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buzancy - Page 3

  • Un spectacle magique, qui apporte plus que l'objectif désiré.

    Quand on vous disait que D. Nanji était un très grand de la magie, on ne pensait tout de même pas qu'il pouvait faire rentrer dans la salle des fêtes locale plus de monde que d'habitants à Buzancy  .

    Il a pourtant accompli ce petit miracle, qui a comblé de joie les organisateurs de l'après midi solidaire des actions de l'association « Argonne Manengouba ».

    désiré nanji,magie,buzancy,argonne manengouba,camerounPlus de 500 personnes étaient rassemblées pour voir son spectacle, mais certaines ont dû rebrousser chemin, faute de place.  Elles ont été assurées toutefois qu’une 2ème représentation aurait lieu ultérieurement pour satisfaire chacune d’entre elle.

    Au nom de l’association, Francis Potron, Président, a remercié tous les bénévoles d’avoir contribué à la préparation et au bon déroulement de cette manifestation, ne manquant pas de citer les nombreux élèves du collège, venus spontanément apporter leur aide.

    En préambule, la secrétaire de l’association, Pascale Bardin, a souhaité à chacun « des rêves à n’en plus finir », car jeunes ou moins jeunes, on en a tous besoin pour vivre. Et c’est d’ailleurs toutes les générations qui étaient rassemblées lors de cet après-midi, captivées par un show interactif de 2 heures.

    Et Désiré Nanji a fait rêver tout le monde par la poésie qui se dégageait de son spectacle, et aussi par sa virtuosité époustouflante qui a fait douter chaque spectateur de la réalité de ce qui se déroulait pourtant sous ses yeux.

    Les bénéfices de ce spectacle produit pour la bonne cause devaient être entièrement reversés à « Argonne Manengouba », œuvrant pour la reconstruction d’écoles au Cameroun. Vue l’actualité, le bureau a décidé de verser une partie de cette somme aux sinistrés des Philippines, par le biais du Secours Catholique. La recette approche 3 000€.

    Vous pouvez vous tenir informés des actions de l'association"Argonne Manengouba" en vous connectant sur son blog par ce lien.

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  • La magie solidaire, ou la solidarité magique (rappel)

     

    Désiré fait son show

    Au profit de l’Association Argonne-Manengouba
    Construction de classes au Cameroun

     

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    LE DIMANCHE 17 NOVEMBRE 2013
    A 15h00
    Salle des fêtes de BUZANCY

     

    Spectacle de magie

    Tarifs : Adultes : 7 €
    Enfants (-16 ans) : 5 € Gratuit pour les moins de 6 ans

  • Emmannuel Jacquemin annonce qu'il arrête sa grève de la faim

    Lors d'un rassemblement en fin d'après-midi, le gréviste de la faim a recommencé symboliquement à s'alimenter devant une centaine de ses partisans.

    Le lieu choisi était la Direction académique des services de l'Education Nationale, là où la caravane d'Emmanuel Jacquemin a été le plus souvent stationnée. Il a donc fêté sa victoire devant le siège de l'administration qu'il a défié depuis près de 6 semaines. Pour lui la victoire ne fait pas de doute, puisque emmanuel jacquemin,christophe léonard,givet,bazeilles,le chesne,buzancy,grève de la faim,jean lassalle,collèges rurauxla classe de terminale L est maintenue à Givet et que les collèges de Buzancy et Le Chesne doivent rester ouverts à la rentrée prochaine.

    Les médias étaient encore présents à Charleville pour cette occasion, en particulier FR3 Champagne-Ardenne qui relayait l'événement dans son journal du soir.

    Dans sa prise de parole, Emmanuel Jacquemin a remercié ses soutiens dans son combat et en particulier les membres du collectif "sauvegardons nos écoles". Il a également remercié le Préfet des Ardennes et le Sous-préfet de Vouziers pour leur rôle d'intermédiaires avec le ministère.

    Il a souligné le caractère transpolitique du collectif qui réunit élus, parents d'élèves, enseignants dans ce combat de solidarité envers le monde rural. Il a rappelé que le but principal restait le bien-être des enfants du territoire, leur condition d'enseignement et de transport.

    Christophe Léonard, le député PS, était présent et il s'est exprimé publiquement. Il a insisté sur la situation du lycée de Givet, étant l'élu de cette partie des Ardennes. Il s'est félicité de l'arrêt de la grève de la faim d'Emmanuel Jacquemin dont il a salué le courage.

    Ensuite Christophe Dumont pour les Verts et Allaoui Darkaoui pour le Modem ont brièvement pris la parole.

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    C'est Jean Lassalle, le député des Pyrénées-Atlantiques qui terminait cette séquence de discours. emmanuel jacquemin,christophe léonard,givet,bazeilles,le chesne,buzancy,grève de la faim,jean lassalle,collèges rurauxRendu célèbre par une grève de la faim, il avait été en contact dès le début de son mouvement avec Emmanuel Jacquemin. Les deux hommes sont restés en lien tout au long des semaines de jeûne, et sont devenus très proches. Jean Lassalle n'a pas hésité à parler de l'homme du jour comme d'un combattant, un résistant qui a su se lever pour une grande cause à un moment important. Il a rappelé son propre parcours d'homme issu du monde rural, et a souligné que nous étions tous des enfants du savoir. Il a cependant insisté sur la difficulté de mener une grève de la faim, en particulier pour les proches. Pour lui, avant de démarrer un tel acte il faut une longue réflexion autant qu'une bonne préparation physique.

    On a sentit un soulagement  général et une joie d'avoir partagé un tel combat parmi les personnes présentes. Le rassemblement s'est terminé par un verre de l'amitié auquel Emmanuel Jacquemin pouvait désormais se joindre.


  • Conférence de presse d'Emmanuel Jacquemin demain, lundi 8 juillet

    Suite au communiqué du ministère, la réponse du collectif "sauvegardons nos écoles" et d'Emmanuel Jacquemin, le gréviste de la faim, est prévue demain.

    Une conférence de presse est organisée devant la direction académique des Ardennes, avenue F. Mitterrand à Charleville. Le rendez-vous est fixé à 18h30, et le collectif "sauvegardons nos école" souhaite mobiliser un maximum de monde à cette occasion.

    Après ces mois de lutte et ces semaines de jeûne, il est clair qu'une nouvelle étape commence. Emmanuel Jacquemin devrait annoncer demain la fin de sa grève, ce que nous avons déclaré souhaiter depuis plusieurs jours. Il ne serait pas raisonnable de poursuivre un jeûne qui mettrait sa santé gravement en cause, surtout dans le contexte actuel.

    La réponse du ministère et la période des vacances scolaires vont "geler" le processus de négociation et rendre difficiles une mobilisation et une médiatisation pour les deux mois à venir.

    Pourtant des Conseils d'Administration des collèges Buzancy- Grandpré et Vouziers-Le Chesne vont se tenir dans les jours suivants. D'après la lettre du ministère ce sont eux qui vont définir les conditions locales de la rentrée scolaire. Mais ceci se fera avec les moyens définis par l'administration de l'Education Nationale, c'est dire si les marges de manœuvre sont étroites.

    Le vrai débat va se jouer à la rentrée, avec les groupes de travail prévus par le ministère (pour Givet-Revin et pour la carte des collèges du département). On sait depuis la réponse de Vincent Peillon à J-Luc Warsmann que le ministère souhaite la fermeture d'un certain nombre d'établissements.

    Tout doit être bouclé pour décembre 2013, et parallèlement au groupe de travail, l'Inspection Générale de l'Education Nationale va rendre un rapport. C'est dire que le débat va être bien encadré, et qu'il risque d'être dilué dans le contexte ardennais tout entier. Le ministère joue donc sur le temps (un débat court, situé en tout début d'année) et sur le lieu ( prendre de l'espace pour sortir du tête à tête actuel). Il se donne ainsi l'occasion de faire entrer dans la négociation des alliés potentiels ( le conseil général ?, la 2c2a ?) et compte sur une démobilisation des acteurs des dernières luttes.

    La prise de position récente du maire de Buzancy montre qu'il ne sera facile de construire un rapport de force efficace. Après la grande manifestation de Buzancy, nous écrivions que le plus difficile restait à venir. La mobilisation des ces derniers mois à évité qu'une décision rapide  de fermeture de collèges soit prise. 

    Le report des échéances et l'élargissement du sujet ne rendent pas plus simple la situation pour la rentrée prochaine. Quelle forme prendra la mobilisation, avec quelles forces ? Comment le ministère va-t-il mener le débat ? Quel sera le contexte politique de cette rentrée ?

    Beaucoup d'incertitudes qui rendent impossibles un pronostic réaliste sur les décisions qui seront prises d'ici décembre.

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    L'annonce de sa grève de la faim par Emmanuel Jacquemin, début juin devant la mairie de Le Chesne

  • Les préconisations du ministère de l'Education Nationale

    Après la dernière table ronde, on attendait avec impatience le communiqué du ministère. Celui-ci vient d'être publié.

    Pour Bazeilles, une décision est prise, le transfert des filières générales vers Sedan est actée.

    Pour Givet, la filière L est maintenue cette année, et une réflexion sera poursuivie l'an prochain.

    Pour les collèges, le ministère se défausse de la patate chaude. Le communiqué annonce que les Conseils d'Administration des collèges vont se réunir pour se prononcer sur l'organisation pédagogique de la prochaine rentrée. La solution globale est remise à décembre 2013, avec un groupe de travail sur la carte de l'ensemble des collèges ardennais.

    Voici le communiqué in extenso :

    Conclusions du ministère sur la situation ardennaise


    Comme Bernard Lejeune, directeur adjoint de cabinet de Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale, s’y était engagé mercredi 3 juillet devant la délégation ardennaise constituée d’élus, de représentants syndicaux d’enseignants, de parents d’élèves et de membres du collectif 08  «Sauvegardons nos écoles », un courrier a été adressé en début d’après-midi à l’ensemble des membres de la délégation pour préciser la position du ministère sur chacune des situations évoquées lors de cette rencontre.
    Confirmant la décision de maintenir la filière littéraire du lycée Vauban de Givet à la rentrée 2013, Vincent Peillon a néanmoins tenu à préciser que « la faiblesse des effectifs enregistrés depuis plusieurs années nécessite de conduire une réflexion globale et structurelle pour conforter cette offre de formation. En ce sens, un travail vincent-peillon-archives.jpgentre les équipes pédagogiques du lycée Vauban et celle du lycée Jean Moulin de Revin doit être encouragé ». Le ministre de l’éducation nationale ajoute qu’ « une réflexion sur la qualité de l’offre linguistique doit être également menée à travers la proposition de la Région Champagne-Ardenne de créer une plate-forme linguistique mutualisée. »
    Concernant Bazeilles, Vincent Peillon souligne la « poursuite du processus de transfert des séries générales du lycée de Bazeilles vers celui de Sedan et tout l’intérêt qu’il y a à créer un pôle académique cohérent « hôtellerie-restauration-tourisme » autour du lycée des métiers de Bazeilles.»
    Enfin, s’agissant de la carte des collèges ardennais, Vincent Peillon estime qu’ « il devient urgent d’apporter des réponses pérennes en partant du travail et des propositions déjà avancées par les conseils d’administration des collèges Grandpré-Buzancy et Vouziers-Le Chesne » et souhaite « que ces instances représentatives, qui réunissent les représentants des élus locaux, des enseignants, des parents d’élèves et la direction de l’établissement, soient réunies dans les tous prochains jours afin de se prononcer sur l’organisation pédagogique qui leur paraît la plus adaptée entre chacun des sites pour l’année scolaire prochaine. »
    S’agissant de la démarche globale de restructuration du réseau des établissements ardennais, « dès la prochaine rentrée scolaire, Monsieur le Recteur installera un groupe de travail dédié aux lycées Vauban de Givet et Jean Moulin de Revin et un groupe de travail sur la carte de l’ensemble des collèges ardennais. Ces deux groupes de travail réuniront les collectivités territoriales et les communes compétentes, les organisations syndicales d’enseignants et les fédérations de parents d’élèves. Parallèlement, les inspections générales IGEN et IGAENR seront mobilisées pour alimenter cette réflexion. Elles établiront un diagnostic de la situation et formuleront des préconisations. » Les conclusions des groupes de travail sont attendues avant la fin du mois de décembre 2013 « afin que puisse être arrêté un nouveau schéma scolaire prenant en compte les différents points de vue mais en premier lieu celui de la réussite des élèves. »

  • La 2C2A se veut solidaire, mais pour les collèges F.Mathias est resté bien solitaire

    Ce soir se tenait un conseil de communauté de la 2C2A à la salle des fêtes de Vouziers.

    A l'occasion de l'étude de divers points, les notions de solidarité entre les communes, de mutualisation au sein du territoire ont été mises à plusieurs reprises en avant. Nous reviendrons demain sur les différentes questions étudiées, mais l'ordre du jour ne concernait à aucun moment les collèges du secteur et le combat actuel des opposants à la fermeture de sites comme Buzancy et Le Chesne.

    Une première fois Frédéric Mathias a tenté d'engager le débat sur ce thème à l'occasion de la discussion sur une délibération à prendre. Son intervention a eu très peu d'écho, le débat étant très vite recentré sur le point précis étudié. Le maire de Boult aux Bois a repris la parole au moment des "questions diverses".

    Il a rendu brièvement compte de la réunion de ce jour : Les opposants aux fermetures de collèges (élus, comité, enseignants) ont participé à une table ronde où étaient présents les représentants directs du ministre de l'Education, en plus des habituels interlocuteurs locaux  (préfet, recteur,...).

    Frédéric Mathias (en photo ci-dessous lors de son intervention) a déclaré que les représentants du ministère s'étaient engagés à donner une réponse ccaa,2c2a,fermeture de collèges,buzancydemain. Il semble de plus en plus probable que cette crise approche de son dénouement. L'implication de l'Education Nationale au niveau du cabinet en est un signe. Par ailleurs, le mois de juillet et le début des vacances scolaires marquent l'arrivée d'une période de mobilisation plus délicate pour les opposants. La menace de démission des Maires ne pourra rester longtemps crédible; et si elle devient effective quelle suite possible?

    Quant à la grève de la faim d'Emmanuel Jacquemin, elle reste un événement à la fois marquant et tragique de ce conflit. Mais, malgré la détermination et le courage dont il fait preuve depuis plus d'un mois, il devient indispensable qu'il utilise cette même énergie pour construire une sortie acceptable pour tous. Une défaite totale du Recteur et du Dasen ne peut être une hypothèse réaliste, pas plus qu'un échec total des opposants (et encore moins une poursuite de la grève de la faim d'Emmanuel Jacquemin au-delà du raisonnable). La balle est pour le moment dans le camp du ministère: si la réponse apportée demain montre des signes manifestes d'ouverture, ce sera probablement une des dernières opportunités à saisir. L'alerte a été donnée, le message est parvenu jusqu'au niveau ministériel, c'est une victoire majeure de la lutte de ces derniers mois. C'est sur cet acquis qu'il faut maintenant s'appuyer pour une nouvelle étape d'un combat qui devra se mener sur le long terme.

  • Tribune libre

    Frédéric Mathias, le maire de Boult-aux-Bois, est très impliqué sans le mouvement de revendication qui se développe depuis plusieurs mois dans l'Argonne et dans les Ardennes.

    Il nous a envoyé un texte qui fait un point sur l'évolution actuelle de la situation, nous publions sa contribution en tribune libre.

    Si la situation n'a guère évoluée, le dialogue n'est pas interrompu et c'est heureux.

    Les demandes que nous faisons aux services de l’Éducation Nationale ne sont pas exorbitantes, elles peuvent se résumer en un point :

    Les conséquences générales d'une réorganisation des enseignements sont multiples et complexes. Dans l'état actuel de la réflexion, il est très difficile d'en mesurer la portée réelle. Une analyse globale et partagée nous parait le préalable essentiel à toute modification.

    Nul n'a jamais prétendu que des adaptations n'étaient pas nécessaires. Prendre en compte l'intérêt des élèves, la démographie du département et ses évolutions prévisibles sont au cœur de nos préoccupations.

    Le climat actuel de crispation de chacun sur des positions présentées comme inamovibles n'est pas propice à la recherche de solutions durables.

    collèges ruraux,ardennes,argonne,éducation nationaleL'apaisement est indispensable, il suppose que les parties donnent des gages de leur volonté d'avancer.

    Pour l'instant, aucun signe n'apparaît. Il devient pourtant urgent de réagir.

    Dans ce rapport de forces, des élus envisagent de remettre leur démission au Préfet. C'est un geste symbolique qui veut signifier que la parole des populations par la voix de leurs représentant(e)s n'est pas entendue. Il ne s'agit pas d'un ultimatum, mais d'un constat assez triste. J'invite toutes celles et tous ceux qui s'y reconnaissent à rejoindre cette initiative pacifique.

    L'on dit que les opposants sont outranciers et que derrière l'unité de façade se cache des desseins plus ou moins avouables. Certes je sais qu'il est facile de rassembler autour du refus des opinions parfois incompatibles. Cette union de rencontre ne peut être que renforcée par les intransigeances. Je ne suis pas dupe et je suis conscient qu'il faudra, le moment venu, faire l'inventaire.

    Là où la volonté est grande, les difficultés diminuent.

    Frédéric Mathias

    Photo d'archive (DR l'An Vert)