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amnesty international - Page 31

  • Les défis du ou de la prochain-e secrétaire général-e des Nations unies

    Communiqué d'Amnesty International le 11/04/2016

    Alors que le processus de sélection du ou de la prochain-e dirigeant-e de cette organisation mondiale est ouvert au public pour la première fois, la prochaine personne qui occupera le poste de secrétaire général-e des Nations unies doit proposer une nouvelle approche mondiale de la question des réfugiés, et faire tout ce qui est son pouvoir pour mettre fin aux atrocités et protéger les civils dans les conflits armés.

    UNE CRÉDIBILITÉ MISE À MAL

    Ban-ki-300x201.jpg7 organisations de défense des droits humains, dont la nôtre, ont dressé une liste de huit priorités auxquelles le ou la prochain-e secrétaire général-e des Nations unies doit se consacrer afin de reconstruire la crédibilité de l’ONU en matière de droits humains.
    Une crédibilité mise à mal par les allégations selon lesquelles des soldats chargés du maintien de la paix se sont rendus coupables d'abus et par son incapacité à protéger les droits fondamentaux dans le cadre de crises majeures, notamment en Syrie, en Irak, au Yémen et au Soudan du Sud.

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  • Qatar : la FIFA hors-jeu sur les droits des travailleurs migrants

    Enquête d'Amnesty International

    Pour accueillir la Coupe du Monde de football de 2022, le Qatar fait construire à tours de bras des infrastructures par des travailleurs migrants, en provenance d’Asie du Sud-est.

     Nous avons enquêté sur un chantier de rénovation de l’un des stades de la Coupe : le Khalifa International Stadium. Les conditions de vie de ces migrants y sont désastreuses.

     Elles contrastent de manière choquante avec celles des footballeurs qui se retrouveront sur le terrain en 2022. Les multinationales qui travaillent sur place et les pays de leurs sièges ne doivent plus faire l’autruche

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  • Syrie : halte aux attaques délibérées contre les hôpitaux

    Communiqué d'Amnesty International le 16/02/2016

    Les attaques contre au moins deux centres médicaux en Syrie le 15 février 2016 s'inscrivent dans une série de frappes selon toute apparence délibérées contre des hôpitaux, des cliniques et du personnel médical, commises en violation flagrante du droit international humanitaire. 

     Selon l'ONG humanitaire Médecins sans Frontières, un hôpital de campagne qu'elle soutient, situé à Maaret al Numan dans le gouvernorat d'Idlib, a été touché par quatre missiles lundi 15 février dans le cadre de frappes aériennes menées par la Russie dans le secteur. 

    L'hôpital est en ruines et au moins neuf civils auraient été tués, dont sept membres du personnel. 

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  • Le rapport Etat d'urgence d'Amnesty International

    Billet de Dominique Curis, coordinatrice de campagne pour la liberté d'expression à Amnesty International France.

    Très vite après l’annonce de l’état d’urgence par le président de la République le 13 novembre au soir, Amnesty International s’alarme de la tentation du tout sécuritaire et s’inquiète d’un renoncement au débat au nom de l’enjeu national. De New York à Paris, de Bruxelles à Londres, le travail d’Amnesty s'organise. Une équipe de recherche s'efforce de documenter la mise en œuvre de l'état d'urgence. Assignations à résidence, perquisitions : qui est ciblé ? Pour quel motif ? Comment se déroulent-elles ? Quelles sont les répercussions dans la vie des personnes ?

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  • Pourquoi le bidonville de la Porte de Clignancourt ne doit pas être détruit

    Communiqué d'Amnesty International le 01/02/2016

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    L’expulsion des 400 Roms installés sur le bidonville de la Porte de Clignancourt est annoncée pour mercredi. Trois raisons pour être indignés de cela : le froid et le danger sanitaire encouru par des familles mises à la rue, un projet associatif en cours qui nécessiterait de suspendre l’évacuation pour quelques semaines, une expulsion de plus qui serait inefficace et coûteuse…

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  • Etat d'urgence : vers un régime d'exception permanent ?

     Communiqué d'Amnesty International le 29/01/2016

    Après 3 mois d'Etat d'urgence en France, le gouvernement est prêt à insérer ce régime d'exception dans lalogo_2015-12-17_meeting-etat-d-urgence-bf892.png constitution. Explication de notre levier de bouclier.

    A partir du 5 février, les députés examineront un projet de loi constitutionnelle du gouvernement. Ce texte comporte deux articles : l’un sur l’état d’urgence et le second sur la déchéance de nationalité.

    Par ailleurs, le Président de la République a annoncé sa volonté de prolonger l’état d’urgence au-delà du 26 février.

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  • Etat d'urgence : une efficacité contestable et contestée

    La France vit depuis deux mois et demi sous le régime d'état d'urgence. Sa mise en œuvre se déroule sous l’œil inquiet de plusieurs acteurs politiques ou issus de la société civile. Enquête.

    Lorsque François Hollande apparaît sur les écrans, le 13 novembre dernier juste avant minuit, l’assaut du Bataclan n’a pas encore été lancé. Le président de la République, costume et cravate sombres, annonce que «l’état d’urgence sera proclamé sur l’ensemble du territoire ». Peu de téléspectateurs, à cet instant où terreur et gravité dominent, comprennent exactement ce que cette mesure recouvre. Ni en quoi cet «  état d’urgence » se différencie de « l’état de siège » prévu par la Constitution.

    Encadré par une loi de 1955, votée dans le contexte de la guerre d’Algérie, l’état d’urgence confère des pouvoirs de police exceptionnels aux autorités civiles, pour faire face à un «  péril imminent  ». Au nom de cet impératif d’ordre public, le pouvoir exécutif dispose d’un arsenal de mesures restreignant les libertés fondamentales : perquisitions de jour comme de nuit sous l’autorité du préfet, assignations à résidence, interdictions de la circulation et des manifestations, fermetures provisoires de salles de spectacles et autres lieux de réunions. Appliquée en 1955, la loi est à nouveau utilisée en 1958 et en 1961, alors que le pouvoir gaulliste craint des coups d’État. Puis en 1985, suite aux troubles en Nouvelle-Calédonie. Et, plus récemment, en 2005, quand les banlieues françaises s’embrasent. Pour le prolonger au-delà des douze jours autorisés d’office, il faut légiférer.

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