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ukraine - Page 3

  • Sommet de l’OTAN : l’Ukraine, la Suède et la Turquie à l’ordre du jour

    Edito du 13 juillet 2023 de Cartooning for Peace

    Vilnius, capitale de la Lituanie, est devenue cette semaine une des villes les plus protégées du monde, le temps d’accueillir un sommet crucial de l’OTAN qui s’est tenu les 11 et 12 juillet. Un premier sujet brûlant s’est réglé avant même le début du sommet : la Turquie a accepté de soutenir l’adhésion de la Suède après 18 mois de blocage. En contrepartie, la Suède s’est engagée à durcir ses lois antiterroristes à l’encontre du PKK et à « dynamiser » son soutien à l’intégration de la Turquie à l’Union européenne, et les États-Unis à fournir des F16 à Ankara.

    Ce sommet de l’OTAN a également été affairé par l’Ukraine et son adhésion au sein de l’Alliance : si le président Zelensky, présent sur place, a d’abord regretté « l’indécision » et la « faiblesse » des alliés, il a tout de même obtenu de nouvelles garanties sécuritaires et l’assurance de rejoindre l’OTAN par une voie accélérée dès la fin de la guerre.

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  • Greenpeace France dénonce les dommages environnementaux considérables causés par la destruction du barrage de Kakhovka par les forces russes

    Greenpeace France et Greenpeace Europe centrale et orientale (CEE) condamnent la destruction du barrage ukrainien de Kakhovka en Ukraine et les dégâts humains et environnementaux qui en découlent, et exigent que la Russie mette immédiatement fin à son invasion en Ukraine.

    L’inondation massive causée en aval de l’infrastructure affecte en premier lieu les habitants du sud de l’Ukraine, déjà victimes depuis 15 mois d’une guerre totale. Cette catastrophe, qualifiée par le vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères Andrij Melnyk, “ pire catastrophe environnementale en Europe depuis Tchernobyl”, est d’une ampleur telle qu’elle aura des répercussions inévitables sur l’approvisionnement en eau de millions de personnes et sur l’agriculture, au cours de l’été à venir et au-delà. Les principales menaces pour l’environnement sont la dispersion de substances toxiques et polluantes, ainsi que les dommages graves causés aux écosystèmes fragiles, aux parcs nationaux et à la réserve de biosphère de la mer Noire.

    Par ailleurs, la sûreté de la centrale nucléaire de Zaporijia est directement menacée. En effet, depuis la démolition du barrage, le niveau d’eau dans le réservoir de Kakhovka a considérablement baissé, ce qui pourrait avoir des conséquences sur la sûreté de la centrale nucléaire.

    Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, Greenpeace suit de près la situation radiologique et l’évolution de la menace d’accident nucléaire que fait peser l’occupation de la centrale nucléaire de Zaporijia par les troupes russes et par l’entreprise Rosatom. La situation est de plus en plus inquiétante : bien que la centrale nucléaire ne soit pas menacée dans l’immédiat, il ne fait aucun doute que la destruction du barrage aura un impact sur sa sûreté dans la période à venir. Nous exprimons toute notre solidarité avec les victimes de cette catastrophe et appelons une nouvelle fois à mettre fin à l’occupation illégale de la centrale de Zaporijia par Rosatom et les troupes russes” déclare Pauline Boyer, chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace France. 

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  • Bakhmout : symbole en ruines de la guerre en Ukraine

    Edito de cartooning for peace du 24 mai 2023

    Après Verdun et Stalingrad, c’est maintenant à Hiroshima qu’est comparée Bakhmout, selon les propres mots du président Zelensky en déplacement dans la ville japonaise pour le G7 :« Il n’y a plus rien de vivant […] une destruction absolue et totale. »

    Depuis le printemps 2022, Bakhmout, ville du Donbass de 70 000 habitants, est le théâtre des affrontements les plus violents de la guerre en Ukraine. Elle est devenue le curseur symbolique de l’évolution du front, la ville à ne pas perdre. Cette bataille a aussi fait connaître les troupes de Wagner, qui au prix de stratégies mortifères ont fini par « prendre » la ville le 20 mai et devraient la rendre à l’armée russe. Les troupes ukrainiennes démentent, et affirment continuer de résister en périphérie de Bakhmout, devenue un champ de ruines. 

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  • Comment la guerre en Ukraine affecte-t-elle les femmes ?

    Comme dans de nombreux conflits, en Ukraine, les femmes se retrouvent en première ligne de la guerre et des souffrances infligées dans son sillage. Voici les témoignages poignants que nous avons recueillis sur la situation des femmes depuis le début de l’invasion russe à grande échelle de l’Ukraine.

    Les femmes sont les plus touchées par la brutalité de la guerre. Elles sont toujours en première ligne des conflits – en tant que soldates et combattantes, médecins et infirmières, bénévoles, militantes pour la paix, aidantes au sein de leurs communautés et de leurs familles, personnes déplacées à l'intérieur de leur pays, réfugiées et, trop souvent, victimes et survivantes. L’invasion totale de la Russie en Ukraine n’échappe pas à la règle.  

    Alors que le conflit en Ukraine entre dans sa deuxième année, chaque jour, les femmes doivent faire face, seules, à des situations de vie et de mort. Elles sont confrontées aux violences sexuelles et liées au genre. Elles souffrent des pénuries, du manque de ressources et d’accès aux soins pour elle et leur famille. Trop souvent placées en position de victimes ou de survivantes, elles sont exclues des processus décisionnels. 

    Voici les témoignages poignants de femmes en Ukraine que nous avons recueillis.  

    « Il n’y a personne d’autre pour prendre soin d’eux à part moi » 

    Si de nombreuses femmes en Ukraine rejoignent la résistance à la guerre d’agression que mène la Russie, très souvent, les responsabilités liées à la prise en charge des enfants et des membres de la famille leur incombent. Ce qui s’avère particulièrement difficile. 

    Tamara*, une femme qui vit dans la zone de conflit dans l’oblast de Donetsk, raconte comment l’invasion l’affecte en tant que mère mais aussi en tant que fille, puisqu'’elle s’occupe de ses parents : « Tout a empiré. Les hommes [de la famille] sont à la guerre, les femmes se retrouvent seules, souvent avec de jeunes enfants à s’occuper et sans aucun revenu. Il n'y a pas d'aide – aucune aide physique ni financière. » 

    Contrainte de choisir entre abandonner ses parents et mettre ses enfants en sécurité, Tamara s’est retrouvée face à un dilemme impossible. 

    Je suis revenue dans la zone de risque avec mes enfants. Peut-être n’aurais-je pas dû. Mais je dois prendre soin de mes enfants et mes parents âgés étaient restés à la maison – c’est mon devoir. Il n’y a personne d’autre pour prendre soin d’eux à part moi. Je n’ai pas le choix  

    Tamara*, une femme qui vit dans la zone de conflit dans l’oblast de Donetsk 

    Pour de nombreuses femmes, partir en quête de sécurité a un impact émotionnel et physique dévastateur.  

    Maryna*, déplacée à l’intérieur du pays, a fui avec ses enfants l’occupation de l’oblast de Donetsk par la Russie : « C’est très dur. Je suis seule avec trois enfants. Personne ne pensait que la guerre allait arriver. Ce fut un choc et c’était terrifiant. De violents combats faisaient rage tout autour de nous, et nous avons entendu tout cela. Les avions militaires russes volaient si bas que nous pouvions voir les yeux des pilotes – cela a beaucoup marqué les enfants. 

    Nous avons vécu dans un sous-sol pendant près d’un mois, parce que les enfants étaient réellement terrifiés. Ma fille ne pouvait plus dormir dans la maison. Mes enfants sont en grande détresse psychologique et émotionnelle. Généralement, on ne peut se sentir en sécurité nulle part, à cause des bombardements et des alertes aériennes. 

    Maryna*, déplacée à l’intérieur du pays 

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  • Fichez-nous la paix !

    Edito de Cartooning for Peacedu 02 mars 2023

    Le 24 février 2022, la Russie envahissait l’Ukraine. Cette guerre sur le sol européen a fait des milliers de victimes et nous ramène aux heures les plus sombres de l’Histoire. Si ce conflit rappelle à bien des égards les guerres du siècle passé, il fait aussi surgir d’autres problématiques et de nouvelles menaces : nucléaires, économiques, énergétiques, guerre de l’information… Depuis le début des affrontements, l’association Cartooning for Peace a réuni des centaines de dessins de presse qui nous alertent et dénoncent la situation.

    Pour cet ouvrage, publié chez Gallimard, préfacé par le journaliste Pierre Haski et en partenariat avec Amnesty International et France Médias Monde, 120 dessins marquants ont été sélectionnés. Provenant du monde entier, ils permettent de saisir les enjeux de cette guerre aux lourdes conséquences, qu’elles soient humaines, politiques ou économiques.

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  • Greenpeace demande le retrait des militaires russes et la fin de la coopération nucléaire entre la France et Rosatom

    L’attaque, la saisie et l’occupation de la centrale nucléaire de Zaporijia dans le sud de l’Ukraine par les forces militaires russes depuis le 4 mars 2022 ont des implications majeures pour la sûreté et la sécurité des réacteurs nucléaires ukrainiens mais aussi du monde entier. Les évaluations de sécurité réalisées par Greenpeace en mars 2022 [1] et en mars 2023 [2] sont sans équivoque : la sécurisation de la centrale nucléaire repose sur le retrait complet des forces militaires russes et de tout le personnel de Rosatom, ainsi que sur la fin de la guerre.

    « Bien que l’industrie nucléaire tente d’étouffer le sujet, la sécurité des réacteurs ukrainiens est gravement compromise et il existe un risque de défaillance catastrophique en cas de guerre [3]. Ignorer les leçons tirées des sites nucléaires de Zaporijia et de Tchernobyl, ainsi que les menaces qui pèsent sur les autres réacteurs nucléaires du fait de la guerre, n’est pas une option. Toutes les centrales nucléaires européennes en activité doivent passer des tests de résistance, et nous nous joignons à l’appel lancé à la Commission européenne et au Groupe des régulateurs nucléaires européens pour qu’ils effectuent des « stress tests à la guerre », comparables aux tests de résistance nucléaire post-Fukushima effectués par l’UE au cours de la dernière décennie », déclare Jan Haverkamp, spécialiste du nucléaire à Greenpeace Pays-Bas.

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  • Un an de guerre en Ukraine : comment faire face aux dizaines de milliers de crimes de guerre ?

    Publié par Amnesty International  le 22.02.2023

    C’était il y a un an, le 24 février 2022. Les forces militaires russes lançaient une invasion à grande échelle en Ukraine. Un crime d’agression, immédiatement dénoncé par Amnesty International. Depuis, des dizaines de milliers de crimes de guerre et d’autres violations du droit international humanitaire ont été commis. Retour sur la première année d’un conflit dont l'issue reste incertaine, mais qui pose déjà la question de la justice. Qui jugera ces innombrables crimes ?

     

    Depuis 12 mois, des milliers de civils ont été tués en Ukraine et huit millions de personnes ont fui les zones de combats ou leur pays. Des dizaines de milliers de cas de crimes de guerre ont été recensés, notamment des crimes sexuels et liés au genre. Quant au nombre de victimes total, il est bien plus élevé. Les victimes méritent d’obtenir justice et réparation pour tout ce qu’elles ont enduré.

    Un bilan terrifiant, des images indélébiles 

    Depuis 12 mois, la population ukrainienne subit des horreurs inimaginables et la guerre en Ukraine restera associée à des images indélébiles.  

    Nous n’oublierons pas. 

    Les chars russes qui entrent en Ukraine, les pluies d'obus et l'utilisation d'armes interdites à Kharkiv, deuxième ville du pays.

    Une maternité frappée à Marioupol en mars, et l’image d’une femme enceinte évacuée sur un brancard - elle ne survivra pas.  

    Un charnier, à Boutcha, et des cadavres de civils, certains les mains attachées dans le dos, après le retrait des forces russes en avril.  

    Une ville, Marioupol, presque entièrement détruite par les bombardements. 

    Des couloirs humanitaires bombardés

    L’Ukraine plongée dans le froid et le noir, à l’approche de Noël, en raison des frappes visant les infrastructures énergétiques du pays avec pour objectif de terrifier la population.  

    Des bus, qui partent d’Ukraine vers la Russie ou des zones sous contrôle russe, remplis de civils ukrainiens et d’enfants parfois arrachés à leurs parents, et à qui les forces russes n’ont laissé d’autre choix. 

    Des personnes âgées, isolées, dans des appartements sans fenêtres et parfois ni toit, qui survivent, comme beaucoup de familles ukrainiennes, sans eau, électricité, ni chauffage, et sont exposées à des attaques constantes.  

    Nos demandes :  

    La communauté internationale doit identifier les besoins spécifiques des groupes à risque – tels que les femmes, les personnes âgées, les personnes porteuses de handicaps et les enfants – et reconnaître que de nombreux Ukrainien·ne·s, y compris des enfants, ont été expulsés d’Ukraine vers la Russie ou transférés de force dans des zones occupées par la Russie.  

    Il faut prioriser ces groupes particuliers et adapter l’aide humanitaire à leurs besoins spécifiques, notamment en coopérant avec les organisations de la société civile ukrainienne pour hiérarchiser les besoins des victimes, tout en veillant à la transparence et l’efficacité de cette collaboration.  

    La communauté internationale doit reconnaître les immenses préjudices physiques, psychologiques et économiques infligés à la population ukrainienne au cours de l’année écoulée, une étape cruciale pour rendre justice et d’accorder des réparations aux victimes de l’agression russe en Ukraine. 

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