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politique nationale - Page 304

  • Le président des riches

    Le couple Pinçon-Charlot, deux sociologues spécialistes de la grande bourgeoisie, réédite une version de leur ouvrage « Le président des riches ».

     

    Ce livre a eu un grand succès, il permet de comprendre le fonctionnement de la partie la plus aisée de 866311962.jpgnotre société, et de voir comment ils maintiennent leur contrôle sur les pouvoirs dans les domaines politiques, économiques et culturels.

    Ils répondent aux questions de "Politis" à l'occasion de la publication ce cette version de leur livre, augmentée en fonction de l'actualité récente.

    Voici une question tirée de cet entretien :

     

    Politis.fr : Dans la « guerre des classes » qui se joue selon vous aujourd’hui, la « conscience de classe » n’existe que du côté des dominants...

    Michel Pinçon : Oui, la bourgeoisie fonctionne en réseau avec des interconnexions très fortes entre les familles. Il existe un militantisme insoupçonné mais très efficace, sur les problèmes urbains par exemple.

    La conscience de classe se traduit aussi dans les urnes. Les beaux quartiers ont voté en masse pour Nicolas Sarkozy, tandis que les votes sont dispersés dans les quartiers populaires. Il n’existe pas la même unité idéologique, la même conscience politique, que dans la bourgeoisie.

  • Fête de l'Huma

    fete_de_lhumanite_2011.jpg

     

    Un départ collectif est organisé pour les Ardennes :

    Un bus partira le 17 septembre : inscriptions au 0324564043

  • Les peuples ne doivent pas payer la crise de la dette publique !

    Communiqué des Alternatifs

     

    La crise des subprimes en 2007 et 2008 a été surmontée par l’intervention des Etats, qui se sont arton861-8205d.pngmassivement endettés pour venir au secours d’institutions financières défaillantes et relancer le capitalisme globalisé.
    Ces Etats se sont trouvés ainsi fragilisés, et, dès le 5 octobre 2009, une première attaque spéculative a débuté contre la Grèce, elle menace désormais de nombreux pays européens. La perte de la notation AAA par les USA accentue la folie des marchés, bien décidés à imposer leur loi.

     

    Il est vain de vouloir "les rassurer" et de céder aux injonctions des agences de notation, comme tentent de le faire le FMI et l’Union européenne, soutenus en cela par la droite et la social-démocratie, scandaleux d’épargner les vrais responsables de la crise et de frapper les classes populaires par la réduction des budgets sociaux voire une hausse de la TVA

    La crise de la dette réouverte, risque de déboucher sur une profonde récession et une régression sociale massive en Europe.

    Une politique de rupture est la seule alternative :

    • transformation de la Banque Centrale Européenne en un outil financier public sous le contrôle du parlement européen, en lui permettant de participer au financement des budgets des Etats
    • pas de réduction des services et de investissements publics.
    • taxation des transactions financières
    • refus du diktat antidémocratique baptisé ’règle d’or" de l’équilibre budgétaire moratoire sur le remboursement de la dette publique et annulation des dettes illégitimes
    • appropriation sociale du système bancaire sous contrôle populaire et sans indemnisation des actionnaires
    • instauration d’une fiscalité frappant prioritairement le capital, la spéculation et les gros revenus, grossedettegrand.jpgpour rééquilibrer les budgets publics, et engager la reconversion écologique de l’économie et la transformation autogestionnaire de la société.

    La mise en œuvre d’une telle politique exige une puissante mobilisation populaire à l’échelle de l’Europe. Les islandais ont su refuser de payer pour la faillite de leurs banques. Les manifestations en Grèce, celles des indignés espagnols nous montrent le chemin.
    Aider à l’émergence d’une telle mobilisation, puis la soutenir et l’amplifier dans l’unité, c’est le défi qui est aujourd’hui posé à l’ensemble de la Gauche de transformation sociale et écologique.

  • Nicolas Hulot prend de la distance

    L'échec de Nicolas Hulot à la primaire des Verts s'explique par de multiples facteurs.

     

    Parmi ceux-ci, son engagement très récent au sein du parti est certainement une des raisons les plus marquantes.

    640196_french-environmental-activist-hulot-gestures-during-news-conference-in-nantes.jpgIl est difficile de se faire reconnaître comme le porte-parole d'un groupe que l'on vient de rejoindre,et pas aisé de prendre ses marques dans ce nouveau cadre.

    Battu par Eva Joly,il a manifestement assez mal pris sa défaite.

    Il explique maintenant qu'il prend un certain recul, et même s'eil n'attaque pas Eva Joly, son soutien est pour le moins très mesuré.

    Voici un extrait de sa lettre d'explication :

    "Conscient d'être aujourd'hui plus un facteur de division et de dispersion médiatique que de rassemblement j'ai décidé de prendre une distance bienveillante avec Europe Ecologie les Verts sans pour autant renoncer à mon engagement politique. C'est la raison pour laquelle je n'irai pas à l'université d'été d'EELV afin que chacun librement puisse se concentrer sur le fond et sur les propositions.

    Je souhaite qu'Eva Joly puisse sereinement lancer et mener sa campagne et développer son programme.

    La politique a besoin de cohérence et non d'union forcée. Si nous avons des objectifs communs j'observe que les modalités et l'esprit pour les atteindre divergent. J' espérais une autre pratique de la politique je n'ai pas été entendu. Cette confusion nous rend moins audible sur l'essentiel: l'avenir de l'humanité."

     

  • CITOYENNETE, LIBERTE, PSYCHIATRIE : DECLARATION D’ENTREE EN RESISTANCE

    La loi du 5 juillet 2011 relative « aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge » et ses décrets d’application entrent en vigueur. Le mouvement fort de lutte contre cette loi peut et doit se poursuivre après sa promulgation.

    Cette loi, dans la même veine que celles sur les étrangers, l’immigration, la récidive, la rétention de sûreté, la justice des mineurs, la sécurité intérieure, etc., participe des atteintes considérables portées aux libertés et aux droits sociaux. Elle organise la surveillance sociale des vulnérables et précaires stigmatisés en « classes dangereuses ». A l’exemple du fichage généralisé de tout fauteur de trouble et mauvais élève potentiel, elle ouvre même un « casier psychiatrique » des « malades mentaux », sans véritable « droit à l’oubli ».

    Cette loi est fondamentalement inacceptable car elle impose la contrainte et le contrôle social commeimages?q=tbn:ANd9GcT3QAis_NL5ZMbKx_zi5upIlDssKWI5C2eNXpSlvk0lHxu_t4iy-g organisation du soin en psychiatrie, de l’hôpital au domicile, sous la nouvelle appellation aberrante de soins sans consentement. La position soignante dans sa qualité relationnelle y est dégradée en « expertise de dangerosité », ce qui aggrave la situation actuelle faite de souffrance psychique et de désillusions dans de nombreuses équipes, avec pour résultat d’amplifier les errements de sens du soin à domicile.

    L’« entrée » en observation et soin se fera désormais par une garde à vue psychiatrique de 72 heures, sans même les garanties arrachées récemment dans le cas de la garde à vue policière.

    La psychiatrie contemporaine a remis en cause significativement le grand renfermement. Les luttes organisées par les professionnels, les usagers, les militants des droits de l’homme ont obtenu le développement des droits et mis en cause la légitimité de l’enfermement et du statut d’exception du « fou ».

    Nous n’acceptons pas que la psychiatrie et la santé mentale soient embrigadées comme faisant partie des polices de la société. Nous récusons la politique de la peur.

    Faisant fi de tout débat sur l’obligation de soin et le droit au refus de traitement, le pouvoir impose des dits « soins sans consentement » jusqu’au domicile : assignation à résidence, programme de soins imposé et appelé à fonctionner sur le mode du chantage ou du marchandage, traitements médicamenteux contraints y compris à domicile, géo localisation, etc. Nous dénonçons l’hypocrisie du législateur et la duperie de la loi : un véritable soin psychique ne peut se concevoir sans le consentement.

    A cette orientation répulsive donnée au soin psychiatrique s’adjoignent les effets et conséquences de la logique entrepreneuriale à l’œuvre à l’hôpital et dans le système de santé en général ; plus généralement de la casse du service public. Nous refusons le type de moyens supplémentaires attribués après le discours d’Antony de décembre 2008 pour « sécuriser ». Nous —usagers, familles, soignants, travailleurs sociaux, magistrats, élus, citoyens—exigeons une orientation et des moyens qui relancent la psychiatrie de secteur, assurent et pérennisent les pratiques fondées sur l’éthique de la complexité, du prendre soin, de l’accueil, de l’hospitalité, du rôle des tiers sociaux et familiaux, de l’accompagnement, d’une réelle réhabilitation, et du droit.

    Pour en former contours et contenus, nous sommes favorables à un débat national dont l’objet soit :

    ● l’abrogation de la loi du 27 juin 1990 et celle du 5 juillet 2011. l’abrogation de la loi du

    27 juin 1990 et celle du 5 juillet 2011. La nécessité d’une loi qui en finisse avec l’exception psychiatrique et qui relève du soin psychique bien conçu articulé au droit commun : c’est-à-dire de l’autorisation et du contrôle du juge civil.

    ● la mise en chantier d’une loi programmatique pour une psychiatrie démocratique dont l’objet et l’éthique sont proposés dans notre manifeste initial, qui soit à l’opposé des gouvernances de mise au pas gestionnaire dont sont représentatifs les plans de santé mentale actuels et annoncés.

    Il nous faut débattre, mais il nous faut également agir. Nous ne devons respecter les lois que si elles mêmes respectent le droit, en l’occurrence les libertés individuelles et l’intimité de la vie privée. La loi, qui dans la tradition est libératrice, est désormais un instrument du contrôle social. Elle formate, arrêtés et certificats à l’appui. La tradition de désobéissance civile, c’est depuis 1789 de s’opposer aux lois, mais c’est aussi désormais de combattre la loi par le droit. L’application servile de la loi ne créerait pas seulement l’injustice ou l’aberration psychiatrique ; elle créerait l’illégalité. La loi est celle d’une majorité conjoncturelle, mais le droit, construit dans le temps, est l’œuvre de tous. Où allons nous ? Vers ce qui n’est pas écrit, et seule la radicalité de l’analyse permet de s’extirper des modèles bien-pensants, déjà prêts à nous ensevelir.

    Dans l’immédiat et à cette date du Premier août qui marque l’entrée en vigueur de la loi, nous proposons un plan d’action et de résistance éthique :

    - le refus des psychiatres et des soignants, dans la mesure du possible, de mettre en place des mesures de contrainte. Et notamment, le refus des collectifs soignants de tout programme de « soin contraints » à domicile contraires à la déontologie et aux droits fondamentaux. De même, il faut opposer un refus de tout avis médical sans avoir pu examiner le patient.

    - la saisie systématique du juge des libertés et de la détention, le patient devant être entendu hors visioconférence.

    - Développer l’information, notamment lors des 72 heures, afin que les personnes ne tombent pas dans la trappe psychiatrique que cette loi organise, mais accèdent aux soins psychiques auxquelles elles ont droit.

    - Le soutien des recours et défenses des patients soumis à ces « soins sans consentement », y compris les QPC qui ne manqueront de survenir. La création d’un collectif d’avocats et juristes sera essentielle en ce sens.

    - La construction d’un observatoire national de suivi de l’application de cette loi qui assure le recueil de données, l’alerte aux droits des personnes soumises aux « soins sans consentement », qui rapporte au législateur, au contrôleur des libertés et des lieux de détention, à la commission nationale consultative des droits de l’homme et au public les atteintes aux droits de l’Homme et à l’éthique du soin psychique.

    Nous sommes et demeurerons mobilisés pour concrétiser une œuvre de démocratie et de professionnalités.

    Signer la déclaration en ligne

    Organisations signataires membres du collectif “Mais c’est un Homme” : Advocacy France, Les Alternatifs, Alternative Libertaire, Association des Médecins Urgentistes de France (AMUF), ATTAC, Cercle de Réflexion et de proposition d’actions sur la Psychiatrie (CRPA), La coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics, Europe Écologie Les Verts, Fédération Alternative Sociale et Écologique (FASE), Handi-Social, Ligue des droits de l’Homme, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, République et Socialisme, Solidaires, SUD santé sociaux, SNPES PJJ/FSU, Syndicat de la Magistrature, Union Syndicale de la Psychiatrie

  • Salauds de pauvres !

    En grande difficulté financière, le gouvernement fait feu de tout bois pour renflouer un peu les caisses de l'Etat.

    taxe_pauvres.gifLes exclus et les plus démunis risquent d'être les premières victimes de cette politique. A la demande de la "droite populaire"(l'aile droite de l'UMP), Xavier Bertrand veut mettre en place un fichier des allocataires sociaux. Comme si la richesse nationale dépendait de la recherche de quelques fraudeurs potentiels. Il existe de nombreux domaines où l'Etat pourrait récupérer des sommes qui seraient d'un montant nettement plus important. Il faudrait alors s'intéresser à une autre population, plus aisée financièrement. Mais cette population représente le fond de commerce électoral de l'UMP, alors il ne faut pas leur faire peur. Cette décision n'a rien d'économique, c'est un choix purement politique. Le message est : "voyez on fait plein de choses contre les fraudes, et vous vous vous doutez bien que les bénéficiaires des allocations sont les plus gros tricheurs." C'est reprendre la tactique du FN contre les immigrés "3 millions d'immigrés, c'est 3 millions de chômeurs".

    Mais entre la Droite Populaire et le FN il y a de moins en moins de différences.

    Voici la réaction de la LDH


    Communiqué LDH

    La Ligue des droits de l’Homme condamne fermement le projet annoncé par Xavier Bertrand, ministre du Travail et de la Santé, de la création d’« un fichier unique des allocataires sociaux avant la fin de l’année », création destinée, selon le ministre, à « renforcer la lutte contre des fraudes sociales ».

    Cette annonce vise à donner, une fois encore, des gages à la droite populaire, qui en avait fait un de ses thèmes favoris, et au-delà à l’électorat du Front national.

    Sous couvert de lutte contre les fraudes, la mesure vise à stigmatiser les plus démunis et les plus faibles comme autant de fraudeurs potentiels, tout en renforçant les instruments d’un contrôle social sans grand rapport avec l’idée de justice sociale, de justice tout court.

    Elle s’inscrit enfin dans une dynamique de multiplication de fichiers et dans une logique de leur interconnexion, lourde de périls pour les droits et les libertés tant individuels que collectifs.

  • Monsieur le Président, où sont passées vos promesses ?

    Appel du Nouvel Observateur soutenu par la LDH

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    Charleville-Mézières, décembre 2006. Nicolas Sarkozy lance en pleine campagne présidentielle : « Je veux que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir. Parce que le droit à l’hébergement, c’est une obligation humaine ».

    Paris, juillet 2011. Des centaines de familles sont contraintes de trouver refuge dans les services d’urgence des hôpitaux déjà débordés. Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu social, jette l’éponge après 18 ans de service.

    Le constat est amer. Le nombre de mal-logés, de sans-abris ne fait qu’augmenter. Seule une volonté politique déterminée permet de vaincre la misère sociale. La France a-t-elle baissé les bras ? Que répondre aux trois millions et demi de mal-logés ? Au plus de 100.000 personnes qui vivent « dans la rue » ou passent de foyers en chambres d’hôtel ?

    Monsieur le Président, où sont vos promesses ? Associations, travailleurs sociaux, médecins, bénévoles ou simples citoyens, ne peuvent plus faire face. A des besoins grandissants, on répond par des budgets, déjà étriqués, amputés en 2011 de 41 millions d’euros. Vous préconisez des solutions pérennes. Mais où sont-elles ? Votre ministre du Logement affirme vouloir diminuer le nombre de places d’hôtels pour les remplacer par « des places de logements ». Comment croire que cette nouvelle promesse ne restera pas, une fois de plus, lettre morte ? Donnez-nous des garanties ! Appliquez enfin le droit au logement opposable (DALO). Prenez des mesures pour mobiliser les bureaux et appartements laissés vacants à la faveur de la spéculation immobilière. Arrêtez de fermer des places d’hébergement d’urgence. Empêchez les expulsions sans solution de relogement. Sortons de cette logique purement financière. Cessons d’abandonner ainsi à la violence de la rue des milliers d’hommes et de femmes. N’attendez pas l’échéance présidentielle, monsieur Sarkozy, tenez enfin vos promesses.

     

    Ce texte est soutenu par :
    Emmaüs France, La Fondation Abbé Pierre, L’Uniopss, Emmaüs Solidarité, Advocacy France, France Terre D’Asile, Jean-Baptiste Eyraud (porte-parole du DAL), la Fnars, le Secours Catholique, l’Association des Cités du Secours Catholique, le Collectif Les Morts de la Rue, Bernard Devert (président de la Fédération Habitat et Humanisme), Sylvain Cuzent (DG Centre d’action sociale protestant), Les Enfants de Don Quichotte, Mouvement ATD Quart Monde, La Fédération d’Aide à la Santé Mentale Croix-Marine, Jean-Marie Faucher (DG ARAPEJ Ile de France), le CHRS Fondation Mérice, la Ligue des droits de l’Homme, le Collectif Jeudi Noir, Médecins du Monde, Maud Bigot (Coordination nationale des professionnels de l’urgence sociale).

     

    Les premiers signataires :
    Fadela Amara, Martine Aubry, Jean-Marc Ayrault, Josiane Balasko, Patrick Bloche, Pascale Boistard, Alain Bocquet, Richard Bohringer, Carole Bouquet, Jean-Paul Carceles, Nathalie Corre, Emmanuelle Cosse, Bertrand Delanoë, Harlem Désir, Cécile Duflot, Rémi Féraud, Christophe Girard, Anne Hidalgo, François Hollande, Myriam El Khomri, Pierre Laurent, Augustin Legrand, Corinne Lepage, Arnaud Montebourg, Thierry Repentin, Ségolène Royal, Dominique Sopo, Manuel Valls, Dominique Versini, Dominique Voynet, …

    2 août 2011

    Signez la pétition en ligne.