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  • À la veille de Noël, des coupures de courant dévastatrices sapent la vie des Ukrainiens et Ukrainiennes

    En Ukraine, la Russie mène une guerre illégale mais aussi cruelle. En visant délibérément depuis des mois les infrastructures civiles, y compris les écoles, elle cherche à faire souffrir les civils. Et parmi eux, des enfants.  

    Tandis que de nombreux pays entrent dans la période des fêtes de fin d'année, les rues illuminées par les décorations de Noël, le f7b5082e-ea28-465f-866c-a6c06d2ba9f6_Tchernihiv-Ukraine.jpg?auto=compress,format&rect=321,0,1281,1281&w=275&h=275monde ne doit pas oublier l’Ukraine, toujours plongée dans l’obscurité par les attaques soutenues, délibérées et illégales de la Russie contre ses infrastructures énergétiques

    Depuis des mois, des frappes ciblées visent les infrastructures énergétiques essentielles de l'Ukraine. Ces attaques délibérées violent le droit international humanitaire. Alors que les températures sont glaciales, elles mettent en danger la vie des civils. Nos chercheurs et chercheuses ont recueilli des dizaines de témoignages attestant des effets dévastateurs de ces frappes sur le quotidien des Ukrainiens et Ukrainiennes.

    En détruisant leurs écoles, les forces russes empêchent les enfants d'avoir accès à l'éducation. Sans chauffage, ils doivent supporter des températures glaciales alors que l'hiver s'installe. Sans électricité, la nourriture périt, entraînant des pénuries alimentaires, et l’accès aux soins de santé est limité.

    Nous lançons un appel à la Russie pour qu’elle mette fin aux attaques ciblées illégales contre des infrastructures civiles.

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  • Guerre en Ukraine : l’hiver comme arme de guerre

    Edito de Cartooning for Peace  du Jeudi 15 décembre 2022

    Dixième mois de guerre et les bombardements russes continuent de s’abattre sur les infrastructures et les populations civiles. Sauvagement pilonnée par l’armée russe, la ville de Bakhmout s’est vidée de ses habitants en quelques jours. Au coeur d’un hiver rude, les Ukrainiens doivent affronter le manque d’électricité, d’eau, de chauffage… comme si les bombes ne suffisaient pas.

    Ce mardi 13 décembre, Paris accueillait 47 pays et 22 organisations et institutions financières lors d’une conférence internationale de soutien à l’Ukraine (un milliard d’euros de dons ont été promis). Volodymyr Zelensky (désigné « personnalité de l’année » par le « Time »), qui réclamait depuis des mois à ses alliés occidentaux un bouclier aérien, vient d’obtenir des États-Unis la livraison de batteries de missiles anti-aériens « Patriot ».

    A l’approche des fêtes de Noël, la résistance ukrainienne force le respect. Mais l’hiver n’est pas terminé…

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  • Poutine gagne une bataille ?

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    Dessin  de Chappatte pour Le Monde

  • Ce que l’on sait sur les transferts forcés et les déportations de civils ukrainiens vers la Russie 

    Des civils ukrainiens ont été déportés vers la Russie ou transférés de force vers des zones contrôlées par la Russie. Cela constitue un crime de guerre et probablement un crime contre l'humanité.

    Transferts forcés et déportations, enfants placés de force en orphelinat, interrogatoires, fouilles, détentions arbitraires, menaces d'exécutions, torture... Notre rapport “Like a Prison Convoy”: Russia’sUnlawful Transfer and Abuse of Civilians in Ukraine During ‘Filtration’ dénonce l'horreur des violences subies par les Ukrainiennes et Ukrainiens fuyant le conflit, parmi lesquels des personnes âgées, handicapées et des enfants.  Voici ce que l’on sait.

    Méthodologie  

    Dans le cadre de ce rapport, Amnesty International a interrogé 88 Ukrainiens et Ukrainiennes, adultes et mineurs. Au moment des entretiens, toutes ces personnes, à l’exception d'une seule, se trouvaient dans des territoires contrôlés par le gouvernement ukrainien ou dans un pays tiers sûr en Europe. Une seule personne était encore en zone occupée par la Russie. 

    ➡️ Les forces russes ont transféré de force et déporté des civils ukrainiens. 

    Ce que l’on sait. D’après notre rapport fondé sur des entretiens avec 88 personnes, depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, des civils ont été transférés de force vers des régions ukrainiennes occupées ou déportés vers la Russie. Certains ukrainiens tentaient de fuir les combats. D’autres ont été expulsés de chez eux avant d’être transférés ou déportés. Des groupes à risque, comme des enfants non accompagnés, des personnes âgées et des personnes handicapées, ont eux aussi été victimes de ces pratiques illégales. 

     

    Ce que dit le droit. Le transfert forcé de civils est strictement interdit au regard du droit international humanitaire et des lois de la guerre. En vertu du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), le transfert ou la déportation forcés peuvent constituer un crime de guerre et un crime contre l'humanité. La déportation ou le transfert illégal de la population civile sont des infractions graves aux Conventions de Genève de 1949 et autres lois et coutumes s’appliquant aux conflits armés internationaux et sont constitutifs de crimes de guerre lorsque ces crimes s'inscrivent dans le cadre d'un plan ou d'une politique ou lorsqu'ils font partie d'une série de crimes analogues commis sur une grande échelle.

    Tandis que "la déportation ou le transfert forcé de population" est considéré comme un crime contre l’humanité dès lors qu'il est commis dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque.

    Pour constituer un crime contre l’humanité en droit international, le transfert ou la déportation doit être "forcé". Le terme "forcé" ne se limite pas à la force physique mais inclut la menace de coercition, telle que celle causée par la peur de la violence, la contrainte, la détention, l'oppression psychologique ou l'abus de pouvoir, ou encore le fait de tirer parti d'un environnement coercitif.

    (...)

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  • Guerre en Ukraine : riposte d’une armée russe affaiblie sur le terrain

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 13 octobre 2022

    Après l’appel à la mobilisation partielle de Poutine, les référendums d’annexion et les fuites de gaz sur Nord Stream de la fin septembre, un nouveau chapitre de la guerre s’ouvre.

    Le 8 octobre, une explosion a endommagé le pont symbolique de Kertch reliant la Crimée annexée à la Russie et fait trois morts. Elle a immédiatement entrainé une riposte sans merci du Kremlin qui a ordonné des bombardements massifs sur plusieurs villes ukrainiennes, sans distinguer entre les cibles militaires ou civiles. Bilan provisoire : au moins 11 morts et 89 blessés.

    Le G7 et l’OTAN se sont réunis en urgence mardi 11 octobre. L’occasion pour le président ukrainien de réclamer un bouclier aérien pour protéger la population civile et s’assurer du soutien sans faille des occidentaux. Le 12 octobre, l’ONU a condamné à une large majorité (143 pays sur 193) les « annexions illégales » de territoires ukrainiens par la Russie, isolant ainsi davantage un Vladimir Poutine déjà affaibli.

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  • Six mois plus tard…

    Edito du Jeudi 01 Septembre 2022 de Cartooning for peace

    Voilà six longs mois que la guerre en Ukraine a commencé avec son lot tragique de victimes (plus de 5 600 civils tués, selon les derniers chiffres de l’ONU). Vladimir Poutine ne faiblit pas et reste le maitre des horloges. Les combats et les frappes autour de la centrale nucléaire de Zaporijia font craindre le pire, si bien que les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) arrivent actuellement sur place pour tenter d’évaluer les risques. Le 31 août, le géant gazier russe Gazprom annonçait qu’il suspendait ses livraisons vers l’Europe via le gazoduc Nord Stream 1, confirmant la menace d’une pénurie de gaz sur le continent. Entre l’horreur de la guerre et la perspective d’une grave crise énergétique, la rentrée s’annonce pour le moins angoissante.

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  • Russie : des lois pour réduire au silence les voix anti-guerre

    Alors que la Russie poursuit sa guerre contre l'Ukraine, elle mène également une bataille sur le "front intérieur". Les cibles : les étudiants, avocats, journalistes, artistes s'exprimant contre la guerre en Ukraine. Beaucoup sont aujourd’hui en prison. Analyse de l’arsenal législatif déployé par le Kremlin pour faire taire les voix critiques.

    Dès les premiers jours de l’invasion russe de l'Ukraine, les autorités ont réprimé des milliers de manifestants pacifistes et se sont attaqués à de nombreux médias indépendants.

    Très vite, le Kremlin a déployé de nouvelles lois afin d’incriminer toute voix critiques remettant en cause le récit officiel imposé par le régime de Poutine. Résultat : des opposants politiques, artistes, journalistes et simples citoyens ayant exprimé publiquement leurs opinions sont aujourd'hui en prison. Nous appelons à leur libération immédiate et inconditionnelle.

    LES FAUSSES INFORMATIONS DU KREMLIN DEVIENNENT LA VÉRITÉ ABSOLUE

    En Russie, des dizaines de personnes risquent jusqu'à dix ans d'emprisonnement, voire davantage, pour avoir diffusé ce que les autorités qualifient de " fausses informations sur les forces armées ", un nouveau crime introduit dans la loi pour réprimer les personnes critiques de la guerre. 

    Quelques jours après l'invasion, les membres de la Douma ont amendé un ancien projet de loi et ont, notamment, introduit plusieurs articles criminalisant la diffusion de « fausses informations » concernant les forces armées russe ainsi que toutes les expressions d'opinions critiques à l'égard des autorités russes, de leurs actions et de leurs politiques.  

    Article 207.3 concernant la "'diffusion publique d'informations sciemment fausses sur l'utilisation des forces armées russes"

    Article 280.3 concernant les "actions publiques visant à discréditer les forces armées russes"

    Article 284.2 concernant les "appels à l'introduction de mesures restrictives contre la Fédération de Russie, ses citoyens ou ses entités juridiques"

    La loi a été promulguée par le président Vladimir Poutine et est entrée en vigueur le 4 mars 2022. Cette procédure éclair a empêché tout débat public sur les amendements et a démontré que les autorités ne toléreraient aucune critique de la guerre en Ukraine. Le 25 mars 2022, les législateurs ont encore modifié l'article 207.3 afin de criminaliser la "diffusion d'informations sciemment fausses", non seulement au sujet des forces armées russes, mais aussi de tout organisme d'État russe agissant à l'étranger.  

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