Zapping, en attendant les résultats du vote au PS (cliquer)
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Zapping, en attendant les résultats du vote au PS (cliquer)
Rachida Dati récidive : dans notre note du 23 octobre, nous vous informions du climat détestable entre la ministre et les syndicats de juges (de droite et de gauche) . Sarkozy avait du monter en première ligne, et recevoir, sans sa ministre, le syndicat (de droite) pour désamorcer la crise .
Racida Dati prépare un texte pour contourner l'avis du conseil constitutionnel sur son premier texte concernant la rétention de sûreté . Elle avait promis aux syndicats de magistrats de travailler en concertation . Voici ce que rapporte le nouvelobs.com :
Les deux principaux syndicats de la profession assurent que la Garde des Sceaux leur avait promis le 24 octobre une "concertation" sur ce texte et qu'ils n'ont jamais été informés de l'imminence de sa présentation en Conseil des ministres, y compris mardi soir, quand le cabinet de la ministre a appelé les deux organisations "pour 'rétablir la confiance et la concertation avec la ministre'". L'USM, contactée par l'Associated Press, n'avait pas non plus été informée de la publication au "Journal officiel" de mercredi de trois textes d'application.
Le projet de loi n'a été transmis aux syndicats que mercredi matin, alors qu'ils l'avaient demandé depuis deux semaines, a reconnu Guillaume Didier, interrogé par l'Associated Press. Mais "on va travailler avec eux pendant le travail parlementaire", a-t-il néanmoins promis, jugeant le malentendu "dissipé".
Les syndicats ont tout de même dénoncé l'incident comme un "véritable refus de tout dialogue constructif avec les professionnels de justice". L'attitude de Rachida Dati pose "la question de la poursuite de relations institutionnelles avec une ministre qui ne cesse pourtant d'affirmer qu'elle concerte les organisations professionnelles", ont ajouté le SM et l'USM.
La ministre ne semble plus être protégée par le président : elle devrait être prudente, car en cas de récidive, elle risque l'application de la peine plancher .
Le gouvernement Sarkozy s'est donné comme objectif prioritaire la diminution du nombre de fonctionnaires : la moitié de ceux qui partent à la retraite ne doivent pas être remplacés . Ceci est fait au nom d'une économie des dépenses de l'état . Il est vrai qu'il est fortement endetté, et que ce ne sont pas les mesures d'aides aux banques et aux entreprises qui vont inverser la tendance . La diminution du nombre de fonctionnaire est faite sans étude et concertation préalable, pour savoir quel nombre est nécessaire à la bonne marche des services (éducation, santé, justice, ...) . Le Monde nous apprend que dans les ministères , le mouvement est inverse, et que les attachés ministériels ainsi que les primes augmentent fortement . On est dans le cas typique où les responsables politiques n'appliquent pas pour eux-mêmes ce qu'ils imposent aux autres:
Bonne nouvelle : au moment où le gouvernement mène une politique de réduction des dépenses publiques et de diminution des effectifs de la fonction publique, un secteur reste épargné. On embauche dans les ministères, et les primes y ont explosé de 20 % en un an.
Entre septembre 2007 et juillet 2008, selon l'annexe au projet de loi de finances pour 2009, les affectations dans les cabinets ministériels ont crû de 397 personnes et le montant des primes distribuées a progressé de près de 5 millions d'euros.
Depuis plusieurs rentrées, les enfants de deux ans ont bien du mal à entrer à l'école maternelle . Le ministère a décidé de ne plus les compter dans les effectifs , il n'y a donc plus d'enseignant pour les recevoir . Ils peuvent juste intégrer des écoles où le nombre d'enfants inscrits laisserait une marge de manoeuvre pour les intégrer . Ce qui se passe sur le terrain, par exemple à Vouziers, c'est qu'ils ne sont plus reçus dans les écoles publiques .
Le ministre a trouvé des arguments "pédagogiques"pour justifier sa mesure, alors que la raison principale est financière: en fermant des classes, il économise des postes d'instituteur .
Le problème de l'accueil des 2-3 ans pose bien sûr un problème particulier, pourquoi la solution ne serait elle pas au sein de l'école maternelle ?
Le cours préparatoire est également un cas particulier (apprentissage de la lecture par exemple) qui s'intègre dans l'école primaire, où se trouve des CM2 dont les problèmes sont totalement différents .
Le sénat suggère de créer des "jardins d'enfants" pour les 2-3 ans . Quel intérêt de mettre en place une structure nouvelle ?
Il faudra construire de nouveaux locaux, former de nouveaux personnels . Mais cela se ferait en dehors de l'éducation nationale, donc plus de gratuité obligatoire . Et les collectivité locales ,comme les parents peuvent s'attendre à mettre leurs finances à contribution pour ce nouveau service public à la mode libérale .
Le ministère de la culture cherche à limiter le téléchargement sur internet, et fait voter une loi en ce sens . Pour l'étude de ce texte de loi, l'avis de la CNIL (commission nationale de l'informatique et des libertés ) est nécessaire . On apprend tardivement que l'avis donné est très défavorable, et motivé solidement en s'appuyant sur plusieurs points litigieux du texte de loi .
Chistine Albanel, qui s'était bien gardée de rendre cet avis public, déclare(source le point.fr, voir l'article complet) :
La Tribune a publié le contenu de l'avis de la Cnil sur le projet de loi Création et Internet. Si la position de la Commission était déjà connue, l'argumentation détaillée du gendarme des libertés était restée confidentielle. Un secret aujourd'hui levé. Contactée par le quotidien, Christine Albanel a expliqué que le projet de loi avait été développé "en parfaite intelligence" avec l'avis de la Cnil : difficile à croire, à la lecture du texte complet.
Encore une ministre qui ne manque pas d'air : elle va à l'encontre de l'avis de la cnil, le camoufle et ose affirmer qu'elle agit en parfaite intelligence avec cet avis . Plus c'est gros, plus ça passe !?
Il y a quelques principes à respecter pour pouvoir affirmer vivre en démocratie . Parmi ceux-ci, se trouve l'indépendance de la justice, qui doit pouvoir s'exercer en dehors de toute pression du pouvoir politique . Le président de la république occupe déjà une place particulière, dans le sens où il ne peut être inculpé ou jugé comme tous les citoyens tant qu'il occupe sa place . Par contre il peut porter plainte contre d'autres personnes, et Sarkozy utilise cette possibilité plus que ses prédécesseurs . Il vient de subir une défaite dans l'affaire des "poupées vaudou", puisque le tribunal l'a débouté de sa plainte, ce qui constitue une première pour ce cas de figure . Ce résultat ne doit pas lui plaire du tout , puisque son conseiller spécial, Henri Guaino attaque les juges pour cette décision . Voici ce que rapporte le site "nouvelobs.com" :
La sortie du conseiller spécial de l'Elysée Henri Guaino qui a jugé "scandaleux" le jugement autorisant la vente de poupées vaudous à l'effigie de Nicolas Sarkzoy, fait grincer les dents, le Syndicat de la magistrature (SM) dénonçant lundi de "nouvelles pressions sur la justice" et demandant à l'entourage du chef de l'Etat de cesser "toute forme d'intrusion dans le cours de la Justice".
Si l'entourage le plus proche du chef de l'état se permet une telle intervention déplacée, que personne ne s'étonne que la fonction présidentielle ne soit plus respectée .
En préparation de son congrès, le PCF organise le vote de ses adhérents pour les différents textes présentés : il y a un texte de la direction sortante (M-G Buffet) et deux d'opposition . Au niveau national, les résultats sont les suivants (source AFP) :
Le texte défendu par la secrétaire nationale Marie-George Buffet -"Vouloir un monde nouveau, le construire au quotidien" - a obtenu 60,91% (22.000 voix). Il devient ainsi "le texte de base commune" pour la discussion du Congrès, souligne la direction.
Deux autres textes alternatifs, de courants "orthodoxes", partisans de l'identité communiste, étaient en lice: l'un, "Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps", défendu par le député-maire de Vénissieux, André Gerin, a recueilli 24,03% des voix et l'autre, "Renforcer le PCF, renouer avec le marxisme", 15,04%.
Certains courants, dont les "réformateurs" appelaient au vote blanc, voici leurs arguments (toujours d'après l'AFP) :
Des courants d'opposition comme les refondateurs (proches des antilibéraux), des amis de l'ancien leader Robert Hue et ceux de l'ancien ministre Jean-Claude Gayssot, avaient appelé à l'abstention ou au vote nul. Pour eux, le texte ferme un débat que Mme Buffet avait promis "sans tabou".
Dans les Ardennes, il semble que le texte du conseil national soit largement minoritaire . Voici un lien vers le site de J-Ch Vanbervesseles qui présente les résultats dans les Ardennes .