d'interdire la pêche au thon rouge à partir de demain.


    Au lieu de se réjouir de cette décision qui a trop tardé, la France rechigne et demande des explications. De la part des pêcheurs, on peut le comprendre, de la part du ministre c'est inadmissible.

    Voici un extrait du "Monde" :

     

    media--image-193183-article-ajust_650.jpgLa France a immédiatement réagi en demandant à la Commission européenne de démontrer que les quotas des bateaux français avaient été atteints.

    "Soit la Commission européenne nous apporte la preuve formelle que les bateaux de pêche français, notamment les sept restant sur zone, ont réalisé l'intégralité de leurs quotas et dans ce cas nous respecterons naturellement la décision de la Commission, soit les navires de pêche français n'ont pas pu réaliser leurs quotas et nous demandons à la Commission européenne de laisser les pêcheurs français réaliser les quotas légalement autorisés", a déclaré mercredi le ministre français de la Pêche, Bruno Le Maire.

    De leur côté, les pêcheurs français ont menacé d'aller au conflit afin que les thoniers qui n'ont pas pêché tout leur quota puissent faire valoir leurs droits.

     

    Pour greenpeace, il ne faut plus de quotas, mais une interdiction pure et simple de la pêche, il y va de la survie de l'espèce.

     

    Aujourd’hui, la pêche européenne est officiellement fermée mais la farce des quotas continue. D’abord parce que les navires non européens ne sont bien sûr pas concernés par l’arrêt de la pêche décidé aujourd’hui par la Commission européenne. Pour mémoire, la flotte non européenne400_6531710.jpg représente 40 % du quota de pêche fixé par l’Iccat, l’organisme international qui gère la pêche du thon rouge.

    Pire : de nombreux armateurs européens, en premier lieu les français, disposent de thoniers senneurs sous pavillon libyen. Ils peuvent donc tranquillement pêcher dans les eaux libyennes, où les contrôles sont inexistants et où il est très facile de pêcher hors quota Iccat. Ces navires ne sont pas non plus concernés par la décision de la Commission européenne d’aujourd’hui.

    « La décision d’aujourd’hui ne permet pas de sauver le thon rouge, le système des quotas a fait la preuve de son inefficacité. Certes, avec les années, les contrôles se sont améliorés, la saison de pêche a été réduite, les quotas ont diminué… Mais tout cela reste très largement insuffisant au regard de la menace qui pèse sur l’espèce. En vingt ans de pêche industrielle, 80 % des thons rouges ont disparu. Pour 2010, les scientifiques de l’Iccat ont estimé qu’un quota de 8 000 tonnes ne laisserait qu’une chance sur deux au stock de se reconstituer. Or les thoniers ont été autorisés à pêcher jusqu’13 500 tonnes de poissons. » explique François Chartier

    Laissons les thons se reproduire en Méditerranée !

    L’espèce est aujourd’hui tellement affaiblie que, cette année, nous considérons que chaque prise est une prise de trop. La meilleure façon de protéger le thon rouge, c’est de le laisser faire ce pour quoi il vient chaque année en Méditerranée : se reproduire !
    Restons mobilisés, et interpellons Bruno Le Maire !

    Pour rappel, les thons rouges pêchés ces dernières semaines sont actuellement enfermés vivants dans de vastes cages et transportés dans des fermes d’engraissement où ils seront gavés pendant près de 6 mois puis abattus et expédiés dans leur majorité au Japon.