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société - Page 173

  • Nos associations attaquent le décret prorogeant le délai de mise en service de l’EPR de Flamanville

    Communiqué commun du Réseau “Sortir du nucléaire“, Greenpeace France, France Nature Environnement, France Nature Environnement Normandie, CRILAN, Stop EPR Ni à Penly ni ailleurs.

    Le 25 mars 2020, en plein confinement, un décret prorogeant de quatre ans le délai de mise en service de l’EPR de Flamanville a été publié. En quelques lignes, ce décret modificatif – déjà le deuxième de ce type [1] – en fixe la date limite à 2024, contre 2020 auparavant. Le gouvernement a procédé en catimini, sans procédure de participation du public, comme s’il s’agissait simplement d’actualiser formellement une date devenue obsolète en raison des retards successifs du chantier. Pourtant, l’état du réacteur n’a plus grand-chose à voir avec ce que décrit le décret d’autorisation de création initial.

    Celui-ci prévoyait en effet que les exigences de conception et de fabrication devaient être telles qu’on puisse exclure la rupture de composants majeurs comme la cuve ou les tuyauteries des circuits primaires et secondaires. Entre-temps, d’importants défauts ont été découverts sur le couvercle et le fond de cuve, si bien que sa rupture n’est plus exclue [2]. Ce risque concerne également huit soudures des tuyauteries principales d’évacuation de la vapeur, affectées de malfaçons [3] , dont la réparabilité n’est même pas garantie. Et ces problèmes ne représentent probablement que la partie émergée de l’iceberg, de nouvelles « non-conformités » étant régulièrement découvertes [4] !

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  • Manifester est un droit fondamental. Il doit être défendu

    Communiqué LDH le 25 mai 2020

    Depuis le 11 mai, le couple exécutif a décidé de réprimer toute forme de protestation publique. En dépit du respect des gestes barrières, il mobilise les forces de l’ordre pour bloquer et verbaliser une chaine humaine à l’Ile-Saint-Denis (93) contre des violences racistes commises par des policiers, un cortège syndical de voitures à Marseille pour l’emploi et les services publics, des rassemblements ponctuels de « gilets jaunes », des protestations des personnels infirmiers et de médecins devant des hôpitaux.

    La liberté de circulation est rétablie dans les centres commerciaux et l’espace public ; il sera prochainement possible, par faveur spéciale, d’aller au Puy du Fou, de se rassembler dans les lieux de culte et de se rendre dans les bureaux de vote pour le second tour des municipales. Pour le gouvernement, consommer, déambuler, se divertir, prier ou voter : c’est oui. Protester dans la rue, c’est fermement non.

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  • Cinq choses à absolument savoir sur le viol

    Publié par Amnesty International

    La connaissance est un pouvoir, y compris lorsqu’il s’agit de lutter contre le viol. Voici donc cinq faits concernant le viol.

    1. La majorité des viols sont commis par une personne que la victime connaît

    La plupart des gens croient que les viols sont principalement le fait d’inconnus. En réalité, la majorité des viols sont commis par une personne que la victime connaît. L’auteur peut être un ami, un collègue, un membre de la famille, un partenaire ou ancien partenaire.

    Le « mythe de l’inconnu » envoie un message erroné : celui qu’une agression sexuelle perpétrée par quelqu’un que la victime connaît n’est pas un viol. Lors d’un sondage sur les comportements face aux violences liées au genre réalisé dans l’Union européenne (UE) en 2016, 11 % des personnes interrogées estimaient que les rapports sexuels forcés avec un partenaire ne devraient pas être illégaux.

    2. En général, les victimes de viol n’opposent pas de résistance physique

    Tant en droit que dans la pratique, il ne faut pas supposer qu’une personne a donné son consentement parce qu’elle n’a pas opposé de résistance physique. Le fait qu’une femme n’ait pas de blessures visibles, qu’elle n’ait pas dit « NON » ou opposé une résistance ne signifie pas qu’elle n’a pas été violée.

    Même si on pourrait s’attendre à ce qu’une victime de viol « type » s’oppose physiquement à son agresseur, la sidération est une réaction physiologique et psychologique couramment constatée en cas d’agression sexuelle, qui empêche la personne de s’opposer à l’agression, l’obligeant même souvent à rester immobile. Ainsi, une étude clinique suédoise de 2017 a établi que 70 % des 298 femmes victimes de viol ayant participé à l’étude avaient été frappées de « paralysie involontaire » pendant l’agression.

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  • En Chine, la pollution est plus forte qu’avant le confinement

    Dans un rapport publié le 18 mai, le Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA) montre que la pollution en Chine vient de remonter, quelque temps après le déconfinement et en pleine reprise des activités économiques. Et le constat est d’autant plus inquiétant que les niveaux sont plus élevés qu’avant le confinement. « Ces 30 derniers jours, les niveaux de polluants dangereux pour la santé en Chine ont excédé les concentrations enregistrées à la même époque l’année dernière, pour la première fois depuis le début de la crise Covid-19 », annonce le CREA. La pollution est donc actuellement plus élevée qu’à la même période en 2019.

    Dans la version complète du rapport, le CREA relève qu’une remontée des niveaux d’émissions polluantes était certes évidente, mais pas forcément à des niveaux supérieurs à la période pré-confinement, d’autant plus que cela advient alors même que tous les secteurs n’ont pas encore pleinement repris. L’organisme qualifie une telle reprise de « sale » et relève que la Chine avait déjà opéré de la même façon lors de son plan de relance après la crise financière de 2008.

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  • En pleine crise sanitaire, les défenseurs des droits des migrants sont toujours harcelés

    Dans le contexte de la crise sanitaire liée au Covid-19, les défenseurs des droits humains jouent un rôle crucial pour que la lutte contre la pandémie soit respectueuse des droits de tous. Pourtant, à la frontière franco-britannique, les personnes venant en aide aux migrants continuent de faire l’objet d’actes de harcèlement et d’intimidation de la part des autorités françaises. Nous demandons que cessent immédiatement les pratiques abusives à leur égard.

    Conditions de vie indignes et absence de protection pour les personnes exilées

    Depuis le début de la crise sanitaire en France, les expulsions de lieux de vie informels se sont poursuivies dans le nord de la France, laissant les personnes exilées dans le dénuement le plus total. Entre mars et avril 2020, l’équipe de Human Rights Observers a recensé 180 expulsions de campements à Calais et 12 à Grande-Synthe. Selon les associations locales, ces expulsions se sont accompagnées de la saisie de tentes et d’effets personnels (sacs de couchage, couvertures, sacs à dos, téléphones), mais aussi de violences et d’un recours excessif à la force par la police.

    Suite aux demandes d’Amnesty International France et des nombreuses associations qui travaillent sur le terrain, des opérations de mise à l’abri et quelques mesures d’assistance humanitaire ont tardivement été mises en place. Cependant, de nombreuses personnes exilées continuent de vivre dans des conditions indignes, sans aucune mesure de protection face au virus. Plus de 1000 personnes exilées sont encore présentes dans les campements informels à Calais et environ 600 à Grande-Synthe.

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  • C'est contagieux ?

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    Dessin de Schvartz pour Charlie-Hebdo

  • Drones : la police interdite de vols

    Communiqué LDH le 20.0502020

    Par une ordonnance en date du 18 mai 2020, le Conseil d’Etat a donné raison à la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et à la Quadrature du Net qui contestaient l’utilisation de drones par la préfecture de police de Paris, en dehors de tout cadre légal spécifique à l’utilisation des images filmées.

    En effet, contrairement à la vidéosurveillance dont les dispositifs doivent obéir à certaines contraintes (emplacement et orientation des caméras, paramétrages interdisant de capter des images relatives aux entrées d’immeuble, à l’intérieur des bâtiments et des espaces privés…), les images filmées par des drones captent nécessairement des images relatives à ces espaces protégés, portant ainsi atteinte aux libertés fondamentales que sont le droit à la vie privée et le droit à la protection des données personnelles.

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