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Sur votre agenda - Page 13

  • Comptage national des oiseaux des jardins les 27 et 28 janvier

    L’Observatoire des oiseaux des jardins, lancé en 2012 par la LPO et l’équipe Vigie-Nature du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) et de l’Office français de la biodiversité (OFB) est aujourd’hui le plus important dispositif français de sciences participatives impliquant le grand public. Comme chaque année, les citoyens sont invités à recenser les oiseaux observés dans leur jardin afin de contribuer au suivi scientifique des populations des espèces les plus communes.

    Le comptage national des oiseaux des jardins est organisé deux fois par an en France métropolitaine, lors des derniers week-ends de janvier et de mai afin de disposer d’éléments de comparaison à des périodes aux particularités très différentes en termes d’effectifs et de comportements : l’hivernage et la reproduction. Il suffit alors de consacrer une heure de son temps à recenser les différentes espèces présentes chez soi puis de transmettre ses observations sur la plateforme en ligne. La prochaine édition aura lieu les 27 et 28 janvier 2024.

    Cette opération permet de suivre les populations d’oiseaux communs dans un milieu très répandu non couvert par les suivis ornithologiques menés par des experts : les jardins.

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    Pinson du nord - Crédit photo : Fabrice Cahez

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  • Salamandres, tritons & cie le 27 janvier à Boult aux Bois

    Animée par Mme Françoise Serre Collet (éminente herpétologue) pour découvrir la vie de ces amphibiens, les enjeux et les menaces... 

    Outre le fantasmagorique emblème de François Ier, la salamandre est le plus souvent associée à un animal que l’on surprenait autrefois, cherchant refuge au sous-sol de nos maisons. Cette observation familière est devenue rare aujourd’hui.

    02709BDW_Salamandres.jpg?1566299989Cependant, les salamandres et les tritons qui composent le groupe des urodèles – des amphibiens conservant leur queue – recèlent bien des sources d’étonnement. Savez-vous qu’ils ont la capacité de régénérer indéfiniment certains de leurs organes et membres abîmés ou amputés ? Qu’en période prénuptiale, le corps de certains tritons mâles se pare d’éperons et de crêtes dont ils jouent dans des parades sexuelles très codifiées ? Que des individus, dits pédomorphes, conservent une apparence larvaire tout en devenant des adultes aptes à la reproduction ?

    Infatigable photographe, Françoise Serre Collet a collecté des images rares, spectaculaires ou intrigantes qui illustrent la biologie, les mœurs et les modes de reproduction complexes de ces drôles de petites bêtes. Des fiches présentent les caractéristiques et la répartition des treize espèces vivant en France métropolitaine.

    Comme les serpents, les grenouilles et les lézards des précédents ouvrages de l’auteure, les urodèles participent à la diversité animale de notre territoire et sont exposés à une forte pression environnementale. Pire, ils représentent le groupe d’animaux le plus menacé au monde, dans une urgence de sauvegarde extrême.

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  • L’Appel des 201 contre la loi immigration

    Signé notamment par Jacques Toubon, Défenseur des droits de 2014 à 2020, et Thierry Beaudet, président du Conseil économique social et environnemental (CESE), cet appel vise à rassembler toutes celles et tous ceux qui, dans leur grande diversité, considèrent que la loi immigration constitue un danger pour notre République, aux antipodes des principes de solidarité, de liberté, d’égalité et de fraternité.

    Dénonçant les marchands de haine et les mécaniques de division sans fin de notre société, la pluralité inédite des signataires de l’appel vise à faire primer l’essentiel : le rassemblement et la solidarité. Publié conjointement par L’Humanité et Mediapart, il réunit des personnalités de tous milieux – intellectuels, universitaires, scientifiques, culturels, artistiques, syndicaux, religieux, associatifs, mutualistes, politiques, etc. – dont les noms figurent à la fin de ce billet.

    Les dirigeant-e-s des principales organisations syndicales en sont signataires : Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT ; Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT ; Laurent Escure, secrétaire général de l’UNSA ; Murielle Guilbert et Simon Duteil, co-porte-paroles de Solidaires ; Benoît Teste, secrétaire général de la FSU. Tout comme les dirigeant-e-s des principales associations d’accueil et de lutte contre la pauvreté : Henry Masson, président de la Cimade ; Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde ; Antoine Sueur, président d’Emmaüs France ; Véronique Devise, présidente du Secours Catholique ; Najat Vallaud-Belkacem, présidente de France Terre d’Asile.

    Les responsables des associations de lutte pour les libertés et contre le racisme en sont évidemment signataires (LDH, Syndicat de la magistrature, Syndicat des avocats de France, SOS Racisme, etc.) tout comme des figures des quartiers populaires, tels Farid Bennaï, porte-parole du Front uni des immigrations et des quartiers populaires (FUIQP), et Toumi Djaïdja, co-initiateur et symbole de la Marche pour l’égalité de 1983.

    Également soutenu par les dirigeant-e-s des grandes organisations de l’économie sociale et solidaire comme la Fédération nationale de la Mutualité française et l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux (UNIOPSS), cet appel est aussi signé par des élu-e-s de sensibilités politiques diverses (Fabien Roussel, Cécile Rilhac, Guillaume Lacroix, Benjamin Saint-Huile, Marine Tondelier, Olivier Faure et Manuel Bompard).

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  • Voeux 2024

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  • Marché de Léon le dimanche 17 décembre à Boult aux Bois

     

    CONCERTS / ANIMATIONS
    11h - La schlapp Sauvage (folk & chansons)
    11h30 - Contes (en intérieur)
    14h - Le Jeu de la Schlapp (championnat de lancer de Schlapp)
    15h30 - Concert des enfants (4-7 ans)
    16h - La schlapp Sauvage
    17h - La fanfare de Boult, suivie de La Fanfare Moussaka

    ATELIERS DE FABRICATION
    Objets en laine feutrée, avec Juliette Cheriki-Nort

    Mini-couronnes et cloches de fleurs séchées, avec la ferme Les Messicoles
    Cartes de Léon, avec Véronique & Claire Menissier
    Photos de vœux rigolotes, avec l'association Scrap Tapage
    Chapeaux de lutins en vannerie, avec Vannerie D'Ardenne Gilles Durmois

    Tous gratuits sauf les cloches.


    STAND CROC'LOCAL
    Ferme de la binette

     Pâtes de Lisa'veurs fermières

    Tisanes & autres de Les Herbes de Rémy

    Volailles de La ferme des fortes terres

     Salaisons de porc laineux de Ferme d'Aurizel

    Bières de La Dunoise

    Limonades de Mauvaises Graines

     Vins de Sylvain Chen

    AUTRES STANDS
    Savons & cosmétiques de L'Atelier de la Réserve

     Créations en tricot de Tendres Mailles

    Livres, bobs & vêtements sénégalais par Jean Dib Ndour
     Livres nature par David Melbeck
    Livres & Le Curieux Vouzinois par Philippe Vauchelet
    Photos nature de Caroline Henry - Photographie Nature

    Fleurs séchées de la Ferme Les Messicoles
    Vanneries de Gilles Durmois

    Upcycling de L'Ama"lle aux Trésors

     

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  • Contre l’immigration jetable et pour une politique migratoire d’accueil, soirée débat à Vouziers

    Il y a 40 ans, des marcheurs issus des quartiers populaires de grandes villes françaises arrivaient à Paris pour dénoncer le racisme et défendre l’égalité des droits. 40 ans après, ce combat est toujours d’actualité, d’autant plus que le gouvernement s’apprête à faire passer ce projet de loi à l’Assemblée nationale dès la fin novembre. Le projet initial était déjà synonyme de précarité aggravée des étranger-e-s y compris celles et ceux ayant des papiers. La version du texte votée par le Sénat a durci considérablement le projet initial. Elle réussit à pousser l’attaque contre les droits fondamentaux des personnes étrangères à un niveau d’inhumanité jamais atteint auparavant, au mépris des textes internationaux, des traités européens et même de la Constitution et de son préambule, dans un élan de surenchère xénophobe.

    Si le texte était voté en l’état, ce serait sous prétexte de motivations aussi floues et flottantes que le « non respect des principes républicains » ou de « menace pesant sur l’ordre public » :
    – la fin du renouvellement automatique de certains titres de séjour,
    – la possibilité de supprimer le titre de séjour, voire d’expulser toute personne étrangère sur simple décision administrative, à la discrétion des préfets.

    Les droits des étranger·es en général seraient fortement restreints et aucune solution acceptable ne serait apportée à la situation des milliers de personnes sans-papiers, en particulier grâce à leur régularisation mais les dispositifs disponibles pour les précariser, les réprimer et les expulser seraient renforcés.

    -> L’aide médicale d’Etat pour les sans papiers serait transformée en aide médicale d’urgence et donc supprimée pour l’immense majorité des soins.

    -> Le délit de séjour irrégulier (aboli en 2012) serait rétabli et passible de 3750€ d’amende.

    -> Des quotas migratoires devraient être votés par le Parlement tous les 3 ans pour fixer le nombre d’étranger-e-s admis-es à s’installer en France
    (hors demandeurs d’asile) : c’est une façon d’exclure de toute possibilité de régularisation des milliers de personnes qui pourraient l’être.

    ->  La durée du séjour ouvrant droit au regroupement familial passerait de 18 à 24 mois.

    -> L’accès aux cartes de séjour et de résident pour les conjoint-e-s de Français-es et les parents d’enfants français serait restreint.

    -> Les étudiant-e-s qui effectueraient leur premier séjour en France seraient contraint-e-s d’avoir une somme d’argent fléchée comme « caution de
    retour ».

    -> Le droit aux allocations familiales et à l’ aide personnalisée au logement (APL) serait conditionné à 5 ans de séjour régulier.

    -> L’accès à la nationalité française pour les conjoint-e-s de Français-es serait conditionné à un niveau de français plus élevé qu’auparavant.

    -> L’acquisition automatique de la nationalité à leur majorité pour les enfants nés en France de parents étrangers serait supprimée.

    -> Le délai de résidence pour demander la naturalisation passerait de 5 à 10 ans de séjour régulier.  Et bien d’autres mesures toutes plus inhumaines et restrictives des droits les unes que les autres.

    Concernant la régularisation des sans-papiers par le travail

    -> L’article 3 qui prévoyait un titre de séjour de plein droit dans les métiers en tension a été supprimé. Sa logique était de rendre le salarié captif de son employeur pour longtemps. Quant à la prétention du projet d’enlever des mains des patrons la régularisation, le texte sorti du Sénat obligera les préfectures à vérifier la réalité du travail auprès des employeurs. Et aucun d’entre eux n’aura intérêt à avouer à l’État qu’il utilise de la main-d’œuvre sans-papiers. 

    Et soulignons que tous les pseudo-droits existants ou concédés se heurteront, de toute manière, à la quasi-impossibilité d’obtenir un rendez-vous pour le dépôt de la demande. L’article 3 est remplacé par le nouvel article 4 bis et c’est un véritable recul y compris par rapport au droit actuel. 

    Enfin, un fichier des mineur·es étranger-e-s isolé-e-s délinquant-e-s serait créé, les jeunes majeur-e-s recevant une obligation de quitter le territoire Français (OQTF) se verraient systématiquement privé·es de la possibilité de bénéficier d’un contrat jeune majeur·e et  les OQTF, accompagnées dans un nombre grandissant de cas d’interdiction de revenir sur le territoire (IRTF), seraient rendues encore plus faciles et même systématisés notamment pour les personnes déboutées du droit d’asile sans même vérifier qu’elles sont expulsables ce qui aggravera le nombre de personnes dites ni-ni, c’est à dire ni régularisables et inexpulsables privées de tous leurs droits. 

    Plus que jamais, nous disons que d’autres politiques sont possibles basées sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits. C’est possible quand les responsables politiques le décident comme on l’a vu avec les réfugié-e-s ukrainien-ne-s.

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  • Le festival Migrant’scène passe par Bar lès Buzancy ce dimanche 3 octobre.

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    Rendez-vous annuel incontournable pour croiser les regards sur les migrations dans une ambiance festive et conviviale, le festival Migrant’scène de La Cimade s’installe entre novembre et décembre dans une centaine de villes en France métropolitaine et en Outre-Mer.

    Migrant’scène, ce sont des expositions, des soirées festives, des ciné-débats, des spectacles vivants, des concerts, des rencontres sportives… Ces évènements invitent à bousculer nos représentations sur les personnes étrangères, à se mobiliser pour lutter contre les stéréotypes et les préjugés, à se rassembler, à construire ensemble une société plus juste. Dans l’égalité et la solidarité !

    Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de La Cimade, souligne la pertinence du festival dans le contexte actuel : « Dans des moments difficiles comme ceux que notre pays a vécu ces dernières semaines, il est essentiel de faire prévaloir l’échange, le faire ensemble, les moments de partage et de création. C’est l’ambition du festival Migrant’scène, qui prend plus que jamais tout son sens cette année. Il se veut un antidote aux préjugés, aux divisions ; un levier pour bâtir un monde meilleur, où libertés et solidarité se conjuguent au service de toutes et tous ».

    Le Festival remet d’ailleurs à l’honneur sa thématique « Libertés ! Dans l’égalité et la solidarité », liberté de sortir du cadre des identités assignées et d’affirmer une identité plurielle, liberté de tourner le dos à un avenir bouché, liberté de circuler, liberté de travailler, liberté d’aimer… Et liberté d’agir en solidarité avec celles et ceux qui sont privé∙e∙s du droit à ces libertés.

    Chaque année, ce sont plusieurs centaines de bénévoles mobilisés avec près de 400 partenaires. En 2022, plus de 300 événements ont touché près de 20 000 personnes.

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